Seit Monaten diskutiert Europa, wie man mit der Ankunft von Hunderttausenden von Flüchtlingen aus dem Nahen Osten, Afrika und anderen Teilen der Welt umgehen soll. Dabei wird oft übersehen, dass nur ein kleiner Teil der weltweit etwa 60 Millionen Flüchtlinge nach Europa kommt – so belief sich im Zeitraum 2008 bis September 2015 die Zahl der Asylanträge in der gesamten Europäischen Union auf ca. 3, 5 Millionen. Die Türkei, Pakistan, der Libanon und der Iran beherbergen jeweils mehr als eine Million Flüchtlinge und damit bislang vermutlich mehr als die Europäische Union.
Insgesamt lag die Zahl der Menschen, die ihre Heimat verlassen mussten, wohl noch nie so hoch wie im Jahre 2015. Flucht ist eine Reaktion auf die Bedrohung der physischen oder psychischen Integrität von Menschen. Die Ursachen von Flucht sind Kriege, politische Repression, Terrorismus, Nahrungsmangel oder Naturkatastrophen. Was kann Entwicklungspolitik – inklusive humanitärer Hilfe – tun, um diesen Ursachen zu begegnen?
Kurzfristig muss versucht werden, sog. ‚Stabilitätskerne‘ zu schaffen oder zu erhalten – Räume, in denen Menschen auf der Flucht physische Sicherheit und eine materielle Grundversorgung (Wasser, Nahrung, Bildung, Gesundheit) erhalten. Diese Räume können in den Herkunftsländern selbst oder in Aufnahmeländern der Region eingerichtet werden. Dabei gilt es, Verwaltungsstrukturen der Aufnahmeländer von Anfang an mit einzubinden und Hilfe auch der angestammten Bevölkerung in den Aufnahmeländern zugutekommen zu lassen.
Mittelfristig müssen die Flüchtlinge gut auf eine Rückkehr in ihre Herkunftsländer oder eine Integration in den Aufnahmeländern vorbereitet werden. So oder so müssen für sie wirtschaftliche, soziale und rechtliche Perspektiven geschaffen werden, um Apathie, Hoffnungslosigkeit und damit auch Bedingungen von Frustration und Gewalt zu vermeiden. Derzeit sind dringend höhere Beträge, mehr Zuverlässigkeit und eine längerfristige Perspektive bei der Finanzierung der humanitären und der Übergangshilfe geboten.
Entwicklungspolitik kann Fluchtursachen vor allem präventiv und damit auf längere Sicht abmildern. Es muss dafür gesorgt werden, dass nicht weitere Länder wie z.B. Ägypten, Pakistan oder Nigeria in Krisen (Bürgerkrieg, politische Repression etc.) geraten und die Zahl der Flüchtlinge dadurch nochmals deutlich ansteigt. Voraussetzung dafür sind Beiträge für eine nicht nur kurz-, sondern auch langfristige Stabilisierung dieser Länder. Diese setzt nicht nur eine politisch, sozioökonomisch und ökologisch nachhaltige Entwicklung voraus, sie erfordert auch die Partizipation großer Teile der Bevölkerung an politischen Entscheidungsprozessen. Nur dann kann ein sozialer und politischer Ausgleich widerstrebender Interessen innerhalb der Gesellschaft erreicht werden. Das Primat kurzfristiger politischer Stabilität durch die Unterstützung autoritärer Regierungen auf Kosten von politischer Legitimität und Partizipation sollte künftig nicht mehr akzeptiert werden. Entwicklungspolitik verfügt über Instrumente, um inklusiven gesellschaftlichen Wandel und den Ausgleich politischer Kräfte zu fördern, ohne den finanziellen Spielraum autoritärer Regime stark auszuweiten. Krisenprävention und Friedensförderung müssen daher wieder ein Schwerpunkt der Entwicklungspolitik werden. Die Erfahrungen mit „multidimensionalem Peacekeeping“ in Post-Konflikt-Ländern zeigen, dass konzertiertes internationales Engagement unter multilateraler Führung – gerade unter schwierigsten Umständen – der beste Weg ist.
Le 17 décembre aura lieu à Paris dans le cadre du forum Europe de la Cnam, une conférence de Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman, intitulée "Dynamiques européennes, fragmentation ou intégration ?".
La troisième édition de l'Atlas de l'Union européenne vient de paraître en versions papier et numérique. L'ouvrage présente l'Union, ses institutions, ses 28 Etats membres et - nouveauté - leurs territoires d'Outre-mer. A offrir ou à s'offrir pour Noël pour tout savoir sur l'Europe.
La Commission européenne a adopté le 10 décembre huit décisions d'ouverture de procédure d'infraction pour transposition et mise en œuvre incomplètes du régime d'asile européen commun concernant la Grèce, la Croatie, l'Italie, Malte et la Hongrie.
Selon une étude d'Eurostat publiée le 10 décembre, plus de 410 000 primo-demandeurs ont déposé une demande de protection internationale auprès d'un pays de l'Union européenne au cours du troisième trimestre de l'année 2015.
Dans une lettre commune envoyée à la Commission européenne, les ministres français et allemand de l'intérieur se sont dits "fermement convaincus" que les flux de migrants arrivant en Europe "doivent être réduits". La Commission doit faire des propositions le 15 décembre.
L'Autriche a débuté le 7 décembre la mise en place d'un grillage de deux mètres de haut sur près de 4 km le long de sa frontière avec la Slovénie.
Le 8 décembre, le gouvernement finlandais a publié son plan d'action pour tenter de contenir le flux de migrants, réduire au maximum les coûts financiers des politiques d'asile, et permettre aux migrants qui ont vu leur demande d'asile acceptée de s'intégrer dans la société finlandaise.
Le registre européen des données des passagers aériens, dit "PNR", a été adopté le 10 décembre par la commission des libertés civiles du Parlement européen par 38 voix, contre 19 et 2 abstentions ouvrant la voie à une adoption en séance plénière pour ce nouvel outil de lutte contre le terrorisme.
Les ministres allemand, français et italien de la Culture ont réclamé le 8 décembre à la Commission européenne des mesures "efficaces" de lutte contre le trafic d'objets culturels afin de tarir l'une des sources de financement de groupes "terroristes" comme l'Etat islamique.
La zone euro a vu sa croissance légèrement ralentir au troisième trimestre, avec un Produit intérieur brut (PIB) en hausse de 0,3% contre 0,4% au trimestre précédent, a confirmé le 8 décembre l'office européen des statistiques Eurostat.
Le 8 décembre, le MES a versé 2,71 milliards € pour recapitaliser la banque de Grèce. Le 11, un accord aurait été trouvé pour le versement de 1 milliard supplémentaire d'aide. La Grèce ne peut pas se passer du FMI dans son programme de soutien financier a averti le 13 le patron du fonds de soutien de la zone euro (MES), Klaus Regling.
Le Président du Conseil, Donald Tusk, a adressé le 7 décembre une lettre au Conseil européen au sujet du référendum sur l'avenir du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne.
Le Parlement et le Conseil se sont mis d'accord le 7 décembre sur un projet de loi sur la sécurité des réseaux et de l'information (SRI).
La Commission européenne a proposé le 9 décembre un règlement sur la "portabilité" des contenus numériques qui permettrait aux Européens, abonnés à un contenu numérique (TV, cinéma, musique, jeux vidéo, livre électronique), de pouvoir continuer à bénéficier des programmes pour lesquels ils ont payé lorsqu'ils voyagent à l'intérieur de l'UE.
Le 8 décembre, les ministres des Finances et de l'Economie se sont mis d'accord sur un code de bonne conduite en matière fiscale et sur une éventuelle taxe commune sur les entreprises, ceci en réponse à des arrangements fiscaux impliquant des Etats membres.
Les ministres des Transports ont adopté le 10 décembre en première lecture les trois actes législatifs qui composent le volet technique du quatrième paquet ferroviaire. Le 11 décembre, ils ont évoqué les règles européennes de télécommunications qui pourraient améliorer le confort des usagers, ainsi que la sécurité des réseaux d'information.
Le Conseil des affaires étrangères qui a eu lieu le 14 décembre à Bruxelles a été l'occasion de rappeler la position de l'Union européenne sur des dossiers majeurs, tels que la lutte contre le terrorisme et la relation avec les Etats affectés, comme l'Irak ou la Libye. Les ministres des Affaires étrangères ont ainsi apporté leur soutien à ces gouvernements, notamment au plan anti-corruption mis en oeuvre en Irak, et qu'il s'agit de poursuivre. Quant à l'élargissement de l'Union, ils ont affirmé la nécessité d'adopter une approche sur-mesure pour chacun des 6 pays des Balkans.
Le 14 décembre s'est tenu à Bruxelles le premier volet du conseil agriculture et pêche, au cours duquel les ministres concernés ont adopté très largement un projet de rapport sur la stratégie à long terme de l'Union en matière d'agriculture, de foresterie et de pêche biologiques.
Le 14 décembre a eu lieu la deuxième conférence d'Accession entre la Serbie et l'Union européenne. Les deux partenaires ont alors ouvert deux chapitres de négociations, le chapitre 34 portant sur le contrôle financier, et la partie du chapitre 35 relative à la normalisation des rapports avec le Kosovo. Les responsables de l'Union ont en outre salué le bon déroulement de ces négociations, qui ont été officiellement lancées le 21 janvier 2014.
Le même jour se tenait la 11ème conférence d'Association entre la Turquie et l'Union européenne, lors de laquelle un nouveau chapitre de négociation a été ouvert, à savoir le chapitre 17 portant sur les politiques économiques et monétaires. Il prévoit notamment de garantir l'indépendance de la banque centrale, et d'interdire tout accès privilégié au secteur public pour des institutions financières. Les responsables de l'Union ont toutefois également abordé la question des droits de l'Homme et de l'Etat de droit, deux critères fondamentaux en vue d'une adhésion à l'Union européenne.
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