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L'Europe politique et de la défense (par Nicolas Gros-Verheyde)
Updated: 5 hours 59 min ago

Carnet (25.01.2019). Confidentiels (COPS, Informelle défense, Gymnich, IEI). Défense (Lettonie ministre, Belgique personnel, Finlande radars israéliens). Diplomatie (Venezuela-Grèce, Éthiopie visite, Centrafrique paix, Élections Thaïlande, MOE Sénégal)...

Fri, 25/01/2019 - 10:55
(B2) Parus récemment : La mise au point du Fonds spécial de créances (SPV) anti-sanctions US presque prêt ? Tant que le Brexit n’est pas effectif, le Royaume-Uni reste responsable des demandes d’asile (blog) Accord de Prespa. Le commissaire Avramopoulos fait dissidence. La Commission ne dit mot (Exclusif) Le SEAE veut restructurer ses directions de […]

La mise au point du Fonds spécial de créances (SPV) anti-sanctions US presque prêt ?

Fri, 25/01/2019 - 10:36
(B2) La mise au point du SPV (Special Purpose Vehicle), le fonds spécial de créances destiné à contourner les sanctions américaines et de payer les contrats conclus avec l'Iran hors de la zone Dollar, est « pour bientôt » a réaffirmé la porte-parole de la diplomatie européenne, Maja Kocijancic, jeudi (24 janvier), lors du briefing […]

Tant que le Brexit n’est pas effectif, le Royaume-Uni reste responsable des demandes d’asile

Fri, 25/01/2019 - 08:10
(B2) Tant que le Royaume-Uni n'a pas quitté l'Union européenne, il « demeure l’État responsable au sens du règlement Dublin III » pour examiner les demandes d'asile des personnes arrivées sur son sol, a souligné la Cour de justice de l'UE, dans un arrêt prononcé le 23 janvier. Ce même, s'il a notifié son intention […]

Le Brexit déjà en marche dans la politique européenne de défense

Fri, 25/01/2019 - 07:31

(B2 – exclusif) Peu importe les émois à Westminster et les tourments de Downing Street, ou la conduite sans ceinture du Prince Philippe, dans le domaine des opérations de stabilisation menées par l’Union européenne (au titre de la PSDC), le départ des Britanniques est désormais bien engagé et devrait se terminer bientôt

Le HMS Northumberland près du cercle arctique (crédit : MOD Uk / Crown copyright)

Un mouvement engagé

Le transfert du QG de l’opération anti-piraterie

Première concernée, la plus emblématique, l’opération anti-piraterie de l’UE (alias EUNAVFOR Atalanta) va déménager de Northwood (près de Londres) à la Rota et à Brest, le commandant britannique cédant sa place au commandant espagnol avec un second français. Le QG de La Rota est en pleine préparation, le QG secondaire de Brest — qui accueille la liaison avec la marine marchande — également. Les officiers ont commencé à rejoindre leur poste. Le « tuilage » est en cours, selon nos informations (lire : La revanche de Trafalgar).

Le changement de commandement en Bosnie-Herzégovine

Deuxième concernée, l’opération EUFOR Althea en Bosnie-Herzégovine. Plus discrète, après avoir été l’opération phare (de l’OTAN sous le nom IFOR) et de l’Union européenne, elle ne rassemble plus aujourd’hui que 600 hommes maximum. Elle n’en est pas moins importante, car un « poste d’observation » important de ce qui se passe dans les Balkans, notamment en matière de retour des combattants étrangers. Un Français va prendre la tête de l’opération, à partir du QG de l’OTAN à Mons (le SHAPE). Un petit noyau de Français est aussi prévu à Sarajevo au sein de l’état-major de la force (lire : Le retour de la France dans l’opération de l’UE en Bosnie-Herzégovine).

L’abandon d’un poste de numéro 2 en Somalie

Enfin, au sein de la mission civile EUCAP Somalia chargée d’assurer le conseil et la formation des Somaliens pour la sécurité maritime, le poste de numéro 2 assuré par un Britannique est en voie de changer de main, selon nos informations. Les Britanniques ne pouvant assurer de poste de commandement des opérations européennes.

Le retrait du planning des battlegroups

De même, en matière de force de réaction rapide de l’UE, les Britanniques se sont retirés du tour d’astreinte des battlegroups (lire : La prise d’astreinte française au battlegroup 2019 se prépare).

Du personnel détaché au titre d’un pays tiers

Des Britanniques resteront dans quelques unes de ces missions et opérations qu’ils estiment ‘stratégiques’, en particulier celles déployées en Somalie et dans l’Océan indien. Mais en tant que pays tiers, dès que le Brexit sera consommé. Un officier britannique de la marine marchande devrait ainsi être positionné à Brest, chargé d’assurer le lien (précieux) avec toutes les structures britanniques de la marine marchande. Et dans la mission EUCAP Somalia, Londres entend détacher un de ses officiers pour occuper le poste de chef des opérations.

Une transition en douceur

Dans toutes ces opérations et missions, le départ des Britanniques est désormais non seulement acté, mais leur remplacement est assuré, sans difficulté. Il est difficile désormais, voire quasi impossible, de faire machine arrière. Les Britanniques ont perdu leur tour.

Difficile de faire machine arrière

Si le Brexit devait être repoussé, il ne changera pas les changements opérés dans les commandements : la relève est déjà en place. Les Britanniques qui occupaient ces positions ont déjà (ou vont) retrouver d’autres fonctions dans l’armée britannique, l’OTAN ou d’autres opérations multinationales. Et dans les générations de force actuelles, ce serait un pari insensé pour les planificateurs britanniques de miser sur une possible annulation ou prolongation longue du Brexit pour faire de nouvelles offres de participation importante.

Quelques leçons du départ

A cette transition en douceur, si en douceur qu’elle passe inaperçue, on peut tirer d’ores-et-déjà quelques leçons. Premièrement, contrairement à ce qu’avaient affirmé certains dignitaires britanniques, assis confortablement dans leurs sièges en cuir dans des ministères londoniens, et quelques observateurs, peu au fait du fonctionnement réel de l’Union européenne, l’apport britannique dans les missions et opérations de l’Europe de la défense reste modeste. Il peut être facilement compensé, avec juste un peu de bonne volonté de quelques pays membres. Deuxièmement, le départ britannique consacre en fait le retour français dans des opérations et missions qu’ils avaient, ces dernières années, un peu délaissées. Au final, il reste tout de même un pincement au cœur. Les officiers de sa Royale Majesté, croisés durant ces années, m’ont toujours fait bonne impression, avec ce mélange de courtoisie, de rudesse, d’ironie et d’enthousiasme qui fait le charme et l’efficacité de l’armée outre-Manche. Dommage…

(Nicolas Gros-Verheyde)

Accord de Prespa. Le commissaire Avramopoulos fait dissidence. La Commission ne dit mot

Thu, 24/01/2019 - 16:00

(B2) Les institutions européennes, et en particulier la Commission européenne, soutiennent largement l’accord de Prespa, « important pour la région et pour l’Europe » a encore rappelé le porte-parole de l’exécutif européen ce jeudi (24 janvier) midi. Ce « à l’unanimité ». Cela n’a pas empêché le commissaire européen Dimitris Avramopoulos de s’exprimer contre cet accord : « L’accord de Prespa n’est pas équilibré et c’est donc problématique » a-t-il lâché de retour sur le sol national (1).

(crédit : Commission européenne)

Le surf sur une vague nationaliste

Chargé du portfolio des Migrations, de la Citoyenneté et des Affaires intérieures, cet ancien ministre de la Défense avait effectué un parcours actif jusqu’à présent, sans faute, selon moi. Mais il appartient à un parti : Nouvelle démocratie (Néa Dimokratía), totalement opposé à l’accord de Prespa, prêt à ‘surfer’ sur tous les vents nationalistes, pour s’opposer au gouvernement de Alexis Tsipras. Mis sous pression par ses collègues de parti, il a craqué…

Nationaliste ou Européen

Alors qu’à Skopje et à Athènes, certains agitent le drapeau nationaliste le plus nauséabond, essayant de remettre au présent des querelles de 2000 ans, cette position semble contradictoire avec l’esprit européen. C’est une chose d’être fière de son passé et de son histoire. C’en est une autre de ne pas vivre au présent et au futur. Macédoine et Grèce sont membres d’un même espace, européen. La querelle sur le nom du premier a pu être réglée au prix de discussions longues et d’efforts de part et d’autre. Il est temps d’en tirer conséquence.

La fin de la collégialité ou la démission du commissaire

Cette déclaration d’un commissaire européen est totalement contradictoire avec la lettre et l’esprit de la Commission européenne. On est face à un choix d’organisation. Soit sur cette question sensible, l’exécutif européen estime que chaque commissaire est libre d’avoir une opinion. Soit il a pris une position — ce qui semble être le cas —. et ses membres sont tenus de s’y soumettre. C’est cette seconde option qu’a précisé le porte-parole. Dans ce cas, il ne reste plus que deux choix. Soit Avramopoulos reste membre de la Commission, et retire sa proposition. Soit il estime que la position nationale prime, et il démissionne (2). Il peut y avoir des sujets sur lesquels des nuances peuvent s’exprimer, au niveau économique par exemple, quand il s’agit de l’essence et de la stabilité de l’Europe, c’est difficile. Pour paraphraser Chèvenement : un commissaire çà ferme ca gueule ou çà démissionne.

La faiblesse européenne pour la Nouvelle démocratie

De façon générale, il est navrant de voir l’exécutif européen plutôt attentiste sur cette position. On aurait attendu un peu plus de courage vis-à-vis de l’attitude de Nouvelle Démocratie, qui appartient cependant au grand courant démocrate-chrétien européen, le PPE. Interrogé à plusieurs reprises, le porte-parole de la Commission s’est refusé à condamner l’attitude de ce parti. Est-ce l’appartenance commune au PPE de Jean-Claude Juncker ou le passé politique de son porte-parole Margaritis Schinas, ancien député de la ND. Ce serait difficile à croire que la Commission européenne en soit ramenée à des considérations aussi bassement politiciennes. Ce serait dommage pour l’Europe.

(Nicolas Gros-Verheyde)

NB : dans les colonnes de B2, nous utiliserons désormais l’appellation ‘Macédoine du Nord’, conforme à l’accord de Prespa, soutenu par les Européens.

  1. Greek Commissioner breaks with EU line on North Macedonia name deal, Euractiv
  2. Ce qui pourrait obliger la Commission à devoir accepter en son sein un membre de Syriza (Gauche unie) et à opérer un petit remaniement. Le commissaire King, l’alter ego de Avramopoulos, chargée de l’Union de la sécurité, doit s’en aller du collège le 29 mars, Brexit oblige…

Le SEAE veut restructurer ses directions de gestion de crises

Thu, 24/01/2019 - 14:59
(B2 - exclusif) La direction du Service européen pour l'action extérieure (SEAE) peaufine une réforme de ses structures de gestion de crises, ou plus exactement de certaines d'entre elles. Le vent du changement est parvenu aux oreilles de B2. En voici le détail Cette volonté de changement ne date pas d'hier. Le secrétaire général adjoint […]

Venezuela. Les Européens satisfaits de la prise de pouvoir de Guaido sans l’avouer

Thu, 24/01/2019 - 14:40
(B2) Juan Guaido, voici le nouveau visage du Venezuela sur la scène internationale. Inconnu de beaucoup, celui qui était jusqu'à présent président de l'Assemblée nationale à Caracas, s'est auto-proclamé, mercredi 23 janvier, président par intérim du pays. De quoi réjouir les adversaires affichés de Maduro, mais qui a provoqué quelque embarras du côté européen Il aura fallu […]

Von der Leyen tâcle l’Italie pour avoir saboté l’opération Sophia

Thu, 24/01/2019 - 12:52

(B2) Le non remplacement de la frégate Augsburg par un autre navire n’est pas une simple question de timing. En marge du forum de Davos, la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen a tenu à expliquer sa position.

L’Allemagne reproche à l’Italie d’avoir saboté l’opération et l’opération d’être inefficace. « La force opérationnelle italienne a envoyé la marine allemande dans les coins les plus reculés de la Méditerranée. Comme il n’y avait pas d’itinéraires de contrebande, aucune tâche significative n’avait été accomplie depuis des mois ». « Il est important pour nous que la tâche de la mission soit maintenant clarifiée politiquement à Bruxelles » lâche-t-elle, selon les médias allemands qui rapportent l’information.

Commentaire : Le divorce semble être consommé entre Berlin et Rome sur l’opération européenne maritime en Méditerranée Sophia (alias EUNAVFOR Med). On est sur une vraie question politique que d’aucuns se posent dans les couloirs européens (au sein du Comité politique et de sécurité, des organes militaires, etc.) : à quoi sert Sophia ? Quel est son/ses objectifs ? Ont-ils été vraiment atteints. Sinon comment ? En gros, pourrait-il y avoir une autre opération demain à la place de Sophia ?

(Nicolas Gros-Verheyde)

Syrie. Les risques du retrait américain, l’illusion d’une normalisation

Thu, 24/01/2019 - 12:30
(B2) Le retrait annoncé des troupes américaines dans le nord du pays redistribue un peu plus les alliances, mais l'UE maintient son soutien au processus des Nations unies. Le service diplomatique européen (SEAE) estime très prématuré une normalisation avec le régime de Bachar Al Assad C'est ce qu'a expliqué Erika Ferrer, chef de division Mena […]

Politique et Industriel. Deux problèmes à résoudre pour avancer plus vite en Européens (Compernol)

Thu, 24/01/2019 - 10:35
(B2) Dans un grand entretien au quotidien belge Le Soir, le chef d'état-major de l'armée belge, Marc Compernol, se confie à notre confrère Frédéric Delepierre, entre autres sujets, sur les grands enjeux européens du moment L'achat de matériel : surtout des partenariats C'est ce que recherche l'armée belge, « des partenariats stratégiques » avec des […]

‘Ite missa est’ pour l’opération Sophia ?

Wed, 23/01/2019 - 19:01

(B2) La messe est-elle dite pour l’avenir de l’opération Sophia ? A écouter Dimitris Avramopoulos, le commissaire européen chargé des Migrations, on n’est pas loin de la fin… même si celui-ci en défend encore l’utilité. Et ce pessimisme n’est pas contredit par les faits dont B2 a connaissance

(crédit : Armada espagnole)

Le commissaire chargé des Migrations (de nationalité grecque) était devant la presse ce mercredi (23 janvier) midi pour rendre compte de la réunion du collège (Commission européenne). Il a été, en 2015, un des premiers (avec Federica Mogherini) à défendre l’utilité de l’opération maritime de l’Union européenne afin de lutter contre les trafics en Méditerranée (alias EUNAVFOR Med ou Sophia). Aujourd’hui, l’avenir semble sombre.

Ayons foi dans l’opération

« La foi » dans l’opération est intacte a assuré le commissaire. « L’opération Sophia est une réussite. Grâce à cette opération, on a vu le nombre de passeurs diminuer. On a pu décourager ainsi les gens d’effectuer le voyages de manière dangereuse la Méditerranée. » Et « selon moi, cette opération devra continuer ». NB : un point de vue, officiellement partagé par les ministres de la Défense de l’Union.

Un coup dur allemand

Le retrait allemand de l’opération (lire : L’Allemagne se retire de l’opération Sophia) est un coup dur. Mais le commissaire n’en laisse rien paraitre. « Le retrait du navire allemand [la frégate Augsburg] était prévu en février. L’Allemagne continue de participer à l’opération. Rien ne dit qu’un navire ne sera pas rendu disponible dans le futur. »

Si l’Italie veut arrêter, à elle de le décider

Sur le futur de l’opération, Dimitris Avramopoulos est plus furtif. Cela « dépend des États membres. C’est à eux de prendre la décision au final ». Et d’avouer : « Si l’Italie qui est aux commandes de l’opération décide d’arrêter l’opération, c’est sa décision » (1). C’est clair, c’est franc, et c’est la réalité.

La fin de l’opération est-elle inéluctable ?

Un problème hautement politique

En pratique, tout le monde le sait, « il y a un problème, bien connu, qui n’a rien à voir avec l’opération » comme l’a rappelé à B2 un diplomate européen. Il s’agit d’avoir un accord global sur le paquet migratoire (le mécanisme de Dublin), la répartition des demandeurs d’asile dans les pays, et éventuellement d’avoir un mécanisme de répartition temporaire des réfugiés et migrants débarqués des bateaux. « Les contacts sont en cours entre États membres » nous a-t-on assuré.

Pas de solution possible avant mars ?

En fait, le temps presse. L’opération a été prolongée jusqu’au 31 mars. Et, pour l’instant, le point n’est ni à l’ordre du jour de l’informelle des ministres de la Défense ou des affaires étrangères (fin janvier à Bucarest) ni des ambassadeurs du Comité politique et de sécurité. La question est hautement politique. Il faut attendre … « le sommet européen de mars » me confie un bon connaisseur du dossier. « On verra alors si les chefs d’État et de gouvernement » sont capables de « trouver une solution ».

Un défi dans le maelstrom électoral

Le paris sont ouverts. Mais dans les couloirs, difficile de trouver un optimiste. « Durant les derniers mois, malgré tous les efforts, il a été impossible de trouver une solution » poursuit notre source. La reconduction en décembre de l’opération juste pour trois mois s’est faite aux forceps (lire : Le cadeau de Noël des 28. L’opération Sophia prolongée de trois mois). Et « à moins d’un changement majeur, je ne vois pas ce qui pourrait changer la donne ». Au contraire, plus on tarde, « plus on se rapproche de l’échéance électorale. Plus cela risque d’être difficile ».

Adieu Sophia ?

Dans quelques semaines, et encore plus en mars, nous serons en plein maelström électoral. Dans ce contexte, pour Matteo Salvini et d’autres responsables italiens, donner un coup d’arrêt à l’opération Sophia ressemble à du pain béni. On peut à la fois critiquer l’opération comme un facilitateur d’entrée de migrants (NB : ce qui est faux), se flatter d’avoir contraint les Européens à abaisser leur pavillon et crier un petit cocorico national (2). Tellement facile que ce serait bête de s’en priver.

Re

(Nicolas Gros-Verheyde, avec Leonor Hubaut)

  1. Enzo Moavero Milanesi, le ministre italien des Affaires étrangères, a cru bon de réagir : « l’Italie n’a jamais demandé la fermeture de Sophia. [Nous avons] appelé à une modification des règles relatives au débarquement des personnes secourues en mer, en cohérence stricte et appropriée avec les conclusions du Conseil européen de juin 2018. Les accords d’avril 2015 prévoient qu’ils sont toujours débarqués en Italie, tandis que le Conseil européen de juin dernier a exhorté les pays de l’UE à partager pleinement toutes les charges liées aux migrants. »
  2. Quitte à ce que soient des bateaux italiens qui reprennent le boulot sous la bannière verte, blanche, rouge

Lire aussi : Rome veut-il tuer l’opération Sophia ? Paris acquiesce secrètement

Les forces spéciales allemandes embarquent dans l’A400M

Wed, 23/01/2019 - 17:30

(B2) Les équipages du 62ème escadron de transport aérien de Wunstorf attaquent une nouvelle étape dans l’appropriation de l’avion européen A400M : l’évacuation de ressortissants et l’appui aux forces spéciales indique la Luftwaffe . Dans ce dernier registre, ils vont devoir apprendre à opérer de jour comme de nuit, notamment en participant à des exercices et des entraînements des forces spéciales.

Arnaud Danjean veut crédibiliser la parole des députés sur la défense

Wed, 23/01/2019 - 16:19
(B2) Arnaud Danjean, eurodéputé français, est un de ceux qui ont le plus cru à l'émergence d'une Europe de la défense. Il milite pour que le Parlement européen soit crédible et se dote de compétences sur les questions sécurité et défense A 47 ans, Arnaud Danjean postule à un troisième mandat au sein de son parti, […]

Carnet (23.01.2019). Confidentiels (Corée du Nord, Syrie normalisation, OTAN et KSF). Opérations (EUPOL Copps). Politique de défense (Pays-Bas 2%, Armée européenne Merkel et Kunasek, Doute US sur l’OTAN, Macédoine adhésion). Défense/industrie (Scaf au...

Wed, 23/01/2019 - 14:30
(B2) Parus récemment : Le soutien européen à l’UNODA pour la promotion de la convention sur les armes biologiques reconduit L’Union entérine le décès de Iosif Kobzon et dégèle ses avoirs (blog) L’Allemagne se retire de l’opération Sophia (blog) Brexit. Alain Lamassoure lance le mouvement du 29 mars RD Congo. L’Union européenne reconnait, à mi […]

Main dans la main, Union européenne et Union africaine confirment les engagements d’Abidjan

Wed, 23/01/2019 - 14:30
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne et l'Union africaine ont réaffirmé, mardi 22 janvier, l’importance et la singularité de leur partenariat. Au menu : sécurité, multilatéralisme, économie et migration Cette réunion arrive à mi-parcours entre le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE et de l’UA d’Abidjan tenu en novembre 2017 (lire […]

Le soutien européen à l’UNODA pour la promotion de la convention sur les armes biologiques reconduit

Wed, 23/01/2019 - 12:15
(B2) Le soutien européen au bon fonctionnement de la Convention sur les armes biologiques ou à toxines (CABT ou BTWC) va continuer Ce point a été approuvé, sans débat, lors de la dernière réunion des ministres des Affaires étrangères lundi (21 janvier). Le texte de la décision est paru au Journal officiel. L'Union européenne versera ainsi […]

L’Union entérine le décès de Iosif Kobzon

Wed, 23/01/2019 - 08:45
(B2) Le Conseil de l'UE a mis à jour lundi (21 janvier) sa 'liste noire' de personnes menaçant l'intégrité ou déstabilisant l'Ukraine. Elle a rayé de l'annexe 1 du règlement (UE) n ° 269/2014 Iosif (Joseph) Davydovich Kobzon, décédé le 30 août dernier à l'âge de 80 ans d'un cancer. Cette liste noire comporte désormais […]

L’Allemagne se retire de l’opération Sophia

Tue, 22/01/2019 - 23:45

(B2) C’était sinon attendu du moins redouté. L’Allemagne ne devrait plus fournir de moyens navals à l’opération européenne en Méditerranée (EUNAVFOR Sophia)

(Crédit : Bundeswehr / Michael Bockner)

Un moyen sans doute pour les Allemands de mettre la pression sur les Italiens et d’autres pays qui tardent à adopter un mécanisme de répartition pour les réfugiés qui pourrait finalement être le bouton nucléaire d’anéantissement de la mission. Cet retrait d’autant plus dommageable que Berlin a été un des premiers contributeurs, avant même le lancement officiel de l’opération. De façon plus symbolique, c’est un enfant accouché par les marins allemands, qui a donné son nom à l’opération, en l’honneur de la princesse Sophia von Schleswig-Holstein (Lire : Ne dites plus EUNAVFOR Med, dites Sophia !).

Le Berlin ne viendra pas en Méditerranée…

La Bundeswehr ne participera bientôt plus à la mission avec son propre navire. La frégate Augsbourg, présente dans l’opération depuis février, ne sera pas remplacée par le navire de ravitaillement et de soutien Berlin (A 1411), comme prévu initialement.

…préférant la mer du Nord

L’inspecteur général de la Bundeswehr, Eberhard Zorn, en a informé mardi (22 janvier) les députés de la commission des affaires étrangères du Bundestag, indique le Süddeutsche Zeitung. Le Berlin participera plutôt aux manœuvres de l’OTAN en mer du Nord, restant en attente pour Sophia. Les dix militaires et marins allemands présents au QG de l’opération restent pour l’instant.

Matteo Salvini satisfait

Le ministre italien de l’intérieur Matteo Salvini a raillé cette décision dans son style habituel par un tweeter : « La mission Sophia avait pour mandat de débarquer tous les immigrants uniquement en Italie, avec 50 000 nouveaux arrivants dans notre pays. Si quelqu’un se retire, ce n’est pas un problème pour nous. » C’est ainsi le baiser de la mort que prononce Rome. Pour le leader de la Ligue du Nord, obtenir l’arrêt de l’opération serait ainsi comme une victoire politique qu’il pourrait revendiquer.

Situation désespérée pour l’avenir de Sophia

Au 31 mars prochain, délai obtenu au forceps fin décembre pour tenter de résoudre la quadrature du cercle — la répartition des migrants et demandeurs d’asile rescapés — l’opération pourrait bien devoir fermer. EUNAVFOR Med a déjà subi quelques désistements : les Belges (estimant l’opération inefficace, lire : La Belgique pourrait cesser toute contribution à l’opération Sophia en 2019), les Britanniques (pour cause de Brexit) ont, en effet, déjà décidé d’interrompre toute participation navale. Plusieurs pays tels la Grèce, la Suède, la Bulgarie ne participent pas à l’opération.

Il ne reste plus aujourd’hui (pour les moyens navals), hormis les moyens nationaux italiens, que l’Armada espagnole, à moins que la Royale (la marine française) ne se décide à sauver cette opération. Ce qui est une vraie gageure, la France — que ce soit au Quai d’Orsay (du côté des diplomates) ou rue Saint Dominique (au ministère) — n’a jamais été farouchement enthousiaste pour cette opération.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Une baisse de voilure pour le navire amiral

La marine italienne a déjà réduit la voilure pour son navire amiral. La frégate de défense anti-missiles Luigi Rizzo (F-595) a remplacé début janvier le navire d’assaut amphibie San Marco (L-9893) qui était le navire de commandement depuis cinq mois (153 jours). On n’est pas tout à fait dans le même registre, en particulier en termes d’espace à bord et d’accueil de personnes : un équipage de 130 marins environ pour le premier avec possibilité d’accueillir 2 hélicoptères ; un équipage de 180 marins pour le second, avec possibilité d’héberger au moins 350 personnes et d’accueillir cinq hélicoptères.

 

Brexit. Alain Lamassoure lance le mouvement du 29 mars

Tue, 22/01/2019 - 22:18

(B2) « Maintenant commence la vraie négociation. Il faut marquer notre fermeté et refuser toute prolongation » s’est exclamé aujourd’hui l’eurodéputé français Alain Lamassoure lors du débat sur le Brexit. Pour cet excellent spécialiste des affaires constitutionnelles européennes : « Le Parlement britannique ne peut pas négocier un traité international, c’est une plaisanterie ! »

Pas de prolongation sauf évènement grave

« S’il devait y avoir une prolongation, il faudrait un événement politique majeur au Royaume-Uni : démission de Theresa May, dissolution du Parlement, ou nouveau référendum dont la question devra être approuvée par l’actuelle Chambre des Communes. Et ce, avant la limite extrême du 30 juin. »

Le 29 mars c’est le 29 mars, version européenne du Brexit is Brexit

« Si l’UE accepte de retarder le Brexit sans motif politique précis au-delà du 30 juin, c’est l’Union européenne qui attrapera la gangrène britannique, parce qu’on en sortira jamais. Le 29 mars, c’est le 29 mars. Se fixer des dates claires est une règle d’or de la méthode communautaire. »

Pour l’Irlande, une solution : le groupement régional

Enfin, l’originaire de Pau a une idée : utiliser toutes les formules de coopération transfrontalière. « Nous devrions sérieusement étudier la formule du Groupement régional de coopération territoriale comme piste pour maintenir la coopération entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, et sauver la face sur le problème insoluble de la frontière dure.  »

Commentaire : La tendance dure gagne du terrain

Ce propos n’est pas celui d’un homme isolé. C’est celui d’un connaisseur. Il trahit une tendance de fond qui semble gagner du terrain à Bruxelles et dans les capitales, lassées de l’incertitude britannique : la tendance dure.

Un délai rabougri ?

Certains chefs d’État et de gouvernement ne seraient prêts ainsi qu’à lâcher un mois de plus, soit jusqu’au 30 avril aux Britanniques. La tentation de Londres de repousser les délais sans cesse apparait de plus en plus comme une vaste entourloupe aux yeux des spécialistes. On peut s’interroger si la méthode ‘May’ consiste à de l’amateurisme pur ou une rouerie supplémentaire visant à aller jusqu’au bout du délai, du précipice, pour à la fois forcer l’adversaire interne et l’Union européenne au compromis. Mais il y a un fait qu’on ne peut ignorer : la locataire du Downing Street semble se faire quelques illusions sur l’esprit européen qui, au final, unit plus les Européens qu’il les désunit.

Un petit détail de procédure oublié

Elle a mal apprécié un (petit) point de procédure : la décision de repousser les délais du Brexit se prend à l’unanimité des ’27’ (selon l’article 50). Il suffit que deux ou trois Etats, plutôt centraux dans le processus de décision (France, Allemagne, Autriche, Belgique, etc.), ne soient pas d’accord et le fassent savoir ; la décision ne sera même pas mise aux voix. Résultat, le 29 mars restera le jour du Brexit.

(Nicolas Gros-Verheyde)

RD Congo. L’Union européenne reconnait, à mi voix, la victoire de Felix Tshisekedi

Tue, 22/01/2019 - 20:58
(B2) Embarras, prudence, attentisme... ce sont les qualificatifs utilisés pour décrire la position de l'Union européenne sur les résultats électoraux en République démocratique du Congo depuis plusieurs jours. Réunis avec leurs homologues de l'Union africaine, à Bruxelles ce lundi (21 janvier), les ministres des Affaires étrangères de l'UE se refusent toujours à reconnaitre sa victoire, mais […]

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