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MSF dénonce l’attitude inhumaine de l’Union européenne

Bruxelles2 Blog - Wed, 20/01/2016 - 07:14

(B2) « Nous nous souviendrons de cette année comme celle où l’Union européenne a échoué de façon catastrophique dans ses responsabilités de répondre aux besoins urgents d’assistance et de protection de milliers de personnes vulnérables ». Le rapport que vient de publier Médecins Sans Frontières (MSF) est un véritable cri d’alerte.

Migrer vers l’Europe : un parcours du combattant

Pour l’organisation humanitaire — qui a affrété depuis mai un navire en Méditerranée, le Bourbon Argos —, l’Union européenne et ses États membres ont provoqué plus de dangers pour les migrants avec la mise en place de politiques anti-immigration depuis ses 15 dernières années et particulièrement en 2015. Des faits d’ « intimidations policières et militaires, des procédures d’enregistrements complexes et changeant constamment » ont fait de la route des migrants un véritable « parcours du combattant ».

Les recommandations de MSF

MSF exhorte ainsi l’Union européenne à mettre en place un système de secours en mer « au plus près des points de départs des bateaux », à fournir aux migrants les moyens pour les demandeurs d’asile de déposer une demande « y compris aux frontières extérieures comme à Evros, entre la Turquie et la Grèce » et à « investir dans un système de relocalisation intra-européen et la création de passages sûrs ». Elle appelle enfin l’UE à « mettre un terme aux actes de violences des autorités et des groupes criminels ».

(JB)

NB : en 2015, plus d’un million de personnes ont fui vers l’Europe.

Télécharger le rapport « Obstacle Course to Europe » ou à lire sur le site de MSF

University of New Orleans to help US Navy analyse huge intelligence data

Naval Technology - Wed, 20/01/2016 - 01:00
Joseph Canizaro and James Livingston Center for Environmental Informatics at the University of New Orleans has secured a US Naval Research Laboratory grant worth nearly $1m.

Royal Navy gets palace approval to rename Portsmouth carrier jetty

Naval Technology - Wed, 20/01/2016 - 01:00
The British Royal Navy has received approval from Buckingham Palace to name Portsmouth Naval Base's upgrade the Princess Royal Jetty.

Frazer-Nash recognised for life raft shield onboard Queen Elizabeth Class carriers

Naval Technology - Wed, 20/01/2016 - 01:00
Frazer-Nash consultancy group has received awards from BAE Systems and Thales in recognition of its contribution to the development of Queen Elizabeth Class (QEC) carriers.

UK Royal Navy’s HMS Protector completes East Antarctic patrol

Naval Technology - Wed, 20/01/2016 - 01:00
The Royal Navy's ice patrol ship, the HMS Protector, has successfully completed a five-week mission to the East Antarctic and Ross Sea, becoming the UK's first vessel to have visited the region in 80 years.

US Navy names Virginia-class submarine the USS Utah

Naval Technology - Wed, 20/01/2016 - 01:00
US Navy has christened its Virginia-class attack submarine, SSN 801, as the USS Utah in honour of the history its namesake state has had within the navy.

La DGSE a un nouveau chargé de communication : Philippe Ullmann

Blog Secret Défense - Tue, 19/01/2016 - 15:35
D’autres changements sont prévus à la direction de DGSE. 

Le « trop plein » de guerres du président Hollande

Blog Secret Défense - Tue, 19/01/2016 - 12:34
L’armée française vit aujourd’hui son heure de gloire, grâce à un François Hollande très « guerrier ». Mais les réalités des opérations et de la diplomatie n’incitent pas à l’euphorie

La Pologne toujours en solidarité minimale ?

Bruxelles2 Blog - Tue, 19/01/2016 - 09:00

(crédit : MOD Pologne)

(B2 – exclusif) La réponse polonaise à la demande française de solidarité, faite le 17 novembre dernier après les attentats de Paris, au titre de l’article 42.7 du Traité, se fait attendre… Selon les premières informations qui nous sont parvenues (voir notre Carnet 05.01.2016), Varsovie n’envisageait – au départ – qu’un soutien logistique assez léger, sous forme de fourniture de munitions par exemple, pour venir concrétiser le soutien à la France. Ce qui semble assez peu, finalement et même très peu (à peine plus que la Croatie !) (1). Après discussion, le soutien logistique pourrait s’avérer, un peu, plus ciblé et conséquent avec du transport aérien, renseignement… (Carnet (11.01.2016). Mais cela reste à confirmer.

Solidarités contre solidarité

La position du nouveau gouvernement polonais dirigée par le PiS (Droit et Justice) s’appuie sur un élément politique de négociation. D’abord, ses alliés de l’OTAN s’engagent de façon plus ferme, en déployant troupes et matériels, sur le territoire polonais et ceux des autres pays situés à la frontière de la Russie ou de l’Ukraine. Et, ensuite, les Polonais s’engageront dans les opérations extérieures des Alliés. Un point ‘dur’ de négociation dont B2 a eu confirmation coté français.

Le gouvernement polonais vient de faire la même démarche avec les Britanniques, promettant un soutien à David Cameron dans sa négociation avec les Européens pour éviter un Brexit, en échange d’un soutien au sommet de Varsovie aux revendications de permanence de l’OTAN vers l’Est.

Un manque de solidarité ? Pas du tout argumente-t-on côté polonais. La Pologne s’est engagée sans rechigner, depuis plus de 10 ans — en Irak, en Afghanistan, au Tchad — sans en avoir de retours notables, indique-t-on en substance à Varsovie du côté gouvernemental.

Une négociation au forceps qui se heurte à un principe de réalité

La ‘demande’ au forceps de Varsovie aura-t-elle pleinement satisfaction ? Cela suffira-t-il pour que Paris tombe la veste immédiatement et se mette à genoux devant la Vierge de Częstochowa ? Pas sûr…

Tout d’abord, la stratégie militaire actuelle des alliés n’est plus de baser des troupes fixes à un endroit, mais au contraire d’avoir des forces « rapides » — « agiles » dit-on à l’Alliance — dotées de fortes capacités et interopérables. « La ligne Maginot n’a pas vraiment été très efficace si je me souviens » ironise un officier. « On n’est pas non plus dans les années 1950 où on calculait sa force en nombre de chars positionnés de part et d’autre du mur » complète un autre.

Ensuite, ce type de ‘demande’ au forceps (‘je réponds à ta demande si tu réponds à la mienne’) ne marche que quand un pays est en position de force, avec une activité généreuse en opération extérieure par exemple (2) ou des capacités précieuses et rares, recherchées par ses partenaires.

La Pologne compte-elle aujourd’hui ?

La Pologne disposait de ce facteur ‘levier’ en 2003 lors de son engagement en Irak. Un moment clé où elle était en plus le ‘chef de file’ des nouveaux Etats membres qui adhéraient à l’Union européenne. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La Pologne n’est qu’un pays parmi les autres, de taille plutôt moyenne, avec une population qui décroit (3).

Cela fait assez longtemps que ses Mi24 n’ont pas été à l’attaque et que la flotte polonaise n’a pas affronté la haute mer. Pour différentes raisons, justifiables d’ailleurs (4), la Pologne est devenue aujourd’hui un des pays européens qui est le moins engagé à l’extérieur. Ce désengagement stratégique sera visible, ce mercredi à Paris lors de la réunion des ministres de la Défense — qui comptent — dans la lutte anti-Daesh. Sept ministres seront présents (le Britannique, l’Allemand, l’Italien, le Néerlandais…) aux côtés du secrétaire à la défense US… Mais pas de Polonais. Un signe !

De plus, la Pologne n’est pas en situation de faiblesse stratégique — comme les pays baltes (qui n’ont pas d’aviation de chasse). Ce qui justifierait une « aide supplémentaire ». Elle ne bénéficie plus aussi de la sympathie particulière dont elle bénéficiait au lendemain de 1989-1991. L’auréole de Solidarnosc et de la ‘résistance’ aux Soviétiques s’est singulièrement écornée. Les actuels dirigeants du PiS doivent en avoir bien conscience. Les réformes entamées par le gouvernement PiS (tribunal constitutionnel, screening des hauts responsables gouvernementaux, médias, etc.) en sont un signe. Mais, ce n’est pas le plus fondamental, pour les autres capitales, malgré les apparences.

Le nouveau gouvernement irrite ses alliés européens sur quelques dossiers européens. Le plus important est la question de la crise des migrants et des réfugiés. Varsovie rechigne à la solidarité européenne tant dans l’accueil des migrants/réfugiés que dans la lutte contre les trafiquants (aucun moyen polonais en Méditerranée par exemple !).

La demande polonaise de solidarité devra donc être sérieusement revue à la baisse. Sinon le sommet de l’OTAN à Varsovie, en juillet prochain, au lieu d’être une réunion d’unité sera une occasion de déchirement. Ce qui aurait, au final, l’effet le plus désastreux et l’inverse de l’effet recherché par les pays de l’Est. La Russie n’aurait alors qu’à se réjouir du manque de sérieux de l’Alliance. Varsovie devra donc se contenter d’une demi-mesure, habilement déguisée sous quelques mots nouveaux, pour lui permettre de sauver la face au plan national (il est rare que les alliés cherchent à mettre en difficulté un des leurs). Le président Duda en visite à l’OTAN a d’ailleurs déjà amorcé ce léger pas de deux en arrière…

Quelques atouts encore

La Pologne garde cependant quelques atouts dans sa manche. Son armée a quelques vertus : avoir quelques capacités de transport stratégique (via les C-17 de la base de Papa en Hongrie ou les avions russo-ukrainiens du contrat Salis de l’OTAN) ou tactique, des hélicoptères de transport, quelques forces bien aguerries essentiellement au plan terrestre, etc.

Le gouvernement polonais pourrait donc jouer un jeu plus fin, au plan européen, en fournissant une assistance décisive, visible, massive, sur certains terrains extérieurs. Par exemple, 400-500 hommes, forces spéciales comprises et hélicoptères, pour le Mali ou la Centrafrique. Ce que l’armée polonaise sait faire, et qu’elle pourrait faire !

Au passage, Varsovie aurait marqué un ‘vrai’ point, indiquant qu’il est un allié « qui compte ». Elle aurait ainsi obligé, en retour, la France et d’autres alliés à jouer la solidarité avec elle. Malgré une évidente sympathie et histoire commune avec l’Angleterre, son avenir est sur le continent et non pas à sa marge…

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) On peut remarquer que quand on l’avait interrogé sur la solidarité européenne, François Hollande s’était bien gardé de citer la Pologne parmi les pays solidaires ou potentiellement solidaires. Lire : Quels pays ont répondu à l’appel de la France ? François confirme les infos B2 !

(2) Le Burundi très présent dans l’AMISOM en Somalie dispose, par exemple, de ce levier.

(3) Trois raisons peuvent être évoquées dans ce sens : 1° l’engagement en Irak en 2003, hasardeux, couteux, qui n’a rien produit de tangible pour les Polonais ; 2° la menace de la Russie qui nécessite une présence renforcée sur le territoire ; 3° la réforme en cours des armées. Mais d’un autre côté, le pays a une certaine bonne santé économique et un budget de défense bien établi (autour de 2%). Ce que n’ont pas nombre de pays européens.

(4) L’écart entre la Pologne et l’Espagne, deux pays de taille comparable au moment de la négociation des traités européens s’est singulièrement creusé. Selon Eurostat, il est de 7,5 millions habitants environ, là où il n’était que de 1,5 millions d’habitants en 2001. Un détail qui n’est pas mineur à terme sur le nombre de députés européens notamment.

Lire aussi : La clause d’assistance mutuelle déclenchée par la France : bilan un mois après (enquête)

Ka-52K Katran Helicopter

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Ka-52K Katran Helicopter is a ship-based version of the Ka-52 Alligator reconnaissance and combat helicopter, which is under production for the Russian Armed Forces.

US watchdog questions littoral combat ships’ survivability

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Funding for the US Navy's next-generation littoral combat ship (LCS) in 2016 needs to be delayed until their survivability and lethality capabilities are proven, the US Government Accountability Office (GAO) has recommended.

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Indonesia's state-owned shipyard PAL has launched the first of two Sigma 10514 Perusak Kawal Rudal (PKR) guided-missile frigates, manufactured in collaboration with the Netherlands-based Damen Schelde Naval Shipbuilding (DSNS).

US probes course deviation by naval crew in Iranian waters

Naval Technology - Tue, 19/01/2016 - 01:00
The US is investigating into why its naval personnel, captured by Iran, deviated from their planned route near Farsi Island, even as a preliminary probe suggests mechanical issues with their boat.

Philippines claims to receive radio warnings from China over disputed waters

Naval Technology - Tue, 19/01/2016 - 01:00
Philippines officials have reportedly received warnings from the Chinese Navy when one of their planes was flying near the Spratly islands in the South China Sea.

EU-Armenia Cooperation Council

EEAS News - Mon, 18/01/2016 - 21:00

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