Chez Teleperformance, l’un des leaders mondiaux des centres d’appels, Daniel Julien, le PDG, gagne 1 484 fois plus que le salaire moyen de l’entreprise. Certes, beaucoup d’entre eux sont des travailleurs précaires et les revenus sont bas, « mais qui a décidé qu’il valait 1 500 fois plus que ses salariés ? », interpelle Léa Guérin, chargée de plaidoyer sur la question de la régulation des multinationales chez Oxfam.
Depuis plus de 75 ans, la Maîtrise de Radio France permet à de jeunes élèves de devenir des chanteurs lyriques. Andrélia en fait partie. Elle suit cette formation très exigeante depuis la classe CM1. Au programme : des cours de solfège, de piano et de chant. Avec les autres maîtrisiennes, l'adolescente prépare un concert exceptionnel aux côtés de l’orchestre philharmonique de Radio France.
Après un 1er-Mai émaillé de heurts, Gérald Darmanin accuse Jean-Luc Mélenchon d'attiser la violence. De son côté, le chef de file des Insoumis accuse le ministre de l'Intérieur d'en être "100 % responsable". La sécurité lors des manifestations est un sujet qui monte dans le débat public et politique. La question se pose sur la meilleure façon de contenir ces violences. Roselyne Febvre en parle avec Stéphane Vernay, rédacteur en chef délégué de Ouest-France et Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Politis.
La contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, dénonce, dans une lettre au ministre de l'Intérieur rendue publique mercredi, "des atteintes graves aux droits fondamentaux" par la police lors de gardes à vue de personnes interpellées à Paris dans des manifestations contre la réforme des retraites. Une accusation que conteste Gérald Darmanin.
Le Conseil constitutionnel a rejeté mercredi la deuxième proposition d'organisation d'unréférendum d'initiative partagée (RIP) portée par des parlementaires de gauche pour contrer le projet de loi de réforme des retraites.
Les investissements étrangers sont de plus en plus contrôlés. L'époque de la liberté totale d'investir par-delà les frontières est révolue. C'est le principal enseignement tiré de la dernière étude du cabinet d'avocat White & Case. Ali Laïdi s'est entretenu avec l'un de ses associés, Orion Berg. L'avocat explique pourquoi les États multiplient les lois pour filtrer les capitaux étrangers ces dernières années.
Quels que soient les chiffres de participation retenus, la mobilisation du 1er-Mai a été plus forte en France que les années précédentes. Cela fait 15 ans que les syndicats ne s'étaient pas rassemblés sous la même bannière pour la journée internationale des travailleurs. En cause : la réforme des retraites. Après 13 journées de mobilisation en quatre mois, et alors que la loi contestée a été promulguée par Emmanuel Macron, quelle suite les opposants au texte peuvent-ils donner au mouvement ? Questions posées à Maxime Quijoux, sociologue et politiste au CNRS.
À la une de la presse française, le défilé du 1er-Mai. L'actualité de ce mardi 2 mai est aussi marquée par les combats entre faction jihadistes dans l'est du Mali, et par la démission surprise de Google de l'un des pionniers de l'intelligence artificielle.
Faute d'attester d'un schéma vaccinal complet contre le Covid-19, quelques milliers de soignants avaient été suspendus, sans rémunération. Ils vont désormais pouvoir être réintégrés, a annoncé avant le week-end le ministre de la Santé, François Braun. Ce dernier prévoit la parution d'un décret "mi-mai".
Après une nouvelle journée de mobilisation réussie lors du 1er-Mai, les syndicats se sont réunis, mardi, et ont appelé à une quatorzième journée de mobilisation, le 6 juin, contre la réforme des retraites. Il va aussi leur falloir gérer leurs divergences face aux invitations de l'exécutif à reprendre le dialogue sur d'autres sujets.
Plus qu'une fête du travail traditionnelle, ce 1er Mai était surtout une treizième journée de contestation contre la réforme des retraites en France. Si l'on est loin du raz-de-marée attendu, l'appel à manifester a été suivi. La CGT revendique 2,3 millions de manifestants (800 000 selon le ministère de l'Intérieur). Et maintenant quelle suite donner au mouvement ? Comment le gouvernement peut-il renouer le dialogue ? On va plus loin avec Marc Sémo et Bruno Daroux
Une manifestation massive et festive, mais émaillée de violences, s’est déroulée à Paris lundi pour célébrer le 1er-Mai et poursuivre la contestation contre la réforme des retraites. Dans le cortège, la détermination des manifestants semble renforcée par leur colère à l'encontre d'un gouvernement jugé méprisant.
Les syndicats voulaient faire de ce 1er-Mai la plus grande mobilisation de l'histoire moderne française. Cette année, la fête du travail s'est transformée en cri de colère contre la réforme des retraites de l'exécutif. Au total, 2,3 millions de personnes ont manifesté dans toute la France, selon la CGT, dont 550 000 personnes rien qu'à Paris. Peut-on parler d'un 1er-Mai pleinement réussi pour les syndicats ? Quelle suite donner à ce mouvement de contestation contre la réforme des retraites ?
Un grand nombre de pays, dont les États-Unis mais également la Russie et l'Iran, ont appelé, lundi, la France à accroître ses efforts pour lutter contre les violences policières et les discriminations raciales, à l'occasion de l'examen de la situation des droits de l'Homme dans le pays par l'ONU.
À l’occasion du couronnement de Charles III prévu le 6 mai, "C'est en France" marche sur les traces de la famille royale britannique à Paris. De nombreux lieux sont dédiés à la couronne britannique : l'avenue George V, la place Edouard VII, l'avenue Victoria, la Villa Windsor ou bien le marché aux fleurs Reine Elizabeth II. Une histoire d'amour entre Paris et la "Royal Family" qui ne date pas d'hier : depuis la reine Victoria en 1855, chaque visite de souverain est célébrée en grande pompe.
Près de 800 000 personnes selon la police ont défilé lundi dans toute la France, 2,3 millions selon la CGT, lors d'un 1er-Mai très mobilisateur placé sous le signe de la contestation contre la réforme des retraites. À Paris, Nantes ou encore Lyon, de nombreux heurts ont éclaté entre manifestants radicaux et forces de l'ordre, qui déplorent plus d'une centaine de blessés dans leurs rangs.
Une mobilisation record est attendue le 1er mai en France, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs. Les organisations syndicales ont appelé à une journée de mobilisation "extraordinaire" pour demander le retrait de la réforme des retraites qui a été promulguée par le président de la République après la validation du Conseil constitutionnel.
Pages