Le « dialogue national » censé résoudre la crise politique en République démocratique du Congo a été de nouveau suspendu vendredi alors que les suites des violences meurtrières de lundi et mardi empoisonnent le climat politique dans le pays.
Le « Rassemblement », coalition formée autour de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, a annoncé avoir décrété un « deuil national de trois jours » du 26 au 28 septembre « pour l’inhumation » des victimes des affrontements entre forces de l’ordre et jeunes qui réclamaient le départ du président Joseph Kabila.
Le « Rassemblement » est à l’origine de la manifestation ayant dégénéré lundi. Il a appelé la population congolaise à ne pas aller travailler et aux parents de ne pas envoyer leurs enfants à l’école pendant ces trois jours
M. Tshisekedi a déclaré devant la presse avoir déposé auprès des services du procureur général de la République (PGR) une plainte visant deux ministres et plusieurs hauts responsables des services de sécurité, que le « Rassemblement » accuse d’avoir soudoyé et armé des jeunes pour qu’ils sèment le désordre dans les rues lundi et mardi.
Selon un de ses collaborateurs, le PGR a pour sa part demandé aux services des frontières d’arrêter une dizaine d’organisateurs de la manifestation de lundi dans le cas où ceux-ci viendraient à essayer de quitter le pays.
Lundi les violences avaient éclaté en début de matinée en marge de cette manifestation pour signifier à M. Kabila son « préavis » à trois mois de la fin de son mandat, et exiger son départ le 20 décembre.
Les troubles initiaux, dont autorités et opposition se renvoient mutuellement la responsabilité, ont dégénéré rapidement en émeutes et pillages réprimés par la police et l’armée.
Dans un communiqué, Moïse Katumbi, membre du « Rassemblement » et candidat en exil à la prochaine présidentielle, a qualifié le pouvoir de M. Kabila de « régime autocratique et sanguinaire à la dérive » dont les responsables et les exécutants devront « répondre de leurs actes criminels ».
– « Convaincre les sceptiques » –
M. Katumbi, qui est poursuivi au Congo pour atteinte à la sûreté de l’État, a également appelé à un « vrai dialogue national » dans le respect de la Constitution et des « aspirations légitimes revendiquées par le peuple ».
Les violences du début de la semaine ont frappé la capitale alors que celle-ci abrite un « dialogue national » censé sortir le pays de la crise qui le consume depuis la réélection contestée de M. Kabila en 2011 et permettre l’organisation rapide d' »élections apaisées ».
Seule une frange minoritaire de l’opposition participe à cette table ronde avec la majorité politique et des représentants de la société civile.
M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. La Constitution lui interdit de se représenter mais il ne montre aucun signe de vouloir quitter son poste alors que la limite pour convoquer l’élection présidentielle est dépassée et que cette dernière apparaît impossible à organiser dans les temps.
Suspendus mardi, les travaux du « dialogue national » devaient reprendre vendredi, mais ils ont de nouveau été reporté sine die après que la délégation d’opposition qui y participe eut annoncé son retrait temporaire des discussions, le temps de « convaincre (les) sceptiques de rejoindre la table du dialogue ».
Mardi, l’Église catholique, qui dirige la délégation de la société civile, avait suspendu sa participation en expliquant trouver « judicieux », compte tenu des violences, de « rechercher un consensus plus large ».
Au-delà de son rôle spirituel, l’Église catholique, dont se revendiquent environ 40% des Congolais, est respectée en RDC pour le rôle déterminant qu’elle a joué dans l’ouverture démocratique des années 1990.
A Kinshasa, l’armée et la police ont mené vendredi plusieurs opérations de grande envergure visant des camps militaires et de policiers, comme la veille.
Aux abords du camp Loano (dans le nord-ouest de la capitale), un journaliste de l’AFP a vu les forces de l’ordre embarquer sans ménagement dans un véhicule de transport de troupes une trentaine de personnes dont six jeunes femmes.
Un officier a indiqué que l’opération avait pour but de rechercher des armes et des munitions détenues sans autorisation.
Les Premiers ministres français, Manuel Valls, et sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, sont convenus vendredi qu’il n’existait « pas de pré carré » sur les marchés africains pour quelque pays que ce soit, lors d’une visite de M. Valls à Dakar.
« Notre pays est stable, il a beaucoup d’avantages comparatifs, la France nous fait confiance, bravo aux investisseurs français qui viennent. D’autres partenaires sont présents », a déclaré M. Dionne, une allusion à la place grandissante de la Chine.
« Il n’y a pas de pré carré, de chasse gardée, nous travaillons la main dans la main, dans le respect », a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse commune avec son homologue français.
« Grâce à vous, la France est le partenaire économique de premier plan du Sénégal, premier investisseur, premier fournisseur, premier employeur de main-d’œuvre sénégalaise », avait déclaré M. Valls jeudi soir lors d’une rencontre avec la communauté française.
« Mais je sais que rien n’est jamais acquis. Ici comme dans toute l’Afrique francophone, il n’y a pas de pré carré. Vous subissez la concurrence de grands pays émergents mais aussi de partenaires européens », avait-il souligné.
Dans une interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique à la veille de ce voyage, le Premier ministre français avait indiqué vouloir « organiser avec (son) homologue chinois, Li Keqiang, qui a proposé l’idée, un grand sommet France-Chine-Afrique, qui pourrait se tenir à Dakar ».
Un accord sur les « partenariats franco-chinois sur les marchés tiers », visant à conquérir conjointement des marchés en Afrique et en Asie, a été signé en juillet 2015 à Paris lors d’une visite du Premier ministre chinois.
Les échanges de la Chine avec l’Afrique étaient estimés en 2015 à quelque 180 milliards de dollars (160 milliards d’euros).
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