Menacés par l'hypercompétitivité chinoise, les industriels allemands ont formulé des propositions concrètes pour que l'Europe fasse bloc.
La Fédération des industries allemandes (BDI) alerte sur la montée en puissance de la Chine et lance un appel aux Etats européens et à l'UE pour faire face ensemble à ce défi. C'est un tournant majeur, dont la gestation a été longue et difficile.
Mais…
Les bols tibétains sont des instruments traditionnels dont l’utilisation s’est répandue dans le monde entier. Il en existe de plusieurs formes et presque tous les magasins de vente de produits de méditation en offre. Pourtant, tous ces bols ne sont pas de vrais bols tibétains, d’une part en raison de leurs origines, et d’autre part en raison de leurs efficacités réelles. Pour reconnaitre les vrais bols tibétains, il faudra alors vous fier à différents critères visibles comme invisibles.
La forme et la composition du bolLe premier critère est le moins difficile à cerner. Les bols tibétains ont tous une forme basique de bol. Plus précisément, il s’agit d’une forme ouverte arrondie avec généralement une base plate permettant de poser le bol. Plusieurs modèles de bol existent. Certains sont plus rallongés, d’autres sont plus larges ou plus étroits. Pour déterminer ce qu’est un vrai bol tibétain, il ne faut pas se baser uniquement sur la forme.
En dehors de la forme simple, vous devez vous baser sur le matériau de fabrication. Il doit comporter 5 à 7 métaux différents. Ce critère n’est jamais vraiment déterminant, car il n’est pas possible de déterminer les composantes d’un bol rien qu’en le voyant. Quand il s’agit effectivement de 7 métaux, vous devez être totalement sûr qu’il s’agit d’un bol chantant tibétain.
Toutefois, dans certains cas, les bols ne comportent plus que 2 métaux, mais permettent d’atteindre le même état qu’avec les bols à 5 ou 7 métaux. Ainsi, au lieu d’avoir du fer, de l’argent, de l’or, du cuivre, du plomb de l’étain et du mercure, certains vrais bols tibétains ne comportent que du fer, ou d’autres métaux. Dès lors, il importe de trouver d’autres techniques de reconnaissance.
Le design du bolAvant de déterminer la composition d’un bol, vous devez en faire la demande au fabricant ou au vendeur. Ce n’est pas le cas si vous vous basez sur le design du bol. Par design, vous devez entendre les différentes décorations sur le bol. La plupart des bols chantants tibétains sont gravés avec des mantras ou avec des représentations des divinités de l’Himalaya.
Ces indications devraient être parfaites, mais elles ont aussi leurs limites. Comme les bols sont devenus célèbres, il n’est plus difficile de reproduire à la perfection les décorations présentes sur eux. L’autre limite vient du fait que ces décorations sont optionnelles, même si elles sont fréquentes. Fort de cette nouvelle difficulté, vous devez chercher un critère supplémentaire de détermination.
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Les sensations avec le bolLe critère qui surpasse tous les critères énoncés précédemment est celui des sensations. Depuis la fabrication d’un vrai bol chantant tibétain jusqu’à sa dernière utilisation, il recueille toutes les ondes de ceux dans les mains de qui il passe. De plus, il offre à l’utilisateur une sensation particulière qu’aucune contrefaçon ne pourra mimer.
Dès lors, une fois que vous avez utilisé les critères de la forme, de la composition et du design pour choisir, vous pouvez utiliser la sensation pour déterminer s’il s’agit effectivement d’un vrai bol tibétain. En cas d’achat sur une plateforme Internet, il ne vous sera possible de profiter de ce critère qu’avec l’existence d’une garantie de retour à l’expéditeur en cas de non-satisfaction.
https://le-bon-bol-tibetain.fr/bol-tibetain-test-et-avis-du-bol-chantant-rovtop/
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La diplomacia cultural española necesita abordar un nuevo paradigma con un espíritu innovador y mediante un debate colaborativo con las diplomacias culturales de los países que trabajan con el fomento del español y de las culturas hispánicas.
Autonome Waffensysteme bzw. Waffensysteme mit autonomen Funktionen – sogenannte Lethal Autonomous Weapon Systems (LAWS) – sind Waffen, die keine menschliche Intervention für die Auswahl und Bekämpfung des Ziels benötigen. Ermöglicht wird dies durch neuere Entwicklungen bei Sensortechnik, Rechenleistung und Softwarefähigkeiten. Besonders relevant sind hierbei mathematische Verfahren, die häufig unter dem Begriff »künstliche Intelligenz« zusammengefasst werden.
Anja Dahlmann und Marcel Dickow beleuchten die Debatte um die Regulierung von LAWS auf internationaler, europäischer und nationaler Ebene und leiten daraus Handlungsempfehlungen für Bundestag und Bundesregierung ab. Dabei haben sie drei Perspektiven im Blick: die technologisch-operationale, die rechtliche und die ethische.
Die Autorin und der Autor argumentieren, dass die Bundesregierung, um ihrem Anspruch auf internationale Ächtung von LAWS gerecht zu werden, zunächst den Begriff »menschliche Kontrolle« ausdifferenzieren sollte, beispielsweise in einem Strategiedokument des Bundesministeriums der Verteidigung. Ziel sollte sein, eine Regulierung von Entwicklung und Einsatz von LAWS zu ermöglichen – und zwar auf internationaler Ebene – und damit das Thema militärische Robotik politisch handhabbar zu machen.
Der völkerrechtliche Verhandlungsrahmen zur Regulierung von LAWS ist derzeit die Waffenkonvention der Vereinten Nationen. Ein Gemeinsamer Standpunkt der EU-Mitgliedsstaaten, welcher die menschliche Kontrolle einfordert oder – besser noch – Vorschläge zu deren Ausgestaltung macht, könnte einen entscheidenden Einfluss auf die Verhandlungen haben.
La Caisse des Dépôts, la Fondation Jean Jaurès, la Fondation pour l’innovation politique, l’Institut Montaigne et Terra Nova s’associent en 2019, autour de trois colloques dédiés aux enjeux de la cohésion territoriale.
…Du 27 au 29 janvier prochain, Emmanuel Macron se rend en Egypte, dans une région aux multiples conflits où les émotions sont les plus fortes et souvent irréconciliables.
"Vers l'Orient compliqué, je volais avec des idées simples. Je savais que, au milieu de facteurs enchevêtrés, une partie essentielle s'y jouait. Il fallait donc en être." C'est par cette phrase si souvent citée que s'ouvre le chapitre Orient du tome I des…
Dans le monde des machines sous vide, les modèles et les marques sont légion. Cependant, chaque marque dote ses modèles de caractéristiques qui les différencient des autres modèles d’autres marques.
Certaines personnes se sont données pour mission de comparer quelques modèles de machines sous vide disponibles sur le marché. L’une d’entre elles est Camille, qui nous fait part de ses expériences. Lisons-la !
Bonjour Camille. Dis-nous ce que tu penses des machines sous vide ?Les machines sous vide sont une véritable révolution dans le monde de la cuisine. Elles sont intervenues au moment où nous avions le plus besoin d’elles. Certes, les réfrigérateurs et les congélateurs étaient bien là, mais les machines sous vide sont venues les compléter.
Avec elles en effet, les aliments, et surtout, toutes les sortes d’aliments se conservent mieux. Ils se conservent aussi plus longtemps que s’ils étaient mis au congélateur ou au réfrigérateur. Ce faisant, les tâches sont plus allégées dans tous les foyers, et on assiste à moins de gaspillage du fait que les aliments ne sont plus jetés.
Penses-tu donc que sur le marché, il y a du bon ?Bien sûr, il y a de très bonnes machines sous vide sur le marché. Il suffit de bien chercher. En effet, comme tout article disponible, vous aurez droit à trois gammes : mes machines sous vide en entrée de gamme, celles en milieu de gamme, puis celles en haut de gamme.
Le choix vous reviendra en fonction des caractéristiques dont vous avez besoin pour la conservation de vos aliments. Le choix sera également fait en fonction de ce que vous préférez comme marque et en fonction de l’argent dont vous disposez. Il est par ailleurs important de prendre en compte le rapport qualité/prix.
Nous recommandes-tu une machine sous vide particulière ?Je suis comparatrice de machines sous vide, il est bien évident que c’est mon rôle de vous diriger vers telle ou telle autre marque. Cependant, comme j’ai eu à le dire tout à l’heure, les marques sont diverses et c’est à vous que revient le choix. Je vous dirigerai néanmoins vers l’une de ces marques : Magic, Kitchen Chef, FoodSaver ou encore Crenova.
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Vous venez de vous offrir cette machine sous vide dont vous rêviez tant. Cependant vous vous demandez comment l’utiliser, à quelles occasions et à quelle fréquence. Si vous voulez profiter de tous les avantages de la cuisson sous vide, vous devez connaître les aliments que vous devez y cuire absolument et quand.
ConservationSi vous comptez vous occupez le dimanche de votre ration de la semaine seul ou en famille, la cuisson sous vide est un excellent moyen de conserver vos repas car il permet de garder intactes les caractéristiques organoleptiques de vos aliments à l’abri au maximum des bactéries.
Pour une durée de conservation supérieure à 3 mois, par exemple, le produit devra avoir été cuit à une température de 65°C pendant au moins 1 heure. Ensuite, cette température doit être réduite le plus rapidement possible à 5°C.
FêtesSi vous comptez servir par exemple les fameux œufs pochés à Pâques pour une foule de personnes, votre cuiseur sous vide sera le parfait allié pour réaliser cet exploit. Tout ce que vous aurez à faire, c’est de régler votre machine à 67°C puis de les laisser cuire environ une heure.
Viandes avec beaucoup de tissu conjonctifTout ce qui contient beaucoup de collagène à l’avantage d’être bien cuit à basse température et lentement dans un environnement de cuisson très humide. De ce fait, votre thermoplongeur est l’outil idéal pour le faire.
Assurez-vous simplement d’utiliser des sacs spéciaux sous vide ou des sacs Ziploc qui supportent des températures supérieures à 60°C et recouvrez votre bain-marie pour éviter l’évaporation.
Les œufsÀ l’exception des œufs frits, vous pouvez utiliser votre thermoplongeur pour préparer presque tous les types d’œufs.
Pour approfondir : comment cette confiserie varoise mets en valeurs les chataîgne locales.
BrouillésCe ne sont pas que des œufs brouillés normaux. En plus d’être beaucoup moins caillé que ceux de la poêle, ils sont plus crémeux; presque comme une crème pâtissière. Il est aussi préférable de les servir dans un bol.
Vous pouvez aussi en cuire un bouquet entier à la fois. Lorsqu’il est placé dans un bain à 67°C, un lot de trois œufs prend 15 minutes à cuire, un lot de six œufs en prend 30, une douzaine d’œufs en prend 40.
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Dans un Moyen-Orient en proie à tant de convulsions, ce sont plutôt de bonnes nouvelles qui viennent pour l’instant d’Irak : la grande ville de Mossoul a été reconquise sur l’Etat islamique, ce qui redonne un sentiment de fierté nationale aux Irakiens ; les dissensions apparues entre les Kurdes et le reste du pays au lendemain du référendum d’indépendance de septembre de 2017 se sont apaisées ; les élections parlementaires dont dépendait la reconstruction politique…
Lors de la quatrième édition des ateliers Parlons Psy, rencontres participatives autour de la santé mentale organisées par l’Institut Montaigne et la Fondation de France, Philippa Motte a pris la parole en tant qu'invitée inspirante. Formatrice, consultante et spécialiste de la santé mentale et du handicap psychique au travail, elle nous livre…
Après le rejet au Parlement britannique de l’accord sur le Brexit passé entre Londres et Bruxelles, Theresa May doit présenter un “plan B” d’ici au 21 janvier. Mais en prévision d’un éventuel Brexit “dur”, le Premier ministre français, Edouard Philippe a lancé un plan d’urgence. De quoi relève-t-il ? Ces plans d’“accord sans accord” pourraient-ils se généraliser pour maintenir les relations avec le Royaume-Uni ? Avec quelles conséquences ? Le point de vue de Rémi Bourgeot, chercheur associé à l’IRIS.
Le Premier ministre français, Edouard Philippe, a annoncé, jeudi 17 janvier, à l’issue d’une réunion à Matignon, son plan d’urgence pour faire face à un Brexit sans accord. Que contient ce plan et quels sont ses objectifs ?
Ce plan prévoit en particulier d’investir dans les infrastructures portuaires et aéroportuaires pour répondre à l’accroissement des procédures douanières qu’impliquerait une sortie sans accord du Royaume-Uni fin mars, tout en prévoyant de ne pratiquer que les contrôles les plus minimaux. La période de transition, qui prévoit une continuation de l’essentiel des conditions actuelles, marquée par une extrême fluidité des échanges, ne peut s’enclencher que dans le cadre d’un accord de sortie.
Une sortie sans accord se traduirait par des échanges régis par les règles de l’OMC. Les tarifs extérieurs pratiqués par l’UE dans le cadre du système de l’OMC sont faibles sur la plupart des marchés, et ce serait également le cas de ceux que mettrait en place le Royaume-Uni. L’ordre de grandeur de ces tarifs est inférieur aux variations de change euro/sterling auxquelles sont confrontées les entreprises des deux côtés de la Manche. Cependant, ce cadre reste évidemment bien plus lourd en termes de procédures douanières et réglementaires que les échanges dans le cadre du marché unique. C’est ce qui fait craindre une situation chaotique sur le plan logistique, si près de l’échéance.
La sortie sans accord n’est pas nécessairement catastrophique en tant que telle, à condition qu’elle soit mise en place avec une certaine visibilité qui permette une préparation adéquate autant au niveau des entreprises que des États. Or, il est très tard désormais. Au-delà du chaos des négociations entre Londres et l’UE et sur la scène politique à Westminster, l’ensemble des responsables politiques au Royaume-Uni et en Europe s’accordent sur la nécessité de préserver les liens économiques et humains. Le principal ennemi aujourd’hui, commun à toutes les parties prenantes, c’est le temps qui nous sépare du 29 mars.
Constatant le caractère particulièrement épineux de la question du « backstop » irlandais (qui prévoit un statut commercial particulier pour l’Irlande du Nord en fonction de l’évolution des négociations sur la future relation avec l’UE), les deux parties auraient pu travailler à un scénario contournant les tabous liés à la conclusion d’un accord général tout en évitant une rupture commerciale.
Si proche de l’échéance du 29 mars, le plan du gouvernement Philippe répond ainsi à l’urgence logistique qui risque de paralyser une partie des infrastructures, notamment dans le nord de la France, comme ce serait également le cas en Belgique et aux Pays-Bas, pays par lesquels transite une grande partie des marchandises asiatiques destinées au Royaume-Uni.
Le plan d’urgence du gouvernement ne se limite cependant pas aux infrastructures douanières et indique une volonté plus générale de préservation des liens. Il traite aussi de la question des citoyens britanniques résidant en France, qui continueraient à bénéficier de leurs droits sociaux et disposeraient d’une année pour obtenir un titre de séjour, le tout étant conditionné à une certaine réciprocité de la part du gouvernement britannique. Par ailleurs, le plan prévoit que les entreprises britanniques puissent continuer à pratiquer le transport routier en France, mais aussi que le secteur financier britannique puisse en partie continuer à servir le marché français, en particulier en ce qui concerne les contrats d’assurance. Enfin, la coopération en termes d’équipement militaire était également couverte par ce plan d’urgence.
Ce modèle de plan d’urgence pourrait-il devenir la base d’une sorte “d’accord sans accord” généralisé à l’ensemble de l’Union européenne ?
Étant donnée l’expression d’un fond de panique à Londres et de par le continent, on ne peut que constater le souhait unanime de maintenir les relations. Le « backstop irlandais » a été conçu, au cours de ces longues négociations, comme une contrepartie à l’idée d’un cadre commercial éventuel n’incluant rien de ce qui se rapprocherait de l’idée d’union douanière. Cette approche est à la fois de nature politique, avec l’idée de préserver le projet européen en accroissant le coût politique d’une sortie, mais en sous-estimant le rejet massif de la part des députés britanniques, et suit une lecture qui se veut mathématique des différents types de relations commerciales. Les accords commerciaux dans le monde et en Europe suivent en réalité une logique plus complexe, qui inclut d’inévitables contradictions, qu’il s’agisse de la Norvège (qui participe au marché unique sans même être en union douanière avec l’UE, et qui n’a pas pour autant de frontière dure avec la Suède), la Suisse (avec sa multitude d’accords particuliers avec l’UE, dont l’accès des citoyens au marché du travail suisse a été remis en cause ces dernières années), la Turquie (dont les termes de l’union douanière avec l’UE excluent d’importants marchés), le Canada ou l’Ukraine…
Les accords commerciaux se rattachent à de larges notions, voire à des idéaux comme le libre-échange. Derrière ces objectifs, un accord commercial, quel que soit le nom qu’on lui donne, reste souvent la somme d’une multitude d’accords sur des marchés très variés.
Theresa May a travaillé à la conclusion de ce qu’elle pensait être le meilleur accord de sortie atteignable avec l’UE, comprenant une condition sur l’Irlande du Nord qui est jugée inacceptable à Westminster. Des idées circulent aujourd’hui pour s’orienter vers un cadre encore plus général qui règle à la fois la sortie et la relation future sous la forme d’une union douanière ou du marché unique, voire même un nouveau référendum qui pourrait consacrer l’annulation du Brexit. Il s’agirait naturellement d’une rupture avec l’interprétation du vote du Brexit qu’avait proposée la Première ministre dans les semaines qui avaient suivi le vote.
Si l’on se met d’accord sur un ensemble de règles pour maintenir les liens économiques, on se rapproche en réalité d’une forme d’accord, tout en évitant les tabous et des concessions politiques inacceptables de part et d’autre. Un « accord sans accord » aurait un caractère labyrinthique sur le plan politique, mais l’UE n’a plus à démontrer son excellence dans ce domaine. Derrière des artifices potentiellement complexes sur le plan politique, l’important serait avant toute chose que, à l’échelle des entreprises et des individus concernés, la situation reste simple et prévisible.
Que signifie un Brexit dur en matière économique tant pour le Royaume-Uni que pour l’Union européenne ? Quid de la frontière nord-irlandaise ?
Un Brexit sans accord, mais surtout dans la précipitation, signifie de l’incertitude sur les opérations commerciales entre le Royaume-Uni et les pays de l’UE dans un premier temps. Les plans d’urgence que vont adopter les divers pays concernés devraient permettre de neutraliser un certain nombre de risques, mais on restera confronté à certaines inconnues, notamment en ce qui concerne les opérations financières complexes, Londres étant la capitale financière de l’UE et même de la zone euro en particulier, si l’on considère le volume de contrats financiers en euros. D’un côté l’urgence force les diverses parties à affirmer plus concrètement leur souhait de maintenir les relations commerciales ; ce qui indique en fait un fond de convergence entre les capitales européennes et Londres et pourrait conduire à une nouvelle base pour une entente plus discrète. De l’autre, l’imminence du Brexit pose un ensemble de problèmes très concrets, qui amènent à réfléchir à l’idée de repousser la sortie formelle pour en préparer les conditions.
En ce qui concerne la frontière nord-irlandaise, Dublin souhaite naturellement préserver les liens économiques considérables avec l’Irlande du Nord, et avec l’ensemble du Royaume-Uni plus généralement. Au-delà des aspects tactiques des échanges en cours, on peut s’attendre à ce que le gouvernement irlandais mette en place un vaste plan d’urgence pour fluidifier autant que possible les échanges, en l’absence d’accord de sortie le 29 mars.