Londres a donné jeudi, son feu vert à la construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR par EDF à Hinkley Point. Le contrat s’élève à 21 milliards d’euros. Est-ce une bonne nouvelle pour l’industrie nucléaire française ? Le pari est-il risqué alors que l’EPR coûte cher et qu’il n’a pas véritablement démontré sa fiabilité et son efficacité ?
Tout d’abord, EDF n’a obtenu qu’un accord politique. Il manque encore la décision finale sur la partie business du contrat. L’entreprise a donc fait un pas en avant mais le contrat n’est pas signé.
Ce feu vert de Londres fait, dans tous les cas, office de bonne nouvelle pour le nucléaire français. La filière connaît actuellement une période difficile au niveau des exportations. Areva et EDF ont notamment fait face à de nombreuses difficultés et pris du retard sur la construction de réacteurs EPR en France et à l’étranger (en Finlande). La confiance accordée par la Grande-Bretagne, cinquième puissance économique mondiale, relance le nucléaire français et améliore sa notoriété à travers le monde.
Les réacteurs nucléaires de type EPR (Génération III +) sont nouveaux et constituent une avancée technologique. Il est vrai qu’EDF et Areva ont enregistré une série d’échecs lors des deux premiers chantiers de construction de réacteurs à Flamanville (Normandie) et en Finlande (les deux chantiers ne sont pas encore terminés, celui de Finlande a pris dix ans de retard). Mais ces chantiers ont, en quelque sorte, servi d’expérimentation pour EDF et Areva. Les entreprises ont analysé leurs échecs et connaissent aujourd’hui les erreurs à ne pas reproduire. Grâce aux expériences françaises et finlandaises, ils avancent sur leur 3e chantier, la construction, en Chine, des réacteurs Taishan I et II, où ils n’accusent d’aucun retard.
La décision britannique vous semble-t-elle anachronique alors que de nombreux pays européens mettent en place des calendriers de sortie de l’atome ? Le nucléaire en Europe peut-il être relancé ?
Au sein de l’UE, seule l’Allemagne a mis en place un calendrier de sortie de l’atome tandis que de nombreux pays semblent, au contraire, prendre la voix opposée. Les pays d’Europe centrale et orientale, retournent notamment vers l’atome. Sous l’impulsion de Moscou, les pays de l’ex-URSS s’étaient dotés de centrales nucléaires. Devenues obsolètes, elles ont été abandonnées lors de l’adhésion à l’Union européenne. Aujourd’hui, plusieurs de ces pays veulent redynamiser leur secteur nucléaire. Des pays comme la Roumanie, la Slovaquie, la Bulgarie, mais aussi des pays comme la Finlande se sont lancés sur la voix d’un redémarrage de l’énergie atomique. Nous sommes donc loin d’une phase noire du nucléaire et Fukushima n’a eu que peu d’impact, majoritairement en Allemagne et au Japon.
Les Britanniques ont, quant à eux, une vieille tradition du nucléaire. Ils disposaient autrefois de technologies nationales dans ce domaine qu’ils ont abandonnées lorsqu’ils ont choisi de recourir aux réserves de gaz en mer du Nord. Mais leurs réserves s’amenuisent et les Britanniques se retrouvent à nouveau dans l’obligation d’effectuer un mix électrique combinant centrales nucléaires et sources d’énergie alternative.
Alors que Fessenheim devrait bientôt fermer et que la France s’est engagée à réduire la part du nucléaire dans sa production d’électricité de 50% d’ici 2025. Où en est la transition énergétique en France ? Ne pensez-vous pas que la France accuse d’un retard sur le déploiement des énergies vertes censé pallier la baisse du nucléaire ?
La France a pris du retard dans sa politique de transition. A ce rythme, elle ne tiendra probablement pas ses objectifs. Par ailleurs, je pense que les objectifs fixés par la France étaient trop ambitieux. Un remplacement massif et immédiat des sources d’énergie nucléaire par des sources d’énergie renouvelable augmenterait sensiblement la facture d’électricité des Français. En Allemagne, le coût financier de sa sortie du nucléaire s’est répercuté sur les ménages allemands qui ont perdu en pouvoir d’achat. Etant donnée la situation économique de la France, la poursuite d’une transition trop rapide augmenterait le prix de l’électricité des ménages, celui des entreprises, et casserait notre faible retour à la croissance.
La France doit trancher entre sa volonté de déployer vite et massivement des énergies vertes et la prospérité de l’économie française dans sa globalité.
At the aftermath of the financial crisis, both elites and citizens have had to rethink the nature of the market, the role of the state as a market regulator and as a provider of welfare, the role of political parties in representing society’s main political and social cleavages, the role of civil society in voicing the concerns of citizens, and the role of the citizen as the ultimate source of power in a democracy but also as a fundamentally powerless subject in a global economy. However, this new book edited by Pablo Iglesias-Rodriguez, Anna Triandafyllidou and Ruby Gropas shows that the changes carried forward are at best partial and incomplete. We propose the notion of ‘incomplete paradigm shift’ to analyse this situation and argue that instead of radical reforms we are witnessing today the stillbirth of a new political and economic paradigm.
You can read here the article on the SYRIZA administration, which was written by Professor George Pagoulatos. The commentary was published on 18 September 2016 in the Sunday edition of Kathimerini and is available in Greek.
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On Sunday, September 18, IPI held its Eleventh Ministerial Dinner on the Middle East in its Trygve Lie Center for Peace, Security, and Development. The working dinner drew the participation of foreign ministers, United Nations officials, special representatives of the Secretary- General to countries in the region, heads of humanitarian agencies and other high level representatives from the Middle East and North Africa, Europe, and beyond.
The working dinner was chaired by Terje Rød-Larsen, President of IPI, and co-hosted by the United Arab Emirates and Luxembourg, represented respectively by Reem Al Hashimy, UAE Minister of State for International Cooperation, and Christian Braun, Luxembourg’s Permanent Representative to the United Nations.
In the roundtable conversation, conducted under the Chatham House rule of non-attribution, participants exchanged views on the changing political landscape in the Arab world, including Syria, Libya, Yemen, Iraq, Israel and the Palestinian territories, and the flow of refugees and migrants to Europe.
Attendees included the foreign ministers of Austria, Belgium, Canada, Greece, Italy, Jordan, Lichtenstein, the Netherlands, Norway, Slovakia, Sweden, and Turkey.
Also present were Ahmed Aboul-Gheit, Secretary-General of the League of Arab States; Turki Al-Faisal, Chairman of the King Faisal Center for Research and Islamic Studies; Abdullatif bin Rashid Al Zayani, Secretary-General of the Gulf Cooperation Council; Jeffrey Feltman, UN Undersecretary-General for Political Affairs; Jean-Marie Guéhenno, President and CEO of the International Crisis Group; Thorbjorn Jagland, Secretary-General of the Council of Europe; Iyad bin Amin Madani, Secretary-General of the Organization of Islamic Cooperation; Peter Maurer, President of the International Committee of the Red Cross; Federica Mogherini, European Union High Representative for Foreign Affairs and Security Policy; David Miliband, President of the International Rescue Committee; Kevin Rudd, chair of the Independent Commission on Multilateralism; Ghassan Salamé, Dean of the Paris School of International Affairs, and Jens Stoltenberg, Secretary-General of the North Atlantic Treaty Organization.