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Diplomacy & Defense Think Tank News

Le genre s’est-il imposé dans l’agenda politique international ?

IRIS - Fri, 02/10/2020 - 15:52

Rokhaya Diallo est journaliste, auteure et réalisatrice travaillant en faveur de l’égalité raciale, de genre et religieuse. Elle répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes, organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 25 et 26 septembre 2020 :

– Pourquoi le genre est-il une perspective éclairante pour aborder les questions de géopolitique ?

– Que serait un féminisme universel ?

– Quel regard portez-vous sur le mouvement #MeToo et ses effets sur le droit des femmes ?

Dealing with interlinkages: a focused approach for implementing the SDGs and overcoming the COVID-19 crisis

In 2020 and beyond, the Group of Twenty (G20) must invigorate its implementation of the 2030 Agenda for Sustainable Development and respond to the COVID-19 crisis. Both challenges are global in nature and require a universal, integrated, and transformative response. Thus, the G20 should: (1) reorient its political agenda following the 2019 Global Sustainable Development Report’s proposal of six entry points for transformation, and focus on the “economy and finance” and “science and technology” levers; (2) reshape its working structures accordingly; (3) act collectively toward a science-based direction for sustainable development; and (4) ensure that the response and recovery measures regarding the COVID-19 crisis follow the spirit of the 2030 Agenda, and are conducive to achieving its sustainable development goals.

Dealing with interlinkages: a focused approach for implementing the SDGs and overcoming the COVID-19 crisis

In 2020 and beyond, the Group of Twenty (G20) must invigorate its implementation of the 2030 Agenda for Sustainable Development and respond to the COVID-19 crisis. Both challenges are global in nature and require a universal, integrated, and transformative response. Thus, the G20 should: (1) reorient its political agenda following the 2019 Global Sustainable Development Report’s proposal of six entry points for transformation, and focus on the “economy and finance” and “science and technology” levers; (2) reshape its working structures accordingly; (3) act collectively toward a science-based direction for sustainable development; and (4) ensure that the response and recovery measures regarding the COVID-19 crisis follow the spirit of the 2030 Agenda, and are conducive to achieving its sustainable development goals.

Dealing with interlinkages: a focused approach for implementing the SDGs and overcoming the COVID-19 crisis

In 2020 and beyond, the Group of Twenty (G20) must invigorate its implementation of the 2030 Agenda for Sustainable Development and respond to the COVID-19 crisis. Both challenges are global in nature and require a universal, integrated, and transformative response. Thus, the G20 should: (1) reorient its political agenda following the 2019 Global Sustainable Development Report’s proposal of six entry points for transformation, and focus on the “economy and finance” and “science and technology” levers; (2) reshape its working structures accordingly; (3) act collectively toward a science-based direction for sustainable development; and (4) ensure that the response and recovery measures regarding the COVID-19 crisis follow the spirit of the 2030 Agenda, and are conducive to achieving its sustainable development goals.

Iran : la république islamique en péril ?

IRIS - Thu, 01/10/2020 - 12:43

Azadeh Kian est professeure de sociologie et directrice du département du CEDREF de l’Université de Paris Diderot. Elle répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes, organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 25 et 26 septembre 2020 :

– Quels sont les effets politiques et économiques des sanctions américaines suite au retrait des États-Unis du P5+1 ?

– Nous avons assisté l’année dernière à une escalade rapide et violente des tensions entre les États-Unis et l’Iran. Peut-on craindre un affrontement militaire direct ?

– Quelle est, face au Covid-19, la situation sanitaire dans le pays ?

AU-EU partnership to promote sustainable energy transitions

The EU Commission has made carbon neutrality its new flagship project. Cooperation on climate change is also becoming increasingly central in the EU’s partnership with African countries.

AU-EU partnership to promote sustainable energy transitions

The EU Commission has made carbon neutrality its new flagship project. Cooperation on climate change is also becoming increasingly central in the EU’s partnership with African countries.

AU-EU partnership to promote sustainable energy transitions

The EU Commission has made carbon neutrality its new flagship project. Cooperation on climate change is also becoming increasingly central in the EU’s partnership with African countries.

Lutte contre la pandémie : la bataille des territoires

Institut Montaigne - Thu, 01/10/2020 - 09:58

Le 1er octobre est une journée chargée sur le front de la lutte sanitaire : le Premier ministre, Jean Castex, reçoit les maires et présidents de métropole de Paris, Lyon, Lille, Grenoble et Toulouse, accompagnés des directeurs généraux des Agences régionales de santé, et des préfets de département, avant que le ministre de la Santé, Olivier Véran, n’annonce l’évolution du dispositif, et d’éventuelles nouvelles restrictions, à 18h. Plus que jamais, la lutte…

Bundeswehr und Weltraum

SWP - Thu, 01/10/2020 - 00:00

Mit der Einrichtung einer Operationszentrale für Luft- und Weltraum, des Air and Space Operations Centre (ASOC), führt die Bundeswehr mehrere Fähigkeiten in einer zentralen Einrichtung zusammen. Was im ersten Augenblick nach Science Fiction klingt, ist eine notwendige Reaktion auf die wachsende militärische Bedeutung des Weltraums als operative Dimension. Weltraumoperationen werden dadurch zwar nicht über Nacht zum Alltag. Mittel- bis langfristig bietet das neue Zentrum aber Möglichkeiten der multidimensionalen Integration, die sich als Innovationstreiber für die Streitkräfte insgesamt erweisen können. Um dieses Potential auszuschöpfen, sind weitere personelle und strukturelle Anpassungen notwendig.

Afrique-France ou Françafrique ?

IRIS - Wed, 30/09/2020 - 18:39

Francis Laloupo est enseignant en relations internationales à l’Institut pratique de journalisme de l’Université Paris-Dauphine et essayiste. Il répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes, organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 25 et 26 septembre 2020 :
– Qu’est-ce que le concept Françafrique ? À quels types de pratiques renvoit-il ?
– Comment cela se matérialise-t-il plus concrètement aujourd’hui ?
– Comment réinventer le narratif France-Afrique ? Est-ce possible ?

Élections américaines : les leçons du premier grand débat

Institut Montaigne - Wed, 30/09/2020 - 17:28

Il y a deux lectures possibles du pire grand débat présidentiel de l’histoire des États-Unis. La première, tactique, a été tirée par les téléspectateurs eux-mêmes. Parce qu’il n’a pas "gagné" Donald Trump a "perdu". C’est ce que pensent 48 % des Américains interrogés à chaud par la chaîne CBS. 41 % pensent à l’inverse que Donald Trump a emporté cette première manche. 10 % ne se prononcent pas. Ce qui est intéressant dans ces chiffres, c’est qu’ils correspondent de…

L’Amérique latine et soixante-quinze ans de Nations Unies en nuit américaine

IRIS - Wed, 30/09/2020 - 15:58

Les Amériques latines, leurs gouvernants, ont participé le 22 septembre dernier au rendez-vous annuel des Nations unies. Rendez-vous cette année bien particulier. L’Onu fêtait son 75e anniversaire. Sans éclat. Le coronavirus a forcé la main des chefs d’État contraints à une présence virtuelle. Risque de contagion, agendas nationaux perturbés par la maladie et ses séquelles économiques et sociales, obligent. Sans oublier le fond de l’air, local et international, bien perturbé.

Tout en effet contraignait les uns et les autres, à rester chez eux. Tous sont en effet enlisés par l’équation bien difficile posée par la Covid-19. La nécessité d’arbitrer entre la protection immédiate de la santé de leurs concitoyens, et celle de protéger leur survie alimentaire. La voie moyenne et zigzagante, suivie par la plupart n’a pas jusqu’ici fait preuve de sa pertinence. L’épidémie résiste. Le Brésil, et ses 130 000 morts au 20 septembre, le Mexique avec plus de 75 000 victimes à la même date, sont deux des pays les plus affectés dans le monde. Chili, Colombie, Équateur, Pérou ont perdu pied. L’Argentine qui, quasiment seule, avait résolument choisi de préserver la vie, est pourtant elle aussi aujourd’hui sérieusement touchée.

La pandémie a en parallèle violemment secoué les économies et les sociétés. BID, FMI, OCDE, parmi d’autres institutions de prévision, ont ces dernières semaines annoncé des PIB latino-américains en capilotade. 2019 devrait être une année en négatif. Un minimum moyen de moins 10 %. L’OIT (Organisation internationale du travail) vient d’en tirer les retombées sociales. La région après avoir perdu, 9 millions d’emplois au premier trimestre 2020, 80 au deuxième trimestre, devrait encore en ajouter 60 au troisième. Avec comme conséquence, analysée par la CEPAL (Commission Économique des Nations-unies pour l’Amérique latine et la Caraïbe) un fort accroissement des personnes en situation de pauvreté, qui passeraient passer de 185,5 millions en 2019 à 230,9, soit 37,3 % de la population.

Tout cela sur un fond d’air politique cyclonique. La région, déjà en situation économique difficile, est agitée de mouvements politiques et sociaux rugueux. Les contradictions catégorielles opposant riches, et moins riches, aux pauvres et aux plus démunis, ont été à l’origine d’alternances brutales, de quasi-coups d’états, d’Argentine au Mexique en passant par la Bolivie, le Brésil et le Pérou. Des mouvements populaires puissants ont agité et agitent toujours, Chili, Colombie, Équateur. La violence politique, la violence policière, la violence délinquante accompagnent cette conjoncture politique et épidémiologique. C’est dans ce contexte que les Chiliens sont appelés à décider de leur avenir par référendum, le 25 octobre, les Boliviens et les Vénézuéliens à élire un président et un parlement les 18 octobre et 6 décembre. Suivis par les Équatoriens le 7 février 2021.

Comme si cela ne suffisait pas l’approche des présidentielles aux États-Unis a accentué les pressions de Donald Trump sur la région. Pressions visant à écarter le concurrent chinois, à réduire les importations latino-américaines, à tarir les flux migratoires, à couper les routes d’acheminement de stupéfiants, à donner satisfaction aux électeurs nord-américains d’origine cubaine. En quelques mois Donald Trump a bousculé le voisin mexicain, contraint de déployer des troupes sur la frontière nord et d’accepter une révision de l’ALENA (Accord de libre échange nord américain), tiré les oreilles de « l’ami » colombien, prié d’oublier l’accord de paix avec les FARC pour se concentrer sur la lutte contre le narcotrafic, étouffé financièrement le Venezuela, considéré comme une sorte de porte-avion chinois en Amérique du sud, réactivé le blocus de Cuba. Et afin que chacun fasse ses devoirs, les institutions multilatérales régionales sont tombées en domino tout au long de 2020 dans l’escarcelle de Washington : OEA (Organisation des Etats Américains), BID (Banque Interaméricaine de développement, CIDH (Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme)

Dans le message qu’il a adressé à l’ONU, le 22 septembre, consacré à la Chine pour l’essentiel, Donald Trump a malgré tout salué ses bons élèves latino-américains, le Mexique, le Guatemala, le Honduras et le Salvador, « pour leur partenariat historique dans la lutte contre les trafics humains » et tancé les résistants, Cuba, Nicaragua et Venezuela. Ballotés par les évènements les discours vidéo des gouvernants latino-américains ont reflété l’instabilité et la fébrilité du moment. Certains ont cherché à en appeler à des alliés hors zone. L’Argentin Alberto Fernández, a invoqué le Pape François, son homologue équatorien, Lenin Moreno, a remercié la Banque mondiale, le FMI et l’OMS. D’autres ont évoqué les valeurs qui inspirent leur politique. Le brésilien Jair Bolsonaro a indiqué que « le Brésil était un pays chrétien et conservateur, ayant pour fondement la famille ». Le Mexicain, AMLO, Andres Manuel López Obrador, a placé son intervention sous les auspices de grandes figures historiques, Miguel Hidalgo, Benito Juarez, Benito Mussolini, Flores Magon, Francisco Madero, Emiliano Zapata. Tous ont saisi cette tribune exceptionnelle pour défendre leur bilan. Le chilien Sebastian Piñera s’est assez longuement exprimé sur la crise démocratique traversée par son pays. Le brésilien Jair Bolsonaro, s’est efforcé de répondre aux critiques internationales sur sa gestion de la nature et des forêts, en attaquant son voisin vénézuélien. AMLO a centré son propos sur son projet de Quatrième transformation du Mexique. Nicolas Maduro a vanté les résultats de vingt ans de politique bolivarienne. La plupart ont parlé agenda 2030 et développement durable. Ivan Duque, le Colombien, a centré son intervention sur la biodiversité. Alberto Fernandez, l’Argentin, Lenin Moreno, l’Équatorien, ont parlé de la Covid-19 et des mesures sanitaires et sociales adoptées par leurs pays.

A l’exception de Jair Bolsonaro qui a fait l’éloge de la diplomatie des États-Unis, les uns et les autres ont signalé leur attachement au multilatéralisme, une inquiétude partagée sur le détricotage des amortisseurs construits par la société internationale depuis la création des Nations unies.

La pistache, outil de puissance américain face à l’Iran

IRIS - Wed, 30/09/2020 - 15:53

Incontournable dans les apéritifs ou les instants de snacking, la pistache mérite bien plus qu’une poignée de main addictive et un grignotage indifférent. On la croit banale, on vante parfois ses vertus nutritionnelles, elle est surtout le miroir grossissant d’une géopolitique de l’agriculture sur nos tables.

Plantons le décor. Si la consommation de pistache s’est globalisée, la production, en revanche, reste hyper-polarisée. Deux pays dominent : les Etats-Unis et l’Iran. Ils réalisent 70 % de la production mondiale qui s’élève entre 650 000 et 800 000 tonnes (soit le double par rapport à la fin des années 2000, sachant que 100 000 tonnes seulement étaient récoltées au début des années 1990). De ce duo productif (45 % pour les États-Unis, 25 % pour l’Iran) dépend donc le marché mondial, sachant que la Turquie et la Syrie suivent très loin derrière.

Les échanges mondiaux de pistaches (300 000 à 400 000 tonnes par an en moyenne depuis dix ans) représentent un business de 2,5 à 3 milliards de dollars. Quand nous trinquons à l’apéro et que les pistaches accompagnent ces moments de détente, nous contribuons donc à la santé des économies agricoles américaine et iranienne. Un couple pistachier qui n’en est pas un sur le terrain…

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