Archive de l’étiquette MST

La dermoscopie et la vidéodermoscopie sont des techniques d’imagerie cutanée couramment utilisées par le dermatologue au cours de la consultation. La dermoscopie est un examen simple et indolore, qui permet de visualiser la peau en profondeur, au moyen d’un appareil constitué d’une loupe illuminée. Son intérêt réside surtout dans la détection des tumeurs cutanées, notamment du mélanome et dans le suivi de nombreuses lésions cutanées.

La vidéodermoscopie est une technique qui numérise et enregistre sur un ordinateur, les images d’une lésion cutanée prises par une caméra constituée d’un puissant dermoscope. En effet, celui-ci permet un grossissement optique plus important de 15 à 120X, en fonction des appareils. Elle permet également de constituer une cartographie de l’ensemble des grains de beauté à suivre sur la totalité du corps des patients à haut risque de mélanome.  Elle permet de suivre dans le temps des lésions non suspectes mais dont on veut connaître l’évolution.

La photothérapie est un traitement qui utilise la lumière ou des rayonnements du spectre solaire. L’eczéma, le psoriasis et d’autres maladies de peau comme le lichen plan ou le prurigo répondent bien à un traitement par radiations électromagnétiques.

Le spectre utilisé à cet effet va de 280 à 400 nanomètres. Ce sont les rayons ultraviolets parfaitement maitrisés et utilisés sous surveillance médicale pendant une très courte durée. La cabine empêche automatiquement un surdosage éventuel. Les UVB ont une longueur d’onde entre 280/290 et 320 nm. Ils sont utilisés principalement à une longueur d’onde de 311nm pour le psoriasis. Pour l’eczéma ou les dermatoses prurigineuses comme le prurigo, nous y ajoutons les UVA2 (320-340 nm). 

La vénérologie (ou vénéréologie) est la branche de la pathologie médicale qui étudie les maladies vénériennes c’est-à-dire transmises par l’acte sexuel, aujourd’hui appelées infections sexuellement transmissibles (IST). Elle est, dans un contexte traditionnel, associée à la dermatologie.

À partir des années 1990, les appellations MTS (pour « maladies transmissibles sexuellement ») ou MST (pour « maladies sexuellement transmissibles ») sont d’usage courant. Depuis 1999, le terme MST est peu à peu remplacé par celui d’ITS et IST (« infections transmissibles sexuellement » et « infections sexuellement transmissibles »).