Mais que diable les femmes ont-elles fait au bon Dieu ou, si ce n’est à lui, à ses représentants autoproclamés sur terre ? L’Église catholique, il est vrai, a renoncé depuis quelques siècles à brûler les sorcières, ce qui lui donne un certain avantage moral sur d’autres religions. D’accord, mais la question demeure au moment où François, nous annonce-t-on, lance la grande réforme de son pontificat autour de la question du pouvoir dans l’Église.
Les partisans du président brésilien ont bruyamment manifesté, mardi, dans les principales villes du pays. L’impact de ces défilés est pour l’instant limité, mais leur tenue continue de préoccuper les démocrates.
21 autrices s’adressent à des poétesses en devenir. Dans un manifeste littéraire et féministe à l’initiative d’Aurélie Olivier, elles disent l’urgence du renouveau.
Un collégien est tué, étrangement tatoué. Quentin Leclerc propose une enquête contaminée par les codes des médias adolescents.
On a trouvé un jour le corps d’une jeune femme dans sa chambre d’étudiante du 5e arrondissement de Paris. Sa mort met fin à une existence vécue comme un désastre permanent, entre secrets et abus, qui l’ont portée au plus définitif des actes. Elle s’appelle Françoise, c’est la cousine de la narratrice, et son acte va lester durablement la vie de la jeune Catherine. En analyse avec Lacan, elle retrouve par hasard un mathématicien, Pierre Soury, avec qui elle a vécu une amitié amoureuse.
La romancière narre par le menu la mise en place de l’emprise psychologique d’un homme vampire, parasite social qui s’accroche à une mère célibataire. La fille de celle-ci observe, du haut de son très jeune âge, la métamorphose de sa génitrice, devenue une femme pansement, peu sûre d’elle, victime idéale. Pervers narcissique, l’intrus déstabilise, après avoir flatté. Écorché vif, il prend tout mal, squatte peu à peu la maison. « Son dos nous observe. » Il dévalorise le rôle de la mère, critique ses tenues. Elle s’épuise et l’enfant devient le témoin muet de son effondrement.
À l’issue du séminaire de rentrée des ministres à l’Élysée, le 8 septembre, Jean Castex a confirmé que la réforme de l’assurance-chômage, jugée « absolument indispensable » par l’exécutif, entrerait en vigueur entre le 1er octobre et le 1er décembre. Sur le volet des retraites, le premier ministre s’est montré en revanche moins pressé, estimant que les « conditions ne sont à ce jour pas réunies » pour relancer la réforme.
La pandémie de Covid-19 sème la mort, malmène les corps ; elle laisse aussi, sur un corps social déjà durement éprouvé par la démolition méthodique des protections collectives, d’inquiétantes séquelles. En 2020, près de 125 millions de personnes dans le monde ont ainsi sombré dans la pauvreté et ce chiffre pourrait dépasser, en 2021, les 160 millions. Des pays entiers font leur retour sur la carte mondiale de la faim. En Europe même, 7 % de la population souffrent de sous-alimentation ; en France, une personne sur cinq, selon le Secours populaire français.
Alors que LaREM et la majorité présidentielle se mettent en ordre de marche derrière Emmanuel Macron, Édouard Philippe active ses réseaux en coulisses. L’ex-premier ministre et actuel maire du Havre doit officialiser la création de son propre parti politique, le 9 octobre, selon France Info. L’annonce sera faite après une réunion de la République des maires, groupe d’élus locaux qu’Édouard Philippe avait constitué lorsqu’il était encore à Matignon.
Les pourparlers en cours évoquaient un cabinet inclusif. Aucune femme n’a été nommée. La répression des manifestations s’accentue.