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Afrique

Attaques de Drodro : « L’armée continue à assurer la sécurité dans cette partie du pays » (P.Muyaya)

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 13:17



Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a affirmé que l’armée continue à assurer la sécurité dans la localité de Drodro, à 60 kilomètres au Nord de Bunia, dans le territoire de Djugu (Nord-Kivu).

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Fête de l'indépendance 2021 à Ziniaré : Des manifestants demandent un report de l'événement

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/11/2021 - 13:10

Une centaine de manifestants se sont rassemblés devant le haut - commissariat de Ziniaré dans le plateau central ce mardi 23 novembre 2021.

Ils souhaitent un report de la célébration de la fête de l'indépendance dans leur localité à cause de la dégradation de la situation sécuritaire que traverse le Burkina, a t-on appris de l'AIB

Lefaso.net

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Mai-Ndombe : mise en garde de l'inspecteur principal à ses subalternes sur le contrôle des dossiers des élèves finalistes

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 12:59



L'inspecteur principal provincial (IPP) de Mai-Ndombe, Albert Bopengo Mbembe a mise en garde "tout inspecteur de l’enseignement récalcitrant à l'instruction interdisant la perception illicite des fonds sur le contrôle des dossiers des élèves finalistes pour alignement à l'examen d'Etat dans la direction provinciale de l’EPST Mai-Ndombe 1 pour cette année scolaire".


Pour lui, ce contrôle est gratuit, de surcroît le récalcitrant sera sévèrement puni conformément aux dispositions légales du législateur congolais. 

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Beni : pas d’activités scolaires dans la sous-division de l’EPST

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 12:48



Les activités sont restées paralysées ce mardi 23 novembre dans les écoles de Beni (Nord-Kivu), au lendemain des échauffourées qui ont éclaté à l’institut Bungulu où un officier supérieur de l’armée s’en serait pris physiquement à un enseignant.


Les syndicats des enseignants ont décidé de suspendre les cours jusqu’à ce que le militaire soit jugé.

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Nord-Kivu : les FARDC renforcent leur présence à Rutshuru pour faire face aux présumés rebelles M23

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 12:45



La situation est relativement calme ce mardi 23 novembre, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, après des attaques successives de présumés rebelles M23 sur deux positions des FARDC dans le groupement Rugari, la nuit de dimanche 21 à lundi 22 novembre. 


L’armée affirme poursuivre l’opération de ratissage de la zone, mais nombreux villages restent vidés des leurs populations. 

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Beni : la justice militaire instruit le dossier de l'officier supérieur FARDC à la base des échauffourées à l'institut Bungulu

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 12:39



L’instruction du dossier de l'officier supérieur de l’armée à la base des échauffourées qui ont éclaté lundi 22 novembre à l'institut Bungulu de Beni a débuté ce mardi 23 novembre à Beni.  


L’auditorat militaire de garnison de Beni poursuit l’officier pour « coups et blessures volontaires et arrestations arbitraires ». 

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Procès "Contrebande de carburant" : « Monsieur Yoni avez-vous peur ? », lance le juge

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/11/2021 - 12:30

Le procès de contrebande de carburant a suivi son cours le lundi 22 novembre 2021 au Tribunal de grande instance de Ouaga I. Plusieurs prévenus ont été entendus pour cette cinquième journée du procès, dont Mahamadi Yoni.

Reconnaissant les charges retenues contre lui en matière de contrebande de carburant, il a précisé qu'il s'est adonné à cette activité de 2011 à 2014 puis l'a abandonné à ses enfants qui ont pris le relais.

« Puisque vous dites avoir mené l'activité de contrebande de carburant de 2011 à 2014, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à l'arrêter ? », demande le juge à M. Yoni.

« C'est pour des raisons de santé et de rentabilité que j'ai mis fin à mon activité de contrebande de carburant », répond-il au juge.

Le tribunal rappellera au prévenu la saisie d'un de ses camions par la police de Fada.

« Il ressort que la police ait saisi l'un de vos camions transportant cent fûts de 200 litres de carburant frauduleux à Fada cette année même. Est-ce vrai ? », interroge le juge.

« Oui M. le juge », répond l'accusé Mahamadi Yoni.

Puis d'expliquer que ces fûts étaient ceux de ses enfants et non les siens.

Cherchant à tirer au clair cette histoire d'enfants dont parle l'accusé, le juge passe à la question suivante : « M. Yoni ces enfants dont vous parlez tant travaillent pour votre compte n'est-ce pas ? »

M. Yoni répond par la négative.

N'étant pas convaincu de la réponse donnée, le juge relance : « si l'on comprend bien, lorsque les fournisseurs viennent livrer le carburant à vos enfants à la frontière, c'est en votre nom n'est-ce pas ? »

« Oui ! », répond cette fois-ci M. Yoni par l'affirmative.

« Le conseil voulant en savoir plus sur ces enfants, interroge son client : M. Yoni les enfants ont quel âge ? »

Et M. Yoni de clarifier que les enfants qui ont entre 29 et 30 ans sont ses neveux.
Face à tant de tergiversations constatées par le juge dans les propos du prévenu, il l'interrompt par cette interrogation : « M. Yoni avez-vous peur ? »

Et à l'accusé de réagir : « Oui j'ai peur »

L'audience suspendue aux environs de 17 heures se poursuit le mardi 23 novembre 2021 dans le même espace à 8 heures.

Lefaso.net

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Sud-Kivu : 4 morts, 15 000 USD et une importante quantité de l’or emportée dans une attaque à Mwenga

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 12:17



Une attaque de bandits armés, le dimanche 21 novembre, a fait quatre morts à Kamituga en territoire de Mwenga, dans la province du Sud-Kivu. 


Les assaillants ont réussi à emporte d’importantes sommes d’argent et de colis de minerais en pleine journée. 


Plusieurs sources concordantes affirment que l’attaque a eu lieu aux environs de 11 h au centre de Kamituga. Des bandits armés et en tenue civile se présentent simultanément devant deux maisons d’achat de l’or. 

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Nord-Kivu : les deux musiciens arrêtés à Beni seront jugés vendredi par le tribunal militaire de Goma

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 12:11

Le tribunal militaire de garnison de Goma s’est finalement prononcé sur sa compétence à juger les deux artistes musiciens Katembo Delphin alias Idengo et Muyisa Nzanzu Maksi, tous originaires de Beni.


Ils sont poursuivis pour les faits d’offense au Chef de l’Etat et de démoralisation des FARDC en opérations dans la province.


Selon le conseil des prévenus, le tribunal militaire de garnison de Goma était incompétent de juger ces deux musiciens.


Dans le jugement d’avant dire droit rendu samedi 20 novembre, le tribunal militaire de garnison de Goma a fondé sa conviction sur la loi organique numéro 106 de 2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire et de l’article 98 du code judiciaire militaire. 

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Lutte contre les pires formes de travail des enfants : Le plan d'action communal de Ouarkoye validé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/11/2021 - 12:00

La coordination nationale des Associations d'enfants et jeunes travailleurs du Burkina (CN/AEJTB), en collaboration avec le ministère en charge de la protection sociale, a organisé un atelier de validation du Plan d'action communal de lutte contre les pires formes de travail des enfants (PAC/PFTE) le lundi 22 novembre 2021 à Ouarkoye. Élaboré au profit de la commune de Ouarkoye (province du Mouhoun), le plan va couvrir la période de 2021 à 2023.

Le Plan d'action communal 2021-2023 de lutte contre les pires formes de travail des enfants (PAC/PFTE) au profit de la commune de Ouarkoye a été validé le lundi 22 novembre 2021. L'objectif recherché par ce plan est de protéger les enfants de la violence, de l'exploitation et de l'abus dans ladite commune. En effet, la déscolarisation, les sévices physiques, psychologiques ou sexuels, les longues heures de travail, constituent le quotidien des enfants victimes de pires formes de travail des enfants (PFTE) que l'on peut observer dans la région de la Boucle du Mouhoun en général et dans la commune de Ouarkoye en particulier.

Le directeur de la lutte contre le travail des enfants, représentant le ministre en charge du travail et de la protection sociale, Isso Bazié

Pour le directeur de la lutte contre le travail des enfants, représentant le ministre en charge du travail et de la protection sociale, Isso Bazié, cet atelier s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les PFTE adoptée en 2019. En effet cette stratégie impose l'élaboration des plans locaux de lutte contre ce phénomène. A l'en croire, ce plan d'action communal comporte une partie théorique qui retrace le contexte du travail des enfants dans la localité. Ce contexte est lié à la culture du coton, à l'orpaillage et l'emploi des enfants dans les travaux domestiques. Ce plan est composé d'un ensemble d'activités qui seront mises en œuvre par les acteurs de la dite commune. Pour lui, la phase préparatoire de ce plan a permis de savoir que le phénomène est persistant dans la Boucle du Mouhoun, notamment dans la commune de Ouarkoye.

Le coordonnateur national des Associations d'enfants et jeunes travailleurs du Burkina, Claude François Ouédraogo

De ce fait, il a invité les responsables de la commune à s'approprier le plan et à mettre en œuvre les actions qui ont été proposées dans le document. Avant de clore son discours, il a tenu à remercier la CN/ AEJTB pour sa franche collaboration ainsi que le projet CLEAR Cotton, cofinancé par l'Union européenne et mis en œuvre par le Bureau internationale du travail (BIT) et l'Organisation des nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

Quant au coordonnateur national des Associations d'enfants et jeunes travailleurs du Burkina, Claude François Ouédraogo, il affirme que l'élaboration de ce plan communal est en droite ligne avec la vision de son association qui va contribuer à éradiquer le phénomène dans la région de la Boucle du Mouhoun et, partant, au Burkina Faso. « C'est ainsi que nous avons organisé l'atelier de Ouarkoye pour valider le plan d'action communal afin de contribuer à la lutte contre le travail des enfants », a-t-il affirmé.

Le maire de la commune de Ouarkoye, Samadinian Tamini

Selon le maire de la commune de Ouarkoye, Samadinian Tamini, l'atelier de validation du plan d'action de lutte contre les PFTE arrive au moment où les crises sécuritaire et sanitaires sapent les acquis déjà engrangés par l'ensemble des acteurs. C'est pourquoi, « les actions en faveur de la lutte doivent être renforcées et, si possible, de nouvelles techniques doivent être expérimentées afin de s'adapter aux contraintes qui s'imposent à la nation », a-t-il ajouté.

Yipénè NEBIE
Lefaso.net

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Sud-Kivu : manifestation des réfugiés burundais après l’attaque dans leur site par des Maï-Maï à Lusenda

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 11:57



Les réfugiés burundais, venus de quinze villages de Katungulu manifestent ce mardi 23 novembre pour demander des mesures de sécurité au gouvernement de la RDC.

Cette manifestation publique qui a débuté lundi 21 novembre, se déroule devant le bureau de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR), dans le camp de Lusenda, dans le secteur de Tanganyika, territoire de Fizi (Sud-Kivu).

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Tour de cadrage-CAF : DCMP au Niger, Maniema Union et Mazembe au pays ce dimanche

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 11:33



Le Daring club motema pembe (DCMP) est à Niamey depuis lundi 22 novembre où l'équipe sera reçue par les locaux de US Gendarmerie nationale dimanche 28 novembre au Stade général Senyi Kountche de Niamey (à 15h30 TU), en rencontre aller du 2ème tour de cadrage de la coupe de la CAF.


Dans la même compétition, le Tout Puissant Mazembe retrouve le club sud-africain de Marumo Gallants ce dimanche en son stade de Kamalondo.

Les sud-africains avaient éliminé Vita Club lors du deuxième tour préliminaire de la coupe CAF.

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Inata ! : La grande honte de la grande muette !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/11/2021 - 10:22

On avait voulu croire jusqu'au bout qu'il s'agissait d'une fake news comme on en trouve tant sur les réseaux sociaux aujourd'hui. Les sources militaires contactées ne voulaient pas se prononcer clairement, se contentant de commentaires sibyllins quand ce n'était pas le mutisme tout simplement.

Vu le contenu du document, l'on se disait que c'était trop gros pour être vrai. Inimaginable en effet que des soldats burkinabè envoyés au front en soient réduits à faire la chasse aux animaux errants pour se nourrir. Et cela pendant plusieurs semaines. Car c'est ce que relatait ce télex à scandale. Pour l'histoire, reprenons l'essentiel du message qui a pour référence le 008/4 du 12 novembre 2021 et qui cite en référence un précédent message No 013/2TO du 27 octobre 2021 et dit ceci :

«
SUITE MESSAGE RADIO CITE EN REFERENCE STOP RELATIF BESOIN URGENT RAVITAILLEMENT EN VIVRES DÉTACHEMENT INATA STOP HONNEUR VOUS RENDRE COMPTE STOP DÉTACHEMENT EN RUPTURE TOTAL PROVISION ALIMENTAIRE STOP PAR MESURE CONSERVATOIRE VIE DES HOMMES STOP OBLIGATION DE QUITTER SA POSITION DANS PROCHAINES HEURES STOP EN EFFET STOP DEPUIS 02 SEMAINES DÉTACHEMENT S'ALIMENTAIT GRÂCE ABATTAGES ANIMAUX ALENTOUR CASERNE STOP DÉTACHEMENT INATA POURRA EMPORTER MATÉRIELS STRICTEMENT MILITAIRES STOP ET FIN.
»

Les premiers indices de confirmation sont venus de la présidence, précisément du plus proche collaborateur du chef de l'Etat. Dans un post rageur sur sa page Facebook, Seydou Zagré, le directeur de cabinet du président Roch Kaboré, condamnait sans ambages la diffusion de ce document insoutenable. Le ver est dans le fruit, assenait-il, s'indignant que « Les informations militaires sur la situation sur le terrain qui ne doivent pas filtrer sont relayées sur les réseaux sociaux, fragilisant ainsi l'action de nos forces, tout en démoralisant soldats et populations. » Car, explique-t-il « la lutte implacable que le Président du Faso mène contre le terrorisme a certes produit des résultats, mais force est de reconnaître que tout porte à croire que la quasi-totalité des revers subis par nos Forces de défense et de sécurité s'expliquent par le fait que le ver est dans le fruit. »

Ensuite, c'est le président Roch Kaboré lui-même qui a levé tout doute sur la véracité de ce scandale à travers une déclaration solennelle au sortir de la séance ordinaire du conseil des ministres du 17 novembre 2021. Son gouvernement en colonnes couvrées derrière lui, avec un air grave qu'on lui connaît peu et qui se voulait sans doute aussi menaçant, le chef de l'Etat a dénoncé de graves dysfonctionnements au sein de l'armée : « Il ne peut pas être normal en ce moment, que l'Armée qui doit être la structure la mieux organisée, que dans cette armée, nous ayions des dysfonctionnements à un niveau si important ; des dysfonctionnements concernant les questions de l'alimentation, des dysfonctionnements concernant les questions logistiques et autres. Cela est inacceptable et c'est pourquoi je comprends fort bien les différentes réactions de colère qui sont exprimées çà et là. »

Ce qu'on trouvait impensable n'était donc que triste et révoltante réalité ! C'est dont avec justesse que monte de la foule des citoyens colère, rage, honte. Une honte qui, au-delà de la grande muette recouvre tout le pays. Car aucun Burkinabè ne peut ne pas éprouver ce sentiment en entendant clamer à la face du monde que plusieurs dizaines de ses soldats ont été massacrés, le ventre vide, après avoir vainement résisté à des terroristes sans foi ni loi. On en a vus même dans certaines vidéos sur les réseaux sociaux se désaltérant avec l'eau d'une mare ! Des images qu'on aurait immédiatement classées dans la rubrique des fausses informations ; mais avec ce qui s'est passé à Inata, on en vient à dire que tout est possible !

Où vont donc nos impôts ?

Notre armée manque-t-elle de moyens ? Plus du tout, disent certaines sources informées. Car le budget du ministère de la défense a été conséquemment revu en hausse au cours de ces dernières années. Selon notre confrère Jeune Afrique, dès le début du mandat de Roch Kaboré en 2016, de gros efforts ont été faits pour augmenter le budget des forces de défense et de sécurité. « Le montant alloué au ministère de la Défense est ainsi en constante augmentation depuis cinq ans : 95 milliards de francs CFA en 2016, 170 milliards en 2018, 222 milliards en 2020 » rapporte l'hebdomadaire dans une édition du 18 novembre 2021. Selon certains spécialistes, les forces de défense et de sécurité n'arriveraient même pas à consommer les montants mis à leur disposition. Et pendant ce temps, les soldats au front n'ont rien à consommer, jusqu'à se rabattre sur des animaux errants. Où vont donc nos impôts ?

Alors qu'on n'a pas fini de parler des questions alimentaires d'Inata, un groupe de gendarmes jette un autre pavé dans la mare. Dans une lettre ouverte non datée, mais manifestement publiée au lendemain du drame auquel ils font allusion, ils réclament au chef suprême des armées qu'est le président du Faso des primes d'alimentation et des frais de mission.

Le groupe qui se présente comme les « gendarmes de la mission Dablo/Foubé » révèlent qu' « avant le mois de mars 2021, tous ceux qui ont effectué des missions dans ces deux zones n'ont reçu que la moitié des primes. Aucune prise en charge sanitaire ». « Pourquoi ? » exclame le groupe qui dit n'avoir eu que des promesses de la part de ses supérieurs qui sont responsables de ces coupures. En prenant au mot la déclaration du chef de l'Etat qui a averti qu'il ne doit plus y avoir de problèmes de primes d'alimentation dans notre armée, ils l'invitent à faire la lumière sur cette autre affaire. Une deuxième affaire qui vient souligner que les langues commencent à se délier et que la boîte de Pandore (il faut le dire ici !) est désormais ouverte.

Des galons vont-ils tomber ?

Des voix dénoncent depuis longtemps l'absence des galonnés burkinabè sur le front des opérations. Une absence qui peut sans doute se justifier par les stratégies militaires que les citoyens lambdas ne maîtrisent pas. Mais une stratégie de moins en moins justifiable aux yeux de l'opinion publique. Surtout, si en plus, les rumeurs se font récurrentes et assourdissantes sur les pratiques peu martiales des galonnés qui, en plus de se cantonner dans des bureaux climatisés à Ouagadougou, auraient comme sport favori, derrière les portes capitonnées, des soustractions sur les primes des soldats au front et autres pratiques mafieuses.

Dans sa déclaration du 17 novembre, le président Roch Kaboré, chef suprême des armées a annoncé que des sanctions vont tomber à la suite des enquêtes qui ont été diligentées. « D'ores et déjà, nous avons pris un certain nombre de mesures, et je dis et je répète, qu'au terme de l'enquête, l'ensemble des personnes qui seront concernées dans cette question relative à Inata feront l'objet de sanctions disciplinaires sans exception. Je le précise très bien, sans exception », retient-on de ses propos comminatoires. Peut-on le croire ?

Il y a eu tant de scandales dénoncés dans son entourage et qui sont restés sans suite que l'opinion a de la peine à prendre ses menaces au sérieux. Des éléments de la sécurité présidentielle ont été accusés de trafic dans la gestion des ordres de mission à des fins d'enrichissements illicites ; on n'a pas entendu qu'il y a eu sanction. Pire, il a été reproché à son cabinet de monnayer les demandes d'audiences présidentielles. Sans suite. Que peut produire une telle tradition d'impunité si ce n'est des scandales à répétition ? Peut-on croire que cette fois-ci il en sera autrement ?

L'Assemblée nationale s'est rapidement saisie du dossier et après une visite d'une délégation conduite par son président aux malades, il est annoncé une interpellation du gouvernement dès ce mardi 23 novembre 2021, voire une mission parlementaire. L'activisme parfois débordant de Bala Sakandé en tant que président de l'Assemblée nationale est à saluer. Mais s'il en reste aux débats stériles et missions parlementaires sans suite, il pourra difficilement faire oublier qu'il reste « le bon petit » de Roch Kaboré et que ses initiatives ne visent simplement qu'à désamorcer la bombe sociale ou à noyer le poisson…

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Internet au Burkina : Le Gouvernement admet officiellement avoir fait suspendre la connexion sur mobile

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/11/2021 - 10:21

Depuis le samedi 20 novembre 2021, les populations burkinabè sont privées de connexion sur mobile sur toute l'étendue du territoire national.

Dans un communiqué datant du 22 novembre 2021, signé du ministre de la communication et des relations avec le parlement, l'État reconnaît être le commanditaire de cette suspension.

Cette suspension qui s'étale sur 96 heures, soit quatre jours a été initiée, selon le ministre, pour '' la qualité et sécurité des réseaux et des services et respect des obligations de défense nationale et de sécurité publique''.

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Côte d'Ivoire : 10 000 soldats seront recrutés d'ici 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/11/2021 - 10:15

Le ministère de la Défense ivoirienne va procéder au recrutement de 3000 soldats d'ici 2022.

Cette augmentation est le début d'une vague d'enrôlement qui compte ajouter 10 000 nouveaux éléments au niveau des rangs de l'armée d'ici 2024.

Ce recrutement vise à rajeunir l'armée ivoirienne et aussi à sécuriser son territoire contre les attaques terroristes.

Notons que la Côte d'Ivoire, pays frontalier au Burkina est dorénavant la cible des groupes terroristes.

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Source :RFI

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Beni : les membres du comité de protection civile formés sur les mécanismes d’alerte en cas de menace sécuritaire

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 10:12



Une vingtaine de membres du comité de protection civile de la commune de Beu, dans la ville de Beni ont participé lundi 22 novembre à une séance de renforcement des capacités sur les mécanismes efficaces d’alerte en cas de menace sécuritaire.


Cette formation est organisée par la section des Affaires civiles de la MONUSCO/ Beni sur une demande de la protection civile.

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Burkina Faso : Un forum national pour trouver une solution aux crises dans les universités publiques

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/11/2021 - 10:10

Le Conseil économique et social (CES) a organisé à Ouahigouya, au nord du pays, un forum national sur les crises que traversent les universités publiques burkinabè. Du 15 au 17 novembre 2021, les participants ont échangé sur le thème : « Crises universitaires du Burkina Faso : causes, impact, gestion et prévention ».

Les universités publiques burkinabè connaissent un certain nombre de problèmes, notamment le chevauchement des années académiques, des problèmes d'ordre infrastructurels, entre autres. Malgré des efforts qui sont fait ça et là, l'amélioration de l'offre infrastructurelle, des conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs et la déconcentration de l'université dans les régions, les crises persistent dans les universités publiques du Burkina. C'est au regard de cette situation que le Conseil économique et social (CES) a organisé ce forum pour se pencher sur la question.

Pour le président du CES, Bonaventure Dim-Songdo Ouédraogo, ce forum est un cadre de réflexion afin de trouver des solutions pour faire face aux crises qui minent les universités. « Par ce forum, le CES a créé un cadre de réflexions et d'échanges avec tous les acteurs du monde universitaire. Ceci a permis de dégager des pistes de solutions à même de redonner à ces temples du savoir leur lustre d'antan », a-t-il expliqué, tout en saluant l'engagement des acteurs. Pour lui, l'enseignement est le creuset de tout et la force d'une nation repose sur la qualité de ses ressources humaines. De ce point de vue, dit-il, il est nécessaire de poser le débat afin de trouver des solutions idoines.

« Les questions de nos universités ne doivent pas être au second plan »
Selon le président du CES, il urge que des solutions soient apportées à ces difficultés que vivent les universités. « Nous pensons que les questions de nos universités et des enseignements ne sont pas des questions de second plan. Si nous voulons que le pays progresse, alors il faut investir dans les universités, dans les ressources humaines » a-t-il laissé entendre.

« Ce sont ces universités, a-t-il poursuivi, qui vont nous permettre d'avoir toutes les compétences pour faire face à toutes les questions récurrentes et actuelles parce qu'en toute chose, on a besoin d'hommes formés et compétents ».

Quinze recommandations ont été formulées par les participants à l'issue du forum. Il s'agit, entre autres, d'augmenter le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche à la hauteur des ambitions politiques et pédagogiques, de dynamiser les cadres de dialogue existants au sein des universités et des institutions supérieures de recherche, de renforcer le contrôle de l'exécution des marchés publics et sanctionner en cas de mauvaise exécution, de former les enseignants-chercheurs aux nouvelles méthodes pédagogiques d'enseignement et d'évaluation des connaissances et de prendre en compte les personnes handicapées dans les offres de services universitaires...

Le président du CES a assuré que sa structure va veiller à la mise en œuvre effective de ces recommandations.

Pr Abdoulaye Ouédraogo est l'un des participants à ce forum. Il s'est réjoui de ce cadre d'échange et de réflexion. « Ce forum a été d'un grand apport pour nous, car il a permis non seulement d'échanger entre les acteurs concernés, de se comprendre, mais surtout d'exposer les véritables problèmes qui minent les universités ». Il a aussi exprimé son souhait de voir la mise en œuvre des différentes recommandations.

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Attaques de Drodro : le caucus des députés de l’Ituri appelle le gouvernement à initier une enquête

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 10:04



Le Caucus des députés de l’Ituri a appelé le gouvernement à initier une enquête après les attaques survenues dimanche 21 novembre au centre de Drodro, situé à environ 60 Kilomètres au Nord de Bunia, dans le territoire de Djugu (Ituri).


Dans une déclaration faite lundi 22 novembre à Kinshasa, en rapport avec la situation à Drodro, le rapporteur du Caucus des députés de l’Ituri, Deda Tipa, a estimé que l'Etat doit sanctionner les auteurs de ces attaques.

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Nord-Kivu : déplacement des habitants des groupements Ikobo et Sud-Lubero à la suite des affrontements entre Guidon et Kabidon

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/11/2021 - 10:01



Les accrochages opposant les hommes de Nduma pour la défense du Congo, (NDC-Rénové) de Guidon Shimirayi à ceux du Front patriotique pour la paix, (FPP) de Kabidon ont occasionné un déplacement massif des populations depuis dimanche 21 novembre dans le groupement Ikobo, territoire de Walikale (Nord-Kivu).


Les sources locales indiquent que ces accrochages se seraient étendus lundi au sud du territoire de Lubero.

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Burkina Faso : L'institut Goethe ouvre le bal de la 7e édition du festival de films scientifiques

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/11/2021 - 10:00

La science et la recherche sont des piliers essentiels de tout développement qui se veut durable. L'institut Goethe, en partenariat avec l'Institut de recherche pour le développement (IRD), a lancé les activités de la 7e édition du festival des films scientifiques le vendredi 18 novembre 2021 à Ouagadougou, en présence de plusieurs acteurs de la science, de la recherche et de la santé.

C'est sous le thème « une meilleure santé grâce à une meilleure communication » que le voile a été levé sur les activités de la 7e édition à l'institut Goethe de Ouagadougou. Il se déroulera du 16 au 27 novembre 2021. Il a connu la participation des acteurs du domaine de la santé et de la recherche.

Ce festival, initié par l'institut Goethe de Thaïlande en 2005, vise à promouvoir davantage l'universalité de la science et de la recherche. En 2015, l'Institut de recherche pour le développement a noué un partenaire avec l'institut Goethe afin d'accompagner l'initiative et de renforcer l'existant.

Le Burkina Faso est le premier pays de l'Afrique subsaharienne à abriter ce festival qui doit faire le tour d'une trentaine de pays environ à travers le monde entier.

Martin Pockrandt, directeur de l'Institut Goethe au Burkina Faso

Au cours de ce festival, plusieurs projections de films sur les maladies de diverses pathologies notamment celles du sommeil et la maladie à coronavirus qui minent actuellement la société sont prévues. Ils seront projetés à la cité universitaire de Kossodo ainsi que dans les lycées et collèges de la capitale. A la projection inaugurale, c'est le film ‘'Le sursis'' qui a fait l'objet d'une brève projection.

‘'La science est un sujet d'importance mondiale et, pour nous, il est toujours important de partager des expériences et connaissances'' explique Martin Pockrandt, directeur de l'Institut Goethe au Burkina Faso. ‘'Cette année, le festival met l'accent sur le covid-19'', renchérit-il.

Aussi, le festival a donné lieu à un appel à projet pour la réalisation de films scientifiques. Pour l'année 2021, c'est le journal scientifique de Karim Namoano dénommé ‘'Le Sursis'' qui a été retenu. C'est un court-métrage qui traite de l'utilisation des pesticides dans l'agriculture.

Fabrice Courtin, directeur de l'Institut de recherche pour le développement

Fabrice Courtin, directeur de l'Institut de recherche pour le développement, se dit ‘'satisfait'' de la collaboration. ‘'Nous avons la conviction qu'aboutir à une meilleure santé des populations passe nécessairement par la connaissance et l'appropriation citoyenne des défis sanitaires'', rassure-t-il

En marge à la promotion de la bonne santé humaine et des plantes, la projection de ces films visent à rapprocher la science de la société.

Inocent H. Alloukoutoui (Stagiaire)
Lefaso.net

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