Il est en bonne place dans l'écurie du rap burkinabè. Sans complexe et sans faux fuyant il met le doigt là où ça fait mal. Ses punchlines ne laissent guère indifférents : « Zida ne va plus au zoo », « le Rok » ou encore « Ninwendé ». Dans un entretien qu'il nous a accordé, mardi 24 juin 2020, celui qui se dit engagé nous parle entre autres des artistes qui l'ont inspiré, de l'influence qu'a eu son père sur sa carrière, de son dernier album « Kibaré » bien apprécié des mélomanes sur les réseaux sociaux. Vous l'aurez reconnu, il s'agit bien de Sa Majesté Askoy. Bonne lecture.
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Herman Bassolé
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Le ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale est soucieux du vivre-ensemble au Burkina Faso. C'est pourquoi il a initié des rencontres régionales avec les chefferies coutumières et traditionnelles des différentes régions du pays. L'objectif de ces rencontres est de renforcer la cohésion sociale dans la pratique des valeurs coutumières et traditionnelles dans toutes les contrées du pays. C'est la ministre déléguée chargée de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Madiara Sagnon, qui a procédé au lancement officiel de l'atelier de concertation ce lundi 29 juin 2020, dans la ville de Banfora, région des Cascades.
Selon la ministre déléguée chargée de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Madiara Sagnon, le Burkina Faso continue de faire face aux défis de la paix, de la sécurité, de la santé et de la démocratie. Elle estime que ces facteurs sont indispensables et déterminants pour son développement économique et social. C'est pourquoi elle a souligné que l'objectif visé à travers ces concertations est de mutualiser les connaissances et savoir-faire pour une mise en œuvre concertée des différentes initiatives en matière de cohésion sociale, centrées sur les pratiques coutumières et traditionnelles du Burkina Faso.
En effet, au Burkina Faso, la chefferie coutumière et traditionnelle est reconnue par tous comme la plus ancienne institution de gouvernance endogène des populations auprès desquelles elle occupe toujours une place importante. Elle a survécu à l'Etat colonial et aujourd'hui encore sa présence dans l'Etat démocratique postcolonial reste une réalité qui ne saurait être occultée. Ainsi, les chefferies coutumières et traditionnelles ont souvent constitué un vivier de personnalités au sein duquel l'administration publique s'est tantôt trouvé des auxiliaires ou tantôt des personnes ressources pour la résolution de certaines crises sociales et politiques.
« Les chefs coutumiers et traditionnels, au regard de leur proximité avec la population, et en tant que force de rassemblement et de mobilisation du fait de leur légitimité et de leur pouvoir de cohésion sociale, constituent un maillon fort dans le dispositif interne de prévention et de gestion des conflits. Ils constituent le levier sur lequel l'Etat pourrait s'appuyer pour mettre en œuvre toutes les actions visant à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale », a indiqué Madiara Sagnon.
C'est ainsi que le ministère en charge de la Cohésion sociale a décidé de rencontrer l'ensemble des responsables coutumiers et traditionnels pour un dialogue inclusif dans le but de préserver la paix et de consolider la cohésion sociale. Cette première rencontre à Banfora regroupe les chefferies coutumières et traditionnelles des régions des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest. Il s'agira pour les participants, d'identifier les obstacles du vivre-ensemble dans leurs différentes régions qui vont servir à jeter les bases d'un cadre stratégique et opérationnel de promotion de la cohésion sociale dans notre pays.
Plus spécifiquement, il s'agira, entre autres, de faire connaître aux participants la nécessité de vivre ensemble malgré les pratiques coutumières et traditionnelles différentes, de définir le rôle de la chefferie coutumière et traditionnelle en tant que médiateur dans la prévention et la gestion des conflits, de faire connaître aux chefs coutumiers et traditionnels le rôle qui est le leur dans le développement économique et social du Burkina Faso et de promouvoir l'animation de la vie culturelle au sein des royaumes et cantons. Par ailleurs, cette rencontre servira de cadre de concertation entre l'Etat et la chefferie coutumière et traditionnelle.
Plusieurs communications sont prévues. La première portera sur la cohésion sociale et le rôle des chefs coutumiers et traditionnels dans la prévention et la gestion des conflits, la deuxième sur « Les remous sociaux et incivisme : quelles contributions des chefs coutumiers et traditionnels pour un climat social apaisé ? ». La troisième sera axée sur la contribution des chefs coutumiers et traditionnels dans la promotion des pratiques culturelles positives pour le renforcement de la cohésion sociale et la dernière sur l'historique des principautés autonomes et leur rôle dans la consolidation de la paix et le vivre-ensemble avec les autres royaumes du Burkina Faso. Un rapport-synthèse sera produit à l'issue des concertations.
Le choix de la cité du Paysan noir pour le lancement de cette plateforme de dialogue avec les gardiens des traditions traduit à l'évidence, une marque de confiance et de considération pour cette commune qui est en pleine mutation pour accueillir les festivités du 11-Décembre 2020. « Nous avons choisi Banfora pour le lancement de l'axe 1 de ces concertations régionales en tenant compte des festivités du 11-Décembre prochain dans la région. Au niveau du gouvernement, nous avons décidé d'accompagner cette région pour plus de visibilité dans le cadre des festivités », a-t-elle expliqué. Avant de formuler le vœu pour que « de cette rencontre, jaillissent des recommandations capables de canaliser toutes les forces positives pour une cohésion sociale renforcée dans un Burkina Faso de paix, de tolérance et de pardon réconcilié avec lui-même ».[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
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Les élus de la région du Sahel étaient réunis en atelier, ce lundi 29 juin 2020 à Ouagadougou, pour débattre des enjeux fonciers en lien avec l'insécurité. Cette rencontre, placée sous le thème « Conflits fonciers au Sahel : la réponse des populations comme solution à la lutte contre le terrorisme », est une initiative du Centre parlementaire canadien à travers le Programme commun d'appui à l'Assemblée nationale. L'atelier a été présidé par Hamidou Yonaba, responsable du Centre parlementaire canadien, et Bassirou Ly, député du Yagha.
Une cinquantaine de personnes, toutes issues de la région du Sahel, ont pris part à cet atelier qui a eu pour thème : « Conflits fonciers au Sahel : la réponse des populations comme solution à la lutte contre le terrorisme ».
A l'ouverture de l'atelier, Halidou Yonaba, responsable du Centre parlementaire canadien, a expliqué qu'il s'agit de réfléchir aux enjeux fonciers dans le Sahel, en vue de faire des propositions en faveur de la paix. « Nous voulons que les élus fassent des propositions qui doivent être prises en compte à l'Assemblée nationale », a précisé Halidou Yonaba. Les propositions issues de l'atelier serviront de base à l'adoption de lois en matière de foncier.
Pour Bachirou Ly, député du Yagha, la question du foncier est une préoccupation légitime dans la région du Sahel. Une question qui préoccupe autant les populations que les élus de la localité. Le député a donc invité les participants à s'ouvrir afin que ressortent des propositions pour une gestion efficiente des conflits fonciers dans la région.
Le député Ousmane Alpha a aussi laissé entendre qu'il y a un lien entre les conflits fonciers et la crise sécuritaire. Pour lui, les propositions issues de l'atelier permettront de « s'approcher au mieux de nos populations pour un dialogue communautaire sur le foncier ». Ousmane Alpha pense que trouver des solutions aux conflits fonciers, c'est trouver des solutions aux questions sécuritaires.
Au-delà de l'atelier, il est prévu des débats radiophoniques enregistrés en langues locales, afin que les populations puissent être sensibilisées à la question du foncier. Ces émissions seront enregistrées au sein de la Radio du parlement.
Edouard Kamboissoa Samboé
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L'Association monde rural (AMR) a organisé à Gourcy, chef-lieu de la province du Zondoma, dans la région du Nord, un Espace de dialogue et d'interpellation communautaire regroupant les acteurs politiques et les organisations de jeunesse. L'activité, qui s'est tenue le jeudi 25 juin 2020, a été placée sous la présidence de Ouo Abibata Bamouni Traoré, haut-commissaire de la province du Zondoma, et le parrainage de sa Majesté Naaba Baongo, chef du canton de Gourcy.
Les représentants des structures de jeunesse, des organisations de la société civile, des partis politiques, des coutumiers, des religieux et des forces de défense et de sécurité de la province du Zondoma ont eu des échanges directs autour d'un Espace de dialogue et d'interpellation communautaire. Cette activité s'inscrit dans la cadre d'un projet dénommé « Jeune Activité » qui est mis en œuvre par l'Association monde rural (AMR) dont l'objectif est la promotion de la cohésion sociale et la lutte contre la montée de la radicalisation qui touche de plein fouet notre pays, et particulièrement la région du Nord.
Après la cérémonie d'ouverture, les participants ont eu droit à une communication sur la situation sécuritaire dans la région du Nord, présentée conjointement par le directeur provincial de la police nationale, Pascal Ilboudo, et le commandant de la Brigade de la gendarmerie de Gourcy, Yacouba Birba. Des conflits communautaires et des attaques terroristes ayant engendré des morts, des blessés et des milliers de déplacés dans la région du Nord, tel est le sombre décor planté par les responsables de la sécurité.
De l'avis du commissaire Pascal Ilboudo, faire face à une telle situation nécessite une bonne collaboration entre les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les populations civiles. C'est pourquoi, il a, dans un premier temps, dépeint les difficultés liées à cette collaboration avant de rappeler que l'instauration d'une relation de confiance basée sur le rapprochement, l'écoute et la reconnaissance mutuelles sont les meilleures stratégies. Les communicateurs du jour termineront par des conseils pratiques dans la lutte contre l'insécurité et le renforcement de la cohésion sociale.
Se prononçant sur le rôle et la responsabilité des jeunes dans la prévention et la gestion des conflits, le président du Conseil provincial de la jeunesse du Zondoma, Souleymane Bologo, a plaidé pour une implication des jeunes dans le processus de construction et de consolidation de la paix et la cohésion sociale. S'adressant à ses pairs, il les a invités à être des acteurs de développement et des artisans de paix.
Eviter la manipulation politique
Se former, s'engager réellement en politique, se trouver une occupation sont entre autres des stratégies que les jeunes se proposent d'adopter afin d'échapper aux achats de consciences et à la manipulation des politiques. Dans les échanges sur le rôle et la responsabilité des acteurs politiques dans la prévention et la gestion des conflits communautaires, ces derniers ont été invités à faire preuve d'honnêteté tout en privilégiant l'intérêt général dans le processus de conquête et de gestion du pouvoir d'Etat.
Au terme des débats, des recommandations ont été formulées en faveur du renforcement de la paix et de la cohésion sociale. On retiendra entre autres l'intégration du renseignement dans les programmes d'alphabétisation en faveur des communautés de base, le rejet de l'achat des consciences, l'engagement politique des jeunes, la création d'un cadre de concertation entre les OSC et les acteurs politiques.
Exprimant sa satisfaction de la tenue de cet espace de dialogue, Amadou Wangré, coordonnateur national de l'AMR, a remercié l'ONG Oxfam à travers l'ambassade Royale du Danemark pour le soutien financier apporté à l'activité. Il a annoncé la tenue prochaine de cadres de promotion de la paix dans plusieurs communes.
Yann NIKIEMA
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Dans ce communiqué ci-dessous le secrétariat national à l'information et à la communication (SNIC) de l'union pour le progrès et le changement (UPC) apporte un démenti sur tous les messages circulant ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Des messages qui, selon le communiqué, ont tendance à dénigrer le président de l'UPC, Zéphirin Diabré.
Depuis quelques jours, les réseaux sociaux sont infestés de messages de propagande tendant à dénigrer l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) et, particulièrement, le Président Zéphirin DIABRE. Des spots vidéos, des caricatures et des montages vidéos grotesques véhiculent des fakenews au sujet de l'UPC et de son candidat à la présidentielle.
Après une analyse rigoureuse et un recoupement des informations, le Secrétariat national à l'information et à la communication (SNIC) de l'UPC a établi avec certitude que cette campagne de dénigrement est l'œuvre du régime en place. En effet, sur le réseau social Facebook, les fakenews anti-UPC et anti-CDP sont publiées en exclusivité sur une page de soutien au candidat Roch Marc Christian KABORE. L'administrateur de ladite page se permet même de la sponsoriser pour booster la propagande.
Vomi par le peuple burkinabè, décrié de toutes parts pour son incompétence notoire ayant causé des hécatombes er ses pillages successifs qui relèvent du terrorisme économique, le régime du MPP découvre de plus en plus qu'il perdra le pouvoir le 22 novembre prochain au profit de l'UPC.
Les gangsters du MPP sont donc prêts à tout pour conserver le pouvoir, comme on l'a vu avec les tentatives de fraudes électorales à travers le pays.
Mais comment décrédibiliser l'UPC et son premier leader Zéphirin DIABRE qui sont propres et jouissent d'une bonne renommée aux yeux des Burkinabè ? Les laboratoires du pouvoir ont eu l'ignoble idée de mener cette campagne d'intoxication.
Par exemple, l'un de leurs arguments que l'on voit avancer sur une de ces publications, c'est que le Président Zéphirin DIABRE serait financé par des puissances étrangères dans le but de piller les mines du Burkina Faso.
Le SNIC tient à apporter un démenti formel à ces allégations. En effet, le Président Zéphirin DIABRE a quitté ses fonctions internationales dans le secteur minier depuis plus de 10 ans.
M. DIABRE a travaillé comme haut dirigeant dans plusieurs structures internationales (Harvard, PNUD, Areva) parce qu'il est très compétent. C'est une fierté pour le Burkina Faso que ses enfants aient des compétences à revendre au monde.
De par cette brillante carrière internationale venue s'ajouter au parcours honorable qu'il a eu au gouvernement du Burkina Faso, M. DIABRE connait la voie du développement du Burkina mieux que n'importe lequel des caciques du MPP, que personne n'est venu embaucher quand le Président Blaise COMPAORE les a chassés de son régime.
Opposant intraitable qui a commencé le combat contre la modification de l'article 37 de la Constitution quand les membres-fondateurs du MPP hésitaient la peur au ventre, le Président DIABRE n'a pas de leçon de patriotisme ni de courage à recevoir de qui que ce soit. Et, surtout pas du MPP qui doit son accession au pouvoir aux manœuvres sordides de François HOLLANDE, dans le cadre d'un complot ourdi par les ténors africains de l'Internationale Socialiste, lors du sommet de la Francophonie tenu à Dakar en Novembre 2014. Si l'Armée française intervient au Burkina Faso, c'est parce que le pouvoir du MPP a lamentablement échoué à nous protéger, au point de se voir obligé d'aller le demander à genoux à la France. En bon défenseurs des intérêts français, il est d'ailleurs allé signer tous les papiers que MACRON lui a présentés au sommet de Pau.
Le MPP est mal placé pour dénoncer un éventuel futur pillage de nos ressources minières, puisqu'il assure déjà ce pillage comme on l'a vu récemment dans le scandale du charbon fin.
Un bon patriote sort chercher l'argent dehors pour l'amener dans son pays. Les ténors du MPP eux pillent leurs pays pour étoffer leurs comptes bancaires à l'étranger.
Plus on s'approchera des échéances de novembre 2020, plus le pouvoir du MPP inventera toutes sortes d'insanités et de fakenews contre le Président de l'UPC et les autres dirigeants de l'Opposition.
Pour lutter contre ces manœuvres malsaines et basses, combattre ces fake news et apporter à tous l'information juste en cas de calomnie, le SNIC a décidé de la création d'une rubrique « Veille médias » sur son site web www.upcburkina.org.
De hauts responsables du parti sont déjà à la disposition des citoyens, pour interagir avec eux sur Whatsapp sur des informations reçues au sujet de l'UPC et de son Président :
le Porte-parole du parti, Moussa ZERBO est disponible pour communiquer avec les citoyens en Français et en Dioula sur son numéro Whatsapp 70 23 15 11 ;
le Directeur du siège national de l'UPC, Jean-Léonard BOUDA, répond aux mooréphones sur son numéro Whatsapp, 70 28 29 07.
Le Vice-Président Amadou Diemdioda DICKO interagit en Fulfuldé au 70 65 65 22.
Enfin, le SNIC a créé une page Facebook dénommée « Veille média UPC », qui opposera à la désinformation ciblant l'UPC et le Président Zéphirin DIABRE, une information saine et vérifiée.
Toutes ces initiatives n'excluent pas des actions en justice du parti ou de ses membres contre les fauteurs de troubles.
L'UPC invite les Burkinabè à être plus vigilants sur les fausses informations et la propagande qui circulent sur les réseaux sociaux et certains médias classiques.
Comme le pouvoir du MPP n'a pas un bilan à présenter, il croit que le mensonge va l'aider à gagner les élections.
Mais tout cela indique que la panique a gagné les rangs de l'adversaire. La victoire est donc à portée de main !
Ouagadougou, le 24 juin 2020
Le Secrétariat national à l'information et à la communication de l'UPC
Dans le cadre de la révision du fichier électoral en cours dans la province du Yatenga, le président de la Commission électorale nationale électorale (CENI), Newton Hamed Barry, a effectué une visite de terrain ce dimanche 28 juin 2020 à Ouahigouya, chef-lieu de la province du Yatenga, dans la région du Nord.
Cette visite du président de la CENI avait pour objectif de constater l'évolution de l'opération de révision de la liste électorale biométrique, mais aussi de travailler à une meilleure mobilisation des populations pour l'enrôlement. En effet, dans la province du Yatenga, il est attendu plus de 90 000 nouveaux inscrits, dont 66% de femmes, à cette révision du fichier électoral.
Ce dimanche 28 juin, c'est le site de l'école Bimbili qui a accueilli Newton Hamed Barry. Après les échanges avec les équipes chargées de l'enrôlement, le président de la CENI a déclaré que les chiffres qui lui ont été communiqués donnent déjà de l'espoir, car au cinquième jour de l'opération, plus de 40 000 personnes se sont déjà enrôlées, dont 36% de femmes. L'hôte du jour a invité les forces vives du Yatenga à continuer la mobilisation des populations pour un meilleur taux d'enrôlement au soir du 3 juillet 2020.
Les difficultés seront surmontées
Sur l'opérationnalité du matériel d'enrôlement, le commissaire de la CENI, Palguim Sambaré, a d'abord reconnu que certains accumulateurs ne donnaient pas satisfaction, mais avec l'engagement de tous, ce souci n'impactera pas négativement les attentes dans la province. Dans le même ordre d'idées, il ressort que la non-disponibilité des cartes nationales d'identité empêche l'enrôlement de certaines populations. Face à cette situation, Salifou Ouédraogo, fils de la localité, par ailleurs ministre en charge de l'Agriculture, a affirmé que de concert avec l'Office national d'identification (ONI), ces populations qui se sont inscrites pourront entrer en possession de leurs cartes pour s'enrôler.
En rappel, pour cause d'insécurité, les populations de cinq communes du Yatenga (Kaïn, Koumbri, Barga, Tangaye et Zogoré) ne pourront pas s'enrôler au cours de cette opération. Le président de la CENI a donc indiqué qu'à l'issue de cette phase, des mesures seront prises, de concert avec les forces de sécurité, afin de permettre aux populations de ces zones de s'inscrire sur la liste électorale.
La visite de terrain a permis à Newton Hamed Barry de traduire sa reconnaissance à Naaba Kiiba, roi du Yatenga, à qui il a demandé de s'impliquer pour le bon déroulement des activités liées à l'enrôlement. Visiblement très satisfait de la visite, le roi du Yatenga a remercié l'équipe de la CENI, tout en l'invitant à travailler pour un Burkina de paix et de quiétude. Newton Hamed Barry a profité de son séjour pour faire le point avec les démembrements de la CENI et leur prodiguer des conseils pour un meilleur déroulement du processus de révision du fichier électoral.
NAC-Yann
Avec plus de 100 000 personnes déplacées internes, la province du Bam dans la région du Centre-Nord accueille le plus gros contingent de populations qui fuient les attaques terroristes au Burkina Faso. Les défis pour préserver la dignité de ces hommes, femmes et enfants qui ont presque tout laissé derrière eux sont énormes. Save the Children à travers le projet Alliance humanitaire se tient aux cotés de ces populations à travers des réponses multisectorielles. Ce 26 juin 2020, les journalistes ont pu s'imprégner des acquis du projet en six mois de mise en œuvre.
K. S. a retrouvé le sourire. Il y a environ 18 mois, il débarquait à Kongoussi après avoir fui les exactions des terroristes au Sahel. Le temps s'était arrêté pour lui et sa famille de 22 personnes. Où dormir, comment manger, se vêtir, autant de questions pour ce chef de famille impuissant. « Vraiment nous sommes venus dans le dénuement total. Certains ont marché jusqu'ici. D'autres ont quitté les villages avec des charrettes, les groupes armés ont tout retiré sur la route (…) on dormait dans des abris précaires. Quand il pleuvait, l'eau tombait sur nous ce qui causait des démangeaisons », se remémore-t-il.
Puis vint le projet Alliance humanitaire de Save the Children. K.S, a bénéficié d'un transfert de cash pendant six mois. 50 000 F CFA mensuellement.
« Quand ils ont commencé à nous transférer l'argent, nous avons commencé à acheter de quoi construire des maisons. C'est progressivement que nous l'avons fait. Chaque mois quand on recevait de l'argent, on donnait une partie aux commerçants pour acheter des tôles, des ouvertures. C'est ainsi que nous avons réussi à construire des maisons », explique-t-il.
Depuis, K. S. et sa famille vivent dans des maisons plus commodes sur l'un des nombreux sites d'accueil de Kongoussi. « Le projet a préservé notre dignité d'homme. Si on n'avait pas ce soutien, actuellement nous serions entrain de mendier », précise-t-il, avant de noter que le reste de l'argent a servi à acheter des vivres chaque mois.
Comme lui, ce sont 660 personnes déplacées internes (PDI) et ménages hôtes qui ont reçu des transferts de cash dans les communes de Kongoussi, Tikaré et Sabcé. 50 000 F CFA pour les déplacés internes et 35 000 pour les ménages qui ont accepté accueillir ces populations en détresse. « Accueillir des déplacés internes, cela est un poids pour les familles d'accueil, et cela peut causer leur vulnérabilité. On a donc jugé nécessaires d'accompagner les ménages vulnérables de ces familles hôtes. En termes de cohésion sociale cela est nécessaire », explique Morou Bouda, responsable de la mise en œuvre du projet.
Il faut dire que les PDI font preuve de résilience. Certains ont commencé à se reconstruire grâce aux transferts de cash du projet. Sur un autre site, nous rencontrons S. O., un autre bénéficiaire. Très prévoyant, l'homme a investi avec l'argent qu'il recevait. Selon lui, l'aide reçue doit permettre d'être plus indépendant, de vivre mieux même après la fin du projet. Ainsi, S. O. a acheté une charrette, un âne, pour faciliter les travaux champêtres (Il a bénéficié d'un petit lopin de terre grâce aux autochtones, NDLR). En plus de cela, il a initié un petit commerce sur le site.
« Il faut être intelligent quand on reçoit de l'aide. L'aide doit servir à rendre notre vie meilleure, à vivre dignement de sorte à ce que ceux qui nous aident soient aussi contents parce que cela nous aura sorti du besoin. C'est pour cela que j'ai investi pour être à l'abri du besoin à la longue. Quand on lave ton dos, il faut aussi se donner la peine de laver soi-même le visage », clame le nouveau commerçant devant des marchandises diverses.
Des enfants dans un environnement sécurisé
Rachida et Ahmed sont deux enfants qui habitent sur le site de déplacés internes de Loulouka, un nouveau marché au secteur n°2 de Kongoussi. Chaque jour, ils se retrouvent à l'espace ami des enfants qui jouxte le site. Là, ils s'amusent, dansent, chantent, dessinent sous le regard des animatrices, le tout dans un environnement sécurisé. C'est l'autre volet du projet alliance humanitaire.
« L'espace ami des enfants est un programme d'urgence qui consiste à créer un cadre idéal pour les enfants en vue de favoriser leur apprentissage, leur socialisation à travers des activités ludiques. Nous les aidons à surmonter leur stress à travers des activités créatives, imaginatives, de compétences de vie pratique, de communication », explique la coordonnatrice de l'espace, Ima Diane Altiné.
Elle nous apprend que 200 enfants bénéficient de cette initiative, la plupart ne sont pas scolarisés. Ils sont divisés en six groupes et passent les matins et soirs pour des séances d'animation.
Un espace qui vient comme un ouf de soulagement pour les enfants qui sont désormais occupés utilement. « Avant l'arrivée du programme, il était difficile de garder les enfants sur place. Il y a trois enfants qui sont morts noyés dans le lac, alors qu'ils étaient partis s'amuser. Les femmes sortent le matin pour aller chercher quelque chose à faire en ville. Elles reviennent souvent à la tombée de la nuit et ne retrouvent pas les enfants. Plusieurs fois, on a quitté le camp dans la nuit pour rechercher des enfants. Mais actuellement, avec l'espace tous nos enfants sont en sécurité », nous conte un parent d'enfants, Y. G.
Des résultats au-delà des prévisions
Le projet Alliance humanitaire doté d'une enveloppe de plus de 313 millions de F CFA est mis en œuvre dans les communes de Kongoussi, Tikaré et Sabcé dans la région du Centre-Nord. Débuté le premier décembre 2019, il vise entre autres à améliorer le bien-être psychosocial des PDI vulnérables et des populations d'accueil. Il a aussi pour objectif de faciliter leur accès à des services sociaux intégrés. Il s'agit également pour le projet qui arrive à terme en fin juin, d'améliorer le revenu des PDI et des populations d'accueil vulnérables grâce aux transferts d'argent.
« Les objectifs du projet ont été atteints et les résultats attendus sont largement dépassés. Il était prévu de couvrir 551 ménages PDI et de la communauté hôte. Finalement ce sont 661 ménages qui ont été atteints », se réjouit le coordonnateur du projet M. Bouda.
Ousséni Kaboré, directeur provincial de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire du Bam lui se veut simplement reconnaissant. Selon lui, le projet d'urgence a enlevé une grosse épine dans les pieds de ses services débordés avec les milliers de déplacés internes qui ne cessent d'affluer dans la province.
« Nous avons bénéficié d'un appui pour notre fonctionnement. Du carburant, une connexion internet, des moyens roulants, des fauteuils, des chaises, un équipement de la salle de réunion et le renforcement les capacités de la direction », reconnait-t-il tout en émettant le vœu que le projet ait une seconde vie.
Tiga Cheick Sawadogo
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Un atelier technique de redéfinition des éléments de base de la forêt s'est ouvert ce lundi 29 juin 2020 à Ouagadougou. Au cours de l'activité, les participants vont se pencher sur la définition de la forêt, ses périodes historiques et ainsi que la classification des strates. Ceci, pour harmoniser les rapports de la Troisième Communication Nationale (TCN) sur les changements climatiques et le Niveau d'Emission de Référence pour les Forêts et ou le Niveau de Référence pour les Forêts (NERF\NRF).
Le Burkina Faso a entrepris depuis 2015, la phase de préparation au processus de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts. Ceci, pour contribuer à la lutte contre les changements climatiques. Il a également élaboré à travers le conseil national pour le développement durable, sa troisième communication nationale sur les changements climatiques.
Seulement, il existe des différences importantes entre les données du rapport provisoire de la TCN et du NERF. C'est pourquoi, il s'est avéré nécessaire d'initier un atelier technique de révision de ces éléments de base. Ainsi, pour pallier les incohérences constatées entre les deux rapports.
Pour l'occasion, c'est le secrétaire général du ministère de l'environnement Sibidou Sina qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Il a indiqué que la présente rencontre vise à prendre des décisions. Elle se veut également selon lui un cadre d'échanges qui donnera naissance à une masse d'informations. Elles serviront à l'en croire, à améliorer les documents.
Il a invité les uns et les autres à exprimer leurs attentes, à formuler des observations et des amendements. Il est convaincu que cela pourrait avancer la cause de la lutte contre les changements climatiques au Burkina Faso.
Cet atelier qui se déroulera sur deux jours, a un résultat à atteindre. Il s'agit de la révision des éléments de bases (définition de la forêt, catégorie des terres, période de référence). Ce qui permettra d'améliorer les résultats de la TCN et du NERF au Burkina Faso.
Dimitri OUEDRAOGO
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Le jeudi 25 juin 2020, le ministère français des armées a annoncé la nomination du général Marc Conruyt à la tête de la force française Barkhane au Sahel. Ainsi, il remplacera à ce poste de commandement le général Pascal Facon et sa prise de fonction est prévue pour fin juillet.
La force française Barkhane au Sahel fait peau neuve. Et pour cause, une nouvelle tête pour diriger désormais la troupe. Il s'agit du général français Marc Conruyt pour succéder en fin juillet au général Pascal Facon à la tête de la force antijihadiste barkhane au Sahel. Une annonce faite le jeudi 25 juin 2020 par le ministère français des armées.
En effet, le général Marc Conruyt a été nommé pour un mandat d'un an et il devra dès son arrivée au Sahel mettre en œuvre les objectifs qui seront fixés en fin juin par les Chefs d'Etat du G-5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger Tchad et Mauritanie) et le Président français Emmanuel Macron, lors d'un sommet à Nouakchott sur la lutte antijihadiste. Outre cela, Marc Conruyt devra aussi superviser la mise en route de la force Takuba, un groupement de forces spéciales européennes destiné à accompagner les soldats maliens au combat.
Parlant de l'homme, il est diplômé de Saint-Cyr et il a commandé le régiment d'infanterie Chars de marine (RCIM). Le général Marc Conruyt est par ailleurs breveté du War College de l'US Marine corps et a également servi à l'état-major des armées où il a été chef du bureau Afrique, attaché de défense au Sénégal et actuellement sous-directeur à la direction des ressources humaines de l'armée de Terre.
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Source : Agence France –Presse
C'est autour de la préoccupation sécuritaire au Burkina, qu'Afrobaromètre, réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage, représenté au Burkina par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), a focalisé son enquête menée en décembre 2019. Les résultats ont été rendus publics le vendredi 26 juin 2020 à Ouagadougou à travers un dialogue démocratique.
Pour partager les résultats, le CGD a regroupé des acteurs de diverses sensibilités, notamment les politiques, la société civile, des élus nationaux, des responsables administratifs et institutionnels, des leaders communautaires. Un cadre qui a permis aux participants de pouvoir échanger autour des résultats de l'enquête.
Ce sondage qui a eu pour échantillon, 1 200 adultes burkinabè, est donc un recueil des attitudes et perceptions des citoyens burkinabè sur la situation sécuritaire du pays au moment de sa réalisation, en décembre 2019. « Un échantillon de cette taille donne des résultats au niveau pays avec une marge d'erreur de +/-3 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95% », précise Aboubacar Sarambé, statisticien au CGD avant de livrer le sondage.
Ainsi ressort-il que face aux menaces sécuritaires, la plupart des Burkinabè sont favorables à la restriction de certaines de leurs libertés, si cela s'avère nécessaire pour assurer leur sécurité. De façon précise, trois quarts des Burkinabè (, soit 77%) soutiennent qu'en cas de menace à la sécurité publique, le gouvernement devrait pouvoir imposer des couvre-feux et installer des barrages routiers, contre 18% qui pensent que même dans ces circonstances, les gens devraient pouvoir se déplacer dans le pays à tout moment, de jour comme de nuit.
L'enquête indique également que 78% des citoyens sont d'avis qu'en cas de menace à la sécurité publique, le gouvernement devrait pouvoir surveiller les communications privées, comme les téléphones-mobiles, pour s'assurer que personne ne prépare des actes de violences. Ils sont aussi autant, 78%, de Burkinabè à être d'accord que le gouvernement interdise la diffusion de discours de haine (nouvelles, informations ou opinions destinées à attaquer ou à diffamer certains groupes sociaux). Enfin, sur ce point, 65% admettent que le gouvernement ait le droit de réguler ce qui se dit dans les lieux de culte, surtout lorsque les prédicateurs ou les membres d'une congrégation menacent la sécurité publique.
Sur un autre volet, le sondage révèle que le sentiment d'insécurité des Burkinabè augmente. En clair, les Burkinabè se sentent de plus en plus en insécurité dans leur cadre de vie immédiat. « Six Burkinabè sur dix (soit 62%) affirment qu'il leur est arrivé au moins une fois, à eux ou à un membre de leurs familles, de ne pas se sentir en sécurité dans leurs propres quartiers au cours des douze derniers mois. Pour la moitié (51%) des répondants, cela est arrivé au moins ‘'quelques fois'' », dévoile M. Sarambé, rappelant au passage qu'en 2017, la proportion était de 29%.
55% de Burkinabè affirment qu'il leur est arrivé au moins une fois, à eux ou à un membre de leurs familles, de craindre d'être victime d'un acte criminel dans leur propre maison au cours des douze derniers mois (précédant l'enquête).
Aussi, les populations urbaines (60%) sont plus susceptibles d'avoir ce sentiment que leurs concitoyens des milieux ruraux (41%). En outre, plus de quatre citoyens sur dix (43%) ont vécu cette peur au moins « quelques fois » ; un taux qui est en hausse de 24 points par rapport au sondage de 2017.
L'enquête révèle aussi que 79% de Burkinabè affirment n'avoir jamais personnellement craint les violences entre les habitants de leurs quartiers ou villages pendant les deux dernières années. « Mais presque quatre citoyens sur dix rapportent avoir craint (34%) ou vécu (3%), une attaque armée par des extrémistes politiques ou religieux pendant cette période. Ce sentiment est plus accentué dans les régions de l'Est (70%), du Centre-sud (56%), du Sahel (53%) et du Nord (52%). Cependant, la proportion des citoyens qui affirment n'avoir jamais craint une attaque armée par des extrémistes politiques ou religieux au cours des deux dernières années a augmentée, de 47% en 2017 à 63% en 2019 », confie le rapport.
Le troisième axe de l'enquête est relatif aux initiatives locales de sécurité et à la présence des troupes étrangères sur le territoire national. A ce sujet, on note que face à l'insécurité grandissante, plus de huit Burkinabè sur dix (83%) considèrent que les associations locales de sécurité créées par les populations sont une bonne chose pour la sécurité au Burkina. « Ces associations sont aussi soutenues en milieu urbain (81%) qu'en milieu rural (84%) », explique le statisticien, Aboubacar Sarambé.
56% des Burkinabè pensent que la présence des troupes étrangères sur le sol burkinabè est une bonne chose pour la sécurité du pays. Cependant, plus de la majorité des citadins (51%) et des instruits (59%) sont hostiles à la présence des troupes étrangères.
La présentation a suscité de nombreuses réactions au sein des participants à travers des questions d'éclaircissements, des commentaires et suggestions pour les enquêtes à venir.
Selon le statisticien et présentateur, Aboubacar Sarambé, certaines données pourraient s'expliquer par le fait que l'enquête n'a pas pu prendre en compte des milieux à haute insécurité.
Pour rappel, Afrobaromètre (qui couvre environ 35 pays en Afrique) est un réseau de recherche, non-partisan, qui mène des enquêtes d'opinion publique sur la démocratie, la gouvernance, les conditions économiques, et d'autres questions connexes dans plus de 30 pays en Afrique. L'équipe d'Afrobaromètre est dirigée au Burkina par le CGD.
O.H.L
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L'artiste musicien Burkinabè Wendeyida Jessie vient de mettre sur le marché de disc son nouvel album. Il est intitulé « harmoNIOUsl ». C'est un opus de 07 titres. Plusieurs thèmes sont évoqués. Il a également fait appel au gospel et au jazz dans une ambiance générale de world music.
« HarmoNIOUsl », c'est le titre du nouvel album de l'artiste musicien Burkinabè Wendeyida Jessie. Entre questionnement, revendication et gratitude, il évoque plusieurs thèmes dans son premier acte. Il dit vouloir à travers cet opus, apporter à sa culture très rythmique une touche harmonique et mélodieuse profonde. C'est pourquoi il a fait appel au gospel et au jazz dans une ambiance générale de world music. Pour ce travail, l'artiste a collaboré avec le légendaire guitariste burkinabé Hassan Dembélé, la saxophoniste-flutiste américaine Mary Hendershott, le batteur burkinabé Bernard Yaméogo et le pianiste togolais Hola Agbotti.
Ce n'est pas tout. Des chanteurs de Gospel tels que Melissa Black (USA), Luc Tarbounou, Josias Kiemdé et Louise Beloum (BFA) interviennent également. L'album compte sept titres. Avec « Ânda », c'est le grand questionnement posé par une fille déchirée par la vie et dont le salut est entre les mains des insensibles. Dans « Gospel Power », il magnifie la beauté et la puissance du gospel. « Pa Yandé » vient en soutien aux personnes qui se sacrifient pour ceux qui leur sont chers même au prix de leur vie. « Yiki » est un instrumental. Il s'inspire d'un proverbe mossi selon lequel la pitié n'est point salvatrice. Il faut se relever et se battre.
Dans « Viim Koèga », c'est une invite à aller partout et annoncer la Bonne nouvelle ! « Thank You Lord » est une action grâce. C'est une chanson de gratitude à Dieu qui fait d'hommes ce qu'ils sont. « Hard to say bye bye », rapporte que s'il est si difficile de dire au revoir à ceux qui partent, ça l'est encore plus pour ceux et ce que l'on doit faire partir. L'album peut être écouté librement sur ce lien : https://wendeyidajessie.bandcamp.com/album/harmoniously
Wendeyida Jessie Saxo est d'or de la Compétition Jazz Performance (du Festival international Jazz à Ouaga) en 2012 avec le groupe Toliba (ex Maxy). Il a continué de perfectionner son talent. Après les percussions mossi, le kundé et le clavier, c'est finalement la basse électrique qui le retient. Séduit par le virtuose Victor Wooten, il découvre aussi Richard Bona puis Marcus Miller qui influencent sa musique. En 2016, il cofonde le Chill - Deep Blue Sea Jazz, groupe de jazz réputé pour la reprise des grands classiques du jazz au Burkina.
Il est ensuite invité à rejoindre le Collectif franco-burkinabé Sabwana Orchestra avec lequel il développe son côté afro-pop. Musicien autodidacte, auteur-compositeur-arrangeur & interprète, Jessie collabore avec des artistes comme Fabrice Devienne, Toine Thys, Laurent Blondiau, Bebey Prince Bissongo, Adama Bilorou, Jacob Salem… Depuis 2017, il développe un concept original d'afro jazz dénommé Warbass Niouzik Project dont l'album-projet "harmoNIOUsly" est le premier acte.
Synthèse Dimitri OUEDRAOGO
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Le prix Marc-Vivien Foé récompensant le meilleur joueur africain du championnat français de Ligue 1, a dévoilé son vainqueur. C'est le jeune nigérian de Lille, Victor Osimhen qui a été sacré vainqueur loin devant l'algérien de l'AS Monaco, Islam Slimani et le marocain du stade de Reims, Yunis Abdelhamid. Agé de 21 ans, l'attaquant nigérian succède à l'ivoirien Nicola Pépé et devient le plus jeune vainqueur de ce prix organisé par RFI et France 24 depuis 2009.
Le prix Marc-Vivien Foé ne concerne que les joueurs africains de Ligue 1 (France). Et cette année malgré la pandémie mondiale du coronavirus, qui a entrainé l'arrêt prématuré du championnat français, ce prix a été maintenu par les organisateurs que sont RFI et France 24.
Ce sont donc soixante-dix-neuf (79) personnes, journalistes, consultants, anciens joueurs, etc. qui ont voté pour désigner le meilleur footballeur africain du championnat français 2019-2020. Chaque juré devait choisir trois joueurs.
Le premier choisi recevait 5 points, le 2e 3 points et le 3e 1 point et le vainqueur est celui qui totalise le plus de points. A l'issue de ce vote, c'est le jeune attaquant nigérian de 21 ans et 6 mois, Victor Osimhen, évoluant à Lille, qui a été sacré vainqueur avec 284 points. Il devance sur le podium, l'algérien de l'AS Monaco, Islam Slimani et le marocain du stade de Reims, Yunis Abdelhamid, tous deux âgés de 32 ans.
Un prix mérité tout de même pour le super Eagle qui a perdu subitement son père il y a quelques temps. Il est, en effet, auteur de 13 buts et 4 passes décisives en 27 matchs de Ligue 1. Très technique, athlétique et fan de la légende ivoirienne Didier Drogba, Victor Osimhen est le 5e joueur de Lille à remporter ce prix, après les ivoiriens Gervinho (2010, 2011) et Nicolas Pépé (2019), le nigérian Vincent Enyeama (2014) et le marocain Sofiane Boufal en 2016.
Mamadou Zongo (stagiaire)
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Le classement complet du Prix Marc-Vivien Foé 2020.
1-Victor Osimhen (Nigéria/Lille) 284 points
2-Islam Slimani (Algérie/AS Monaco) 95 points
3-Yunis Abdelhamid (Maroc/Stade de Reims) 89 points
4-Habib Diallo (Sénégal/Metz) 52 points
5-M'baye Niang (Sénégal/Stade Rennais) 43 points
6-Idrissa Gana Gueye (Sénégal/PSG) 37 points
6ex-Hamari Traoré (Mali/Stade Rennais) 37 points
8-Denis Bouanga (Gabon/AS Saint-Etienne) 27 points
9-Edouard Mendy (Sénégal/Stade Rennais) 24 points
10-Andy Delort (Algérie/Montpellier) 13 points
11-Moses Simon (Nigéria/FC Nantes) 10 points
Le palmarès du Prix Marc-Vivien Foé depuis sa création en 2009.
2009 : Marouane Chamakh (Maroc/Bordeaux)
2010 : Gervinho (Côte d'Ivoire/Lille)
2011 : Gervinho (Côte d'Ivoire/Lille)
2012 : Younès Belhanda (Maroc/Montpellier)
2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon/AS Saint-Etienne)
2014 : Vincent Enyeama (Nigéria/Lille)
2015 : André Ayew (Ghana/Marseille)
2016 : Sofiane Boufal (Maroc/Lille)
2017 : Jean Michaël Séri (Côte d'Ivoire/Nice)
2018 : Karl Toko Ekambi (Cameroun/Angers)
2019 : Nicolas Pépé (Côte d'Ivoire/Lille)
2020 : Victor Osimhen (Nigéria/Lille)
Du 25 au 27 juin 2020, le ministre de l'Education nationale et de l'alphabétisation, Pr Stanislas Ouaro a visité des infrastructures scolaires dans les communes de Pâ, Boni, Toussiana et Orodara. Il s'agit de bâtiments scolaires, de latrines et de bornes fontaines réalisés dans le cadre de la coopération sino-burkinabè.
Dans le cadre de la coopération sino-burkinabè, il est prévu la construction d'une centaine de complexes scolaires au profit des 45 provinces du Burkina Faso. A quelques mois de la finition de la construction de ces infrastructures scolaires et du début de la rentrée scolaire 2020-2021, le ministre de l'éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro a fait une sortie terrain. Une visite inscrite dans l'appréciation de la qualité des ouvrages et l'évaluation du taux de réalisation.
La visite a débuté dans la commune de Pâ dans la province des Balé. Il s'agit d'un bâtiment scolaire flambant neuf, fruit de la coopération sino-burkinabè. Ce bâtiment de trois classes est équipé de plaques scolaires et de cinq toilettes. Stanislas Ouaro a visité les ouvrages, avant d'encourager les habitants à faire œuvre utile. Déjà le bâtiment scolaire est fin prêt pour la rentrée scolaire prochaine, sauf que les tables bancs ne sont pas encore installées dans les salles. Mais le ministre a rassuré que le maximum est fait pour équiper l'école avant le début de la prochaine rentrée scolaire. Ce nouveau bâtiment construit courant 2019-2020 entend abriter les élèves de l'école primaire D de Pâ, à compter de la rentrée scolaire 2020-2021.
Pour constater l'effectivité du même projet dans la commune de Boni, le ministre Ouaro a visité l'école de Dossi. Un complexe composé d'un bâtiment de trois salles, d'un bureau, d'un magasin, des plaques solaires et d'une borne fontaine au profit de la population de Dossi. L'école Dossi A compte 508 élèves dont 230 filles.
Autre lieu, autres réalisations. Le ministre Ouaro s'était rendu à l'école primaire de Timplegnon dans la commune de Toussiana. Dans la soirée du 25 juin 2020, il s'est entretenu avec les parents d'élèves et les instituteurs dudit village. Dans cette localité, il s'agit d'un bâtiment composé de trois salles, d'un bureau et des toilettes y compris pour les personnes en situation de handicap. Ce bâtiment déjà équipé en matériels scolaires est prêt pour la rentrée 2020-2021.
A Orodara, les autorités coutumières plaident pour la fin des "écoles sous paillotes"
Après une brève visite au chef de village de Bandougou, Issa Konaté, le Pr Stanislas Ouaro s'est rendu au domicile du chef de canton de Kourinion, Bendja-tin Santa Ernest Traoré et celui du chef de village de Toussiamasso, Sy Sanogo. Ces notabilités coutumières ont invité le ministre à œuvrer davantage pour la scolarisation pour tous, mais aussi la fin des écoles sous paillotes. En réponse, le ministre a invité les responsables coutumiers à s'implique pour la concorde et au mieux vivre ensemble dans la région.
La visite s'est poursuivie dans la commune rurale de Kourinion. Là, il s'agit d'un bâtiment scolaire de trois salles, un bureau, une borne fontaine et des toilettes qui prennent en compte les personnes à mobilité réduite réalisés au profit de ce village situé dans la commune rurale de Kourinion à Orodara (province de Kénédougou).
Ce sont au total 12 complexes au profit de la province de Kénédougou. Stanislas Ouaro a encouragé les forces vives locales et invité à l'avancée vers l'éducation pour tous. Dans la foulée, il a réaffirmé l'engagement de son département à œuvrer pour la fin des écoles sous papillotes et la construction continue des complexes scolaires à travers les villages. Aussi, le village de Toussianbandougou de la commune rurale de Kourinion (Orodara) a bénéficié un nouveau bâtiment scolaire.
A Orodara, le ministre Ouaro a insisté sur la paix et la cohésion sociale. Brahima Traoré, chef du canton de Orodara a reconnu qu'en matière d'enseignement le gouvernement a beaucoup fait pour la province. Dans l'ensemble, à Orodara, la cité des fruits par excellence, les infrastructures scolaires neuves poussent sous les ombrages d'une zone riche en verdure et d'arbres fruitiers. Partout de nouveaux bâtiments scolaires sortent de terre.
Certains sont déjà achevés comme les locaux de la direction provinciale du post-primaire et secondaire, l'école primaire Wokana du secteur n°1, le collège et l'école primaire de Diossogo, etc. Ces ouvrages viennent compléter la liste des bâtiments achevés pour les prochaines années scolaires, fruits de la coopération du Burkina avec ses partenaires. Les chantiers neufs pavés de toilettes, de plaques solaires et de bornes fontaines sont visibles. Pourtant, les besoins demeurent et les élus locaux tout comme les chefs coutumiers plaident pour la construction d'autres écoles à chaque prise de parole. Pour le ministre Ouaro, le taux de réalisation avoisine les 70%. D'où son appel aux entrepreneurs à accélérer les travaux.
Edouard Kamboissoa Samboé
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Nous nous réjouissons de recevoir une proposition de votre part et nous vous remercions par avance de votre intérêt.
Le CLU-JKZ Centre de Langues de l'Université Joseph KI-ZERBO précédemment CLUO a le plaisir d'informer les institutions privées et publiques élèves, étudiants, travailleurs et toute personne désireuse d'apprendre ou de perfectionner son anglais que les cours de la 1ère session de l'année académique 2020-2021 débutent le 17 Septembre 2020 à 18 heures dans ses locaux sis à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Les inscriptions et réinscriptions ont lieu du 29 Juin au 29 Juillet 2020 et du
02 Septembre au 16 Septembre 2020 de 8 h à 15h 30, sauf samedi et dimanche.
Le CLU-JKZ offre aussi des cours spécialisés à la carte et bien d'autres services (Traduction Interprétation – séjour linguistique au Ghana).
Les cours se dérouleront 2 à 3 fois par semaine de 18 heures à 20 heures 30mn.
Pour tout renseignement contacter le CLU-JKZ ou téléphoner au 70 23 88 58 /
76 60 25 12 ou au 65 82 56 65.
LE CLU-JKZ : LE CENTRE DE LANGUES DE L'EXCELLENCE
La Direction
Le candidat à l'élection présidentielle de 2020 du parti Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), Tahirou Barry, était face aux journalistes de la ville de Bobo-Dioulasso, ce samedi 27 juin 2020. Au cours de cette conférence de presse, Tahirou Barry a annoncé qu'il est et demeure le candidat du MCR pour l'élection présidentielle à venir.
A cinq mois du scrutin au Burkina Faso, le candidat du parti Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), Tahirou Barry, a dévoilé aux professionnels des médias son programme présidentiel, dans la matinée du samedi 27 juin 2020 à Bobo-Dioulasso. Il demande ainsi la confiance et l'accompagnement des citoyens pour relever les défis.
Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Tahirou Barry a réaffirmé qu'il est et demeure candidat à la prochaine élection présidentielle au Burkina Faso. « Je ne suis pas candidat pour servir des mensonges ou des hallucinogènes. Je suis candidat pour parler de notre patrie, de notre engagement, de notre avenir et de celui de nos enfants. Je suis candidat pour exprimer toutes nos convictions, notre volonté, nos attentes et nos rêves les plus grands », a déclaré Tahirou Barry qui estime que le pays est aujourd'hui au bord de l'effondrement de ses plus solides fondements.
Selon lui, « notre nation n'est plus qu'une société sans repères qui a cessé brutalement de rêver ». Et cette situation a une seule cause. « L'absence d'une grande vision et d'un chemin cohérent pour aller vers le développement », a-t-il souligné.
A travers son programme présidentiel, le candidat du MCR propose une thérapie de choc pour opérer le nécessaire changement afin que la nation puisse survivre. Il affirme ainsi que la vision de son parti est de reconstruire un État puissant qui se fonde sur ses valeurs fondatrices et ses capacités intrinsèques pour prospérer et faire renaitre un Burkinabè nouveau, intègre, digne et travailleur.
Pour lui, le changement passera par le système éducatif pour décomplexer une certaine élite politico-bureaucratique face à son identité singulière et faire naitre une classe nouvelle. « Le contrat social que nous vous proposons est un programme chiffré et planifié dans le temps pour ne pas tomber dans le jeu des vaines incantations et conçu après un travail rigoureux de terrain qui a pris en compte les aspirations profondes des masses populaires.
Le programme se fonde sur deux grands axes stratégiques pour relever le défi de changement à savoir la refondation profonde des institutions et de l'administration et la refondation du système éducatifs pour créer un Burkinabè nouveau conscient de sa mission patriotique. Nous allons accorder au moins 30% du budget national au système éducatif », a-t-il laissé entendre.
Tahirou Barry a indiqué qu'une fois à la tête de l'Etat, il s'engage à lutter contre la fraude, les détournements de deniers publics et la corruption. Il compte initier également une opération de réforme du système éducatif pour le rendre plus valorisant et qualifiant et mettre en place un fonds de financement pour accompagner les jeunes et les femmes. Et aussi consacré à la réalisation de projets culturels et touristiques valorisants.
Dans le secteur de la santé, il s'engage à améliorer le plateau technique des hôpitaux et à supprimer les évacuations sanitaires extérieures à la charge de l'Etat. Par ailleurs, il ambitionne de réhabiliter les zones industrielles de la région du Centre et des Hauts-Bassins et restructurer toutes les entreprises en difficultés, construire cinquante mille logements sociaux et créer cinq cent mille emplois, etc.
Pour la réalisation de cet « ambitieux programme », Tahirou Barry a sollicité la confiance et l'accompagnement des Burkinabè. Il a aussi demandé aux citoyens en âge de voter, à aller se faire enrôler sur la liste électorale biométrique afin de pouvoir exercer leur devoir civique le jour des élections.
Il a adressé ses salutations et félicitations aux forces de défense et de sécurité dans la protection du Faso et aussi aux agents de santé qui se sont fortement investis pour freiner la propagation de la pandémie du Covid-19 dans notre pays.
Romuald Dofini
Lefaso.net
COMMUNIQUE DU DIRECTEUR GENERAL DES IMPÔTS RELATIF A UNE ENQUETE CADASTRALE DANS LA VILLE DE OUAGADOUGOU
Dans le cadre du processus de modernisation du cadastre, le Gouvernement du Burkina Faso, procèdera à partir du 29 juin 2020 à l'inventaire des propriétés bâties et non bâties dans la commune de Ouagadougou.
Le public est invité à recevoir les enquêteurs et leurs faciliter la collette des données.
Par ailleurs, des drones seront mis à contribution pour recueillir des données.
Le Directeur général des impôts sait compter sur votre accompagnement et votre sens élevé de citoyenneté.
Pour la modernisation du cadastre, engageons-nous !
Le Directeur Général des Impôts
Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon
Tous les candidats inscrits au master 1 et 2 en Fiscalité et Gestion de l'Entreprise (FGE) et en Analyse et Politiques Economiques (APE) organisé par l'Ecole Nationale des Régies Financières en partenariat avec l'Université Senghor d'Alexandrie, sont informés que le début des cours initialement prévu pour le 04 mai 2020 est reporté au 12 octobre 2020 en raison de la pandémie du COVID-19.
Par ailleurs, l'ENAREF informe le public que les inscriptions se poursuivent jusqu'au 30 septembre 2020.
Pour toute information relative aux conditions de candidature et à la composition du dossier, veuillez consulter l'appel à candidature ici.