You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

Reimagining Peacemaking: Women’s Roles in Peace Processes

European Peace Institute / News - Thu, 18/06/2015 - 18:35

On Thursday, June 18, the International Peace Institute launched a new report, “Reimagining Peacemaking: Women’s Roles in Peace Processes.” The report examines the challenges and opportunities presented by women’s participation in peace and transition processes; shares new quantitative and qualitative evidence on the impact of this participation; and explores models and strategies for strengthening women’s influence throughout mediated processes.

Click here to view the event video on Ustream>>

Peace and political transition processes provide key opportunities to transform institutions, structures, and relationships in societies affected by conflict or crises. The agreements they produce set out elements of post-conflict planning, map power structures in society, and determine priorities for donor funding, all of which can influence the durability of the peace. Despite these wide-ranging implications, women’s participation in formal peacemaking remains low; according to UN Women, between 1992 and 2011, just 2 percent of chief mediators and 9 percent of negotiators in peace processes were women.

Based on research carried out at the International Peace Institute in New York and the Graduate Institute of International and Development Studies in Geneva, the report shows how the lag in women’s participation is linked to broader dilemmas in the peacemaking landscape today. Drawing on a comparative study of forty peace and transition processes from the Broadening Participation Project, it demonstrates that when women are able to effectively influence a peace process, a peace agreement is almost always reached and the agreement is more likely to be implemented. The report also features a case study on two distinct peace processes in the Philippines, where an unprecedented level of women’s participation offers lessons on their influence.

Welcoming remarks:
H.E. Mr. Virachai Plasai, Permanent Representative of Thailand to the United Nations

Panelists:
Ms. Marie O’Reilly, Editor and Research Fellow, International Peace Institute
Dr. Thania Paffenholz, Senior Researcher, Graduate Institute Geneva’s Centre on Conflict, Development and Peacebuilding
Ms. Andrea Ó Súilleabháin, Senior Policy Analyst, International Peace Institute

Moderator:
Mr. Youssef Mahmoud, Senior Adviser, International Peace Institute

Quelle stratégie face à Daech ?

IRIS - Thu, 18/06/2015 - 17:23

Retour 70 ans en arrière. En 1945, les démocraties occidentales venaient à bout du péril nazi au bout de six ans de guerre et d’une succession d’erreurs qui avaient laissé Hitler étendre son emprise sur l’Europe depuis son arrivée au pouvoir en 1933 et les scandaleux accords de Munich qui lui avaient abandonné la Tchécoslovaquie en lui ouvrant la voie de toute l’Europe orientale. Et, comme chacun sait, ces mêmes démocraties occidentales n’auraient certainement pas gagné la guerre sans une alliance conclue avec l’Union soviétique de Staline après la rupture du pacte germano-soviétique, autre erreur dont celui-ci n’avait pas perçu la menace lorsqu’il l’avait conclu. Cette alliance de raison et de convergence d’intérêts s’est donc imposée avec Staline malgré ce précédent et nonobstant le fait que son régime ait eu à son passif un nombre de morts et de déportés largement susceptible de rivaliser avec les nazis. Toutefois, une différence de taille pouvait distinguer les régimes nazi et stalinien aux yeux des occidentaux : contrairement au premier, le second ne menaçait pas directement la sécurité de l’Occident au-delà de sa zone d’influence. Justement, l’obtention de cette zone d’influence en cas de victoire fut la condition posée par Staline pour prêter main forte aux alliés. Et, comme chacun sait, ceux-ci y ont souscrit lors du partage du monde acté à Yalta.

Face à la capacité d’extension de l’organisation de l’État islamique (Daech), peut-on ignorer les rapports de force sur le terrain ?

Aujourd’hui, en 2015, la situation dans le monde arabo-musulman avec l’émergence de Daech et l’extension inquiétante de la zone tombée sous sa domination en Irak et en Syrie, d’une part, et en Libye, d’autre part, ainsi que sa capacité à susciter des ralliements ailleurs comme avec Boko Haram au Nigéria, pose aux puissances occidentales et aux États arabes ou musulmans hostiles à Daech une question quasi-similaire : une victoire est-elle possible sans une large alliance et sans la fin des guerres fratricides entre arabes et musulmans sunnites et chiites hostiles au groupe djihadiste, nonobstant les nombreuses erreurs commises par les uns et les autres et le prix à payer pour acter les ralliements à une telle alliance ? Alors que Daech gagne du terrain partout, la réponse est sans doute négative.

D’ailleurs, l’existence simultanée de plusieurs zones de conflit dominées par Daech vient rappeler que, contrairement à l’Allemagne hitlérienne, l’organisation de l’État islamique tire une part de sa force du fait que son idéologie ne prenne pas ses racines dans un territoire identifié à une nation appelée à dominer le monde, mais bien dans une idéologie transnationale susceptible de susciter des ralliements de partout, où le djihadisme sunnite peut avoir prise. En face, les composantes d’une éventuelle coalition anti-Daech ne peuvent être que ceux qui le combattent déjà dans les zones disputées ou qui auraient la capacité et l’intention de le faire. Autrement dit, au Proche-Orient, l’Iran et ses alliés essentiellement chiites, parmi lesquels figurent, outre l’Irak, le régime de Bachar el-Assad en Syrie, le Hezbollah libanais, le Hamas palestinien, bien qu’inscrit dans la mouvance islamiste sunnite des Frères musulmans, et les nouveaux maîtres du Yémen, les Houtis chiites alliés à l’ancien dictateur sunnite déchu Ali Abdallah Saleh, que l’Arabie saoudite et ses alliés sunnites essaient de déloger du pouvoir. En Libye, Daech a face à lui une multitude de factions obéissant le plus souvent à des regroupements tribaux, comprenant à la fois des nostalgiques du régime de Kadhafi et d’autres l’ayant fait tomber, parmi lesquels figurent des groupes islamistes de diverses obédiences allant de factions proches des Tunisiens d’Ennahdha à des salafistes a priori non-djihadistes, avec deux gouvernements rivaux incapables de s’entendre. Dans les deux cas, l’impossible unification des forces anti-Daech est aussi urgente qu’indispensable.

Au Proche-Orient, l’Iran chiite allié incontournable faute de puissance sunnite ?

Pour ce qui est du conflit en Irak et en Syrie d’abord, la question posée est donc bien celle de l’inclusion dans une telle alliance de la seule vraie puissance militaire du Proche-Orient, en dehors d’Israël, à savoir l’Iran chiite et ses alliés, malgré ce qu’est le régime des Mollah et les crimes imputables à celui d’Assad, quitte à envisager d’en juger ses responsables ultérieurement. Force est de constater que le recul d’Assad sur le terrain n’a quasiment bénéficié qu’à l’organisation de l’État islamique ou à des factions comme le Front al-Nosra, lié à Al-Qaïda, qui ne sera donc jamais un allié fiable, malgré le soutien qui lui serait apporté par l’Arabie saoudite ou le Qatar qui, une fois encore, joueraient avec le feu sans être rappelés à l’ordre par leurs soutiens occidentaux. Des Occidentaux qui continuent de jouer la carte saoudienne dans le conflit yéménite contre les Houtis soutenus par l’Iran, en tentant peut-être un nouveau pari hasardeux consistant à introniser l’Arabie saoudite comme chef de file du camp sunnite, notamment grâce à l’aval du nouvel homme fort de l’Égypte, le Général Sissi, parvenu au pouvoir en évinçant les Frères musulmans avec l’appui des Saoudiens et de leur parti-relai salafiste Al-Nour. Mais un tel pari pourrait être rapidement voué à l’échec en raison de l’incapacité prévisible de l’armée saoudienne et de ses alliés d’engager une intervention au sol face aux Houtis au-delà des bombardements aériens actuels, une réticence trahissant peut être un réel aveu de faiblesse de cette coalition et, a fortiori, son incapacité à mener une guerre plus large face à Daech ?

Est-ce à dire qu’il n’y aurait pas aujourd’hui de puissance militaire sunnite de taille au Proche-Orient depuis la chute du régime de Saddam Hussein, en dehors peut-être de la Turquie, mais dont le jeu trouble du gouvernement envers Daech ne permet pas d’envisager d’y voir un allié sûr, d’autant plus que les islamistes y ont gagné les récentes élections et pourrait gouverner avec l’extrême-droite ? En effet, il n’y a guère de doutes sur ce dernier point, vu la suspicion manifestée par le gouvernement turc à l’égard du soutien des Occidentaux aux Kurdes combattant l’organisation djihadiste et sa volonté de favoriser la chute du régime d’Assad à n’importe quel prix. Quant aux Saoudiens, ils n’ont pas été en mesure de rallier à leur cause les deux puissances militaires sunnites que sont le Pakistan, dont le Parlement a refusé d’engager son armée au sein de la coalition anti-Houtis, et l’Égypte qui, malgré la puissance militaire qui lui est reconnue et la proximité du Général Sissi avec l’Arabie saoudite, n’apparaît aucunement prête à s’engager dans une guerre dans la péninsule arabique ou au Proche-Orient, dans le cas où elle aurait à se prémunir d’une éventuelle extension du conflit libyen à son territoire.

Enfin, ce constat en appelle un autre : l’Iran chiite est aujourd’hui la seule puissance militaire digne de ce nom du Proche-Orient susceptible de tenir tête, avec ses alliés, à Daech. Ceci d’autant plus que, quel que soit le dessein de l’Iran, les chiites apparaissent aujourd’hui comme des alliés sûrs face aux djihadistes, même si la marginalisation des sunnites en Irak après la chute de Saddam Hussein et en Syrie par la dynastie Assad, représente l’erreur majeure des régimes alliés de l’Iran que celui-ci n’a pas cherché à stopper, et dont Daech a su tirer bénéfice en ralliant à lui nombre d’anciens officiers bâasistes sunnites victimes de l’épuration et autant de stratèges militaires, ainsi que des tribus ou des citoyens sunnites s’estimant lésés par le nouveau pouvoir chiite. A ce jour, le gouvernement irakien tente de rattraper l’erreur continue de ses prédécesseurs et de rallier les tribus sunnites dans sa lutte contre Daech, indépendamment de l’hypothèse d’une inclusion ou non de l’Iran dans une éventuelle coalition.

Un Yalta proche-oriental en contrepartie du soutien de l’Iran ?

La première erreur à réparer par l’Iran et ses alliés chiites serait donc évidemment de faire cesser la marginalisation des sunnites, et de leur donner des gages solides pour l’avenir à ce propos, afin que ce conflit ne continue pas de dégénérer en une guerre entre chiites et sunnites au lieu d’opposer Daech à ses adversaires, aussi divers soient-ils.
Mais dans l’hypothèse où la mise à l’écart de l’Iran cesserait en vue de son inclusion dans une large alliance anti-Daech, comme pourrait peut-être le laisser supposer le récent assouplissement de l’attitude des États-Unis sur le dossier du nucléaire iranien, quelles seraient les conditions de l’Iran à ce ralliement ? Sans doute la reconnaissance d’une zone d’influence sur la sphère chiite incluant l’Irak, vu comme l’extension arabe de la sphère iranienne, la Syrie, en fonction de ce que les alaouites et leurs alliés parviendraient à garder, un partage du pouvoir favorable au Hezbollah au Liban et aux Houtis au Yémen, avec le Hamas palestinien qui, tout en étant d’obédience islamiste sunnite, reste pour l’Iran un moyen de pression sur Israël et combat à Gaza les groupes liés à Al-Qaïda ou à Daech.

Mais l’hypothèse d’une inclusion de l’Iran dans une coalition contre le groupe djihadiste, même si elle venait à s’imposer en raison de son caractère incontournable, serait évidemment très mal vue par l’Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie et Israël, notamment. A charge pour les Occidentaux d’obtenir des gages de l’allié potentiel iranien en faveur de ces États opposés à une telle alliance, afin de faire taire leurs réticences face à l’objectif majeur de combattre Daech. Une sorte de Yalta proche-oriental pourrait alors s’imposer en assurant à chacun de trouver la garantie de sa propre sécurité et de sa zone d’influence strictement limitée par rapport à celles de ses voisins. L’Iran ne pourrait donc obtenir à la fois sa zone d’influence sur la sphère chiite, tout en continuant d’être vu comme une menace par les États sunnites voisins ou par Israël. Cela supposerait donc d’abord un accord global sauvegardant les intérêts mutuels des chiites et des sunnites à travers une règle de partage du pouvoir empêchant la marginalisation des uns ou des autres, ainsi que des minorités. Concernant Israël, des solutions seraient à trouver sur le nucléaire iranien et la question palestinienne, pour lesquelles une double influence américaine et iranienne pourrait être susceptible de faire évoluer les positions d’Israël et du Hamas, tout en confortant celle du Fatah, affaibli par l’enlisement des négociations avec Israël.

En Libye, première urgence : éviter l’extension du conflit et contenir l’influence de Daech ?

L’évolution de la situation de la Syrie et de l’Irak pourrait laisser craindre le pire pour la Libye, qui est peut-être déjà atteint, mais aussi pour le reste de l’Afrique du Nord si le conflit venait à s’étendre aux États voisins, même si la Libye reste entourée des trois puissances militaires régionales majeures que sont l’Algérie à l’ouest, l’Égypte à l’est et le Tchad au sud. Les voisins les plus vulnérables seraient alors certainement la nouvelle démocratie qu’est la Tunisie à l’ouest, dont les faibles moyens militaires posent la question de sa capacité à se défendre en cas de pénétration massive du groupe djihadiste sur son territoire, ainsi que le Niger au sud, qui fait face au même problème. Dans ces conditions, l’Algérie, l’Égypte et le Tchad ont un rôle majeur à jouer en vue d’éviter toute extension du conflit, sachant que leur propre sécurité serait directement menacée dans le cas où Daech déciderait de se constituer des bases-arrières sur les territoires des maillons-faibles que sont, militairement parlant, la Tunisie et le Niger. Des tentatives en ce sens ont déjà été observées à travers les attentats perpétrés dans certaines zones de ces pays, qui pourraient être destinés à ouvrir la voie à des opérations de plus grande envergure, à terme, profitant de l’extrême difficulté de contrôler un territoire désertique.

Il est toutefois vrai qu’à ce jour l’organisation de l’État islamique a déjà fort à faire pour défendre ses positions en Libye avant de penser à s’attaquer à d’autres territoires, à moins de pouvoir compter sur le ralliement de groupes locaux comme Boko Haram. Mais, si Daech venait à prendre le dessus en Libye, rien ne l’empêcherait plus de ne pas passer à l’étape suivante, en donnant le signal du réveil de cellules dormantes sur d’autres territoires et en envisageant d’attaquer ceux-ci s’ils sont trop faiblement défendus. Dans ces conditions, face à une éventuelle attaque de Daech contre les deux États frontaliers de la Libye les plus vulnérables que sont la Tunisie et le Niger, un ferme engagement des trois puissances régionales à ne pas rester inertes serait indispensable, sachant que leur propre sécurité serait en jeu à court terme. L’organisation djihadiste pourrait ainsi d’autant plus difficilement envisager de passer à l’action contre les États voisins face à la perspective de se trouver pris en tenaille entre les armées algérienne à l’ouest, égyptienne à l’est et tchadienne au sud et accuser ainsi de lourdes pertes sans pouvoir progresser sur le terrain. Evidemment, cette stratégie d’encerclement géographique de Daech en vue d’éviter tout débordement du conflit au-delà de la Libye, devrait aussi impliquer, dans la mesure du possible, son isolement en termes de ravitaillement supplémentaire en armes, en pétrole et en vivres, par terre, mer et air, tout en sachant qu’il dispose déjà de réserves considérables sur le territoire libyen lui-même.

Quant aux puissances occidentales, si leur soutien aux États de la région et aux factions armées combattants les djihadistes peut être déterminant, peu d’entre eux envisagent sérieusement une intervention directe, autant en raison du risque d’enlisement sur le terrain que face à celui de voir une telle action perçue par certains comme une ingérence étrangère et une tentative d’invasion, en favorisant le ralliement de certaines tribus et factions armées à Daech, aux antipodes de l’objectif poursuivi.

L’hypothétique alliance libyenne anti-Daech, même assortie de garanties de partage du pouvoir ?

Evoquer une solution politique et une alliance anti-Daech en Libye suppose de tenir compte, à la fois, des rivalités tribales et politiques qui traversent ce pays et qui l’ont mené au chaos depuis la chute de Kadhafi. La difficulté de constituer une telle alliance a encore été confirmée avec le récent échec des négociations sous l’égide de l’ONU, s’il venait à perdurer, en vue du rapprochement des deux gouvernements que connaît actuellement la Libye : celui de Tobrouk, ville située à l’extrême est du pays, le seul reconnu par la communauté internationale et composé de non-islamistes et d’ancien soutiens du régime déchu de Kadhafi, et celui de Tripoli, la capitale à proximité de la frontière tunisienne, composé d’une coalition de milices se réclamant de la Révolution de 2011 combattant aujourd’hui Daech, mais dominé par les factions islamistes, dont celles proches des Frères musulmans et des Tunisiens d’Ennahdha, mais aussi des salafistes.

Or, aujourd’hui, dans le contexte libyen, tout rapprochement de ce genre sera conditionné par des garanties à apporter aux différentes factions armées et groupes tribaux en vue d’éviter la marginalisation des uns ou des autres en cas de reconquête du pouvoir, sur l’ensemble du territoire ou une partie de celui-ci, voire dans l’hypothèse d’une partition en différentes entités correspondant aux territoires tribaux qu’on ne peut écarter. Mais concernant les interlocuteurs actuels que sont les gouvernements de Tobrouk et de Tripoli, la question de la représentativité réelle des différents groupes les composant se pose également, afin de pouvoir évaluer leur véritable poids dans une négociation de ce type et leur capacité d’influence sur les groupes tribaux qu’ils sont censés représenter. Des garanties de non-marginalisation à l’égard de l’ensemble des factions en présence impliqueraient ainsi, non seulement le partage du pouvoir politique, mais sans doute aussi un accès équitable entre les territoires au produit de la rente pétrolière inégalement répartie sur l’ensemble du pays. Une solution de ce type apparaît en tout cas comme l’autre urgence majeure de la situation.

Handels- und Investitionsabkommen als Beitrag zu nachhaltiger Entwicklung?

SWP - Thu, 18/06/2015 - 16:20

Mit dem Wirtschaftspartnerschaftsabkommen EU-CARIFORUM wurde 2007 ein Freihandelsabkommen geschlossen, das die bisherigen einseitigen Handelspräferenzen der EU ablöst, die mit dem Welthandelsrecht nicht vereinbar waren. Das Abkommen will nicht nur den Handel liberalisieren, sondern verfolgt weitere politische Zielsetzungen wie Wirtschaftswachstum, Armutsbekämpfung, verstärkte regionale Integration der karibischen Länder sowie Umweltbelange. Es legt darüber hinaus fest, dass die Umsetzung eng durch handelsbezogene Entwicklungspolitik begleitet werden soll. Mit einem innovativen Ansatz wollen die Vertragsparteien erreichen, dass das Abkommen nicht nur neue Handelschancen eröffnet und zu nachhaltiger Entwicklung beiträgt, sondern zugleich gewährleisten, dass mit Flexibilitäten und Überprüfungsmechanismen ausreichende Instrumente zur Verfügung stehen, um Risiken zu minimieren. Kritiker befürchteten, die teilweise Öffnung der Märkte der Partnerländer werde zu Verwerfungen auf deren lokalen Märkten führen. Nach einigen Jahren Erfahrung mit der Umsetzung lässt sich ein erstes Resümee ziehen, ob das Abkommen erfolgreich ist bei der Erreichung seiner hochgesteckten Ziele und als Modell für andere Abkommen zwischen ungleichen Handelspartnern dienen kann.

Public event: “Greece and it’s neighbouring countries – Strengthening economic dimensions in cross-border collaborations”, 27/06/2015

ELIAMEP - Thu, 18/06/2015 - 16:13

The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP), the European Commission’s Directorate-General for European Neighbourhood Policy and Enlargement Negotiations and the Greek International Business Association have the pleasure to organize an evening session on “Greece and it’s neighbouring countries – Strengthening economic dimensions in cross-border collaborations” to be held on Monday, 29 June 2015, 18.00-20.30, at Electra Palace in Thessaloniki.

 The event will explore the impacts of the EU’s Cross-border Pre-accession Assistance projects between Greece and its neighbours and will evaluate the experience gained by their implementation. The focus for the ensuing discussion will be to address the contemporary issues surrounding regional co-operation, paying attention to the economic dimension of the cooperation between Greece and Western Balkans.

Participants are also cordially invited to join the speakers for a networking cocktail reception at the conclusion of the event.

The discussion will be held in Greek and in English, with simultaneous interpretation.

You can find the programme here. 

The number of participants is limited. To register, please send an email to activities@eliamep.gr by Friday, 26 June 2015. 

For further information, you are kindly requested to contact Ms Anastasia Chatzopoulou, ELIAMEP (Tel.: 210 7257124, Email: activities@eliamep.gr) or Ms May Demertzi (Tel.: 2310 535 333, Email: info@seve.gr)

Der europäische Rüstungssektor

SWP - Thu, 18/06/2015 - 15:42

Die vielbeschworene Vision der EU-Staaten von einem europäischen Rüstungssektor droht zur Illusion zu werden. Statt ihren Worten Taten folgen zu lassen, betreiben die Regierungen, unter ihnen Deutschland, bis heute vornehmlich nationale Rüstungspolitiken. Damit unterminieren sie die europäische Verteidigungspolitik, denn sie verhindern auf diese Weise die erwünschten Effizienzeffekte einer gemeinsamen verteidigungsindustriellen Basis. Stattdessen werden Rüstungsgüter teurer, sind weniger abgestimmt auf gemeinsamen Bedarf und Europas Armeen werden immer abhängiger von nicht-europäischen Anbietern.

Dieser schwachen Politik steht bisher noch eine starke Rüstungsindustrie gegenüber. Sie produziert auf hohem Niveau fast alles, was Europa braucht. Doch als Reaktion auf die immer schwierigeren Bedingungen in Europa globalisiert sich diese Industrie immer weiter, statt sich in Europa zu konsolidieren.

Eine handlungsfähige europäische Sicherheits- und Verteidigungspolitik braucht einen leistungsfähigen Rüstungssektor. Dieser kann unter den verschlechterten Bedingungen nur entstehen, wenn die EU-Staaten ihre Anstrengungen auf ein neues Fundament stellen. Der erste Baustein ist eine gemeinsame schonungslose Betrachtung der Realitäten: Wo steht der europäische Rüstungssektor, wie viel »Europa« lässt sich überhaupt noch erreichen und was müssen die EU-Staaten dafür tun? In welchen Feldern müssen die Mitgliedstaaten Abhängigkeiten von Dritten hinnehmen? Aus den Antworten zu diesen Fragen ließe sich eine europäische Rüstungsstrategie ableiten. Deutschland insbesondere muss klären, welche verteidigungsindustrielle Basis es für seine Sicherheitspolitik braucht und wie national diese noch sein kann. Nur dann kann es einen glaubwürdigen rüstungspolitischen Kurs gegenüber der EU einschlagen.

Laurence Daziano – L’opinion – L’avenir nucléaire est dans les pays émergents

Fondapol / Général - Thu, 18/06/2015 - 13:48

Article de Laurence Daziano paru le 18 juin 2015 dans L’Opinion. Les groupes coréens, chinois et russes sont devenus des concurrents majeurs face aux entreprises françaises, alors que l’arbitrage entre la technologie, la sûreté et le coût reste complexe.

Cet article Laurence Daziano – L’opinion – L’avenir nucléaire est dans les pays émergents est apparu en premier sur Fondapol.

Irans Reformer brauchen Hilfe

SWP - Thu, 18/06/2015 - 13:16
Ein Atom-Abkommen mit Teheran wäre ein Sieg der Diplomatie. Die Gefahr ist aber, dass davon die...

Regierungskrise in der Republik Moldau

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 18/06/2015 - 11:03
Nach dem Rücktritt des Premierministers Chiril Gaburici am 12. Juni 2015 und den Kommunalwahlen am 14. Juni ist am 16. Juni 2015 die gesamte Regierung zurückgetreten. Wohin treibt die regierungslose Republik Moldau?

« Le blé fait grandir la taille de la France sur un planisphère »

IRIS - Thu, 18/06/2015 - 10:58

Le pays compte parmi les grands greniers à grains du monde depuis les années 1970. Son blé peut être un instrument de choc pour sa diplomatie économique, estime l’auteur de « Géopolitique du blé », à paraître le 1er juillet chez Armand Colin.

Avec le blé, quel pouvoir a la France, premier producteur européen et troisième exportateur mondial ?

Le blé, c’est le pétrole doré de la France ! Elle exporte un produit vital et elle est présente structurellement sur le marché mondial. Jusque dans les années 1950, elle importait du blé. Aujourd’hui, non seulement elle satisfait à ses propres besoins, mais elle exporte. Il faut prendre conscience que le « club » des pays producteurs et exportateurs de blé est particulièrement restreint : ils sont bien moins de vingt, alors que les pays dépendants des marchés internationaux sont très nombreux. Le blé fait grandir la taille de la France sur un planisphère, il est un excellent ambassadeur. Cela peut lui permettre de rester influente, dans un secteur où elle est attendue. Or ce produit consommé quotidiennement est parfois oublié de l’analyse stratégique dans le pays et dans la diplomatie économique.

Comment expliquez-vous cet oubli ?

La France a des tabous que les autres grands producteurs n’ont pas. On ne parle pas suffisamment de la France agricole qui marche, qui exporte, alors que depuis trente à quarante ans, le blé français réalise des performances commerciales. Il faut revaloriser ce secteur, le décloisonner. Cela signifie aussi sortir des cercles habituels. Actuellement, dans la diplomatie économique, l’agriculture et ses filières n’a pas une place suffisante. Il y a une aberration à vendre le kit made in France en mettant en avant le Rafale, le TGV, et pas un grain de blé. Puisqu’on fait appel aux forces vives de la nation, il y a un reclassement stratégique à faire des questions agricoles, par le Quai d’Orsay aussi !

La place de la France dans le marché mondial du blé est-elle menacée ?

Dans les pays arabes – l’Algérie et le Maroc sont nos premiers clients -, on s’inquiète que la France puisse un jour arrêter d’exporter. En outre, la concurrence continue à s’aiguiser : les pays de la mer Noire et les Etats-Unis vendent de plus en plus au bassin méditerranéen. Mais les exigences changent chez les acheteurs, leur cahier des charges évolue et il faut adapter la production française. Il ne faut surtout pas s’endormir. Je suis frappé de voir qu’il reste si difficile en France de parler de l’agriculture, hormis sous le prisme de l’environnement. Or, ce n’est pas l’unique pilier de la politique agricole. Le développement durable doit s’appuyer sur les piliers social et économique.

Quand trop de droit tue le droit

Institut Montaigne - Thu, 18/06/2015 - 10:56
Date de parution: Jeudi 18 Juin 2015Auteur: Bertrand MartinotNom de l'editeur: Les EchosImage de l'editeur: Description: Au moment où sont simultanément en discussion au Parlement deux textes touchant au droit du travail (lois dites « Rebsamen » et « Macron »), leurs centaines d'articles et milliers d'amendements désordonnés, la contribution au débat de Robert Badinter et d'Antoine Lyon-Caen, « Le travail et la loi », est particulièrement salutaire.Type de parution: L'institut s'exprimeType de média: PresseLien: http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021139982563-quand-trop-de-droit-tue-le-droit-1129354.php

Solutions : les quatres piliers de l'emploi

Institut Montaigne - Thu, 18/06/2015 - 10:49
Date de parution: Mercredi 17 Juin 2015Nom de l'editeur: Valeurs actuellesImage de l'editeur: Description: Dans sa dernière étude "Marché du travail : la grande fracture", l'Institut Montaigne rappelle que, sur vingt ans, le smic a augmenté de 28 % alors que le salaire net moyen a progressé de seulement 10 % ! "La France, contrairement aux États-Unis, a cherché, grâce au smic et aux variations sociales, à endiguer la hausse des inégalités de revenu, générant toutefois deux effets pervers majeurs : une hausse du chômage et une érosion de notre compétitivité pour les hauts salaires", soulignent les auteurs de l'étude, qui ajoutent qu'il est encore possible de diminuer les cotisations sociales sans toucher au smic.Type de parution: L'institut est citéType de média: Presse

Desigualdad de género y fragilidad estatal en el Sahel

Fride - Wed, 17/06/2015 - 22:46

La región del Sahel está gravemente afectada por la fragilidad estatal y una extrema desigualdad de género, factores que están inextricablemente relacionados. A lo largo de la zona, la profunda exclusión política, económica y social que sufren las mujeres se ve agravada por, y contribuye a, una mala gobernanza, el subdesarrollo y el conflicto. Asimismo, impide la construcción de la paz. Pese a ello, los actores internacionales aún no han otorgado prioridad a la igualdad de género o a los derechos de las mujeres en sus respuestas a la fragilidad en el Sahel. Es imperativo que reconozcan la importancia del género para sus objetivos políticos, de seguridad, de desarrollo y de sostenibilidad en la región.

Dialogue as a Critical Tool for Peacebuilding: Lessons from Burundi

European Peace Institute / News - Wed, 17/06/2015 - 22:31

On Tuesday, June 23rd, IPI together with the Permanent Mission of Italy to the UN, and the UN Peacebuilding Support Office will cohost a panel discussion on dialogue as a critical tool for peacebuilding, drawing lessons from Burundi.

 

Click here for the live webcast beginning at 1:15pm EST>>

The pursuit of dialogue, as a peaceful alternative to the resolution of disputes, is central to the practice of peacemaking and mediation. Beyond the peace table, dialogue also serves as a critical tool to consolidate peace in societies emerging from conflict. At this policy forum, panelists will explore the theory and practice of dialogue as a peacebuilding tool. How does dialogue intrinsically promote peacebuilding? Where has it failed to prevent the escalation of conflict, and why?

Panelists also will reflect on the use of dialogue in Burundi, from the Arusha Accords in 2000 and the national dialogue process in 2009 to the current political crisis. How have dialogue efforts in Burundi diffused tensions? What can international and regional actors learn from this strategic use of dialogue, whether mediated by a third-party or not? In Burundi and elsewhere, what lasting capacities for peace emerge from dialogue to sustain peace and prevent relapse into violence?

Opening Remarks:
Ambassador Sebastiano Cardi, Permanent Representative of Italy to the United Nations

Speakers:
Mr. Oscar Fernandez-Taranco, UN Assistant Secretary-General for Peacebuilding Support
Mr. Parfait Onanga-Anyanga, Former Special Representative of the UN Secretary-General in Burundi
Fr. Angelo Romano, Member of the International Department of the Community of Sant’Egidio

Moderator:
Ambassador Maureen Quinn, Senior Director of Programs, IPI

The China Challenge: Shaping the Choices of a Rising Power

European Peace Institute / News - Wed, 17/06/2015 - 22:17

On Monday, June 22nd, IPI will host a Distinguished Author Series event featuring Thomas J. Christensen, author of The China ChallengeShaping the Choices of a Rising Power. 

Click here for the live webcast beginning at 6:20pm EST>>

In what is the critical bilateral relationship of the 21st century, China is seen as a rival superpower to the United States, and many imagine the country’s rise to be a threat to US leadership in Asia and beyond. In The China Challenge: Shaping the Choices of a Rising Power, Thomas J. Christensen argues against this zero-sum vision, describing instead a new paradigm in which the real challenge lies in dissuading China from regional aggression while encouraging the country to contribute to the global order.

China benefits enormously from that global order and has no intention of overthrowing it. But that is not enough. China’s active cooperation is essential to global governance.  If China instead obstructs international efforts to confront nuclear proliferation, civil conflicts, financial instability, and climate change, those efforts will falter.

The conversation will be moderated by IPI Senior Adviser for External Relations, Warren Hoge.

Dr Thanos Dokos comments in Kathimerini on the importance of the decision of the Greek government, 17/06/2015

ELIAMEP - Wed, 17/06/2015 - 18:33

You can read here the article on the importance of the decision of the Greek government, which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 17 June 2015.

Writing for Carnegie Europe Dr Thanos Dokos explores the geopolitical repercussions of a Grexit

ELIAMEP - Wed, 17/06/2015 - 18:18

Grexit would have profound (although not equally distributed) geopolitical consequences for all sides involved. Even if Greece were to leave the eurozone but remain in the EU, the country’s contribution to various common endeavors would be quite limited, at best.

First, Greece has one of the EU’s most sensitive external borders in the context of immigration. Effective border management would be beyond the capabilities of a bankrupt country.

Second, a healthy Greece, either as a party to a dispute or as a balancing actor between Albanian and Slavic populations in the Western Balkans, can play an important stabilizing role in the region.

Third, further reduction of defense expenditures and military capabilities would negatively affect Greece’s participation in NATO and EU missions.

Fourth, Greece’s privileged relationship—of varying degrees—with Israel, the Arab world, Iran, Russia, and China could allow it to play the role of an additional Western bridge in turbulent regions.And finally, an ostracized Greece would be vulnerable to non-Western great-power penetration.

So a new Greece could certainly be a valuable partner for the EU, as well as for the United States and NATO, in regions of critical importance for European and transatlantic security and interests. Greek political leaders should step up to the challenge and take advantage of the country’s opportunities.

This article was published on Carnegie Europe.

Pages