En se positionnant comme interlocuteur privilégié de Vladimir Poutine et en proposant un sommet avec leur homologue américain, le président français a contribué à repousser une déflagration pourtant annoncée.
Cela fait dix ans qu’il a 17 ans. Le 26 février 2012, Trayvon Martin rentrait chez lui, en Floride, un paquet de bonbons dans la poche et une capuche sur la tête lorsqu’il a été tué par George Zimmerman. Dix ans depuis que les premières manifestations, d’abord locales, puis nationales, ont forcé la justice à inculper le meurtrier et poussé le président américain Barack Obama (2008-2016) à faire ce commentaire retentissant : « Si j’avais un fils, il ressemblerait à Trayvon. »
26 février 2012. La mort à 17 ans de Trayvon Martin, tué par un vigile qui le trouvait suspect, émeut l’Amérique. L’acquittement du meurtrier, couvert en Floride par une loi instaurant le concept « d’homicide justifiable» – un véritable permis de tuer – crée l’embrasement. Une jeunesse multiraciale se lève. La révolte va donner naissance au puissant mouvement Black Lives Matter, « les vies des noirs comptent ».
La situation en Europe orientale est encore loin d’être réglée. Mais la guerre, annoncée comme imminente et inéluctable, attendra... ne serait-ce que quelques heures ou quelques jours. Pour le monde, c’est une bonne nouvelle. Pour Joe Biden, c’est presque un camouflet. Car, derrière cet apaisement, aussi incertain et temporaire soit-il, c’est la voix des États-Unis qui est fragilisée. Chaque jour depuis maintenant plusieurs semaines, Joe Biden déclare que la Russie va envahir l’Ukraine et, chaque jour, il est démenti par la réalité.
Face au manque de médecins, une foule d’« experts » nous propose des solutions toutes plus bancales les unes que les autres. Pour certains, ce sont les cabines d’examen connectées dans les supermarchés, pour d’autres, ce sont les consultations de télémédecine ou encore des infirmières appliquant des protocoles pour remplacer les médecins dans les territoires déshérités.
Le budget de la France perd chaque année 3,8 milliards d’euros depuis la suppression de l'ISF. S’il existe un débat au sein des économistes, de nombreuses voix réclament plus de justice sociale.