September 26, 2016 (JUBA) – Opposition forces in Western Equatoria region have rejected calls by the newly appointed controversial First Vice President, Taban Deng Gai, to assemble in cantonment areas the forces of the Sudan People's Liberation Army in Opposition (SPLA-IO), saying they are loyal to their leader, Riek Machar.
In a statement issued on Sunday, seen by Sudan Tribune, the commander of the SPLA-IO forces in the area said they did not rebel in order to be simply cantoned but to resolve the underlying problems prevailing under the leadership of the South Sudanese President Salva Kiir.
“The approval of the cantonment areas for Greater Equatorial region will never bring peace because Cantonment is not the real grievance that made us to go to the bush, and fight against the regime of SPLM under the leadership of Salva Kirr,” party reads the statement signed by Brigadier General John Sunday Martin, SPLA (IO) 3rd Brigade Commander, Division 9 based in Western Equatoria.
He said Machar remains the recognized First Vice President and the leader of the armed opposition, warning that any security arrangements implementation or the transitional government of national unity without his participation will not be accepted.
“We will neither accept any transitional Government without Dr. Riek Macher being part of it, nor accept cantonment areas in Greater Equatoria without Dr. Riek Macher being part to the Transition Government,” the statement declared.
“The Government of Salva Kirr and Taban Deng with their International partners must know that, the SPLM-IO forces in Greater Equatoria Region remained royal to the leadership of Dr. Riek Macher and therefore, we are not going to these Cantonment areas, but will continue to fight with objectivity of ousting the regime of SPLM-IG that is manifested by corruption, tribalism, dictatorship, injustices and lack of political will to bring an end to the sufferings of the innocent souls in South Sudan.”
The senior military officer of the opposition faction was responding to the calls by government leadership to assemble in cantonment areas members of the SPLA-IO in greater Equatoria region.
The government last week announced it had identified up to four cantonment sites in Equatoria region.
(ST)
September 26, 2016 (KHARTOUM) - Sudan's Foreign Minister Ibrahim Ghandour on Monday has said that his country wouldn't serve as a launching pad for any armed opposition activities against South Sudan.
In a press release extended to Sudan Tribune on Monday, Ghandour said "Sudan is a key member of the tripartite committee set up by the regional block IGAD to follow up the implementation of South Sudan's peace agreement".
"Sudan wouldn't allow any armed opposition to be launched from its territory against South Sudan," he said, pointing his country continued to play an essential and active role in all regional and international initiatives aiming to achieve peace in the newborn nation.
Sudan's top diplomat underscored his country's keenness to achieve peace in South Sudan, saying peace can't be achieved in the two Sudans unless it was achieved in the other country.
He said that Sudan under the leadership of President Omer al-Bashir was the first country to recognize the independence of South Sudan, pointing to the joint history and interests between the two nations.
South Sudan seceded from Sudan on July 9th 2011 following a referendum on whether the semi-autonomous region should remain a part of the country or become independent. 99% of the southern voters chose independence.
Relations between the two nations soured after South Sudan's independence following a series of disputes over a number of issues, particularly accusations of support to rebel groups.
Ghandour's statements come two days after the armed opposition faction (SPLM-IO) led by South Sudan's former First Vice President, Riek Machar, declared war on the “regime” in Juba under President Salva Kiir.
This declaration came in a resolution passed by the political bureau meeting convened for three days in the Sudanese capital, Khartoum, under the chairmanship of Machar, also commander-in-chief of the SPLM-IO.
The armed opposition further called for reorganization of the SPLA-IO so that it “can wage a popular armed resistance against the authoritarian and fascist regime of President Salva Kiir in order to bring peace, freedom, democracy and the rule of law in the country.”
Also on Sunday, South Sudan's former Minister of Agriculture, Lam Akol, announced formation of a new rebel faction, saying his aim is to overthrow by all means the government of South Sudan under the leadership of President Salva Kiir.
South Sudan descended into civil war in December 2013. Tens of thousands of civilians were killed and more than 2 million displaced.
In August last year, a peace deal was signed by both Machar and Kiir, but fighting in Juba put the accord at risk of possible collapse.
(ST)
REUTERS/Thierry Roge THR/THI Barroso et Kroes en 2004
Y aurait-il quelque chose de pourri dans l’Union européenne ? Après José Manuel Durao Barroso, président de la Commission entre 2004 et 2014, prit la main dans le Sachs de la cupidité, c’est au tour de l’une de ses commissaires d’être épinglée par la presse : la Néerlandaise Neelie Kroes a présidé une société offshore établie aux Bahamas, un paradis fiscal réputé, entre juillet 2000 et octobre 2009, une fonction qu’elle a « oublié » de déclarer lorsque la libérale batave a été nommée, en novembre 2004, commissaire à la concurrence. Un mensonge qui se double d’une faute morale, vu les fonctions qu’elle a exercées. Si on ajoute à cela les nombreux cas de « pantouflages », ces recasages d’anciens commissaires ou hauts fonctionnaires européens dans le privé, ou le Luxleaks, qui a montré comment Jean-Claude Juncker, l’ancien premier ministre luxembourgeois et président de la Commission depuis 2014, a offert un traitement fiscal préférentiel à des multinationales pour les attirer chez lui, c’est un tableau peu reluisant qu’offre l’exécutif européen. Le cœur des outragés se fait donc entendre : vraiment, l’Europe, ça n’est plus ça si ce fut jamais !
Avant de joindre sa voix à celle des indignés de service, rappelons quelques faits. Neelie Kroes n’est pas le produit du système européen, mais de son pays : politicienne madrée, elle a été désignée par son gouvernement comme commissaire en 2004 et renommée par le même gouvernement en 2009 (au sein de la Commission Barroso II, de 2009 à 2014, où elle a été chargée de la société numérique). Ancienne ministre des Transports, sa proximité avec le monde des affaires (elle siégeait dans une douzaine de conseils d’administration : (Volvo, Lucent, Thales, MMO2, Nederlandse Spoorwegen NV, Ballast Nedam, Royal P & O Nedlloyd NV, etc.) et même mafieux (via son proche ami, Jan-Dirk Paarlberg, un promoteur immobilier sulfureux), et son goût pour l’argent étaient parfaitement connus des Néerlandais et n’embarrassaient manifestement pas ce peuple à la morale si sourcilleuse.
Le Parlement européen, qui devait entériner cette nomination, a bien tenté d’obtenir le remplacement de Kroes, en vain. Barroso, déjà affaibli par la censure du démocrate-chrétien italien Rocco Buttiglione, écarté pour ses propos jugés homophobes et misogynes, et de la Lettone eurosceptique Ingrida Udre, impliquée dans une affaire de financement occulte de parti politique, a refusé tout net, soutenu par la majorité de droite. Le Parlement et la Commission auraient-ils dû enquêter plus avant ? Sans doute, sauf qu’ils n’ont aucun pouvoir d’investigation de quelque nature que ce soit, les États y ont veillé. « Bruxelles » ne peut pas laver plus blanc que blanc et n’a d’autre choix que de s’en remettre aux États membres. D’ailleurs, les Pays-Bas n’ont jamais mis en cause politiquement ou pénalement Neelie Kroes : ils n’ont même pas été capables de découvrir l’existence de la fameuse offshore.
Ce qui ne dédouane pas les dirigeants communautaires : informé des liens troubles qu’entretenait Kroes avec le monde de l’argent, Barroso aurait pu la nommer à un poste moins exposé que la concurrence et le Parlement n’aurait pas dû relâcher la pression. Mais c’était prendre le risque de se fâcher avec un pays supplémentaire (Silvio Berlusconi a défendu jusqu’au bout son ami Buttiglione) et surtout offrir une victoire supplémentaire à la gauche… L’Union, c’est aussi de la politique.
Ce que montre en réalité l’affaire Kroes, qui n’a pas failli dans ses fonctions de commissaire jusqu’à preuve du contraire, placée qu’elle était sous haute surveillance de l’administration communautaire, est que la corruption morale est dans les États membres, la classe politique européenne n’étant que son émanation. Bruxelles n’est pas Washington, c’est-à-dire un État fédéral qui génère sa propre classe politique. Si Jérôme Cahuzac avait été nommé commissaire, accuserait-on la Commission Juncker de ses fraudes fiscales alors que l’Etat français a été incapable de les mettre à jour au point de le nommer ministre du budget ? Alors oui, il faut s’indigner, mais ne pas se tromper de cible. C’est l’avidité des élites étatiques qui abîme la politique en général, le projet européen par voie de conséquence. Et il faut savoir gré à l’Union d’avoir généré des règles visant à limiter les conflits d’intérêts ou, dans un autre domaine, à identifier les lobbyistes dont on cherche en vain l’équivalent dans les Etats membres.
N.B.: Quelques articles parus à l’époque: en 2004 (ici, ici ou encore ici) ou en 2006 (ici et ici).
N.B.: version rallongée de mon article paru dans Libération du 24 septembre