La Banque mondiale a publié le classement 2019 de trente-neuf pays africains suivant le poids des politiques et des institutions. Avec une note de 4 sur 6 le Rwanda confirme son leadership africain et maintient sa place de premier de la liste. Le Burkina Faso est classé neuvième sur la liste avec 3,5 points. Ce rapport 2019 porte sur 39 pays, soit un pays de plus par rapport à 2018, la Somalie, qui a été admise pour la première fois depuis 30 ans. Ce sont les pays d'Afrique Subsaharienne qui peuvent bénéficier du financement de l'Association internationale de développement (IDA) qui font l'objet de cette évaluation.
C'est une note sur 6 qui est attribuée à chacun des 39 pays d'Afrique subsaharienne, suivant un certain nombre d'indicateurs de performance des politiques et des institutions. Établi sur une période allant de janvier à décembre, le rapport jauge aussi la capacité, des structures politiques et institutionnelles nationales, à soutenir une croissance durable et à réduire la pauvreté. Les indicateurs, au nombre de 16, ont été regroupés en quatre catégories dont la gestion économique, les politiques structurelles, les politiques d'inclusion sociale et d'équité et la gestion des institutions du secteur public.
Dans le classement, le Rwanda s'en tire avec une note de 4 sur 6 et maintient sa place de premier pays africain pour la troisième fois consécutive. Il est suivi du Cap-Vert avec une note de 3,8 sur 6. Le Sénégal, le Kenya et l'Ouganda referment la liste des cinq premiers, avec chacun une note de 3,7 sur 6. Le pays des hommes intègres est classé neuvième avec une note de 3,5 juste derrière le Ghana (3,6) et la Côte-d'Ivoire (3,5).
La Tanzanie est le dernier du top 10 des pays africains dont les politiques et institutions sont performantes, avec une note de 3,5. Sur les 39 pays dont les politiques et institutions ont fait l'objet d'évaluation par la Banque mondiale, le Soudan du Sud est classé dernier de la liste avec la note de 1,4. Il arrive derrière l'Erythrée (1,9) et la Somalie (2,0).
Dans l'ensemble les 39 pays ont obtenu une moyenne de 3,1 sur 6. Une moyenne restée presque inchangée depuis 2016. Le rapport de la Banque mondiale souligne que les pays en tête du classement sont aussi ceux qui possèdent les économies les plus dynamiques de la région. Sur les 15 pays ayant obtenu des notes inférieures à la moyenne régionale, la plupart sont des États fragiles.
Des performances presque dans le même ordre sous la crise du Covid-19
Le rapport fournit en outre un état des lieux des politiques et institutions nationales au début de la pandémie de Covid-19, en mettant en évidence la nécessité, pour les pays IDA de la région, à agir pour renforcer leur système de santé, protéger leur capital humain, améliorer la gouvernance du secteur public et mettre en œuvre des réformes structurelles visant à stimuler la productivité.
Sur l'indice mondial de sécurité sanitaire, le Kenya est en tête du classement, suivi de l'Ouganda et de l'Ethiopie. Ici, la Somalie détient la queue tandis que le Rwanda et le Burkina occupent respectivement la 17ème et la 23ème place. Le Kenya détient aussi le record sur l'indice du capital humain, suivi du Zimbabwe et du Ghana. Le Tchad est dernier juste derrière le Soudan du Sud et le Niger.
Selon la Banque mondiale, la pandémie de Covid-19 aura des effets néfastes sur le capital humain en raison des perturbations causées à des services essentiels de santé, des pertes de revenus et des mesures de fermeture des établissements scolaires. « Pour un grand nombre de pays, la lutte contre la pandémie aura pour conséquence de détourner des ressources publiques au détriment d'autres services de santé en raison d'une marge de manœuvre budgétaire limitée, tandis que dans la plupart d'entre eux la mise en place de mesures de confinement a imposé la fermeture des écoles et entraîné des pertes de revenus chez les familles pauvres qui travaillent dans l'économie informelle et sont privées de ce fait d'une protection sociale » écrit la Banque mondiale dans son rapport.
Elle ajoute que les estimations indiquent que la fermeture des établissements d'enseignement a concerné 252 millions de jeunes dans l'ensemble de la région. Ce qui devrait détériorer davantage le niveau des apprentissages.
La Banque mondiale suggère aux pays de mettre en œuvre des politiques visant à soutenir les ménages vulnérables, protéger les moyens de subsistance, garantir l'accès à l'éducation et renforcer la connectivité numérique.
Une synthèse de Etienne Lankoandé
Lefaso.net
Depuis 2019, la somme totale de 51 milliards de Francs CFA a été répartie entre les collectivités territoriales du Burkina Faso dans le cadre du Fonds Minier de Développement Local (FMDL). En rappel, le FMDL institué par le code minier de 2015 se compose de 1% du chiffre d'affaires des sociétés minières et de 20 % des redevances proportionnelles payées à l'Etat par les mines. Nous vous proposons le tableau récapitulatif des paiements en 2019 et 2020 du FMDL.
Le Programme de développement intégré de la Vallée de Samendeni (PDIS) a organisé, le mercredi 19 août 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier pour dresser le bilan et les perspectives des missions de sensibilisation des populations riveraines du fleuve Mouhoun. Il s'est agi d'échanger sur la conduite à tenir pour la libération des berges du Mouhoun sur les 96 km à recalibrer.
L'atelier a été placé sous le thème « Bilan et perspectives de la mission d'information et de sensibilisation des populations riveraines du tronçon de 96km du fleuve Mouhoun à recalibrer ». A cette rencontre, les participants ont échangé sur la conduite à tenir pour la libération des berges du Mouhoun sur les 96 km à recalibrer.
En effet, le Programme de développement intégré de la Vallée de Samendeni (PDIS) a sollicité, en 2020, l'accompagnement de la direction générale de l'Agence de l'eau du Mouhoun pour conduire des rencontres d'information et de sensibilisation à l'endroit des occupants des berges du fleuve Mouhoun, en prélude au recalibrage des berges par le PDIS, sur une distance de 96 km à partir du barrage de Samendeni. Cependant, à l'issue de ces concertations et sorties de terrain, les berges sont toujours occupées et très dégradées.
Aussi, certaines populations riveraines n'adhèrent pas aux travaux de recalibrage. Cet ainsi que cette rencontre de concertation a été initiée entre les acteurs de la région des Hauts-Bassins pour permettre au PDIS de conduire convenablement les travaux sur le terrain.
Selon le rapport des sorties de terrain, le fleuve Mouhoun est en état de dégradation avancée due à l'action humaine. Son recalibrage va consister à nettoyer et reprofiler son lit mineur pour faciliter l'écoulement de l'eau. Aussi, il est prévu de reconstituer la forêt-galerie.
Au total, ce sont 21 000 hectares de terres qui doivent être aménagés à l'aval du barrage entre Samendeni et Dédougou. Une première tranche est en train d'être mise en œuvre dans les villages de Segueré, Niegueme-Toukoro et Bossora. À terme, le recalibrage sera réalisé sur près de 700 km jusqu'au futur barrage de Ouessa. La conduite de cette activité nécessite donc la libération de la bande de servitude sur 100m de part et d'autre du fleuve par les populations.
Comme l'a souligné Abdoulaye Ouédraogo, coordonnateur du PDIS, 18 villages de la région des Hauts-Bassins, riverains du fleuve Mouhoun, ont été touchés par une campagne d'information et de sensibilisation, notamment sur les travaux de recalibrage du fleuve et leur importance pour la protection du cours d'eau. Cependant, à l'issue de cette campagne de sensibilisation, douze villages ont adhéré, et six s'y opposent.
Ceux qui ont adhéré ont néanmoins posé des doléances telles que l'indemnisation des investissements et des terres exploitées sur les berges, l'octroi d'un délai pour la libération des berges afin de permettre la récolte des spéculations déjà plantées, l'aménagement de points d'accès à l'eau pour l'abreuvement du bétail, la préservation de lieux sacrés, l'utilisation de la main-d'œuvre locale pour la plantation et la surveillance des arbres…
Quant à ceux qui n'ont pas adhéré, ils ont posé comme exigences l'indemnisation des investissements et des terres exploitées sur les berges, la réduction de la largeur des berges, la prise en compte des documents de propriété foncière en leur possession.
Au terme des échanges, il a été retenu qu'un cahier de charges sera établi pour ceux qui ont l'autorisation d'exploiter les plantations fruitières (anacarde, mangue). Quant à ceux qui ont déjà planté d'autres choses à l'exemple des bananerais, ils ont pour délai le 30 novembre 2020 pour récolter et libérer les lieux, et fin février 2021 pour les retardataires. Ceux qui occupent la bande de servitude ou qui possèdent des titres fonciers au niveau de la bande de servitude du fleuve ne seront pas dédommagés.
Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, a demandé aux maires des localités concernées de penser global avant de penser local, concernant la délivrance des titres fonciers qui engendrent des conflits sur des lieux qui sont la propriété de l'Etat. Il a aussi appelé les acheteurs de terrains à plus de vigilance.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Haoua Touré
Lefaso.net
Le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a séjourné, les 17 et 18 août 2020, dans les régions des Cascades et du Centre-Ouest. Dans ces deux parties du pays, la délégation conduite par Bruno Dipama, directeur général de l'institution, est allée constater de visu les réalisations du FPDCT pour améliorer le bien-être des populations.
Le FPDCT finance les projets des collectivités territoriales. Cela, à travers les droits de tirage. Une fois les fonds obtenus, les communes et les conseils régionaux doivent réaliser les ouvrages pour lesquels ils ont obtenu les financements. Pour s'enquérir des effets de ses actions, le FPDCT a décidé d'aller constater, sur le terrain, ce qui est fait. Après les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins, la délégation a séjourné dans les régions des Cascades et du Centre-Ouest.
Dans le premier lieu cité, la délégation, accompagnée des hommes de médias, a visité le futur siège du FPDCT à Banfora. Au Conseil régional, grâce au FPDCT, une auberge est en construction. Elle comprend neuf chambres et devrait être prête pour la fête nationale. Pour cette année, le droit de tirage de la région est de 35 millions de F CFA, selon N'Golo Drissa Ouattara, président du Conseil régional des Cascades. Ce fonds, soutient-il, sera utilisé pour la construction du Collège d'enseignement général de Loumana.
De Banfora, les visiteurs du jour sont allés à Douna, dans la province de la Leraba. Dans cette commune rurale, grâce au FPDCT, quinze boutiques de rue seront construites. Les travaux viennent de commencer. Sur place, le maire a procédé à l'installation du comité de suivi des travaux. La contribution du FPDCT s'élève à 14 millions de francs CFA.
Des Cascades, la délégation a mis le cap sur la région du Centre-Ouest. Dans la commune de Koudougou, le FPDCT a financé la réalisation du Jardin du maire. C'est un joyau qui fait le bonheur de la municipalité.
Dans la commune rurale de Sabou, le FPDCT a financé la réalisation de boutiques de rue. Elles sont déjà toutes occupées. Chaque mois, le loyer est de 10 000 F. Cela permet à la commune de faire des recettes. Dans le marathon des visites, le directeur général du FPDCT a pu constater des retards de chantier.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Les effets des changements climatiques sont réels et devenus quotidiens dans notre pays. La pluviométrie n'est plus fiable, les poches de sécheresse sont récurrentes, de surprenantes inondations et de vents souvent très violents surviennent. Dans ce contexte climatique si imprévisible, l'adaptation des systèmes de production ou l'adoption de nouvelles techniques agricoles s'impose pour réussir le pari de l'autosuffisance alimentaire, et assurer également la production des produits agricoles d'exportation.
Ce sont des systèmes qui permettent de produire en quantité suffisante tout en préservant l'environnement et les sols et basés sur des techniques de gestion durable des sols et de régénération des terres déjà dégradées. L'agro-écologie fait partie de ces systèmes.
Quelles alternatives propose-t-elle pour relever le défi de la sécurité alimentaire dans un contexte de précarité climatique au Burkina Faso ?
L'agroécologie est une approche intégrée qui applique concomitamment des notions et des principes écologiques et sociaux à la conception et à la gestion des systèmes de production agricole.
Elle prône l'utilisation rationnelle des terres, la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité, la protection et l'amélioration des moyens d'existence ruraux, les valeurs humaines et sociales. Elle recherche la fourniture de produits de bonne qualité et facilement conservables et repose sur des techniques agricoles obtenues à partir des connaissances et de l'expérience des producteurs. Les plus utilisées sont :
• Les techniques de production et d'utilisation de la fumure organique : les débris de récolte (paille, tiges, coques, etc.), les mauvaises herbes et autres débris végétaux sont utilisés dans le compostage pour obtenir de la fumure organique. Cette fumure, en plus de minéraliser les cultures et d'amender le sol, facilite également la rétention de l'eau au niveau du sol pour la rendre disponible à la plante au moment opportun et permet ainsi d'atténuer les effets des poches de sécheresse observées au cours de la campagne agricole. Elle réduit ainsi le recours ou la dépendance aux intrants minéraux, accélère l'activité biologique du sol permettant ainsi au sol de conserver sa vitalité.
• Les techniques culturales tels que l'assolement, la rotation et l'association de cultures et le travail minimum du sol réduisent l'impact des activités agricoles sur le sol, maintiennent la fertilité du sol et permettent une gestion durable des terres agricoles.
• L'enrobage des semences pour leur conférer l'aptitude à germer même après plusieurs jours sous terre sans risque de perdre leur pouvoir germinatif est également une technique mais relativement peu développée au Burkina Faso.
• Les techniques de récupération, de conservation et de gestion des eaux permettent l'irrigation en cas de sécheresse chronique. Il s'agit des bassins de collecte d'eau de ruissellement, des boulis, des impluviums, etc.
• Les techniques de récupération des terres dégradées comme la réalisation des cordons pierreux, le zaï manuel ou mécanisé, la demi-lune, la régénérescence naturelle assistée RNA sont de très bonnes techniques de récupération et de gestion durable des sols.
• L'intégration agriculture-production végétale ou agriculture-élevage présente aussi de bonnes alternatives de résilience aux changements climatiques et de gestion de terres agricoles.
L'agroécologie peut être menée à grande échelle sur les cultures de rente qui mobilisent de grande superficie pourvu qu'on y mette les moyens notamment dans la production en quantité suffisante de la fumure organique et des bio-pesticides. Il est vrai qu'il existe un doute sur l'efficacité des bio-pesticides contre les ravageurs, mais utilisés en mesures préventives, ces bio-pesticides sont capables de maitriser les ravageurs de culture s'ils sont appliqués à temps dans le respect strict des doses et de la période d'application.
La plupart des pratiques agroécologiques sont déjà mises en œuvre au Burkina Faso mais de manière relativement infime. Or, l'adoption de comportements agroécologiques n'est plus une négociation mais une obligation au regard des nombreuses conséquences de l'agriculture conventionnelle sur l'environnement et sur les sols.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Lefasonet
Arrivé à Bamako depuis 15 jours pour des congés d'un mois, le Colonel Sadio Camara est désormais le nouvel homme fort du Mali. Âgé de 41ans, il est un pur produit de l'Ecole militaire inter armes de Koulikoro EMIA.
Le colonel Camara est sorti major de sa promotion avant de regagner le grand Nord aux côtés du Général El Hadj Gamou jusqu'en 2012.
Encadreur chevronné de la garde nationale, il est apprécié par ses frères d'armes pour sa rigueur et son sérieux.
Il faut également signaler qu'il fut directeur général du prytanée militaire de Kati avant de s'envoler en Janvier dernier pour une formation militaire en Russie.
Lefaso.net
Au terme d'une journée folle et à rebondissements multiples, le Mali ouvre depuis hier soir, une nouvelle page de son Histoire. La mutinerie partie, comme toujours, du camp Soundiata Keïta de Kati, a finalement eu raison de l'entêtement du désormais ex-président Ibrahim Boubacar Keita. Fair-play ou plutôt contraint et forcé, celui qui incarnait jusqu'à une période récente le renouveau démocratique du Mali a annoncé sa démission, ainsi que la dissolution de l'Assemblée nationale et celle du gouvernement, assumant selon ses propres mots, « toutes les conséquences de droit ». Rebelote serait-on tenté de dire en raison de la fréquence des coups d'État militaires qui ont jalonné, en 60 ans d'indépendance, l'ancien Soudan français.
Le mardi 19 novembre 1968, des officiers de l'armée malienne mettent fin au régime socialiste du président Modibo Keita qui avait mené le pays à la souveraineté internationale. Un Comité militaire de libération nationale (CMLN) dirigé par un jeune lieutenant, Moussa Traoré, est mis sur pied et devient l'organe suprême du pays. Le nouvel homme fort promet au peuple malien l'instauration d'un régime démocratique, le multipartisme, le respect des libertés individuelles, des élections libres, etc. Promesses qui ne seront, hélas, jamais tenues.
À la tête de l'État malien, Moussa Traoré change de registre. Un seul parti politique est autorisé, le sien : l'Union démocratique du peuple malien (UDPM). Commence alors une longue période de dictature et de répression, jusqu'à sa destitution en mars 1991.
Les putschistes menés par le général Amadou Toumani Touré (ATT) mettent en place un Comité transitoire pour le salut du peuple (CTSP). L'UDPM est dissoute. La transition militaire prend fin en avril 1992 avec l'élection, au second tour de l'élection présidentielle, du président Alpha Oumar Konaré, candidat de l'Alliance pour la démocratie du Mali - Parti africain pour la solidarité et la justice (ADM). Le Mali inaugure alors une ère démocratique sous Konaré qui sera réélu pour un second mandat en 1997. Le 21 mars 2012, ATT, au pouvoir depuis juin 2002, est renversé par une mutinerie menée à partir de Kati.
Parmi les griefs des mutins : Une trop grande passivité du chef de l'État, au moment où la rébellion touarègue met le Nord du pays sens dessus-dessous. Sans grands moyens de riposte face à la puissance de feu des insurgés, la troupe, exaspérée, a fini par se révolter. Aux commandes, le chef de la junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo. Les institutions sont dissoutes et un Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'État (CNRDR) instauré.
Il y a des similitudes évidentes entre le coup d'État du 18 août 2020 et celui qui avait mis fin au pouvoir d'Amadou Toumani Touré en mars 2012. Des mutineries destinées à faire entendre raison à l'Exécutif qui muent très vite en prise du pouvoir. Même stratégie, même méthode. Comme en 2012, un Comité national pour le salut du peuple est mis en place, et une transition politique civile, conduisant à des élections « dans un délai raisonnable », annoncée. Après l'euphorie des premiers instants d'exercice du pouvoir, que restera-t-il de cet engagement ? L'exemple de la junte gambienne qui renversa le président Dawda Kairaba Jawara est encore frais dans nos mémoires.
À la tête du Conseil provisoire de gouvernement des forces armées, le jeune lieutenant Yahya Jammeh s'était engagé à rendre le pouvoir aux civils en 1998. Ce n'est qu'en janvier 2017 qu'il quittera le pouvoir, 23 ans après son putsch ! Malgré des tentatives désespérées de contester les résultats du scrutin présidentiel qui avaient plébiscité son challenger Adama Barrow et, surtout, sous la menace d'une intervention militaire de la CEDEAO.
Auparavant, la transition militaire conduite en Guinée par le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) entre décembre 2008 et décembre 2010 aura connu des fortunes diverses. Dirigée d'abord par le capitaine Moussa Dadis Camara, puis par le général Sékouba Konaté, la junte militaire se retira des affaires avec l'avènement du Pr Alpha Condé.
Au moment où ce dernier lorgne sur un 3è mandat, les ingrédients d'une poussée d'adrénaline sont réunis dans un pays où la contestation populaire, comme au Mali, ne faiblit toujours pas. Le nombre de victimes des manifestations encore moins. Comme lors du coup d'État du 23 mars 2012, les condamnations affluent. La CEDEAO, puis l'Union africaine (UA), la France ou les États-Unis expriment leur courroux.… Certains exigent le retour à l'ordre constitutionnel.
La démission officielle du président IBK clôt ce chapitre. D'autres, le secrétaire général de l'ONU notamment, demande même « le rétablissement du gouvernement démocratiquement élu ». Peine perdue. Cet élan réprobateur observé auparavant lors des coups de force du général Robert Gueï en Côte d'Ivoire, de Moussa Dadis Camara en Guinée ou de Amadou Haya Sanogo au Mali, avant celui d'aujourd'hui, peut, bien entendu, rendre plus ardue la mission que s'est assignée la junte. En l'absence d'un engagement formel à ne pas s'éterniser au pouvoir, elle sera forcément isolée.
Face aux menaces sécuritaires et à l'investissement important de la communauté internationale pour sauver le Mali, l'urgence est de rétablir les équilibres en appelant tous les acteurs politiques, du pouvoir défait comme de l'opposition, à entreprendre le dialogue inclusif qu'ils refusaient jusqu'ici. En vérité, cet énième coup d'État au Mali semble être un moindre mal au regard de la crispation notée ces derniers mois et au raidissement des positions des uns et des autres. Maintenant que les militaires ont sonné, une fois de plus, la fin de la récréation, au peuple malien uni et libéré de ses peurs de se retrouver pour tracer les nouveaux sillons de son avenir.
Bonne semaine à tous !
Karim DIAKHATÉ
Directeur de Publication du magazine LE PANAFRICAIN
Coordonnateur de la Rédaction du magazine AFRIQUE DÉMOCRATIE
"l'Elan de solidarité lancé par la Communauté Burkina vivant en France sur les Réseaux Sociaux et publié sur le site lefaso.net n'était en aucun cas une demande d'aide de la famille TAPSOBA mais plutôt une chaîne de solidarité mise en place à l'initiative de la communauté Burkinabé vivant en France comme cela se fait d'habitudes.
La famille
19 août 2017-19 août 2020. Voilà 3 ans que l'ancien président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et président de l'Assemblée nationale a été arraché à l'affection de ses proches. A l'occasion de ce triste anniversaire, le parti a livré le message ci-après.
MESSAGE DU PARTI A L'OCCASION TROISIEME ANNIVERSAIRE DU DECES DU Dr SALIFOU DIALLO, ANCIEN PRESIDENT DU MPP
Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) rend hommage ce 19 août 2020 à feu Dr Salifou Diallo ci-devant président du parti et président de l'Assemblée nationale arraché à l'affection de sa famille, du MPP et des Burkinabè voici maintenant trois ans.
Ce jour 19 août 2020, le MPP commémore la disparition d'un homme d'Etat hors du commun, un guide expérimenté et une référence pour beaucoup de femmes, de jeunes et d'hommes politiques de notre pays. Sa famille politique le MPP se souvient encore de son engagement et de son implication à faire triompher la démocratie et la liberté au cours des six dernières années de bouillonnement politique au Burkina Faso.
En ce jour du souvenir, la direction politique du MPP invite tous les camarades à avoir une pensée pieuse pour ce vaillant combattant des causes justes. Que son souvenir rassemble davantage la famille orange en cette année de compétition politique où feu Dr Salifou se serait engagé corps et âme pour le triomphe du MPP et du peuple burkinabè.
Pensées éternelles à feu Dr Salifou Diallo. Le MPP n'oubliera pas.
DEMOCRATIE - EGALITE - PROGRES
Dr Ouoba Bindi
Porte-parole du parti
Dans cette lettre en date du 17 août 2020, Dr Salam Dermé, membre du bureau exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a annoncé au président Eddie Komboïgo, sa démission du parti.
Ceci est le message de l'Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), à l'occasion du 3e anniversaire du décès de Dr Salifou Diallo dit Gorba, ancien président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
La direction générale de GTAH et l'ensemble de son personnel,
La famille Touré au Burkina Faso, Mali, Togo, Niger, Ghana, Arabie Saoudite et France
La famille Arbi au Burkina Faso et Mali,
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de
El hadj Touré Souleymane Abdoulkader,
précédemment directeur général du bureau d'études GTAH, ce jour 19 août 2020.
Le jour et le lieu de l'enterrement vous sont communiqués ultérieurement
Le Centre Parlementaire Panafricain (CPPA) et le cabinet Africa Consult & Performances (AC&P), organisent trois séminaires jumelés, de formation sur :
la rédaction administrative ;
la légistique ;
l'observation des scrutins électoraux.
Dates : 14 – 22 septembre 2020.
Lieu : Banfora, province de la Comoé, région des Cascades.
Pendant le séminaire, les samedi 19 et dimanche 20 septembre, des visites touristiques gratuites, seront organisées pour les participants, pour :
l'escalade des pics de Sindou ;
les cascades de Banfora, Tourni, et Nionfila ;
l'excursion du mont Ténakourou, le plus haut sommet du Burkina Faso.
10 BP : 13512 Ouaga 10
Tél. : 25 37 09 00
: 70 20 01 09 - 76 08 61 71
E-mail : cppa.afrique@gmail.com
kablekonon@gmail.com
akeza@fasonet.bf
‘'Initiative sur le Bouillon en Afrique de l'Ouest''
1. Fondée en 1915, Helen Keller Intl est une organisation internationale non-gouvernementale (ONG) dédiée à améliorer la vie des populations vulnérables du monde en luttant contre les causes et les conséquences de la cécité, et la malnutrition à travers le monde. Helen Keller Intl, dont le siège social est situé à New York, exécute actuellement plus de 120 programmes dans 21 pays d'Afrique et d'Asie, ainsi qu'en Amérique.
2. Helen Keller Intl met en œuvre un ensemble intégré d'interventions qui ont fait leurs preuves afin d'améliorer la nutrition de la mère et de l'enfant. Helen Keller Intl soutient les politiques et programmes relatifs à l'enrichissement des aliments, à la supplémentation en vitamine A, à l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant, à une agriculture sensible à la nutrition, à la gestion communautaire de la malnutrition aiguë et à la prévention, et au traitement des maladies tropicales négligées. Le plaidoyer et la communication pour le changement de comportement social auprès de différents acteurs sont au cœur des programmes de Helen Keller Intl qui entreprend également à mettre en œuvre des recherches de pointe pour influencer les décisions politiques et informer sur la qualité des programmes.
3. Le bureau régional de Helen Keller Intl-AFRO a obtenu des fonds de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) afin de faciliter un dialogue éclairé et constructif sur la fabrication des bouillons, en se focalisant davantage sur la production d'évidences scientifiques pour faciliter les prises de décisions politiques en Afrique de l'Ouest. À la suite de ce travail, Helen Keller Intl apportera son soutien aux gouvernements pour l'élaboration de directives techniques visant à encadrer la pratique actuelle d'enrichissement volontaire du bouillon par les industriels.
4. Les pays initialement ciblés pour la mise en œuvre de cette initiative sur le bouillon, sont le Burkina Faso, le Nigéria et le Sénégal. Des initiatives au niveau régional (UEMOA, CEDEAO) seront également soutenues, pendant la période de mise en œuvre, soit de 2020 à 2023.
5. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative sur le bouillon, une stratégie de communication a été élaborée pour une meilleure adhésion des parties prenantes aux objectifs visés par cette initiative, au niveau national et régional. Les services d'une agence de communication et de plaidoyer sont sollicités afin de mener une série de sessions de renforcement de capacités en communication, liées à la mise en œuvre du projet.
6. Helen Keller Intl -AFRO recherche une agence de communication et de plaidoyer ayant une représentation régionale travaillant dans les pays de la sous-région (Afrique de l'Ouest) dont le Burkina Faso, le Nigéria et le Sénégal.
7. Il est attendu de l'agence de communication et de plaidoyer :
D'organiser et de conduire des sessions de renforcement de capacités sur les techniques de communication appropriées autour de l'initiative sur le bouillon en Afrique de l'Ouest, auprès du staff de Helen Keller Intl-AFRO, des Groupes Nationaux de Travail (GNT), des journalistes, des associations de consommateurs principalement.
De traduire les résultats des différentes recherches scientifiques menées dans le cadre de cette initiative, en messages de plaidoyer et de communication pour les différentes cibles.
De développer et d'adapter les messages de communication clés pour les différentes cibles (gouvernement, secteur privé, associations de consommateurs et professionnelles) destinées à adresser les questions liées à la mise en œuvre du projet.
8. Les agences de communication et de plaidoyer éligibles devront avoir une expérience avérée et justifiée dans la conduite et l'organisation de sessions de renforcement de capacités au niveau régional, pour différents acteurs surtout les entités gouvernementales, et celles évoluant dans le domaine de la santé.
9. L'agence de communication et de plaidoyer choisie devra impérativement avoir une représentation dans les pays de la sous-région (Afrique de l'ouest – dont le Sénégal, le Nigéria et/ou le Burina Faso) et devra être capable de développer des outils de formation et de dispenser des sessions de formation en français et anglais, selon l'audience.
10. Le bureau régional de Helen Keller Intl-AFRO, invite les agences de communication et plaidoyer éligibles et compétentes, à manifester leur intérêt pour la fourniture des services décrits ci-dessus.
11. Les agences de communication et de plaidoyer intéressées devront déposer :
Un document de présentation de l'agence (indiquant entre autres le nombre d'années d'existence, les pays de représentation dans la sous -région, etc.) ;
La liste des membres de l'agence et les CV détaillés des membres de l'équipe ;
Un document de présentation des activités menées par l'agence (en version Word – maximum de 15 pages), en relation aux taches ci-dessus citées. Le document de présentation des activités devra détailler de façon très objective : La zone de couverture des activités, le nombre de participants, le type de sessions de formations, le budget des activités, et tout autre élément pertinent ;
Une lettre de manifestation d'intérêt dument signée ;
Une documentation attestant de leur représentation et leur présence dans la sous-région dont les pays ci -dessus cités.
Les manifestations d'intérêt doivent être envoyées au plus tard le 30 Aout 2020 à 12h.
Les documents sont à envoyer par e-mail à : bf-procurement@hki.org en copie à Tsamba@hki.org
Les documents devront aussi être déposés physiquement en format papier à l'adresse :
Rue Ganga porte 330, Zone du bois - 06 BP 9515 Ouagadougou 06 ; tel +226 25 36 00 23/30
Seules les candidatures envoyées par email et déposées physiquement en version papier aux adresses indiquées, seront considérées comme étant complètes, et acceptées.
Les documents complémentaires seront envoyés aux candidats retenus, après sélection sur la base des réponses de l'appel à manifestations.
Deuxième édition des orientations universitaires en collaboration avec le CIOSPB et la direction provinciale en charge de l'enseignement supérieur du Nayala.
Date : samedi 22 août
Lieu : salle polyvalente de Toma
Heure : 8h00
Au programme :
➡Informations sur les filières dans l'ensemble des universités ;
➡Informations sur les œuvres universitaires du CENOU (cités, bourses, aides, prêt FONER) ;
➡Partage d'expériences avec les aînés ;
Félicitations à tous les nouveaux bacheliers.
Nota Bene :
• PORT DE CACHE-NEZ OBLIGATOIRE POUR ACCÉDER À LA SALLE
• Cette session est ouverte également aux élèves des classes de terminale
Les grandes familles : TOÉ à Niemien, Toma, Tougan, Banfora et Ouagadougou,
Les grandes familles : KY, DRABO, GARANÉ, ZERBO, BONANÉ à Ouagadougou, Tougan, Koudougou, Toma, Kouy,
Les familles alliées : TRAORE, OUEDRAOGO, DRABO à Banfora, Ouagadougou et Tougan
Les grandes familles : YORWAR à Niégo, Diébougou, Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Abengourou(RCI),
Les grandes familles KPAGNANÉ, BIMBILÉ ET BIFUORÉ à Niégo, Ouagadougou, Banfora,
Les familles alliées BEKOUENIN, BIMBILE, LOMPO et GADIAGA
Messieurs
TOÉ Dikie Robert, Inspecteur de l'enseignement de base et famille à Tougan,
TOÉ Fabrice Diélawaléa, et enfants Toé Daniella et Toé Jonathan à Ouagadougou,
GARANÉ Issa, conseiller d'intendance universitaire et scolaire à Ouagadougou,
DRABO Idrissa, Inspecteur des impôts à Ouagadougou,
Le Colonel John Martial BONANE, colonel à Ouagadougou,
Mr Ouédraogo Alain à Ouagadougou,
Monsieur SOMÉ Maniko Victor inspecteur du travail en retraite à Ouagadougou et famille,
son épouse SOMDA dessuo Antoinette,
ses enfants SOMÉ Kudon Clémence, épouse LOMPO, professeur au lycée municipale de Pabré
SOMÉ Bengnime Rachelle élève-fonctionnaire au cycle A de l'école Nationale d'administration et de la magistrature(ENAM),
SOMÉ Winbanfo Linda, épouse GADIAGA, conseillère d'éducation à Manga,
SOMÉ Bèberti Brice Marie, épouse PODA, étudiante à l'ISSP université Pr Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou,
Sa majesté TAMAO II Poda Dometour chef de Niégo,
Sa majesté TOLOB II chef de Ouessa,
Messieurs
SOMDA Domènon Simon Pierre fonctionnaire en retraite à Diébougou et famille,
SOMÉ Bahozaol Bertrand à COOPEC Gallor Diébougou et famille,
SOMDA André et famille à Ouagadougou,
SOMDA Ibeviel Bertin travailleur en retraite à Ouagadougou et famille,
DABIRÉ Vincent à Ouagadougou et famille,
SOMDA Marc fonctionnaire en retraite à Ouagadougou et famille,
MEDA Winsan Timothée et famille,
PODA Roger au CMA de Ouargaye et famille,
MEDA Moise et famille à Ouagadougou,
réitèrent leurs remerciements aux parents, amis, voisins, collègues, et connaissances, pour les nombreuses marques de solidarité et de soutien multiformes lors du rappel à Dieu le 25 juillet 2020 à Ouagadougou au Centre Hospitalier National Yalgado Ouédraogo et de l'inhumation le même jour au cimetière municipal de Gounghin de leur belle fille ; fille ; épouse ; mère ; sœur ; belle-sœur ; cousine et petite fille :
SOMÉ NAWIEME PRUDENCE épouse TOÉ ;
étudiante en Master2 de Géographie à l'université Pr Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou.
La famille se réserve de citer des noms de peur d'en oublier. Que le Seigneur Tout Puissant, rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Par ailleurs, elles vous informent que des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme suivant :
Le 16 Aout à la paroisse de Niego,
Le 23 août à la paroisse de Tampouy à 5h,7h et 9h
Le 30 août à la paroisse Tampouy à 7h et 9H
Le 30 août à la paroisse de Diébougou à
à la paroisse de Kologh Naaba à 9h
Le 30 à la Paroisse de Tanghin à 9h ,à la Maison Don Orione à 8h15, à la paroisse de Dassasgho, à 9h, à la cathédrale à 9h, à la paroisse de Saint Camille à 9h,à la paroisse de bissighin à 9h
Le 20 septembre à la paroisse de Tampouy à 9h
Le 20 octobre 2020 à la paroisse de Tampouy à 9h
Le 01 novembre 2020 à la paroisse de Tampouy à 9h, à la paroisse notre Dame de la délivrance de Ouahigouya à 9h
Le 05 décembre 2020 à Nièmien
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Prudence repose en Paix. Amen
La grande famille SEMDE à Palogo, Koudougou, Ouagadougou, Bobo Dioulasso,
SEMDE Jean Baptiste à Koudougou
El Hadj SEMDE N. Boukary à koudougou
SEMDE Jules à Koudougou
SEMDE Adama à Bobo Dioulasso
El Hadj SEMDE Issa à Koudougou
SEMDE S. Felix à Koudougou
El Hadj SEMDE Boureima à Nonsin Ouaga
SIEMDE Boureima à la Direction Générale des Impôts Ouaga
SEMDE Issa enseignant à Ziniaré et freres et sœurs à Ouaga
El Hadj Nabi Hamado à Koudougou
La famille YAMEOGO à Peyiri Palogo
YAMEOGO Augustin et freres
Mme SEMDE née DAMA Bibata,
Les enfants SEMDE Fadila, Issaka, Moumouni, Amal
La grande famille DAMA à Denbo, Ouagadougou,
La famille Tamboura à Ouagadougou
La famille DAO à Ouagadougou
Réitèrent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux et à toutes celles qui de près ou de loin les ont soutenus spirituellement, moralement, matériellement et financièrement lors du rappel à Dieu le 29 juillet 2020 et de l'inhumation le 30 juillet 2020 à Ouagadougou de leur fils, frères, père, époux, neveu, beau-frère, SEMDE Moustapha précédemment 2ème adjoint au maire de la commune de Ouagadougou, Président du Conseil d'Administration de l'Agence du Développement Economique Urbain, et chargé de mission auprès du Président de l'Assemblée Nationale.
Ces remerciements s'adressent particulièrement
Au Président du Faso
Au président de l'Assemblée Nationale
Au Ministre de la Défense et des anciens combattants
Au Ministre de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion Sociale
Au Maire de la Commune de Ouagadougou et au conseil municipal
A Monsieur Simon COMPAORE Président du Mouvement du Peuple pour le Progrès et sa délégation
Au Directeur Général et au personnel de l'Agence du Développement Economique Urbain (ADEU)
A la fédération Burkinabé de Football
Aux agents de la commune de Ouagadougou
Au personnel de L'ENAM
Aux autorités religieuses et aux voisins des quartiers Nonsin et Signoghin
Les jeunes des quartiers Nemnin, Sankariaré, Ouidi et Kolog-Naba.
A tous ses camarades politiques
Aux commerçants des marchés et yaars
Aux généreux bienfaiteurs et donateurs
Aux parents amis et connaissances
Elle s'excuse au prêt de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que le tout puissant rende à chacun ses bienfaits au centuple.
Union de prières