Diplomacy & Defense Think Tank News

Le 15 février, la Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, a publié un rapport sur sa visite à Malte en octobre 2021. Elle y fait des recommandations visant à garantir la liberté et la sécurité des journalistes, à protéger les demandeurs d'asile et à renforcer le droit des femmes. Elle conseille ainsi d'améliorer la réponse et de sensibiliser les forces de l'ordre aux attaques visant les journalistes, d'augmenter les capacités de l'île à effectuer les opérations de sauvetage des migrants, et de poursuivre les réformes favorisant l'égalité entre les hommes et les femmes.

Les ministres de la Défense de l'OTAN ont une nouvelle fois demandé à la Russie, le 16 février, de retirer ses troupes aux frontières ukrainiennes et d'adopter une attitude diplomatique. Ils ont annoncé le déploiement de forces terrestres, maritimes et aériennes supplémentaires afin d'assurer la défense de tous les alliés. Ils ont également rappelé leur soutien à la souveraineté territoriale de l'Ukraine et les conséquences lourdes pesant sur la Russie en cas d'agression. Lors d'une réunion avec leurs homologues ukrainiens et géorgiens le 17 février, ils ont confirmé leur attachement à la politique de la porte ouverte.

Le FMI a publié le 18 février une étude sur les conséquences des problèmes d'approvisionnement de produits manufacturés en Europe. Il note que les confinements successifs dus au Covid-19 ont modifié la façon de consommer des Européens ainsi que les rythmes de production industrielle. Il estime que certains facteurs d'inflation ne sont que temporaires, quand d'autres, tels que le manque de main-d'œuvre, risquent de prolonger la tendance. Le FMI suggère aux pays de la zone euro de mettre en place des mécanismes d'action publique, notamment pour relancer le marché du travail.

Le Fonds monétaire international a publié le 16 février un rapport sur l'état de l'économie espagnole en 2021. Il prévoit une croissance économique de 5,8% en 2022. Il salue la récente adoption de la réforme du marché du travail qui cherche à combiner la protection accrue des travailleurs avec la flexibilité du marché pour les entreprises.

L'Union européenne a engagé le 18 février une procédure auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) contre la Chine, qu'elle accuse de limiter fortement la possibilité pour les entreprises européennes ayant des droits sur des technologies-clés de protéger ces droits lorsque leurs brevets sont utilisés illégalement ou sans compensation appropriée. Cette politique chinoise prive les entreprises technologiques européennes de la possibilité d'exercer et de faire respecter les droits qui leur confèrent une avance technologique.

Les ministres des Finances et dirigeants des Banques centrales des pays du G20, réunis à Djakarta les 17 et 18 février, ont discuté de la reprise économique et des risques que font peser l'inflation et la situation en Ukraine. Ils se sont engagés à appliquer l'accord de l'OCDE sur la fiscalité des multinationales dès 2023.

La Commission a publié le 17 février un premier rapport sur le programme de financement NextGenerationEU, qui couvre la période juin-décembre 2021. Il détaille des statistiques liées aux emprunts. Il précise que les investisseurs ont maintenu un vif intérêt pour le programme tout au long de l'année. La Commission confirme que tous les montants dus aux États membres en 2021 ont été payés rapidement, moins de 6 jours ouvrables après l'achèvement des procédures juridiques nécessaires.

Les Jeux olympiques d'hiver de Pékin se sont achevés le 20 février. La Norvège est arrivée en tête du classement des médailles avec 37 médailles, dont 16 en or, 8 en argent et 13 en bronze. Les 27 pays de l'Union ont remporté un total de 139 médailles, dont 50 en or, 47 en argent et 42 en bronze. Les prochains jeux d'hiver se tiendront en 2026 à Milan et Cortina d'Ampezzo.

Le 16 février, le festival du film de Berlin a récompensé de l'ours d'or la réalisatrice espagnole Carla Simon pour "Alcarras". Le prix du meilleur réalisateur a été décerné à la Française Claire Denis pour "Avec amour et acharnement". Le prix de la meilleure interprétation a été remporté par l'actrice Meltem Kaptan.

Jusqu'au 26 juin, le musée des Arts décoratifs de Paris présente l'exposition "A la rencontre du Petit Prince". Plus de 600 pièces, dont certaines inédites en France, rendent hommage à Antoine de Saint-Exupéry et permettent de redécouvrir son récit mondialement connu.

La Galerie nationale du musée Alexandros Soutsos présente jusqu'au 28 mars "L'art du portrait dans les collections du Louvre". Fruit d'une collaboration entre le musée du Louvre et différents musées grecs, l'exposition permet de voyager à travers plus de 3 000 ans d'histoire via des portraits de personnages célèbres et moins connus. De grands noms de la peinture se côtoient comme Botticelli, Velasquez, Rembrandt, Goya et Delacroix.

Le musée Adamson-Eric de Tallin présente jusqu'au 27 mars des oeuvres de la peintre Valve Janov réalisées entre 1942 et 1965. L'artiste, qui ne pouvait exposer ses œuvres sous le régime soviétique, exprime ses besoins de liberté créative et d'indépendance en jouant sur les motifs avec fantaisie. L'exposition inclut des œuvres d'autres artistes engagés comme elle dans le mouvement de résistance de l'art estonien.

KODE 1, l'un des quatre musées des arts de Bergen, propose une exposition d'œuvres d'artistes norvégiens représentant la vie à Paris et Bergen au début du XXe siècle. Cette exposition évoque les influences sous lesquelles ont évolué les artistes, certains ayant gardé le style appris avec le peintre André Lhôte, d'autres ayant évolué vers le style de Matisse. "La Vie Moderne : les peintres de Bergen à Paris en 1920" est à visiter jusqu'au 6 mars.

Les chefs d'œuvres du Musée d'Art moderne de Paris sont exposés au Musée Guggenheim de Bilbao jusqu'au 22 mai. L'exposition permet une vue d'ensemble des principaux mouvements artistiques du début du XXème à l'après-Seconde guerre mondiale, rassemblant ainsi des œuvres des grands protagonistes du cubisme, du fauvisme, de l'Ecole de Paris et du surréalisme.

Le MUDEC de Milan présente jusqu'au 3 juillet, une exposition sur les photographies d'Henri Cartier-Bresson réalisées en Chine en 1948 et 1949 puis en 1958. Le photographe y documente la prise de pouvoir des communistes et le Grand bond en avant.

Le musée Pablo Picasso de Münster présente, jusqu'au 1er mai, les expositions "Pablo Picasso : la belle et la bête", et "Modernité noire : l'Afrique et l'avant-garde". La première présente des gravures de Picasso centrées autour du mythe du Minotaure. La seconde fait cohabiter les œuvres d'artistes africains avec celles du modernisme classique européen.

La Kunsthalle Praha, nouvelle galerie artistique de Prague installée dans une ancienne centrale électrique, inaugure ses activités à partir du 22 février avec Kinetismus, une exposition sur l'utilisation de l'électricité dans les arts, du cinéma au virtuel en passant par l'art cinétique.

Du 24 février au 29 août, la Tate Modern de Londres présente une exposition sur l'influence du surréalisme à travers le monde, de Buenos Aires à Séoul et au Caire, qui vise à renouveler l'histoire du mouvement artistique en montrant comment les différents centres artistiques partageaient son style et sa philosophie, tout en y combinant leur particularité.

As diplomatic initiatives have thus far failed to achieve the objective of a complete, verifiable, and irreversible denuclearization of the Demo­cratic People’s Republic of Korea (DPRK), and given that a military solution is generally considered to be unfeasible, sanctions have become the central instrument of the international community in dealing with the threat from North Korea. While inherently linked to and built upon the respective resolutions of the UN Security Council, the EU’s sanctions regime against North Korea succeeds the former in terms of quantity and quality, constituting the most comprehensive sanctions regime of the EU currently in operation. Since its inception in 2006, the EU’s sanctions regime against the DPRK developed in several episodes, which are built upon different logics and objectives: coercion, constraining, signaling. The political explanation for the EU’s decision to adopt autonomous sanc­tions results from a set of interrelated factors, most notably the general sup­port for sanctions as an adequate tool for EU member states to use against North Korea, the influence of powerful member states, namely Germany, France, and (before Brexit) the UK, pushing for the imposition of autonomous EU measures, the lack of diplomatic engagement and eco­nomic interest, as well as third party pressure. While sanctions will remain an important aspect of the EU’s North Korea strategy in the foreseeable future, it is in Brussels’ interest to supplement its sanctions-based strategy with more proactive initiatives vis-à-vis North Korea, as the current approach has distinct negative strategic implications for the EU.

Im Ukrainekonflikt tritt die europäische Abhängigkeit von russischem Erdgas akut zu Tage. Besonders Deutschland sieht sich dem Vorwurf der Erpressbarkeit ausgesetzt. Schließlich werden hierzulande mehr als die Hälfte des Erdgasbedarfs von Russland gedeckt. Längst werden in der EU alternative Lieferquellen diskutiert. An dieser Stelle sollte auch über eine intensivierte Energiezusammenarbeit mit den Anrainern des östlichen Mittelmeers nachgedacht werden – ohne dabei den Fehler zu begehen, auf den Diskussionsstand des Jahres 2014 zurückzukehren. Damals hatte Russland gerade die Krim annektiert. Die Europäische Kommission pries die Erdgasvorkommen im östlichen Mittelmeer als alternative Versorgungsquellen an. Verwirklicht werden konnte diese Perspektive jedoch nicht: Als zu teuer und aufwendig stellte sich der Bau adäquater Transport-Infrastrukturen wie die EastMed Pipeline heraus, zu politisch brisant der bis heute ungelöste Zypernkonflikt sowie der griechisch-türkische Streit um Seegrenzen und maritime Wirtschaftszonen. Hinzu kommt, dass verschärfte Klimaziele die energiewirtschaftlichen Rahmenbedingungen in den vergangenen Jahren verändert haben. Doch während das Thema Erdgas im östlichen Mittelmeer an Relevanz verloren hat, nimmt der regionale Ausbau erneuerbarer Energien und zugehöriger Infrastrukturprojekte langsam Fahrt auf.

Die Suche nach Alternativen zu russischen Erdgaslieferungen

Mit Ausnahme Ägyptens, das Flüssiggas nach Europa liefern kann, spielt die östliche Mittelmeerregion bei der Suche nach Alternativen zu russischen Erdgaslieferungen derzeit keine Rolle. Den anderen Anrainern wie Israel und Zypern fehlt die Infrastruktur, um Gasvorkommen vom Meeresboden zu heben und in die EU zu transportieren. Auch der Bau einer Pipeline, die beispielsweise von den zyprischen Erdgasfeldern zu einem ägyptischen LNG-Terminal verliefe, würde noch Jahre dauern. Hinzu kommen klimapolitische Bedenken und offene Fragen hinsichtlich der Wirtschaftlichkeit, die eine Förderung der Ressourcen auch auf lange Sicht unattraktiv erscheinen lassen.

Folgerichtig konzentrierte sich die Europäische Kommission in den vergangenen Tagen darauf, neben Ägypten in erster Linie mit Aserbaidschan, Katar, Norwegen und den USA Gespräche zu erweiterten Erdgasgeschäften zu führen. Dabei kann die EU auf ein breit gefächertes LNG-Terminalnetz setzen. Über dieses können größere Volumen an Flüssiggas in EU-Länder wie beispielsweise die Niederlande, Italien oder Griechenland eingeführt und über das transeuropäische Gasnetz verteilt werden. Die Problematik dabei ist jedoch, dass Flüssiggasimporte wegen der Preisexplosion auf internationalen Gasmärkten zurzeit ein kostspieliges Unterfangen darstellen. Außerdem würden die zusätzlichen Liefermengen nur schwerlich ausreichen, um den Ausfall von russischem Pipelinegas zu kompensieren. Die Suche nach Ausweichstrategien macht also darüber hinausgehende Überlegungen erforderlich.

Die Energiewende im östlichen Mittelmeer als Investition in die Energiesicherheit der EU

Mittel- bis langfristig stellt der Ausbau der erneuerbaren Energien innerhalb der EU und in partnerschaftlich verbundenen Drittstaaten das entscheidende Instrument dar, um die Abhängigkeit von russischem Erdgas zu verringern. Dadurch gewinnt die primär an den europäischen Klimazielen orientierte Energiewende in Europa auch aus geostrategischer Sicht an Bedeutung. Aktuelle Dynamiken im östlichen Mittelmeerraum bieten hier einen Anknüpfungspunkt. In puncto erneuerbarer Energien bauen Griechenland, Israel und Ägypten ihre Produktionskapazitäten zurzeit massiv aus. Auch in der Türkei und Zypern werden absehbar höhere Investitionen erwartet. Mithilfe von Unterwasserstromkabeln, die quer durch das östliche Mittelmeer verlaufen sollen, könnte der Stromhandel zwischen Europa und Israel mit dem EuroAsia Interconnector beziehungsweise Europa und Ägypten mit dem EuroAfrica Interconnector intensiviert werden – und somit auch die energiewirtschaftliche Kooperation mit zwei einflussreichen Akteuren der MENA-Region. Konzepte für die regionale Wasserstoffproduktion sowie den Wasserstoff-Transport aus dem arabischen Raum stecken zwar noch in den Kinderschuhen, könnten sich aber anschließen.

Mitte Januar sandte das US-Außenministerium ein richtungsweisendes Signal in die Region, indem es der für den Erdgastransfer vorgesehenen EastMed Pipeline die amerikanische Unterstützung aufkündigte. Die Zukunft der Region, heißt es in der Stellungnahme der US-Botschaft in Athen, liege vielmehr in Projekten, die den Ausbau erneuerbarer Energien begünstigten sowie die grenzübergreifende Zusammenarbeit im Stromsektor förderten. Als beispielhaft werden der EuroAsia und der EuroAfrica Interconnector hervorgehoben. Analog gab die Europäische Kommission eine Woche später bekannt, im Rahmen des Infrastrukturförderprogramms Connecting Europe Facility 657 Millionen Euro bereit zu stellen, um das Stromnetz Zyperns mittels eines Unterseestromkabels über Kreta ans europäische Festland anzubinden und somit einen Teilabschnitt des EuroAsia Interconnector mitzufinanzieren.

Angesichts dieser energiepolitischen Entwicklungen zeichnet sich eine Konstellation ab, in der die östliche Mittelmeerregion zwar nicht kurzfristig, dafür aber mittel- bis langfristig als Lieferant von Ökostrom und möglicherweise auch als Produktionsstätte und Transitraum für grünen Wasserstoff helfen kann, die problematische europäische Abhängigkeit von russischen Energierohstoffen zu überwinden.