Selon le chef des donsos, la route restera fermée tous les jours du matin à 18h jusqu’à la reprise des travaux sur le tronçon.
Studio Tamani
L’activité s’est déroulée en présence des autorités locales, des femmes et des responsables du Conseil communal de la jeunesse. Elle s’inscrit selon les initiateurs, dans le cadre du projet Right 2 Grow de l’ONG Stop Sahel/ACF.
Studio TamaniAprès une trentaine de minutes d’attente dans les vestiaires, les officiels ont fait leur retour sur le terrain, suivis ensuite par les joueurs maliens, qui commençaient à s’échauffer à la faveur d’une météo moins capricieuse. Mais les Zambiens, eux, ne sont jamais revenus et ce match a finalement été interrompu définitivement après plus d’une heure d’attente. Reste à savoir si un report de la rencontre à mardi est envisageable.
Pour rappel, les hommes d’Eric Chelle avaient remporté le «match aller» de cette double confrontation amicale 1-0 vendredi au même endroit.
Afrik foot
Lundi, juste après la quatrième défaite en quatre matches du Mali synonyme d’élimination en poules, face à la Serbie (81-68), deux joueuses dont Salimatou Kourouma en sont venues aux mains dans la zone mixte de l’Olympic Park Sports Center, où se croisent médias et joueuses, avant d’être séparées par des coéquipières, a constaté un journaliste de l’AFP.
«La FIBA reconnaît qu’il y a eu une altercation entre joueuses maliennes en zone mixte (…). À la suite de cet incident, elle a ouvert une enquête. La FIBA décidera de prendre toute mesure disciplinaire éventuelle une fois qu’elle sera terminée» a indiqué dans un communiqué la Fiba, dont le président, Hamane Niang, est malien.
Lundi, la meneuse du Mali Touty Gandega avait indiqué sur son compte Twitter que la sélection tenait à s’«excuser auprès du peuple malien et peuple africain».
«Bon… je tiens à préciser que ce n’est pas l’image que nous voulions véhiculer vraiment pas. Dieu sait qu’on s’entend bien et là c’est un dérapage malheureusement qu’on aurait voulu éviter ! Nous tenons à nous excuser auprès du peuple malien et au peuple africain» avait twitté Gandega.
«Je sais que c’est une DINGUERIE ce qui s’est passé mais les petites regrettent profondément leur comportement !» avait-elle ajouté.
Source : Le Figaro avec AFP
L’annonce intervient quelques jours après que plusieurs propriétés en Allemagne d’un oligarque russe du même âge, visé par les sanctions européennes, ont également été perquisitionnées. Son nom n’avait pas non plus été révélé, mais des sources proches de l’enquête avaient désigné un proche de Vladimir Poutine, Alicher Ousmanov.
L’Allemagne avait saisi en avril le plus grand yacht du monde, appartenant justement à M. Ousmanov.
Le “Dilbar”, un navire de 156 mètres de long et d’une valeur estimée à environ 600 millions de dollars par le magazine Forbes, est depuis octobre 2021 à quai en réparation dans un chantier naval de Hambourg.
“Le suspect, un citoyen de la fédération de Russie, est soupçonné d’avoir opéré entre 2017 et 2022 plusieurs transactions d’argent afin de masquer sa provenance”, précisent le parquet de Francfort (ouest) et la police férale judiciaire (BKA) dans un communiqué.
Les autorités soupçonnent que l’argent blanchi, d’un volume estimé à “plusieurs dizaines de millions”, provenait “d’opérations délictueuses, notamment d’évasion fiscale”, via un réseau complexe de compagnies off-shore, expliquent-ils. Selon le magazine Der Spiegel, le montant s’élèverait à 550 millions d’euros.
Par: 7sur7.be
Le diplomate malien a d’abord justifié que : « Tout dépend de la façon dont on prend la chose. Il est important de comprendre que ces mercenaires ivoiriens qui sont arrivés le 10 juillet à Bamako, sont arrivés sans notification préalable, sans l’accord des autorités, avec des armes de guerre », ajoutant qu’« aucun pays sérieux n’admettait que des hommes en armes arrivent dans le pays dans ce contexte sécuritaire tendu dans ces conditions-là ».
Et Diop d’ajouter : « C’est dans cette situation qu’ils (soldats ivoiriens) ont été détenus et l’affaire a été transmise à la justice qui les a mis sous mandat de dépôt ».
« Malgré cela, en guise de bonne foi et tenant compte de la complicité et la densité de nos relations avec la Côte d’Ivoire, le Mali s’est dit ouvert à un règlement par la voie diplomatique guidée par le dialogue. Je crois que ces deux voies sont parallèles et se poursuivent », explique Diop dans une interview accordée à la Voix de l’Amérique.
C’est dans ce contexte, dit-il, « que nous avons procédé le 03 septembre dernier à la libération de trois femmes soldats du contingent, ce qui laissait présager des discussions plus approfondies pour la suite des éléments, qui pour le Mali, implique la nécessité d’avoir un certain nombre d’engagements de garantie du fait que la Côte d’Ivoire cesse d’être une base arrière pour déstabiliser notre pays ».
Les autorités maliennes avaient récemment réclamé à la Cote d’Ivoire une contrepartie pour la libération de 46 soldats détenus à Bamako depuis le 10 juillet dernier, en considération de trois femmes libérées récemment, avait fait savoir le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition.
Goïta a souligné qu’au même moment où la Côte d’Ivoire demande la libération de ses « soldats », continue de servir d’asile politique pour certaines personnalités maliennes faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par la justice.
Malheureusement, a-t-il dit, « ces mêmes personnalités bénéficient de la protection de la Côte d’Ivoire pour déstabiliser le Mali ».
D’où la nécessité, affirmait Goïta, « d’une solution durable à l’opposé d’une solution à sens unique qui consisterait à accéder à la demande ivoirienne sans contrepartie pour le Mali ».
La Côte d’Ivoire a pour sa part saisi la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Pour nous, il ne s’agit pas d’un dossier indifférent. Le Mali est engagé avec la CEDEAO dans le cadre du processus de transition, mais cette question telle qu’elle a été emmenée à la CEDEAO, nous semble être biaisée et les décisions qui sont sorties de ce sommet extraordinaire qui s’est transporté à New York seront appréciées par le Gouvernement du Mali qui s’exprimera officiellement sur cette question », a déclaré Abdoulaye Diop ministre des Affaires étrangères.
Il a ajouté, cependant, que « nous pensons que c’était pratiquement un tribunal contre le Mali, parce que le Mali n’a pas été entendu pendant cette discussion, on ne sait pas sur quelles bases ces décisions ont été prises. Et toutes les décisions qui ont été prises sont juste en faveur de la Côte d’ivoire » .
Très critiqué, le défenseur anglais a reçu le soutien de quelques coéquipiers, Harry Kane et Reece James notamment.
« Harry [Maguire] a été touché à la fin, il a joué cinq ou dix minutes sur une seule jambe. Il a fait preuve de beaucoup de caractère, je suis très fier de lui pour ça », a lâché Harry Kane.
« Harry [Maguire] n’a pas beaucoup joué cette saison et il doit encore trouver son rythme, mais nous connaissons ses qualités. Il n’y a pas de doutes, c’est juste une petite erreur. Il va rebondir et revenir plus fort », a déclaré Reece James de son côté
Source : Afrique SportsUn commerce au départ du marché hebdomadaire de Sokone
«Mon père achète les noix vers l’intérieur du pays, notamment dans la région de Kaolack et nous nous chargeons du traitement», explique Sokhna, active dans ce milieu depuis l’âge de 10 ans. Aujourd’hui, elle a la quarantaine et continue d’aider ses parents dans ce business. «J’ai fait Thiès et Dakar particulièrement pour exercer ce petit commerce. Pendant des décennies, j’ai fait la navette entre Thienaba (localité située à 85 km de Dakar) et ces régions pour pouvoir écouler la marchandise que me faisait vendre ma mère. Je ne connais que ça, depuis que je suis toute petite», raconte-t-elle. Elle fait plus que son âge, car on lui donnerait facilement plus de cinquante ans. Le rude travail que nécessitent la préparation et la vente de ces noix est passé par là. Elle a su tout de même garder le sourire et la joie de vivre à Thiénaba, connu pour être le lieu de production par excellence de ces noix de cajou.
«Il faut acheter les noix, les griller une première fois pour pouvoir les dénoyauter avant de passer à une seconde grillade, cette fois au four», détaille-t-elle. L’acquisition se fait à Sokone, commune du département de Foundiougne, située à près de 240 km de Dakar, dans la région de Kaolack. Ici, les 52 villages de la commune se retrouvent chaque mercredi pour une sorte de troc. Y sont vendus tous les produits alimentaires et même des bêtes, comme les moutons, les chèvres et autres volailles. Il y a du tout et le marché grouille de monde. Des légumes frais, tout y est. Troc, car des échanges de produits se font aussi dans ce vaste marché qui reçoit des Sénégalais et même des étrangers venus des quatre coins du pays. C’est ici que le père de Sokhna vient se ravitailler en noix de cajou brut. Le produit est cultivé dans la région et cela se sent au vu des quantités qui y sont exposées.
«Une fois achetées, nous devons payer pour le transport du produit, de Sokone à Thiénaba. Ensuite, commence le vrai travail. Il faut d’abord griller ces noix, qui dégagent une fumée désagréable»
Debout devant une pile de sac de ces noix, un homme, teint noir, environ 1m89 pour une centaine de kilos, propose son produit. A côté, trois sacs déjà ouverts, avec un pot d’un demi-kilo placé au milieu. Il refuse de décliner son identité et même de parler à la presse. «Je suis ici pour travailler et non pour répondre à des questions. Si vous voulez acheter, on peut traiter, autrement, je vous demande de me laisser faire mon travail», nous dit-il d’un ton gentiment voilé d’agressivité. Nous en profitons pour lui demander le prix de son produit, puisqu’il ne souhaite parler que de vente. «Le pot de 500 grammes est vendu à 250 FCFA», nous répond-il. Le même prix annoncé par Sokhna. Si le vendeur de produit brut se limite à juste acheter ses noix et le remettre sur le marché, pour Sokhna et les autres femmes actives dans le secteur, il faudra en faire beaucoup plus.
«Certains préfèrent les noix bien grillées, d’autres blanchâtres»
«Une fois achetées, nous devons payer pour le transport du produit, de Sokone à Thiénaba. Ensuite, commence le vrai travail. Il faut d’abord griller ces noix, qui dégagent une fumée désagréable. Une fois ces noix grillées, il faut payer pour le décorticage à raison de 100 FCFA par kilogramme. Vient ensuite le tri avant d’envoyer le produit nettoyé au four. Une fois au four, il faudra payer 75 FCFA/kg pour la cuisson», énumère notre interlocutrice. A ce niveau, se fait un autre choix sur le degré de cuisson. «Certains préfèrent les noix bien grillées au point qu’elles ont une couleur marron, d’autres les préfèrent blanchâtres», précise-t-elle, ajoutant que c’est cette dernière catégorie qui est souvent destinée à l’exportation.
«Les Occidentaux préfèrent cette dernière catégorie, légèrement cuite et qui garde sa couleur plus ou moins naturelle. Toutes les commandes que je reçois de cette forme de cuisson sont destinées à l’exportation», déclare Sokhna, non sans reconnaître que cette variété est plus difficile à préparer. «Il faut beaucoup plus de temps pour l’apprêter, compte tenu de la faible cuisson qui fait que la peau s’enlève difficilement. Quand la cuisson est plus poussée, la peau s’enlève quasiment toute seule. Ce qui est plus facile pour nous», note la dame, qui, entre deux mouvements, remet son foulard de tête mal noué. Après cette phase de cuisson suivie de celle de tri, le produit peut alors être mis sur le marché, mais il faudra au préalable le conditionner.
«Ma sœur aussi est active dans ce métier. Nous ne connaissons que ça. Depuis ma mère, mes tantes. C’est un travail qui a toujours occupé les membres de notre famille»
Vendu en gros, le kilo coûte 7 000 FCFA. Sokhna se limite à la vente en gros. Nous l’avons d’ailleurs trouvée en train de préparer une commande vingt kilo destinée à l’exportation. «J’ai aussi beaucoup de clients locaux. Des petits vendeurs qui prennent par deux, trois ou cinq kilos, qu’ils conditionnent avant de les commercialiser aux abords des routes», indique-t-elle. Parmi ceux-ci, la jeune Astou, 13 ans, qui quitte Thiénaba pour rallier Thiès, chaque matin, afin d’écouler quelques sachets de noix de cajou que lui fait vendre sa mère. Avec ces revenus, il faudra contribuer à subvenir aux besoins de la famille. Elle confie ne pas être la seule personne dans la famille à faire ce travail. «Ma sœur aussi est active dans ce métier. Nous ne connaissons que ça. Depuis ma mère, mes tantes. C’est un travail qui a toujours occupé les membres de notre famille», nous confie la petite, traits fins, avec un sourire innocent. Jeune et innocente certes, mais aussi très bonne vendeuse, puisqu’elle a conditionné ses réponses à l’achat d’une bonne quantité de noix de cajou.
Un commerce qui prend de l’ampleur au Sénégal
Comme nombre de filles présentes à ses côtés sur la voie menant à l’autoroute à péage Ila Touba, dans la région de Thiès, la petite Astou propose des sachets de 500 FCFA, 1 000 FCFA et 2 000 FCFA. Des noix de cajou aux couleurs bien relevées, tirant sur le marron foncé. «Ici, mes clients préfèrent que la cuisson soit poussée, car, disent-ils, les noix ont plus de goût. C’est une question de choix. J’ai quelques sachets contenant des noix moins grillés (elle les tire du fond de son panier et nous les présente). Mais peu de gens veulent acheter les noix cuites de la sorte. J’en garde pour répondre à toutes les sollicitations». Une demande de plus en plus forte et un commerce qui prend de l’ampleur, puisque même dans la capitale sénégalaise et sa banlieue, de plus en plus de jeunes s’adonnent à ce commerce devenu lucratif. «Le soir, je peux rentrer avec une recette allant de 15 à 25 000 FCFA», confie, sourire au coin, la petite Astou, qui en fait juste une activité de vacances.
Source : Afrik.com
accusé de » viol, vol qualifié, détention illégale d’arme à feu, usurpation de titre.. « , courant 2018, à Sénou. A l’issue des débats, il a écopé de la peine de mort.
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Source : l’Indépendant
Après son élection, le nouveau Secrétaire du SNOP, le Lt Emmanuel Kodio, s’est réjoui de prendre en charge les destinées du syndicat des Officiers de Police. » Je m’engage solennellement devant Dieu et devant vous à défendre, partout où je serai, l’institution policière, en général, et la cause des Officiers, en particulier. À cet effet, je m’inscris, ce soir, à l’Ecole de mes grands-pères syndicalistes, afin de protéger et de consolider les acquis « , a-t-il affirmé. Il a exhorté tous les Officiers du Mali à s’inscrire dans une même logique pour la meilleure défense des intérêts du corps. Expliquant qu’ils inscriront leurs actions dans la continuité et la vision du bureau sortant.
Le représentant de la DGPN a invité le nouveau bureau du SNOP au sens de responsabilité du syndicalisme. « Le syndicat et l’administration doivent travailler en complicité, mais pas en adversité « , a-t-il indiqué.
L’Indépendant
redorer le blason de notre chère Patrie, en rendant au digne Peuple du Mali toutes ses lettres de noblesse « , rapporte le communiqué. Aussi, ils saluent le courage et l’engagement patriotique des autorités de la Transition à faire du Mali, » un pays qui impose le respect de ses valeurs sociétales « .
L’Indépendant
Ça ne me surprendra pas d’ailleurs. Je ne peux même pas me faire d’amis dans le quartier parce que je serais une risée. Tous les jeunes de mon quartier l’appellent maintenant Gog’Cardi B . S’il vous plaît, aidez-moi à relever ce défi auquel je suis confronté… Que dois-je faire pour aider ma grand-mère à quitter ce milieu vicieux dans lequel elle se trouve actuellement?
Source : AfrikMag
Mais le Colonel Abdoulaye Maïga, décrit comme habituellement placide, était au bord de l’hystérie après la posture prise, deux jours auparavant (le 22 septembre, date commémorative de l’indépendance du Mali) par la CEDEAO dans l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako pour » mercenariat « .
Outre que l’organisation sous-régionale a fait fi de l’opposition véhémente du gouvernement malien à sa saisine par la Côte d’Ivoire qu’il jugeait inappropriée, tout en redoutant une éventuelle « instrumentalisation« , elle a » condamné avec fermeté l’incarcération continue des soldats ivoiriens ; dénoncé le chantage exercé par les autorités maliennes dans cette affaire; demandé la libération sans condition » des personnes concernées.
Un revers humiliant dont sont comptables, aux yeux du successeur temporaire de Choguel Maïga, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guteres, le président en exercice de la CEDEAO, le bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, le président du Niger, Mohamed Bazoum, tous coupables d’avoir soutenu , par voie de presse, la cause ivoirienne avant la tenue du sommet extraordinaire de New-York ayant prononcé ces décisions. Bien sûr, le président Alassane Dramane Ouattara, responsable désigné de l’envoi de « mercenaires » au Mali et présenté comme l’adversaire le plus acharné de la transition malienne (ce que son homologue Bazoum dément) n’a pas été épargné. De même que l’ancienne alliée stratégique dans la lutte contre le terrorisme, la France, dont les dirigeants sont traités de » junte » pour avoir, entre autres monstruosités, » commandité et prémédité des sanctions inédites, illégales, illégitimes et inhumaines de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali « .
L’ire, qui habitait le Lieutenant-colonel Maïga, au point de s’affranchir de la rhétorique diplomatique habituelle, avait une deuxième motivation. Depuis le 15 août dernier, son gouvernement a saisi le Conseil de sécurité d’une plainte contre la France pour « violations répétées de son espace aérien, fourniture de renseignements et d’armes de guerre à des groupes terroristes » et réclamé une réunion urgente de l’exécutif onusien pour faire cesser « ces atteintes graves à la sécurité et à la souveraineté du Mali « . Près d’un mois et demi plus tard, il attend toujours qu’une suite soit donnée à sa requête. Et pour cause: des manœuvres de coulisse prêtées à la France qui, au surplus, assure la présidence du Conseil de sécurité durant tout le mois de septembre.
La leçon que l’on peut tirer de ce nouvel épisode new-yorkais, réédition en plus dramatique de celui animé par Choguel Maïga en 2021, est qu’il a mis en relief l’isolement diplomatique du Mali au double plan sous-régional africain et international. Bamako ne peut continuer à nourrir les adversités contre lui dans un contexte mondial de plus en plus éprouvant pour les pays les plus enviés. A cet égard la mission de Haut niveau, mandatée auprès de lui par le sommet extraordinaire de la CEDEAO, délocalisé dans la grande métropole américaine, doit être perçue comme une opportunité à saisir pour normaliser les rapports avec la Côte d’Ivoire (un voisin précieux) et retrouver une dynamique apaisée et constructive avec l’espace CEDEAO dans son entièreté.
» Une politique se juge par ses résultats » écrivait Charles Mauras. Cette pensée doit constamment inspirer nos décideurs.
Saouti HAIDARA
Source: l’Indépendant