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Diplomacy & Defense Think Tank News

Les réseaux de Poutine en France : réalités et limites

IRIS - Tue, 24/05/2016 - 16:53

Deux livres viennent de paraître sur les réseaux d’influence de Poutine en France : le premier est écrit par une universitaire, Cécile Vaissié, et le second par un journaliste, Nicolas Hénin. Les deux mettent en avant les tentatives de séduction et d’influence que Moscou tente de bâtir en France mais ils sont très différents : le livre du journaliste est une enquête fouillée et sérieuse ; celui écrit par l’universitaire est un pamphlet excessif et peu rigoureux.

Cécile Vaissié argue de son statut d’universitaire pour dénier à tout autre, et surtout ceux qui ne partagent pas son point de vue, le droit de s’exprimer sur la Russie. Elle va même jusqu’à estimer que Jean-Pierre Chevènement n’aurait aucune légitimité à le faire (!). Ce livre ne respecte en rien les codes universitaires de mise en perspective, de contextualisation et de refus de l’extrapolation. Le livre de Nicolas Hénin n’est pas du même tonneau. Il ne contient pas d’erreurs, démonte les réseaux mis en place par Moscou et l’influence que Poutine peut exercer en France, notamment auprès de l’extrême droite.

On peut néanmoins s’interroger, non sur la pertinence du sujet, mais sur l’importance qui lui en est donnée. Nicolas Hénin reconnaît lui-même que, malgré tous leurs relais, les réseaux russes ont leurs limites. Il admet que, malgré les investissements réalisés par la Russie en France, Moscou n’est pas parvenue à mettre à profit la conjonction extrêmement profitable du duo Sarkozy/Fillon à la tête de l’exécutif.

La Russie, comme d’autres pays avec du retard, s’est également mis au soft power. C’est une réalité indéniable, et plutôt une nouveauté. Il est donc normal de s’y intéresser mais il faut également la relativiser, eu égard au poids sans commune mesure des autres puissances qui exercent une influence beaucoup plus forte sur les élites politiques médiatiques françaises.

Entre le russia bashing et la soumission au Kremlin, ces deux livres oublient également qu’il peut y avoir des politiques ou experts qui estiment qu’il convient de prendre en compte le poids de la Russie par réalisme, si on veut parvenir à un résultat. Prôner une confrontation directe avec elle ne leur paraît pas toujours judicieux, la France pouvant avoir intérêt, pour sa propre politique étrangère, d’établir des partenariats au coup par coup avec elle. Cela n’en fait n’en fait ni des stipendiés de Poutine ni des idiots utiles.

En France, ces responsables politiques et/ou experts, qui plaident pour la levée des sanctions imposées à la Russie et pour un rapprochement avec Moscou, ne forment pas un camp unique. Si, en effet, il peut y avoir quelques agents d’influence, ils sont en réalité peu nombreux et leur influence est plutôt fluette. Leur crédibilité faible et leur rhétorique excessive ne leur permettent pas de réellement peser sur le débat public. On les voit venir de loin et les services français les surveillent de près. À l’inverse, ceux qui prônent la confrontation avec Moscou ont également des inspirations diverses. Le poids et le rôle des milieux néoconservateurs et/ou atlantistes ne peuvent être niés.

Les médias sont majoritairement anti-Poutine et les sondages d’opinion montrent un rejet assez fort de sa personnalité, ce qui prouve la limite des politiques d’influence en faveur de la Russie. Critiquer Poutine en France n’a jamais constitué un motif de sanction ou de pénalités professionnelles. Il n’en va pas de même de tous les pays étrangers.

Ce que ces deux livres ne font pas c’est se placer dans une perspective plus large en interrogeant la réelle influence des lobbys prorusses, en matière de politique étrangère. Dans le domaine stratégique, les cercles d’influence atlantistes, à travers leurs financements, la reconnaissance qu’ils accordent, les tremplins qu’ils peuvent constituer, les stimulants – aussi bien moraux que matériels – qu’ils peuvent accorder, sont sans commune mesure avec ce que peut faire le Kremlin.

HÉNIN (Nicolas), La France russe, Fayard, 2016, 322 pp.
VAISSIÉ (Cécile), Les réseaux du Kremlin en France, Les petits matins, 2016, 390 pp.

23/05/2016 : Dominique Reynié invité au « Club de la presse » de Europe 1

Fondapol / Général - Tue, 24/05/2016 - 14:47

Le 23 mai 2016, Dominique Reynié était l’invité du « Club de la presse » de Europe 1, avec Maël de Calan, pour commenter les résultats du second tour de la présidentielle autrichienne, marqués par la percée de l’extrême droite et de son candidat Norbert Höfer (FPÖ).

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Prix Pierre Schwed 2016

IHEDN - Tue, 24/05/2016 - 12:42

Le prix annuel Pierre Schwed, créé en 2015 en hommage au fondateur de l’Union-IHEDN née en 1975, est destiné à récompenser l’auteur (ou les auteurs) d’une étude ... 

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Eine »Große Sandmauer« im Südchinesischen Meer?

SWP - Tue, 24/05/2016 - 11:37

Der Ausbau chinesischer Außenposten im Südchinesischen Meer hat in Art, Umfang und Geschwindigkeit neue Maßstäbe gesetzt. Zwar haben auch Anrainerstaaten wie Vietnam in der Vergangenheit ihre Stützpunkte auf kleinen Inseln und Riffen erweitert, allerdings über viele Jahre und nicht binnen weniger Monate. China hat eine Gesamtfläche geschaffen, die der Kommandeur der US-Pazifikflotte ironisch als »Große Sandmauer« bezeichnete. Allen gegenteiligen Beteuerungen aus Beijing zum Trotz zeichnet sich eine Militarisierung in diesem Meer ab, dessen reiche Ressourcen und Energielagerstätten schon früher als potentielle Konfliktursachen galten.

Da das Südchinesische Meer eine wichtige Transitstrecke für internationale Handels- und Rohstofftransporte ist, wären der Welthandel sowie Japan und Südkorea unmittelbar von einer Beeinträchtigung des Schiffsverkehrs betroffen. Die Lage in Ostasien droht sich zu verschärfen, obwohl alle Staaten der Region auf stabile und sichere Seeverbindungen angewiesen sind. Im Kern handelt es sich um einen Regionalkonflikt um Seewege und Ressourcen, an dem maßgeblich Staaten der ASEAN und China beteiligt sind, der aber auch globale Auswirkungen hat: Erstens betrifft er einen »Superhighway der Meere«, auf dem fast ein Drittel des weltweiten Seehandels abgewickelt wird. Zweitens ist er eng mit der sino-amerikanischen Großmachtrivalität verknüpft. Drittens beinhaltet er einen seerechtlichen Ordnungskonflikt, der ein Grundprinzip der liberalen Weltordnung in Frage stellt – »Freiheit der See« versus exklusive Seeräume. Untersucht werden Hauptursachen, Verlauf und Implikationen dieses Konflikts sowie Wege zu dessen Einhegung im regionalen und internationalen Rahmen.

La France peut-elle relancer le processus de paix israélo-palestinien ?

IRIS - Tue, 24/05/2016 - 11:28

 » La France est un des États qui, sur le dossier israélo-palestinien, a encore des titres à faire valoir, une continuité dans l’histoire, des positions qui jusqu’à une période récente étaient assez équilibrées, s’inscrivaient systématiquement dans le code du droit international. Je pense que l’on peut se prévaloir d’une ancienneté de participation aux résolutions de ce type de dossier. La question est de savoir si le gouvernement actuel, qui porte ce projet, aura suffisamment de courage. Je n’en suis pas persuadé.

Les dernières séquences, notamment celle du ministre des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, qui s’est confondu quasiment en excuses parce que Benyamin Netanyahou avait fait un froncement de sourcils, sont assez déplorables. Il n’y a pas à s’excuser à propos de la résolution de l’Unesco. Il n’y a rien d’anti-israélien dans cette résolution, rien de répréhensible dans le code du droit international. Je suis choqué que François Hollande lui-même dise que ce vote est fâcheux. Parce qu’on dit qu’il s’agit des territoires occupés ? Oui, de fait ce sont des territoires occupés.

Si c’est là notre attitude, alors non, on n’aboutira pas à un quelconque résultat. Nous n’aurons aucun moyen pour tenter de faire avancer ce dossier. Si on porte un dossier aussi compliqué, il faut faire preuve de fermeté, de courage, de résolution. Je ne suis pas sûr que le gouvernement actuel ait ces trois qualités.

La France, bien qu’elle soit aujourd’hui une puissance moyenne, a encore, ou devrait encore avoir une forme de singularité dans les relations internationales et sa parole peut encore porter si elle fait preuve de courage. Quelles que soient les pressions israéliennes – et dans les 48 heures à venir, elles seront nombreuses sur Manuel Valls – son rôle est de dire : on continue, on monte la conférence début juin. Après on verra, à l’automne, à partir des paramètres mis noir sur blanc à la conférence du 3 juin. On passera alors à la phase suivante, en invitant les Israéliens et les Palestiniens et en continuant sur une ligne intransigeante de l’application du droit international.

En termes de timing, avec l’élection présidentielle aux États-Unis, on peut estimer que l’initiative française – une idée de Laurent Fabius –, n’est peut-être pas très appropriée. Mais on peut renverser l’argument et considérer que, puisque c’est la dernière ligne droite de Barack Obama, on peut escompter un soutien de sa part.

Ce dernier n’a plus rien à perdre. Il avait fait de belles promesses lors de sa première élection en 2008, il n’a rien fait ensuite. Il a capitulé devant ­l’Aipac (lobby américain pro-Israël, NDLR) pr aux États-Unis. Il s’est fait maltraiter par le gouvernement israélien. Jusqu’en janvier, date de sa passation de pouvoir, le président américain, s’il en a la volonté et le courage, est en mesure de s’émanciper de ces pressions et de s’impliquer davantage. »

Propos recueillis par Agnès Rotivel

Le mardi 28 juin 2016 une journée thématique à Paris,

IHEDN - Tue, 24/05/2016 - 11:25

L’Institut des hautes études de défense nationale organise le mardi 28 juin 2016 une journée thématique à Paris, sur le site de l’École militaire, sur le thème suivant : « Crises à l’international : quelle place pour les acteurs humanitaires dans la gestion des crises aujourd’hui ? ». 

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Japon. Les étés de la discorde : une manifestation anti-gouvernementale à mettre en perspective

IRIS - Tue, 24/05/2016 - 10:13

Été 1918. Le Japon est en pleine activité économique du fait de la Première Guerre mondiale. Tandis que les nouveaux riches se multiplient, le peuple subit l’inflation et a du mal à se nourrir. La hausse des prix du riz, accentué par la décision du cabinet de Masatake Terauchi d’envoyer des troupes en Sibérie, met le feu aux poudres. La révolte est déclenchée par les ménagères du département de Toyama, qui s’en prennent aux forces de l’ordre et attaquent les vendeurs de riz et autres hommes fortunés. Les troubles se propagent bientôt dans tout le pays. Près de 2 % de la population y participe. Le cabinet censure la presse, qui agiterait les masses avec sa couverture des « émeutes du riz ». Après Osaka, c’est à Tokyo que les manifestants se rassemblent contre l’envoi des forces armées en Sibérie et contre la cherté du riz, appelant le pouvoir politique à prendre ses responsabilités. Le Premier ministre Terauchi n’a d’autre choix que de décider d’une démission collective.

Été 1960. Le pays est dirigé par les conservateurs depuis cinq ans. Le Parti libéral démocrate au pouvoir, créé en 1955, s’oppose au Parti socialiste, représentant les forces progressistes. Le point culminant de leur désaccord se matérialise sur le traité de sécurité : la droite veut le renégocier ; la gauche l’abolir. Le projet de loi, soutenu par le gouvernement de Nobusuke Kishi, incarnation d’un passé militariste et d’une droite dure, suscite une vive opposition. Comme Masatake Terauchi, il souhaite museler la presse avec un projet de lois, qui ne verra toutefois jamais le jour. « C’est la pire tyrannie depuis Jinmu ! », indique une banderole le 6 juin. Autrement dit, du jamais vu depuis la fondation du Japon. Les confrontations avec les nationalistes et les forces de l’ordre, usant de gaz lacrymogène et de canons à eau, sont violentes. Les manifestants sont réprimés à coup de matraque. Les journalistes à l’antenne ne sont pas épargnés. Le 15 juin, une étudiante de 22 ans de l’université de Tokyo y perd même la vie. Là encore, les femmes, accompagnées de leurs enfants, sont nombreuses à défendre les principes de la paix et de la démocratie. La présence de 330 000 manifestants autour de la Diète dans la nuit du 18 au 19 juin est vaine : le traité est ratifié à minuit. En revanche, le Premier ministre Kishi, très impopulaire, y laisse ses plumes : son gouvernement démissionne collectivement.

Été 2015. Shinzo Abe, qui n’est autre que le petit-fils de Nobusuke Kishi, est de retour aux manettes depuis presque trois ans. Nouveau mouvement antigouvernemental massif. La protestation s’organise cette fois autour de la réinterprétation de l’article 9 de la Constitution. Les manifestations atteignent un sommet le 30 août, dans tout le pays : d’après les organisateurs, ils sont 120 000 à Tokyo, 25 000 à Osaka. De nombreuses personnes âgées, qui ont vécu la guerre, sont présentes. Les femmes aussi répondent une nouvelle fois à l’appel. Le 4 juillet a été créée l’Association des mères contre le projet de lois sur la sécurité (ou Mothers against war) avec pour slogan : « Ne faites pas tuer les enfants ! » Le 16 septembre, l’Association des conseillères en colère, comme l’indique le bandeau rose qui ceint leur tête, fait entrer les voix de la manifestation dans le Parlement. Le texte sur la sécurité et la défense nationale, validé par la Chambre des députés le 16 juillet, est finalement adopté comme loi par le Sénat, en plénière, dans la nuit du 18 au 19 septembre. Désormais, le Japon pourrait user de sa force armée, en cas de vote favorable au Parlement, si un pays allié subit une attaque, si la nation est mise en péril ou si les droits des citoyens nippons sont menacés.

Face à ce mouvement et même si une modeste majorité de Japonais sont contre cette législation au lendemain de l’adoption (51-58 % contre, 30-33 % pour selon les sondages de trois principaux quotidiens nippons), Abe n’envisage pas la démission, contrairement à Terauchi et Kishi. Le premier ne trouvait pas de solution de sortie de crise ; le second déplaisait largement au peuple. Or, à la différence de son grand-père, la cote de popularité de Shinzo Abe, comme celle de son parti, n’est pas si mauvaise : elle est en tout cas bien meilleure que celle des chefs de l’opposition. Son gouvernement remonte même dans certains sondages en septembre : selon la NHK, 43 % des Japonais sont satisfaits de son action, redevenant majoritaires. Ils étaient 41 % en juillet, quand le nombre de mécontents était devenu plus important pour la première fois depuis la reprise de fonction de Shinzo Abe en 2012. Si le sujet a sensibilisé l’opinion, attachée à la paix, les préoccupations semblent être ailleurs. Les principes d’un recours à l’autodéfense collective était connus lorsqu’Abe a été confirmé à son poste en décembre 2014 : son parti a largement remporté les législatives anticipées, certes marquées par un taux de participation très bas (52,66 %), cinq mois après la décision du Conseil des ministres de modifier l’interprétation de l’article 9. C’est que l’action du Premier ministre en direction de l’économie, de la sécurité sociale et de l’éducation des enfants rendrait certains sujets sensibles presque insignifiants – nucléaire civil compris. Si ses fléchettes sécuritaires sont prises pour cible, les flèches Abenomics (dénomination de sa politique économique) font pour l’instant mouche.

Dr Thanos Dokos writes on what a Brexit could mean for Greece in a Chatham House analysis

ELIAMEP - Tue, 24/05/2016 - 08:32

‘Greece currently has its hands full with a twin crisis − continuing economic turmoil and an escalating influx of refugees. Despite such intractable problems at home, however, the prospect of Britain’s exit from the EU attracts considerable interest and is a frequent topic of discussions between decision-makers and academics.

There are several reasons for this, not least the important historical, political and cultural ties between Greece and the UK. There is also the concern from the Greek perspective that Britain’s exit would break an entrenched European taboo.

The assumption has been for many years that the EU and its institutions would grow ever larger. A Brexit would show it was possible for the EU to actually shrink, establishing a dangerous precedent for a country still haunted by the threat of an imposed Grexit. Greece is also aware of the wider significance of losing Britain from the European club. Athens has always been among the strongest supporters of a common European foreign and security policy. To stabilize its neighborhood and to be taken seriously at the global level, the EU needs, in addition to its soft power, some hard power capabilities.

Britain and France are the only European countries with the capability to project such power. In addition, the UK carries along a first-rate diplomatic tradition and influence in various ‘interesting’ parts of the globe. In some of these places, other EU countries lack sufficient influence. A Brexit would strip the EU of important military and diplomatic capabilities and would weaken its ability to eventually develop a meaningful and effective foreign and security policy.

Britain’s departure would just be the first step in a long and complicated process of disengagement from the EU and its institutions. Its relationship with the rest of the Union would need to be redefined and that process would be neither easy nor quick. Scottish plans to leave the UK and join the EU would further complicate matters.

All this will be taking place at a time when the rest of the world, and especially powers such as Russia and China, but also the new US Administration, will not only be watching the EU’s performance but testing its cohesion and willingness to remain an influential regional and global player. This will serve the interests of neither the EU, nor the UK. Finally, ‘losing’ its second largest economy will not be in any way beneficial for the EU.

Even if the UK decides to stay, Eurosceptics will still be influential and its relationship with the EU will probably remain problematic. Facing serious challenges and with enough Eurosceptics already in Central and Eastern Europe, the Union hardly needs another one. Greece is also concerned that too many exemptions for any member state will weaken the Union.

At the end of the day, however, the thinking in Athens is that the EU would be better off fighting its battles and sorting out its differences with a difficult member state such as Britain inside the EU institutions rather than outside the Union’

Source: Chatham House

Grecia 2016: ¿Vuelta a la casilla de salida?

Real Instituto Elcano - Tue, 24/05/2016 - 04:54
Opinión - 24/5/2016
Federico Steinberg
El FMI considera que los objetivos de déficit fijados para el país son casi imposibles de cumplir.

Venezuela cada vez más cerca del abismo

Real Instituto Elcano - Tue, 24/05/2016 - 04:06
Opinión - 24/5/2016
Carlos Malamud
La intransigencia del gobierno de Venezuela y su rechazo a cualquier tipo de diálogo ha forzado a la oposición a radicalizar su discurso. Nadie sabe cómo podrá afectar a la región un desenlace violento de la crisis, pero resulta indudable que sus efectos serán importantes.

Alexander Van der Bellen est élu président de la République d'Autriche

Fondation Robert Schuman / Publication - Tue, 24/05/2016 - 02:00
L'ancien porte-parole fédéral du parti écologiste (1997-2008), Alexander Van der Bellen (Les Verts, DG) a finalement remporté le 23 mai l'élection présidentielle en Autriche au terme d'un suspense de 24 heures. Il a recueilli 50,3% des suffrages contre 49,7% à Norbert Hofer (Parti libéral,...

Kampf gegen Rechtspopulisten : "Die eigenen Hausaufgaben machen"

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 24/05/2016 - 00:00
Sich offen und konstruktiv mit der Programmatik von Populisten auseinanderzusetzen, das empfiehlt der Parteienforscher Dr. Karsten Grabow. (Bild: Shayan/Flickr)

Armed Conflict: Mediation, Conciliation, and Peacekeeping

European Peace Institute / News - Mon, 23/05/2016 - 20:52

On Thursday, May 26th at 1:25pm EST, The Independent Commission on Multilateralism (ICM) is cohosting a Public Consultation on its Discussion Paper: “Armed Conflict: Mediation, Conciliation, and Peacekeeping.” This Public Consultation provides a platform for representatives from member states, civil society, non-governmental organizations, the private sector, academia, and the United Nations to comment on the Discussion Paper’s recommendations and exchange perspectives on the larger trends and challenges at hand.

IPI Live Event Feed

From the rise of ISIS in Syria and Iraq, to the rekindling of long-standing conflicts in places such as Afghanistan, the Democratic Republic of the Congo, and Somalia, to the desperate waves of refugees arriving in Europe, to the specter of sectarian violence in Burundi and elsewhere, recent events have challenged the international system to provide adequate responses.

The persistence of armed conflict motivates a growing perception that global stability is at risk. While the number of armed conflicts has decreased, the number of conflict-related deaths has dramatically increased, as has the number of high-intensity, long-lasting conflicts. Further, the increased involvement of various outside and non-state actors, as well as the increased presence of organized crime in conflict settings, has made recent armed conflicts resistant to peaceful settlement. It was in this context that the UN system set out to review the key elements of its peace and security architecture in 2015. This Discussion Paper assesses these reviews, additional developments such as the adoption of the joint resolution on the Review of the Peacebuilding Architecture, as well as other challenges facing the multilateral system in the areas of: mediation, peacebuilding, and peacekeeping.

Discussants:
H.E. Mr. Philbert Johnson, Deputy Permanent Representative, Permanent Mission of Ghana to the United Nations
Mr. Arthur Boutellis, Director, Center for Peace Operations, International Peace Institute
Ms. Tatiana Carayannis, Deputy Director, Conflict Prevention and Peace Forum, Social Science Research Council
Ms. Mari Yamashita, Director, United Nations Peacebuilding Support Office

Moderator:
Dr. Youssef Mahmoud, Senior Adviser, International Peace Institute

 

Consolidating the AU-UN Strategic Partnership for an Effective International Peace and Security Architecture

European Peace Institute / News - Mon, 23/05/2016 - 20:44

On Wednesday, May 25th at 6:15pm EST, IPI together with the Norwegian Institute of International Affairs, and the Nordic Africa Institute are cohosting a forward-looking policy forum event on the occasion of Africa Day to discuss consolidating the AU-UN strategic partnership.

IPI Live Event Feed

Although the UN is ultimately responsible for international peace and security, cooperating with regional organizations in Africa, Asia, Europe, the Middle East, and Latin America helps the UN carry out this responsibility more efficiently and effectively than if it had to act on its own.

In the current global context, the relationship between the UN and the AU stands out as crucial for international peace and security. UN and AU peace operations are mutually interdependent on several levels, and a concerted effort is needed from both institutions to further deepen and institutionalize this relationship.

The presentations at the event will identify which elements of this relationship need to be further strengthened in the months ahead and will offer specific recommendations on key issues, such as shared analysis and planning, support and financing, transitions, and joint lessons learned studies.

Speakers:
Dr. Cedric de Coning, Senior Research Fellow at the Norwegian Institute of International Affairs (NUPI) and Senior Advisor at the African Centre for the Constructive Resolution of Disputes (ACCORD)
Dr. Donald Kaberuka, High Representative for the African Union (AU) Peace Fund
H.E. Dr. Monica Juma, Principal Secretary at the Ministry of Foreign Affairs and International Trade of the Republic of Kenya
Mr. El Ghassim Wane, United Nations Assistant Secretary-General for Peacekeeping Operations
H.E. Mr. Tekeda Alemu, Permanent Representative of Ethiopia to the United Nations

Moderator:
Mr. Arthur Boutellis, Director of IPI’s Center for Peace Operations

Vidéo : discussion autour de l’ouvrage de Geneviève Férone-Creuzet « Le crépuscule fossile »

Fondapol / Général - Mon, 23/05/2016 - 18:56

Mardi 17 mai 2016, Dominique Reynié, Directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, a reçu Geneviève Férone-Creuzet pour une discussion autour de son dernier ouvrage Le crépuscule fossile.

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France Culture – Laurence Daziano invitée à l’émission « L’Économie en question »

Fondapol / Général - Mon, 23/05/2016 - 18:10

Samedi 21 mai 2016, Laurence Daziano était l'invitée de l’émission « L'Économie en question » sur France Culture, sur le thème « Pays émergents, pays en développement : la crise au prix fort ».

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Russie : vers une levée des sanctions ?

IRIS - Mon, 23/05/2016 - 17:10

Où en est l’économie russe, deux ans après l’adoption des sanctions occidentales ?
Elle résiste mieux que ne l’avaient prévu la plupart des observateurs. L’horizon d’une sortie de crise est désormais visible, sans doute dès le 2e semestre 2016. Certes, le choc est rude. Le PIB a reculé de 3,7 % l’an dernier. Il devrait encore se contracter cette année, dans une fourchette située entre 0,5% et 1%. Les salaires réels de la population ont connu leur plus importante baisse de ces 15 dernières années (-9,5%), tandis que l’inflation s’élevait à 12,9%. Le rouble a quant à lui vu sa valeur pratiquement divisée par deux depuis l’été 2014. Pour autant, l’économie russe n’est pas « en lambeaux », comme l’a imprudemment affirmé Barack Obama, ni au bord du gouffre comme on l’écrit souvent en Occident. Le pays est peu endetté (moins de 20% du PIB), ses réserves de changes remontent, son économie s’adapte rapidement à des cours du pétrole durablement bas. Car c’est bien la chute des prix des matières premières qui est à l’origine de la récession actuelle. Les sanctions occidentales sont un facteur aggravant qui se sont ajoutées à une conjoncture dégradée avant la crise ukrainienne. Aujourd’hui, le défi qui se pose à la Russie n’est ni plus ni moins que d’inventer un nouveau modèle de développement. Le risque principal pour ce pays n’est pas la faillite mais une trajectoire économique durablement médiocre qui ne lui permettrait pas de poursuivre sa modernisation. Des débats très vifs ont actuellement lieu à Moscou entre les économistes libéraux rassemblés autour de l’ancien ministre des Finances, Alexeï Koudrine, revenu au premier plan, et les partisans d’une politique de relance. Ce sera le sujet d’une réunion cruciale qui aura lieu au Kremlin en présence de Vladimir Poutine le 25 mai.

Que faut-il attendre des élections législatives prévues en septembre ?
Ce scrutin marquera le début d’un cycle électoral majeur : 18 mois après le renouvellement de la Douma d’Etat aura lieu la présidentielle, à laquelle Vladimir Poutine devrait logiquement concourir dans l’optique d’un 4e mandat. Le parlement dispose de prérogatives limitées en Russie. Les élections de septembre ne changeront donc pas fondamentalement la donne politique. Elles ne seront néanmoins pas inintéressantes. Echaudé par les manifestations de l’hiver 2012, le Kremlin veut organiser un scrutin plus « présentable » dont la légitimité ne sera pas contestée. La nomination d’Ella Pamfilova, une figure respectée y compris dans les milieux hostiles au pouvoir, s’inscrit dans cette logique. Mais ces ouvertures et cette approche plus politique ne concernent pas l’opposition extra-parlementaire : cette dernière reste sous pression maximale comme le montrent les mésaventures d’Alexeï Navalny et Mikhaïl Kassianov (au demeurant incapables de s’entendre). Un nouveau gouvernement sera vraisemblablement formé à l’automne et ses priorités donneront le ton du – très probable – 4e mandate de Vladimir Poutine. Pour ma part, j’attends une impulsion réformatrice en économie mais des évolutions plus limitées au plan politique. Sauf peut-être si le contexte international, en particulier avec les Occidentaux, venait à se détendre quelque peu.

Le Conseil européen doit débattre, en juin, de la prorogation des sanctions sectorielles contre la Russie qui arrivent à échéance le 31 juillet. Les jeux sont-ils faits ?
Effectivement, les sanctions seront sûrement reconduites, mais probablement pour la dernière fois.. Les divisions au sein de l’Union européenne (UE), visibles depuis de longs mois mais jusqu’ici surmontées au nom de l’unité (soutenue par quelques coups de téléphone comminatoires de Berlin et de Washington quand elle paraît menacée), s’expriment désormais ouvertement. Schématiquement, je dirais qu’il y a, au sein de l’UE, quatre groupes de pays. Les partisans d’un renforcement des sanctions : les Polonais et les Baltes, mais aussi la Suède et le Royaume-Uni sont sur cette ligne. Ceux qui, à l’inverse, souhaitent avancer rapidement vers une normalisation des relations avec Moscou : c’est le cas de l’Italie, de la Grèce, de l’Autriche et, dans une moindre mesure, de la Slovaquie et de la République tchèque (on voit, au passage, que le clivage « vieille Europe »/ « Nouvelle Europe » mis en avant lors de la guerre d’Irak en 2003 n’est plus pertinent : les pays de l’ancien empire austro-hongrois ne soutiennent que très modérément l’Ukraine post-Maïdan). Il y a ensuite les « indifférents », ceux pour qui – pour des raisons géographiques – le dossier ukrainien paraît lointain (Portugal, Irlande, etc.) et qui généralement s’alignent sur la Commission. Enfin, il y a l’Allemagne et la France. De la position des deux co-parrains du processus de Minsk dépendra dans une large mesure la position européenne. Visiblement, les lignes bougent dans les deux capitales et les débats au sujet des sanctions évoluent. A ce stade, une levée pure et simple n’est pas envisageable ; mais une certaine exaspération apparaît à Paris et à Berlin quant aux blocages du processus dus à la partie ukrainienne. L’analyse qui est faite est que les responsabilités sont partagées entre Moscou et Kiev. Le constat n’est pas nouveau mais les choses sont désormais dites publiquement, y compris par le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault. Dans ces conditions, une levée partielle fin 2016 est tout à fait possible.

IPI MENA Hosts Mohammed bin Rashid Al Maktoum Award for World Peace

European Peace Institute / News - Mon, 23/05/2016 - 17:06
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On May 19, 2016, the International Peace Institute’s Middle East and North Africa office (IPI MENA) hosted Ahmad Khalfan al-Mansoori, Secretary-General of the Mohammed bin Rashid Al Maktoum Award for World Peace (MRAWP). Mr. Mansoori spoke about the organization’s aims and vision to an audience consisting of ambassadors, government officials, various religious communities, corporate institutions, civil society leaders and academia.

In a presentation moderated by IPI MENA Director Mr. Nejib Friji, Mr. Mansoori elaborated on the MRAWP areas of interest, ranging from sustainable development contributions, journalism, medicine, sport and humanitarian work aimed at reducing poverty, improving knowledge, and empowering society as a whole.

Stressing the award’s focus on women’s empowerment, the MRAWP Secretary-General said empowered women are key factors to peace.

Highlighting Islam’s contribution to peace, he said the award, established by royal decree in 2011, aims to build bridges of cooperation between diverse cultures and promotes the values of harmony, tolerance, and moderation.

In explaining MWRAP’s Peace Libraries, Mr. Mansoori said the award will encourage reading and promote young writers. In this regard, he announced that the award will mark the International Day for Poets of Peace.

Referring to the Mohammed bin Rashid Global Initiatives, which aim to fight poverty and disease, spread knowledge, empower communities, and foster future innovation, he said they involve 28 entities with 1,400 programs targeting over 130 million people. The initiatives will provide education for 20 million children, medication for 30 million people, 2 billion UAE Dirhams for hospitals and medical research, and invest 500 million UAE Dirhams in promoting tolerance in the region. Mr. Mansoori disclosed that the award is USD 1.5 million.

He concluded by saying that the Mohammed bin Rashid Al Maktoum Award for World Peace was one drop in the ocean of world peace. Mr. Mansoori said MRAWP looks forward to the strong partnership with IPI MENA.

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