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Diplomacy & Defense Think Tank News

Public Debate: ‘The future of the EU and Greece: Challenges and Perspectives’, 08/06/2016

ELIAMEP - Fri, 27/05/2016 - 14:11

On Wednesday 8 June 2016, the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) will organise the public debate: ‘The future of the EU and Greece: Challenges and Perspectives’. The event will take place in Aegli Zappeiou (Olympia Hall) in the context of the New Pact for Europe Programme.  Its working language will be Greek. More information is available on the Greek version of our website.

 

Dr Thanos Dokos comments on DW on the visit of President Putin in Greece, 27/05/2016

ELIAMEP - Fri, 27/05/2016 - 13:30

Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos gave an interview on Deutsche Welle analysing the visit of President Vladimir Putin in Greece. You can read here the article (in Greek).

Le Monde – Réforme, méthode et démagogie

Fondapol / Général - Fri, 27/05/2016 - 13:00

Chronique de Vincent Giret parue dans Le Monde le 27 mai 2016, dans laquelle il renvoie à la note de la Fondation pour l'innovation politique Gouverner pour réformer : Éléments de méthode de Erwan Le Noan et Matthieu Montjotin.

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¿Es España un Estado miembro especialmente incumplidor en la implementación de la legislación europea?

Real Instituto Elcano - Fri, 27/05/2016 - 12:01
ARI 41/2016 - 26/5/2016
Javier Arregui
A partir de evidencia empírica comparada se cuestiona la idea de que España es un caso atípico negativo a la hora de aplicar internamente las normas jurídicas europeas.

R2P - Responsibility to Protect: Verantwortung in der Krise

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 27/05/2016 - 00:00
Die Weltgemeinschaft will Zivilisten im Krieg schützen. Doch der Syrien-Krieg zeigt, dass das schwer sein kann. Über die Gründe diskutierten Experten in Berlin.

Le populisme vulgaire et diffamatoire est-il la nouvelle norme du Parti républicain ?

IRIS - Thu, 26/05/2016 - 18:17

En 1954, Dwight D. Eisenhower, général et héros militaire devenu président (républicain) des États-Unis, déclarait : « Si d’aventure un parti politique tentait d’abolir le système de sécurité sociale, l’assurance chômage ou la législation du travail …, alors il disparaitrait de notre échiquier politique. Bien sûr, il y a un petit groupe de marginaux qui pensent qu’on peut faire ça… Mais ils sont négligeables et stupides »[1]. Un demi-siècle plus tard, il est frappant de s’apercevoir que ce « petit groupe de marginaux » semble être devenu la voix dominante du Parti républicain. Il convient alors de se demander si la sombre prévision d’Eisenhower va se réaliser ; si le Grand Old Party (GOP) est réellement en voie d’extinction.

Cruz, l’alternative ?

Avant que l’ascension de Trump ne l’oblige lui aussi à mettre un terme à ses ambitions présidentielles, Ted Cruz était souvent décrit comme l’alternative au populisme de Donald Trump. Les médias de masse, américains comme français, en reprenant ce message, ne faisaient que relayer un élément de langage de la campagne Cruz sans le questionner. Une simple comparaison de leur programme officiel remet en question ce statut d’ « alternative » : entre autres, les deux veulent rétablir le droit du sang, renforcer le mur et la surveillance à la frontière mexicaine, abroger l’intégralité de l’Obamacare, et protéger le droit de porter une arme (deuxième amendement de la Constitution). Cruz allait même souvent plus loin que Trump sur le plan institutionnel, réclamant systématiquement de renforcer le pouvoir des Etats pour affaiblir l’Etat fédéral. En résumé, Cruz était au mieux un corollaire de Trump, au pire un ersatz. Et pourquoi préférer la copie à l’original ?

Surtout, distiller l’idée que Cruz est l’alternative à Trump, c’est insinuer que ce dernier serait un épiphénomène, une anomalie éphémère, et que le GOP n’a rien à se reprocher, donc aucune introspection à faire. Mais il n’en est rien. Au-delà de Cruz et Trump, Ben Carson trouvait lui qu’un président américain ne pouvait pas être musulman, pendant que Jeb Bush, supposé modéré, refusait d’accueillir les réfugiés syriens non-chrétiens. Cruz, Trump, Carson et avant eux Sarah Palin : au fond, le nom importe peu. Tous témoignent d’une évolution structurelle du Parti républicain ; d’un parti qui n’est plus le parti centriste et réformateur incarné par Eisenhower, Nixon et Bush Senior – en témoignent les scores faméliques des candidats de cette mouvance aux primaires républicaines, notamment John Kasich. Dès lors, Trump est certes l’illustration paroxysmique de l’évolution du GOP au cours des trente dernières années ; mais il n’est pas apparu ex nihilo. Il s’est nourri d’un terreau fertile, un terreau préparé depuis au moins 1994 par les élus républicains les plus en vue. Et qui ne les dérangeait pas, avant qu’il ne leur échappe.

Incompétence, ignorance, diffamation : le tiercé gagnant ?

En 2012, les chercheurs spécialistes des institutions américaines, Thomas Mann et Norm Ornstein[2] rompaient avec l’habituel retenue des publications académiques en écrivant dans le Washington Post que le GOP était devenu « un cas unique d’insurrection dans la politique américaine ; idéologiquement extrême, méprisant le compromis, insensible à l’interprétation conventionnelle des faits, des preuves et de la science, il méprise la légitimité de ses opposants politiques »[3].

Une grille de lecture désabusée – voire fataliste – invoquerait la symétrie des maux : certes ce parti n’est pas reluisant, mais l’autre ne vaut probablement pas mieux. Cela ne résisterait pas à l’analyse. Il est vrai que le Parti démocrate pratique la « politics as usual », soutenant des figures familières fortement liées aux institutions du parti et qui, quand il faut obtenir un accord bipartisan, symbolisent le compromis. Ce fonctionnement peut paraître dépassé et obscur, mais là n’est pas la question. Le Parti républicain, de son côté, montre une capacité à faire émerger des figures de plus en plus démagogues, qui revendiquent précisément leur manque de compétences politiques, voire leur ignorance, comme un gage d’authenticité, et qui n’hésitent pas à user de diffamation si cela leur permet d’obtenir le pouvoir.

Le résultat de cette « antipolitique », comme la nomme David Brooks[4], se voit par exemple dans le dossier du successeur d’Antonin Scalia à la Cour Suprême : avant même que Barack Obama ne propose qui que ce soit, les sénateurs républicains avaient annoncé qu’ils refusaient ne serait-ce que d’auditionner le candidat du président, peu importe ses qualifications. Motif : 2016 est une année électorale et il convient de laisser ce choix au prochain président. Passons outre le fait que le fonctionnement de la Cour Suprême est traditionnellement jugé trop important pour être tributaire des cycles électoraux. Passons outre également que six juges ont été nommés à la Cour Suprême pendant une année de présidentielle depuis 1900 – le dernier étant le juge Kennedy, nommé par Ronald Reagan et confirmé par un Congrès démocrate en février 1988. Au bout du compte, l’obstruction républicaine sur ce dossier signifie qu’ils préfèrent que cette décision cruciale pour l’ensemble du pays soit prise par… le président Donald Trump, un ennemi déclaré des institutions de Washington. Et Mann et Ornstein de conclure : « Quand un parti s’éloigne à ce point du mainstream, il est quasi impossible pour le système politique de s’atteler de manière constructive aux défis auxquels le pays est confronté ».

Une fuite en avant devenue incontrôlable

Et pourtant, sur la plupart des sujets épineux, le Parti républicain continue de refuser de même considérer des compromis avec l’opposition. Dans un discours particulièrement crû, Barack Obama a bien illustré cette antipolitique républicaine : « Comment peut-on être choqué ? [Trump], souvenez-vous, était convaincu que j’étais né au Kenya – il ne voulait pas lâcher le morceau. Et ce même establishment républicain, il ne disait rien. Tant que c’était dirigé contre moi, ça leur allait. Ils le trouvaient sympa et voulaient tous son soutien »[5]. Il est vrai que Paul Ryan a aujourd’hui beau jeu de dénoncer Trump, mais pas la rhétorique du Tea Party, qui lui a ouvert la voie ; John McCain méprise Trump mais avait choisi comme colistière en 2008 Sarah Palin, qui s’était distinguée par son ignorance et qui soutient vigoureusement… Donald Trump ; enfin, Mitt Romney a certes dénoncé la misogynie de Trump mais avait, en 2012, chaleureusement accueilli son soutien et loué sa compréhension « extraordinaire » de l’économie. Incapable de choisir entre ses pires instincts et ses principes traditionnels, le GOP a lui-même créé les conditions du succès de Trump pendant plus d’une décennie. En lançant le message qu’on peut dire tout et son contraire sans se préoccuper des faits, qu’on peut simplement nier les preuves scientifiques, que le compromis est une trahison, le Parti républicain a joué avec le feu. Dans cette optique, l’opposant politique n’est pas simplement en désaccord avec nous et ne souhaite pas simplement adopter une approche différente ; il devient un ennemi qui conduit le pays à la crise et à sa perte.

Dès lors, ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un de plus diffamatoire, plus outrancier et plus incivique émerge. Là encore, Barack Obama a des mots forts : « Quand vous faites fi des réalités, des faits, de la civilité en avançant vos arguments, vous vous retrouvez avec des candidats qui sont prêts à dire n’importe quoi … Et quand vous dites non à toutes mes propositions ou celles des démocrates, alors vous n’avez d’autre choix que de devenir déraisonnable… Dans ce cas, vous ne devriez pas être surpris que votre parti n’ait finalement rien à proposer » (ibid.).

Une nouvelle norme qui appelle un renouveau intellectuel

Le dilemme est de taille pour nombre de républicains modérés : soit soutenir un candidat qu’ils rejettent, sur le fond comme sur la forme, pour que leur parti ait une chance en novembre ; soit acter leur opposition à l’évolution populiste du GOP et ainsi risquer sa division. En somme, ils doivent choisir entre leur parti et leurs convictions. Ou décider qui ils détestent le plus : Donald Trump ou (probablement) Hillary Clinton. Le malaise est palpable dans les rangs républicains. Certains recourent à leur inventivité rhétorique, comme la sénatrice Kelly Ayotte, qui a affirmé qu’elle soutiendrait (« support ») M. Trump mais qu’elle ne l’appuierait pas (« endorse »)[6]. D’autres sont moins ambigus, comme Tony Fratto, porte-parole adjoint de la Maison Blanche sous George W. Bush, qui a twitté : « Jamais jamais jamais jamais jamais, sous aucunes circonstances, tant que je respirerai, jamais Trump »[7]. D’autres, enfin, ne savent tout simplement pas quoi faire.

Pour autant, ce rejet ne donne pas lieu à une introspection. La plupart des républicains qui abhorrent Trump vont chercher la cause de leurs malheurs en dehors du GOP. Loin d’interroger les pratiques de leur parti depuis les années 1990, ils accusent invariablement Barack Obama. Le seul moyen de sortir de cette crise identitaire par le haut serait tout simplement d’attendre le départ de ce dernier. Ce à quoi l’intéressé répond : « En vérité, ce qu’ils veulent vraiment dire, c’est que leur réaction à ma personne a été délirante et a maintenant pris des proportions démesurées. C’est complétement différent. Je n’ai pas causé la réaction. Leur réaction est une chose dont ils doivent assumer la responsabilité » (ibid.). Autrement dit, ils confondent cause et conséquence. Il est en effet difficile d’argumenter que les maux populistes républicains disparaîtront le jour où Barack Obama quittera la Maison Blanche. Ces maux sont là pour durer. Peu importe qu’ils soient incarnés par Trump, Cruz, Carson, Palin ou autre ; ils sont la nouvelle norme du parti. Le GOP doit l’admettre pour se renouveler intellectuellement et proposer autre chose que de l’opposition systématique – qui plus est, outrancière. Mais il doit aussi reconnaître que le problème est au moins partiellement interne. Et ce n’est pas en confondant cause et conséquence qu’ils vont le résoudre.

En 1788, au cœur d’une époque théorisant et exaltant les principes républicains, Alexander Hamilton écrivait courageusement dans le Fédéraliste n°71 : « Que les opinions du peuple, quand elles sont raisonnées et mûries, dirigent la conduite de ceux auxquels il confie ses affaires, c’est ce qui résulte de l’établissement d’une constitution républicaine ; mais les principes républicains n’exigent point qu’on se laisse emporter au moindre vent des passions populaires, ni qu’on se hâte d’obéir à toutes les impulsions momentanées que la multitude peut recevoir par la main artificieuse des hommes qui flattent ses préjugés pour trahir ses intérêts. Le peuple ne veut, le plus ordinairement, qu’arriver au bien public, ceci est vrai ; mais il se trompe souvent en le cherchant ». En fin de compte, l’histoire récente du GOP illustre les conséquences du populisme irréfléchi, brillamment exposées il y a plus de deux siècles par ce Père fondateur des États-Unis./

 

[1] Cité dans Jacob S. Hacker and Paul Pierson, “Making America Great Again”, Foreign Affairs, mai/juin 2016
[2] Ce dernier travaille pourtant pour le conservateur American Enterprise Institute
[3]Thomas Mann et Norman Ornstein, « Let’s just say it: The Republicans are the problem », The Washington Post, 27 avril 2012
[4] David Brooks, « The Governing Cancer of Our Time », The New York Times, 26 février 2016
[5] Cité dans Niraj Chokshi, « President Obama’s brutal assessment of the rise of Donald Trump », The Washington Post, 12 mars 2016
[6] P. Healy, J. Martin et M. Haberman, « With Donald Trump in Charge, Republicans Have a Day of Reckoning », The New York Times, 4 mai 2016
[7] Tara Golshan, « These key Republican figures say they are voting for Hillary Clinton instead of Donald Trump », Vox, 4 mai 2016

Ancien élève de l’école nationale d’administration (promotion benjamin franklin), Alexandre Andorra est adjoint de direction à la banque de France. Il est diplômé d’HEC paris et du département de sciences politiques de la freie université Berlin. Spécialiste des Etats-Unis, il étudie également la façon dont les évolutions économiques et financières interagissent pour influencer les relations internationales. Il a coécrit avec Thomas Snégaroff, professeur à Sciences Po paris, géopolitique des Etats-Unis d’Amérique, à paraitre en juin 2016 aux Presses Universitaires de France.
Ses travaux et publications sont le fruit de ses recherches personnelles et se font en son nom propre, non en celui de la Banque de France ou pour le compte de celle-ci.

Challenges – Anthropologie du zadiste

Fondapol / Général - Thu, 26/05/2016 - 17:16

Article paru dans Challenges le 26 mai 2016, dans lequel est présenté l’étude en deux volets que la Fondation pour l’innovation politique a consacré au phénomène des « zadistes » : Les zadistes (1) : un nouvel anticapitalisme et Les zadistes (2) : la tentation de la violence de Eddy Fougier.

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Joëlle Garriaud-Maylam et Julien Gonzalez- Atlantico – Expatriation ou émigration ? L’angle mort du débat national français

Fondapol / Général - Thu, 26/05/2016 - 16:51

Tribune de Joëlle Garriaud-Maylam et Julien Gonzalez paru dans Atlantico le 26 mai 2016. Alors que la question migratoire se focalise souvent sur l’immigration dans le débat public français, un autre phénomène est tout aussi préoccupant pour la société française : l’émigration de ses travailleurs, qui partent en nombre pour voir si l’herbe n’est pas […]

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Eine Bankenunion für die Europäische Währungsunion

SWP - Thu, 26/05/2016 - 16:39

Überlegungen, wie Wirtschaftskrisen in der EU künftig wirksamer bekämpft und die wirtschaftspolitische Steuerung im Eurogebiet verbessert werden könnten, kreisen oft um die Idee einer Lastenteilung: Wenn die Ressourcen aller Mitgliedstaaten zusammengelegt würden, nähme die Belastung der krisengeschüttelten Mitglieder ab. Die Schaffung einer europäischen Bankenunion ist Ausdruck dieses Denkmusters. Die EU-Kommission argumentiert, dass damit der »Teufelskreis« der gegenseitigen Abhängigkeit von Banken und Staaten durchbrochen werde. Eine einheitlich organisierte Bankenabwicklung, so ihr Versprechen, werde auch den EU-Steuerzahler nicht belasten.

Bei näherem Hinsehen wird jedoch deutlich, dass die Bankenunion diese Erwartungen bestenfalls nur teilweise wird einlösen können. In ihrer jetzigen Ausgestaltung kann sie die wechselseitige Abhängigkeit von Staaten und Banken nicht wirksam verringern. Auch die Nichtbeteiligung des Steuerzahlers an den Kosten von Bankenrettungen ist nur bei Abwicklungen von kleinen Instituten realistisch.

Zugleich ist es irreführend zu glauben, dass die Vergemeinschaftung von Abwicklungsausgaben und die Harmonisierung der Einlagensicherung den EU-Bankensektor stabiler machen. Die Kosten von Bankenrettungen dürfen nicht auf die gesunden Banken bzw. finanzstabilen Mitgliedstaaten verteilt werden. Der Ort, an dem es besonders darauf ankommt, dass die Bankenunion funktioniert, ist die Wirtschafts- und Währungsunion, wo die Rückkehr zum wirtschaftlichen Gleichgewicht Priorität genießen sollte. Nur wenn die Staaten im Eurogebiet dauerhaft ausgeglichene Leistungsbilanzsalden (und öffentliche Haushalte) vorlegen können, wird die Abhängigkeit zwischen Banken und ihren Schuldnern wirksam gebannt sein und werden kostspielige Bankenrettungen überflüssig werden.

Partisans et adversaires du maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne au coude-à-coude dans les sondages à un mois du référendum

Fondation Robert Schuman / Publication - Thu, 26/05/2016 - 02:00
Les citoyens britanniques, ainsi que ceux des pays du Commonwealth ou de l'Irlande résidant au Royaume-Uni et inscrits sur les listes électorales du Royaume-Uni depuis au moins 15 ans, les citoyens du Commonwealth résidant à Gibraltar et les membres de la Chambre des Lords décideront le 23...

100. Katholikentag: Kein Leipziger Allerlei – Politiker fordern mehr christliches Profil

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 26/05/2016 - 00:00
Welche Möglichkeiten die Gläubigen haben mit ihrem christlichen Handeln das politische Geschehen zu bereichern, wurde beim KAS-Empfang erläutert.

Sicherheitspolitik Westafrika: Dialog mit Europa ist entscheidend

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 26/05/2016 - 00:00
Die Herausforderungen Afrikas sind längst zu einer europäischen Angelegenheit geworden. Lage.Bericht, unterwegs in Mali, Niger und der Elfenbeinküste.

Etats-Unis – Vietnam : un rapprochement stratégique ?

IRIS - Wed, 25/05/2016 - 18:37

Les Etats-Unis ont levé les dernières restrictions à la vente d’équipements militaires au Vietnam, en place depuis 50 ans. Peut-on considérer que les relations entre les deux pays se sont pleinement normalisées ?
Il s’agit en effet d’un geste hautement symbolique qui marque le rapprochement très significatif entre les deux pays amorcé sous l’administration Bush, et accéléré sous l’administration Obama, en marge de la stratégie du pivot asiatique. D’une certaine manière, cette décision est à mettre au même niveau que le rétablissement de relations diplomatiques avec Cuba, ou l’accord avec l’Iran, et participe à la volonté de Barack Obama de redéfinir la relation avec les anciens rivaux et adversaires de Washington. Dans ces trois cas, ce sont les Etats-Unis qui ont pratiqué une politique de main tendue et, en ce sens, la levée de l’embargo des ventes d’armes vers le Vietnam est en effet le signe d’une normalisation très avancée et qui ferme une parenthèse de plus d’un demi-siècle.

Après avoir signé l’accord de libre-échange transpacifique, le Vietnam est-il en train d’abandonner ses réticences quant à un rapprochement avec Washington ou joue-t-il simplement des rivalités régionales ?
C’est plus du côté américain qu’il y a eu un changement de perception depuis quelques années. Le Vietnam voit dans le rapprochement avec les Etats-Unis un moyen de se « protéger » de son voisin chinois, avec lequel les relations sont difficiles, et symbolisées par les différends maritimes réactivés depuis le début de la décennie. Il y a donc un opportunisme dans l’amélioration de la relation avec Washington mais qui ne s’est pas accompagné de modifications profondes du régime ou de son rapport à l’extérieur. Le Vietnam ne voit plus dans les Etats-Unis une menace à sa sécurité. En revanche, Hanoï s’inquiète de la montée en puissance chinoise, et dans le même temps cherche à s’affirmer comme l’une des principales puissances de l’Asean, tant économiquement que diplomatiquement. La fermeté des autorités vietnamiennes sur les différends maritimes est ainsi révélatrice d’une volonté de ne pas rester passif face aux revendications chinoises et, en ce sens, le soutien des Etats-Unis, même important, n’est qu’un instrument de plus au service de la stratégie régionale de Hanoï.

Le renforcement de la coopération militaire entre les Etats-Unis et le Vietnam fait-il partie d’une stratégie américaine de dilution de la puissance chinoise à travers de nouvelles alliances ? L’initiative intervient-elle en réaction à l’affirmation croissante de la Chine ?
Oui, et ce n’est pas nouveau. La stratégie d’« endigagement », à savoir la combinaison d’un engagement et d’un endiguement, était déjà pratiquée il y a une décennie sous l’administration Bush. La stratégie du pivot, qui semblait au départ plus ambitieuse, n’en est que la continuité. Il s’agit plus d’une stratégie chinoise que d’une stratégie asiatique, et les pays de la région l’ont parfaitement compris, au point d’orienter dans la direction qui leur convient le nouvel engagement américain. Le Vietnam et les Philippines, les deux pays en crise diplomatique ouverte avec Pékin, ont ainsi tiré profit de cette volonté de Washington de reprendre place dans la région, associée à cette obsession chinoise. C’est donc sur le terrain militaire que cette stratégie du pivot s’est matérialisée, tandis que l’accord de libre-échange transpacifique, au départ ambitieux, aura au final un impact limité. Le constat est là : sur le terrain militaire, les Etats-Unis peuvent endiguer la montée en puissance chinoise. Mais au niveau des échanges économiques et commerciaux, la Chine s’est imposée en Asie du Sud-Est depuis des années, et les différends actuels n’y changent rien.

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