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(B2) Des gendarmes du Mali, du Togo et de Guinée Conakry suivent ensemble le cours supérieur de Gendarmerie.
(crédits: EUCAP Sahel Mali)
Démarrée en octobre 2018, cette formation de neuf mois est dispensée par des formateurs de la Gendarmerie Nationale malienne, appuyée par la mission européenne chargée de la formation et de l’assistance des forces de sécurité intérieure maliennes, EUCAP Sahel Mali. Cette dernière se charge de former les stagiaires au management, à la déontologie, à la gestion des ressources humaines, ainsi qu’aux droits de l’Homme et au Genre. La formation vise à préparer les candidats à assumer des postes de commandement à l’issue de la formation.
(MHA)
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Cet article N°69. La formation des garde-côtes et marins libyens par les Européens est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (27.03.2019). Opérations (Atalanta effectifs). Défense (FEDef accord, Mobilité militaire vote, Bulgarie Olaf). Diplomatie (Guatemala réconciliation, Crimée rappel, Thaïlande élections, Yemen Mines anti personnel). Sécurité (Terrorisme parquet). Pouvoirs (Etat de droit, Droits et valeurs accord, Brexit, Paradis fiscaux). Elections 2019 (sondages Parlement, Vestager candidate, Liste LREM, Selmayr démission). People (O’Sullivan, Burt). est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Les ambassadeurs du comité politique et de sécurité (COPS) se sont séparés mardi (26 mars) de bonne humeur, après plusieurs longues heures de discussions. Une solution est en vue pour permettre à l’opération maritime de l’UE, Sophia, de survivre et de passer l’été.
Une discussion entamée lundi
La discussion avait été entamée lundi (25 mars) sur la base d’un papier d’options préparé par les structures de gestion de crises du service diplomatique européen (SEAE). Les capitales ont jusqu’à aujourd’hui mercredi pour confirmer cet accord négocié. La procédure est faite par silence. On sera tout juste dans les temps, avant la date fatidique de la fin d’opération, le 31 mars.
(Mis à jour 11h30) Comme attendu (ou espéré), aucune capitale n’a remis en cause l’accord, qui est donc désormais applicable
La suspension des activités navales
L’opération pourrait être prolongée pour six mois. Mais le volet naval serait suspendu. Ce qui revient à formaliser de fait la situation actuelle, où il y a à la fois très peu de navires, et où ceux-ci évitent soigneusement la zone où se situent les trafiquants d’êtres humains — objectif primaire de l’opération. L’option présentée par le SEAE, d’une prolongation technique de l’opération à mandat inchangé, le temps de peaufiner une nouvelle mission de formation des garde-côtes libyens (lire : Une nouvelle mission pour succéder à l’opération Sophia ?) a été refusée par Rome.
Un volet aérien et la formation
Au niveau opérationnel, seul serait gardé un volet de surveillance aérienne, au-dessus des eaux internationales. La formation des garde-côtes et des marins libyens pourrait aussi continuer, telle qu’elle existe aujourd’hui, dans plusieurs sites en Europe (2), voire avec des exercices en mer (lire notre dossier N°69. La formation des garde-côtes et marins libyens par les Européens).
Objectif : passer l’été
Ce délai de six mois (jusqu’au 30 septembre) a deux avantages. Il permet à l’opération de passer le cap de l’été : moment difficile au plan politique (élections européennes obligent) comme au niveau pratique (il représente le pic d’arrivées en Méditerranée). Il permet aux Européens de préparer en douceur la transition vers une opération non exécutive destinée à la formation des garde-côtes et marins libyens.
Une décision des États membres
EUNAVFOR « est une opération maritime ». Sans moyens navals, « elle ne sera pas en état d’assurer son mandat », qui est de « démanteler les trafics d’êtres humains », a indiqué la porte-parole de la Haute représentante, Maja Kocijancic, lors du point de midi, ce mercredi (27 mars). « Mais c’est la décision des États membres » a-t-elle ajouté, pointant ainsi le fait que ce n’était pas la volonté initiale de la proposition de la Haute représentante. « La position de la Haute représentante est bien connue. »
… qui reste à formaliser
La formalisation de la décision pourrait intervenir vite, selon nos informations, avec une adoption sans débat, par voie de procédure écrite, dans la foulée. La décision sera publiée au journal officiel, vendredi au plus tard (1). Restera à transcrire l’ordre de ne plus utiliser les navires. Ce qui devrait être fait en modifiant le plan d’opérations et devra demander quelque temps.
Un commandant inchangé pour l’instant
Le commandement restera assuré, pour l’instant, par le vice-amiral Enrico Credendino. « Le changement » ne concerne pas ce point nous a assuré un diplomate européen. Mais le vice-amiral (de la marine) qui assure depuis bientôt quatre ans — depuis le début de l’opération en juin 2015 — la conduite de l’opération pourrait être tenté de prendre le large.
Trois – quatre avions sur zone
Sur zone il y a actuellement quatre avions : un M28 Bryza polonais (La Pologne s’engage dans l’opération Sophia en Méditerranée), deux avions luxembourgeois SW3 Merlin III (qui se relaient) et un avion espagnol Casa CN-235 Vigma D4.
Du grand bricolage pour une opération ‘Plouf’
Cette solution ressemble à du grand bricolage. Un sparadrap qui masque à peine que l’opération est sinon terminée, du moins largement amoindrie. Et ce sentiment semble partagé.
Une opération sans moyens d’assurer son objectif
L’objectif primaire de l’opération — la lutte contre les trafics — est de fait abandonné, car il ne pourra plus être assuré. On peut ainsi enlever les syllabes ‘NAV’ et ‘FOR’ de EUNAVFOR Med, et ne garder que EUMed Sophia. Avoir une opération maritime sans navires est le comble du ridicule. Une opération ‘Plouf’ en quelque sorte.
Retour à la phase 1
On retourne de fait à la phase 1 de l’opération, celle de ces début, en juin-juillet 2015, qui consistait à détecter ou analyser ces trafics. C’est donc la ‘porte de sortie’ de l’opération : la transmission à un corps de garde-côtes et de marins libyens, dûment formé et organisé, qui prendra plus que quelques mois. Depuis 2015, ainsi l’objectif de former 500 personnels (fixé à fin 2017) n’a pu être atteint, malgré tous les efforts déployés côté européen.
Une politique néfaste
Cette pratique de conserver à tout prix des opérations et missions qui n’ont plus vraiment d’activité est dangereuse à terme. Il apparait comme un emballage plastique qui cache mal la réalité. Il donne l’impression d’une inefficacité, d’un gaspillage d’énergie et d’argent qui peut être plus néfaste aux yeux des Européens que l’objectif recherché : affirmer la place de l’Europe dans le monde, contribuer à la stabilisation ou la paix. C’est un mauvais service qui est ainsi rendu à l’Europe de la Défense. L’Union européenne doit (vraiment) apprendre à fermer des missions devenues inutiles.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lire aussi notre dossier N°27. Traquer les trafiquants d’êtres humains en Méditerranée, une longue prise de conscience (Opération Sophia)
Mis à jour (11h-14h) avec la confirmation de la décision, la réaction du porte-parole de la Haute représentante, les détails sur le plan d’opération et le maintien du commandement
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(B2) Pour Jean Marsia, un des principaux experts belges de l’Europe de la défense — il préside aujourd’hui la Société européenne de défense AISBL (S€D) —, la récente prise de position de Annegret Kramp-Karrenbauer, la chef de la CDU, les Chrétiens-Démocrates allemands, est à saluer… sauf quand elle parle d’un porte-avions commun et refuse le saut fédéral
Une excellente initiative
‘Faisons l’Europe comme il faut !‘ C’est sous ce titre que la chef de la CDU, le principal parti allemand a répondu, dans les grands journaux européens et sur le site du parti qu’elle préside (1), comme si elle était déjà Chancelière, aux récentes propositions du président français Emmanuel Macron en vue d’une réforme de l’Union européenne. Comme lui, elle s’est adressée, dans leur langue, à la plupart des citoyens européens. Excellente initiative qui ne peut que conforter le sentiment de citoyenneté européenne !
Nous avons besoin d’atouts stratégiques
Comment ne pas partager sa conclusion : « Nous devons faire l’Europe comme il faut, maintenant. Nous avons besoin d’atouts stratégiques pour notre industrie, nos technologies et nos innovations, d’un sentiment de sécurité pour nos concitoyens européens, et de capacités de politique extérieure et de sécurité communes pour faire entendre nos intérêts. Nous devons nous atteler à la tâche maintenant, avec confiance, et ne pas laisser la crainte permanente des «populistes» entamer notre détermination. »
Des propositions fort estimables
Comment contester que « Nous devons demeurer transatlantiques tout en devenant plus européens », que « L’Europe devrait à l’avenir être représentée par un siège permanent commun au Conseil de sécurité des Nations Unies », qu’il faut « développer rapidement Frontex pour en faire une police aux frontières opérationnelle, et la déployer » ?
Annegret Kramp-Karrenbauer formule également des propositions fort estimables, comme « le regroupement du Parlement européen en son siège à Bruxelles », « l’émergence d’un Islam compatible avec nos valeurs », « l’imposition des revenus des fonctionnaires de l’UE » et celle des « grands groupes internationaux », afin qu’ils versent « leur juste contribution à notre économie sociale de marché européenne, comme le font nos petites et moyennes entreprises ».
Un porte avion en commun, c’est bien plus compliqué
Par contre, en envisageant la construction d’un porte-avion commun, sans définir quel serait son pavillon ni de quelle amirauté il dépendrait, elle montre sa méconnaissance des questions de défense. Gouverner l’Allemagne n’est pas diriger la Sarre. Quant à la défense de l’Europe, c’est encore bien plus compliqué.
Ce sont les États membres qui sont incapables
[Mais la dirigeante de la CDU] est dans l’erreur lorsqu’elle affirme : « Aucun super-État européen ne saurait répondre à l’objectif d’une Europe capable d’agir ». Ce sont les États membres qui ne le savent plus. Ceux-ci ont, depuis 2005, bien du mal à faire la synthèse au Conseil européen. Pour juguler la crise de 2008, il a fallu une trentaine de réunion du Conseil, et les solutions ne sont que partielles. Résultat : dix années de misère. Les États-Unis, qui sont un État fédéral, ont résolu le problème en un an.
L’initiative fédéraliste ne pourra venir que des petits États
La refondation de l’Europe passe par un État fédéral, légitime, démocratique. Les prises de position de M. Macron et de Mme Kramp-Karrenbauer ont le mérite de montrer aux citoyens européens qu’il ne faut compter ni sur la France ni sur l’Allemagne pour refonder l’Europe. L’initiative fédéraliste ne pourra venir que des petits États.
(Jean Marsia)
Président de la Société européenne de défense (S€D)
Lire aussi notre analyse : Un projet de porte-avions européen : est-ce bien sérieux ?
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