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Afrique

Pierre de Rosette : ce qui a été déchiffré

BBC Afrique - Thu, 06/10/2022 - 17:34
Elle a été découverte en 1799 par des soldats napoléoniens qui avaient envahi l'Égypte, mais avait été inscrite en 196 avant Jésus-Christ.
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Les bienfaits de l'eau de coco sur la santé

BBC Afrique - Thu, 06/10/2022 - 15:23
L'eau de coco est parfois présentée comme une boisson miracle polyvalente. La nutritionniste agréée Jo Lewin explique ces allégations de santé.
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"Pourquoi j’ai besoin de connaitre la vérité sur mon adoption au Mali"

BBC Afrique - Wed, 05/10/2022 - 12:54
Jeune maman en quête de vérité, Marie, née Kadiatou, se bat pour connaitre les conditions exactes qui entourent son adoption ainsi que celles d’autres adoptés qui viennent aussi du Mali.
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5 conseils pour éviter les problèmes cardiaques

BBC Afrique - Sun, 02/10/2022 - 11:28
Pour les médecins, il ne fait aucun doute que les événements très stressants - tels que des élections présidentielles polarisées - représentent un facteur de risque supplémentaire pour le cœur et peuvent augmenter les cas de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral.
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L'Afrique Réelle n°154 - Octobre 2022

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Sun, 02/10/2022 - 00:03
Sommaire

Libye : l’infini chaos 
- Une guerre qui n'en finit pas
- Le réveil des constantes libyennes
- Les tribus de Libye
- Comment, à travers sa présence en Libye, la Turquie exerce un chantage sur l’UE

Afrique du Sud : la descente aux enfers
- Xénophobie au pays de la démocratie post-raciale
- Le naufrage économique
- La spoliation des fermiers blancs, révélateur d’une fracture raciale que la doxa ne peut plus dissimuler
- De Nelson Mandela à Cyril Ramaphosa, la chronique d'un naufrage


Editorial de Bernard Lugan
La Libye et l’Afrique du Sud[1] font de nouveau l’actualité. Une actualité tragique qui s’explique parce que, dans  les deux pays, les causes profondes du chaos n’ont pas été traitées. Comment le pourraient-elles d’ailleurs ?Depuis plusieurs semaines, la guerre civile s’est donc rallumée en Libye. Après le report des élections prévues au mois de décembre 2021, la Chambre des députés de Tobrouk a décidé d’installer un nouveau Premier ministre à Tripoli en la personne de Fathe Bachaga, ce que l’actuel Premier ministre du gouvernement d’Union nationale, Abdelhamid Dbeibah a refusé. Plus que jamais, la coupure Est-Ouest de la Libye est donc une évidence. Au-delà de l’immédiateté des commentaires, le retour au temps long et à la géographie permettent de comprendre pourquoi ce pays aux colossales potentialités n’en finit pas de s’enfoncer dans le chaos. En Afrique du Sud, durant ses trois décennies de pouvoir absolu, l'ANC a méthodiquement dilapidé l’immense héritage laissé par le régime blanc. Ce qui fut un pays prospère est aujourd'hui un Etat du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale, de violences, et dans lequel le revenu des noirs les plus pauvres est de 50% inférieur à ce qu’il était avant 1994…Une réalité qui échappe aux touristes car elle est masquée par quelques secteurs ultraperformants encore dirigés par des Blancs ou par une poignée d’entrepreneurs noirs. Coquille vide  ne survivant plus que comme machine électorale destinée à distribuer des sièges de députés à ses membres, l’ANC est désormais au pied du mur. L’heure de vérité approche inexorablement cependant que les masses noires, paupérisées,  constituent un bloc de plus en plus explosif. En effet, à l’exception de l’agriculture, branche  encore contrôlée par les Blancs, tous les secteurs économiques sud-africains sont en recul. A commencer par les industries de main d’œuvre (textile, vêtement, chaussures), qui n’ont pu résister aux importations chinoises. Quant aux secteurs de la mécanique dans lesquels, avant 1994, l’Afrique du Sud produisait la majeure partie des pièces dont ses industries avaient besoin, ils sont moribonds. Dans les mines, les pertes de production et de revenus, plus les coûts d’exploitation en hausse constants, ont eu pour conséquence la fermeture des puits secondaires et la mise à pied de dizaines de milliers de mineurs. L’industrie est également pénalisée par les coupures de courant à répétition car la compagnie publique Eskom, littéralement pillée par ses dirigeants nommés par l’ANC a vécu sur l’héritage laissé par le régime blanc, sans procéder aux investissements indispensables.
[1] Mes deux livres Histoire de la Libye et Histoire de l’Afrique du Sud viennent d’être reédités après avoir été actualisés et augmentés.
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La soumission de l’Allemagne à l’idéologie décoloniale

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Tue, 27/09/2022 - 18:32
Le ministre allemand des Affaires étrangères, M. Helko Maas, a demandé publiquement pardon pour le « génocide des Herero » qui aurait été commis en 1904-1905 par son pays, et, en réparation, Berlin va verser un milliard d’euros à la Namibie. Le masochisme colonial allemand n’étant pas une nouveauté, je republie donc ici mon communiqué en date du 13 février 2020 intitulé « La soumission de l’Allemagne à la repentance coloniale ». Je n’ai rien à y ajouter.
 
En Allemagne, il est aujourd’hui impossible, tant elle est longue, de dresser la liste des rues, des places, des squares, des musées, des instituts et des casernes débaptisés au seul motif qu’ils ont un rapport même parfois indirect avec la période coloniale ou avec des personnages ayant un lien avec cette dernière. Dirigé par la gauche, le Land de Berlin a même fait de la repentance coloniale un de ses principaux axes politiques, comme si la ville n’avait pas de problèmes plus urgents et plus concrets à régler… Ici, il n’est pas un jour sans qu’il soit demandé aux habitants transformés chiens de Pavlov de l’auto-flagellation, de psalmodier la liste des péchés ultramarins de leurs grands-parents et de « regarder en face les crimes coloniaux allemands ainsi que le génocide des Herero et des Nama » commis en Namibie, l’ancien Sud-Ouest africain.
 
Or, comme cela fut clairement établi, dans cette affaire, l’acte d’accusation contre l’Allemagne est un montage datant de la Première guerre mondiale, quand Français et Britanniques qui avaient besoin d’arguments « moraux » pour s’emparer de ses colonies, accusèrent l’Allemagne d’avoir « failli » à son « devoir de civilisation ». Fut alors constitué le dossier à charge de la guerre des Herero réutilisé aujourd’hui par la gauche allemande.
Ce dossier passe ainsi totalement sous silence les actes atroces commis par les Herero: familles de colons massacrées, torturées, les femmes dépecées vivantes sous les yeux de leurs enfants, les hommes émasculés puis éventrés... Quand elles tombaient entre leurs mains, et après avoir été violées, les femmes allemandes étaient suspendues par les pieds à un arbre, jambes écartées, puis éventrées et éviscérées, comme des bêtes de boucherie…Or, ce furent à ces mêmes arbres, qu’après les avoir jugés, les Allemands pendirent ceux des Herero qui s’étaient rendus coupables de ces meurtres abominables.
Mais, alors que nous n’avons que des témoignages concernant les premiers crimes, les exécutions judiciaires furent quant à elles photographiées, et ces clichés furent ensuite utilisés par la propagande alliée pour « démontrer » la « culpabilité coloniale allemande ». Aujourd’hui, ce sont ces mêmes photos qui alimentent la campagne allemande de repentance nationale .
 
Pour la gauche allemande et pour les Eglises qui soutiennent naturellement, et même avec gourmandise, son combat, tous ceux, civils et militaires qui participèrent, de près ou de loin, à la guerre des Herero sont par définition des criminels.
En premier lieu Paul Emil von Lettow-Vorbeck (1870-1964), légendaire officier colonial qui devrait pourtant figurer au Panthéon des gloires allemandes pour sa campagne de l’est africain (1914-1918)[1]. Or, tout au contraire, bien qu’il ait été un adversaire du III° Reich, présenté aujourd’hui comme l’archétype du  « criminel colonial », il est devenu une des principales cibles de ce politiquement correct qui achève d’émasculer une Allemagne étouffée sous ses complexes. Les rues et les casernes von Lettow-Vorbeck sont ainsi débaptisées pour recevoir les noms de  déserteurs ou de militants de gauche, comme à Brême, à Bad Segeberg, à Hambourg-Jenfeld et à Leer. Quant au conseil municipal de Sarrelouis, sa ville natale, il s’est déshonoré en débaptisant l’avenue qui portait son nom et en lui retirant la citoyenneté d’honneur de la ville. Il en fut de même à Wuppertal, Brême, Cuxhaven, Mönchenglabad, Halle, Radolfzell et même à Graz, en Autriche. Des ouvrages indigents et d’une rare malhonnêteté intellectuelle sont également publiés afin de salir sa mémoire.
 
Mais, face au Mythe, que pèsent les boules roulées par les bousiers de la repentance ? Ces derniers pourront toujours débaptiser, interdire, détruire, condamner, vociférer et finalement trépigner. Ils ne parviendront jamais à faire oublier la dévotion que les askaris africains vouaient au général Paul von Lettow-Vorbeck, un chef qu’ils admiraient et auquel ils avaient donné, avec amour et respect, le nom de « Bwana mukubwa ya akili mingi » (le grand homme qui peut tout).
Ils ne pourront également jamais, ces coprophages, empêcher les jeunes européens rebelles de chanter le Heia Safari [2] durant leurs randonnées et lors de leurs veillées. Cet hymne à la liberté et aux grands espaces qui résonne encore du Kilimandjaro à la Rufidji porte, avec les échos lointains des fifres et des caisses plates, les rêves d’une Europe en dormition dont le réveil sera douloureux aux hypnotiseurs vicieux qui pensent la tenir définitivement en leur pouvoir…
 
[1]Voir à ce sujet ma biographie du général von Lettow-Vorbeck intitulée « Heia Safari ! Du Kilimandjaro aux combats de Berlin (1914-1920) »
[2]En français « La petite piste ». Mélodie composée à la veille du premier conflit mondial  par Robert Götz, également l’auteur du très célèbre Wildgänse (Les Oies  sauvages). Dans mon livre Heia Safari, je retrace l’origine de ce chant et je donne ses paroles en swahili, telles que les chantaient les askaris du général von Lettow-Vorbeck.
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Dégradation des routes : l’axe Bandiagara-Douentza coupé

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 16:53
La route Bandiagara-Douentza a été bloquée hier (26/09/2022) au niveau des villages, Orodu, Askarba dans la commune de Koubel Koundia par des chasseurs Donsos et des villageois. Par cet acte, ils dénoncent la dégradation avancée du tronçon et demandent sa réhabilitation.

Selon le chef des donsos, la route restera fermée tous les jours du matin à 18h jusqu’à la reprise des travaux sur le tronçon.

Studio Tamani

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Lancement de la campagne de reboisement à Bafoulabé

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 16:50
La campagne de reboisement 2022 a été lancée dans la commune de Bafoulabé le 23 septembre 2022. Des pieds de cocotier ont été plantés dans les cours de la mairie, du Conseil de cercle et la Maison des jeunes de Bafoulabé.

L’activité s’est déroulée en présence des autorités locales, des femmes et des responsables du Conseil communal de la jeunesse. Elle s’inscrit selon les initiateurs, dans le cadre du projet Right 2 Grow de l’ONG Stop Sahel/ACF.

Studio Tamani
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Amical : après 16 minutes, Mali-Zambie tombe à l’eau !

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 16:46
Le match amical opposant le Mali à la Zambie a tourné court ce lundi ! On jouait depuis seulement 16 minutes lorsque les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Stade du 26 mars de Bamako ont contraint l’arbitre de la rencontre à suspendre le match. Le score était alors de 0-0 et les Aigles, bousculés en début de partie, commençaient à se montrer les plus menaçants, à l’image d’une frappe en pivot de Sekou Koita passée à côté et d’un tir d’Yves Bissouma repoussé par une envolée du gardien adverse.

Après une trentaine de minutes d’attente dans les vestiaires, les officiels ont fait leur retour sur le terrain, suivis ensuite par les joueurs maliens, qui commençaient à s’échauffer à la faveur d’une météo moins capricieuse. Mais les Zambiens, eux, ne sont jamais revenus et ce match a finalement été interrompu définitivement après plus d’une heure d’attente. Reste à savoir si un report de la rencontre à mardi est envisageable.

Pour rappel, les hommes d’Eric Chelle avaient remporté le «match aller» de cette double confrontation amicale 1-0 vendredi au même endroit.

Afrik foot

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Naufrage du « Joola » : vingt ans plus tard, la seule femme rescapée se confie sur la nuit du drame

LeMonde / Afrique - Tue, 27/09/2022 - 16:18
Mariama Diouf avait 38 ans et était enceinte de quatre mois quand elle a pris le ferry qui a fait naufrage le 26 septembre 2002, emportant avec lui près de 2 000 passagers.
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Mondial féminin de basket : la capitaine du Mali s’excuse après la bagarre entre joueuses

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 16:15
La Fédération internationale de basket (Fiba) a annoncé mardi avoir ouvert une enquête après une bagarre la veille entre deux joueuses du Mali au Mondial féminin de basket, à Sydney, qualifiée de «dinguerie» par la meneuse de la sélection, qui a présenté ses excuses.

 

 

Lundi, juste après la quatrième défaite en quatre matches du Mali synonyme d’élimination en poules, face à la Serbie (81-68), deux joueuses dont Salimatou Kourouma en sont venues aux mains dans la zone mixte de l’Olympic Park Sports Center, où se croisent médias et joueuses, avant d’être séparées par des coéquipières, a constaté un journaliste de l’AFP.

«La FIBA reconnaît qu’il y a eu une altercation entre joueuses maliennes en zone mixte (…). À la suite de cet incident, elle a ouvert une enquête. La FIBA décidera de prendre toute mesure disciplinaire éventuelle une fois qu’elle sera terminée» a indiqué dans un communiqué la Fiba, dont le président, Hamane Niang, est malien.

Lundi, la meneuse du Mali Touty Gandega avait indiqué sur son compte Twitter que la sélection tenait à s’«excuser auprès du peuple malien et peuple africain».

«Bon… je tiens à préciser que ce n’est pas l’image que nous voulions véhiculer vraiment pas. Dieu sait qu’on s’entend bien et là c’est un dérapage malheureusement qu’on aurait voulu éviter ! Nous tenons à nous excuser auprès du peuple malien et au peuple africain» avait twitté Gandega.

«Je sais que c’est une DINGUERIE ce qui s’est passé mais les petites regrettent profondément leur comportement !» avait-elle ajouté.

Source : Le Figaro avec AFP

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Perquisitions en Allemagne dans un yacht appartenant à un “entrepreneur russe”

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 16:11
Les autorités allemandes ont annoncé mardi avoir perquisitionné un yacht appartenant à un “entrepreneur russe de 69 ans” dont elles n’ont pas révélé l’identité, dans le cadre d’une enquête d’évasion fiscale.

L’annonce intervient quelques jours après que plusieurs propriétés en Allemagne d’un oligarque russe du même âge, visé par les sanctions européennes, ont également été perquisitionnées. Son nom n’avait pas non plus été révélé, mais des sources proches de l’enquête avaient désigné un proche de Vladimir Poutine, Alicher Ousmanov.

L’Allemagne avait saisi en avril le plus grand yacht du monde, appartenant justement à M. Ousmanov.

Le “Dilbar”, un navire de 156 mètres de long et d’une valeur estimée à environ 600 millions de dollars par le magazine Forbes, est depuis octobre 2021 à quai en réparation dans un chantier naval de Hambourg.

“Le suspect, un citoyen de la fédération de Russie, est soupçonné d’avoir opéré entre 2017 et 2022 plusieurs transactions d’argent afin de masquer sa provenance”, précisent le parquet de Francfort (ouest) et la police férale judiciaire (BKA) dans un communiqué.

Les autorités soupçonnent que l’argent blanchi, d’un volume estimé à “plusieurs dizaines de millions”, provenait “d’opérations délictueuses, notamment d’évasion fiscale”, via un réseau complexe de compagnies off-shore, expliquent-ils. Selon le magazine Der Spiegel, le montant s’élèverait à 550 millions d’euros.

Par: 7sur7.be

 

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Mali : Abdoulaye Diop s’en prend à la Côte d’Ivoire

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 16:09
Les autorités Maliennes ont appelé la Côte d’Ivoire à cesser d’être « une base arrière pour déstabiliser le Mali« , a déclaré Abdoulaye Diop ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale dans une interview accordée à VOA.

Le diplomate malien a d’abord justifié que : « Tout dépend de la façon dont on prend la chose. Il est important de comprendre que ces mercenaires ivoiriens qui sont arrivés le 10 juillet à Bamako, sont arrivés sans notification préalable, sans l’accord des autorités, avec des armes de guerre », ajoutant qu’« aucun pays sérieux n’admettait que des hommes en armes arrivent dans le pays dans ce contexte sécuritaire tendu dans ces conditions-là ».

Et Diop d’ajouter : « C’est dans cette situation qu’ils (soldats ivoiriens) ont été détenus et l’affaire a été transmise à la justice qui les a mis sous mandat de dépôt ».

« Malgré cela, en guise de bonne foi et tenant compte de la complicité et la densité de nos relations avec la Côte d’Ivoire, le Mali s’est dit ouvert à un règlement par la voie diplomatique guidée par le dialogue. Je crois que ces deux voies sont parallèles et se poursuivent », explique Diop dans une interview accordée à la Voix de l’Amérique.

C’est dans ce contexte, dit-il, « que nous avons procédé le 03 septembre dernier à la libération de trois femmes soldats du contingent, ce qui laissait présager des discussions plus approfondies pour la suite des éléments, qui pour le Mali, implique la nécessité d’avoir un certain nombre d’engagements de garantie du fait que la Côte d’Ivoire cesse d’être une base arrière pour déstabiliser notre pays ».

Les autorités maliennes avaient récemment réclamé à la Cote d’Ivoire une contrepartie pour la libération de 46 soldats détenus à Bamako depuis le 10 juillet dernier, en considération de trois femmes libérées récemment, avait fait savoir le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition.

Goïta a souligné qu’au même moment où la Côte d’Ivoire demande la libération de ses « soldats », continue de servir d’asile politique pour certaines personnalités maliennes faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par la justice.

Malheureusement, a-t-il dit, « ces mêmes personnalités bénéficient de la protection de la Côte d’Ivoire pour déstabiliser le Mali ».

D’où la nécessité, affirmait Goïta, « d’une solution durable à l’opposé d’une solution à sens unique qui consisterait à accéder à la demande ivoirienne sans contrepartie pour le Mali ».

La Côte d’Ivoire a pour sa part saisi la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

« Pour nous, il ne s’agit pas d’un dossier indifférent. Le Mali est engagé avec la CEDEAO dans le cadre du processus de transition, mais cette question telle qu’elle a été emmenée à la CEDEAO, nous semble être biaisée et les décisions qui sont sorties de ce sommet extraordinaire qui s’est transporté à New York seront appréciées par le Gouvernement du Mali qui s’exprimera officiellement sur cette question », a déclaré Abdoulaye Diop ministre des Affaires étrangères.

Il a ajouté, cependant, que « nous pensons que c’était pratiquement un tribunal contre le Mali, parce que le Mali n’a pas été entendu pendant cette discussion, on ne sait pas sur quelles bases ces décisions ont été prises. Et toutes les décisions qui ont été prises sont juste en faveur de la Côte d’ivoire » .

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Au fond du trou, Maguire reçoit le soutien de ses coéquipiers

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 16:09
En difficulté avec Manchester United depuis le début de cette nouvelle saison, Harry Maguire n’a pas soigné cas lors du dernier rassemblement de l’équipe d’Angleterre. Moyen face à l’Italie lors de la défaite face à l’Italie, le défenseur anglais a totalement sombré lundi face à l’Allemagne (3-3). Le Mancunien à provoque le penalty qui a permis l’ouverture du score pour les Allemands et n’est pas exempt de tout reproches sur le premier but de Kai Havertz.

 

 

Très critiqué, le défenseur anglais a reçu le soutien de quelques coéquipiers, Harry Kane et Reece James notamment.

 

« Harry [Maguire] a été touché à la fin, il a joué cinq ou dix minutes sur une seule jambe. Il a fait preuve de beaucoup de caractère, je suis très fier de lui pour ça », a lâché Harry Kane.

« Harry [Maguire] n’a pas beaucoup joué cette saison et il doit encore trouver son rythme, mais nous connaissons ses qualités. Il n’y a pas de doutes, c’est juste une petite erreur. Il va rebondir et revenir plus fort », a déclaré Reece James de son côté

Source : Afrique Sports
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Au cœur du business lucratif des noix de cajou

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 16:06
Les noix de cajou grillées sont vendues partout au Sénégal : dans les grandes surfaces comme tous les coins des rues de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Un véritable business devenu très lucratif et dont l’organisation débute dans les régions du centre du Sénégal. Connue pour ses propriétés anti-oxydantes, la noix de cajou est beaucoup consommée au Sénégal. Il n’y a pas que les diabétiques qui courent après cette denrée pour ses bienfaits sur leur santé, mais c’est toute une population qui s’est appropriée ce produit, vendu un peu partout. De Kaolack à Dakar, en passant par Diourbel, Bambey, surtout Thienaba, Thiès… les noix, bien conditionnées dans des sachets plastiques, inondent les trottoirs avec des vendeurs à la sauvette qui les proposent aux automobilistes et autres passagers. 100 FCFA, 200 FCFA, 500 FCFA, 1 000 FCFA ou 2 000 FCFA, il y en a pour toutes les bourses. Avant d’atterrir entre les mains des vendeurs, c’est tout un processus.

Un commerce au départ du marché hebdomadaire de Sokone

«Mon père achète les noix vers l’intérieur du pays, notamment dans la région de Kaolack et nous nous chargeons du traitement», explique Sokhna, active dans ce milieu depuis l’âge de 10 ans. Aujourd’hui, elle a la quarantaine et continue d’aider ses parents dans ce business. «J’ai fait Thiès et Dakar particulièrement pour exercer ce petit commerce. Pendant des décennies, j’ai fait la navette entre Thienaba (localité située à 85 km de Dakar) et ces régions pour pouvoir écouler la marchandise que me faisait vendre ma mère. Je ne connais que ça, depuis que je suis toute petite», raconte-t-elle. Elle fait plus que son âge, car on lui donnerait facilement plus de cinquante ans. Le rude travail que nécessitent la préparation et la vente de ces noix est passé par là. Elle a su tout de même garder le sourire et la joie de  vivre à Thiénaba, connu pour être le lieu de production par excellence de ces noix de cajou.

«Il faut acheter les noix, les griller une première fois pour pouvoir les dénoyauter avant de passer à une seconde grillade, cette fois au four», détaille-t-elle. L’acquisition se fait à Sokone, commune du département  de Foundiougne, située à près de 240 km de Dakar, dans la région de Kaolack. Ici, les 52 villages de la commune se retrouvent chaque mercredi pour une sorte de troc. Y sont vendus tous les produits alimentaires et même des bêtes, comme les moutons, les chèvres et autres volailles. Il y a du tout et le marché grouille de monde. Des légumes frais, tout y est. Troc, car des échanges de produits se font aussi dans ce vaste marché qui reçoit des Sénégalais et même des étrangers venus des quatre coins du pays. C’est ici que le père de Sokhna vient se ravitailler en noix de cajou brut. Le produit est cultivé dans la région et cela se sent au vu des quantités qui y sont exposées.

«Une fois achetées, nous devons payer pour le transport du produit, de Sokone à Thiénaba. Ensuite, commence le vrai travail. Il faut d’abord griller ces noix, qui dégagent une fumée désagréable»

Debout devant une pile de sac de ces noix, un homme, teint noir, environ 1m89 pour une centaine de kilos, propose son produit. A côté, trois sacs déjà ouverts, avec un pot d’un demi-kilo placé au milieu. Il refuse de décliner son identité et même de parler à la presse. «Je suis ici pour travailler et non pour répondre à des questions. Si vous voulez acheter, on peut traiter, autrement, je vous demande de me laisser faire mon travail», nous dit-il d’un ton gentiment voilé d’agressivité. Nous en profitons pour lui demander le prix de son produit, puisqu’il ne souhaite parler que de vente. «Le pot de 500 grammes est vendu à 250 FCFA», nous répond-il. Le même prix annoncé par Sokhna. Si le vendeur de produit brut se limite à juste acheter ses noix et le remettre sur le marché, pour Sokhna et les autres femmes actives dans le secteur, il faudra en faire beaucoup plus.

«Certains préfèrent les noix bien grillées, d’autres blanchâtres»

«Une fois achetées, nous devons payer pour le transport du produit, de Sokone à Thiénaba. Ensuite, commence le vrai travail. Il faut d’abord griller ces noix, qui dégagent une fumée désagréable. Une fois ces noix grillées, il faut payer pour le décorticage à raison de 100 FCFA par kilogramme. Vient ensuite le tri avant d’envoyer le produit nettoyé au four. Une fois au four, il faudra payer 75 FCFA/kg pour la cuisson», énumère notre interlocutrice. A ce niveau, se fait un autre choix sur le degré de cuisson. «Certains préfèrent les noix bien grillées au point qu’elles ont une couleur marron, d’autres les préfèrent blanchâtres», précise-t-elle, ajoutant que c’est cette dernière catégorie qui est souvent destinée à l’exportation.

«Les Occidentaux préfèrent cette dernière catégorie, légèrement cuite et qui garde sa couleur plus ou moins naturelle. Toutes les commandes que je reçois de cette forme de cuisson sont destinées à l’exportation», déclare Sokhna, non sans reconnaître que cette variété est plus difficile à préparer. «Il faut beaucoup plus de temps pour l’apprêter, compte tenu de la faible cuisson qui fait que la peau s’enlève difficilement. Quand la cuisson est plus poussée, la peau s’enlève quasiment toute seule. Ce qui est plus facile pour nous», note la dame, qui, entre deux mouvements, remet son foulard de tête mal noué. Après cette phase de cuisson suivie de celle de tri, le produit peut alors être mis sur le marché, mais il faudra au préalable le conditionner.

«Ma sœur aussi est active dans ce métier. Nous ne connaissons que ça. Depuis ma mère, mes tantes. C’est un travail qui a toujours occupé les membres de notre famille»

Vendu en gros, le kilo coûte 7 000 FCFA. Sokhna se limite à la vente en gros. Nous l’avons d’ailleurs trouvée en train de préparer une commande vingt kilo destinée à l’exportation. «J’ai aussi beaucoup de clients locaux. Des petits vendeurs qui prennent par deux, trois ou cinq kilos, qu’ils conditionnent avant de les commercialiser aux abords des routes», indique-t-elle. Parmi ceux-ci, la jeune Astou, 13 ans, qui quitte Thiénaba pour rallier Thiès, chaque matin, afin d’écouler quelques sachets de noix de cajou que lui fait vendre sa mère. Avec ces revenus, il faudra contribuer à subvenir aux besoins de la famille. Elle confie ne pas être la seule personne dans la famille à faire ce travail. «Ma sœur aussi est active dans ce métier. Nous ne connaissons que ça. Depuis ma mère, mes tantes. C’est un travail qui a toujours occupé les membres de notre famille», nous confie la petite, traits fins, avec un sourire innocent. Jeune et innocente certes, mais aussi très bonne vendeuse, puisqu’elle a conditionné ses réponses à l’achat d’une bonne quantité de noix de cajou.

Un commerce qui prend de l’ampleur au Sénégal

Comme nombre de filles présentes à ses côtés sur la voie menant à l’autoroute à péage Ila Touba, dans la région de Thiès, la petite Astou propose des sachets de 500 FCFA, 1 000 FCFA et 2 000 FCFA. Des noix de cajou aux couleurs bien relevées, tirant sur le marron foncé. «Ici, mes clients préfèrent que la cuisson soit poussée, car, disent-ils, les noix ont plus de goût. C’est une question de choix. J’ai quelques sachets contenant des noix moins grillés (elle les tire du fond de son panier et nous les présente). Mais peu de gens veulent acheter les noix cuites de la sorte. J’en garde pour répondre à toutes les sollicitations». Une demande de plus en plus forte et un commerce qui prend de l’ampleur, puisque même dans la capitale sénégalaise et sa banlieue, de plus en plus de jeunes s’adonnent à ce commerce devenu lucratif. «Le soir, je peux rentrer avec une recette allant de 15 à 25 000 FCFA», confie, sourire au coin, la petite Astou, qui en fait juste une activité de vacances.

Source : Afrik.com

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Jugé pour » viol, vol qualifié, détention illégale d’arme à feu, usurpation de titre. « : Bakary Traoré dit »Adjudant de la Gendarmerie » condamné à la peine de mort

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 16:00
La Cour d’Assisses s’est penchée, mercredi 21 septembre, sur l’affaire ministère public contre Bakary Traoré dit  »Adjudant de la Gendarmerie »

accusé de  » viol, vol qualifié, détention illégale d’arme à feu, usurpation de titre.. « , courant 2018, à Sénou. A l’issue des débats, il a écopé de la peine de mort.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

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SNOP : Lieutenant de Police, Emmanuel Kodio prend les rênes

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 15:54
Le 2è Congrès du Syndicat national des Officiers de Police (SNOP) du Mali, s’est tenu, le samedi 24 septembre dernier, dans la salle polyvalente de l’Ecole Nationale de Police. A l’issue du congrès, le Lieutenant de Police, Emmanuel Kodio a été élu Secrétaire général, pour un mandat de cinq ans. Les travaux se sont déroulés en présence du représentant du Directeur général de la Police Nationale, (DGPN), le Contrôleur général de Police, Sidy Coulibaly.

Après son élection, le nouveau Secrétaire du SNOP, le Lt Emmanuel Kodio, s’est réjoui de prendre en charge les destinées du syndicat des Officiers de Police.  » Je m’engage solennellement devant Dieu et devant vous à défendre, partout où je serai, l’institution policière, en général, et la cause des Officiers, en particulier. À cet effet, je m’inscris, ce soir, à l’Ecole de mes grands-pères syndicalistes, afin de protéger et de consolider les acquis « , a-t-il affirmé. Il a exhorté tous les Officiers du Mali à s’inscrire dans une même logique pour la meilleure défense des intérêts du corps. Expliquant qu’ils inscriront leurs actions dans la continuité et la vision du bureau sortant.

Le représentant de la DGPN a invité le nouveau bureau du SNOP au sens de responsabilité du syndicalisme. « Le syndicat et l’administration doivent travailler en complicité, mais pas en adversité « , a-t-il indiqué.

L’Indépendant

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Les CEN-SYNAC et SYLTMAT appellent leurs militants à l’accueil du Premier ministre par Intérim, Abdoulaye Maïga

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 15:13
Dans un communiqué, en date d’hier, les Comités exécutifs nationaux du Syndicat Autonome des Administrateurs Civils (CEN-SYNAC) et du Syndicat libre des Travailleurs du ministère de l’Administration territoriale (CEN-SYLTMAT) invitent leurs militants à sortir massivement, le mardi 27 septembre 2022, pour réserver un accueil mémorable au Premier ministre par Intérim, le Colonel Abdoulaye Maïga. Ils affirment ainsi avoir suivi avec satisfaction le discours  » historique  » du Colonel Abdoulaye Maïga à la tribune de la 77è Session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le samedi 24 septembre. Ce discours est mémorable et patriotique, réaffirment les CEN-SYNAC et SYLTMAT. Poursuivant que l’intervention du Premier ministre par intérim démontre  » une fois de plus, la volonté inébranlable des autorités à  »

redorer le blason de notre chère Patrie, en rendant au digne Peuple du Mali toutes ses lettres de noblesse « , rapporte le communiqué. Aussi, ils saluent le courage et l’engagement patriotique des autorités de la Transition à faire du Mali,  » un pays qui impose le respect de ses valeurs sociétales « .

L’Indépendant

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“Ma grand-mère de 69 ans sort avec un homme de 23 ans… Que faire?”

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 13:02
La ville  Ma grand-mère a 69 ans et son mari est décédé l’année dernière. Tous deux ont été enseignants jusqu’à leur retraite. Depuis que mon grand-père est mort, ma grand-mère est devenue un peu bizarre. Elle passe tout son temps avec un homme qui n’a que 5 ans de plus que moi et avec qui elle entretient une liaison. J’ai 18 ans cette année. Elle publie des vidéos en train de fumer bruyamment et de faire des choses que je devrais faire sur mon statut WhatsApp. Parfois, elle conduit la voiture du jeune homme et joue fort de la musique. Je l’ai dit à ma maman et à ses sœurs et elles m’ont dit de laisser leur mère tranquille. J’ai peur de voir un jour une vidéo d’elle entrain de twerker sur WhatsApp.

Ça ne me surprendra pas d’ailleurs. Je ne peux même pas me faire d’amis dans le quartier parce que je serais une risée. Tous les jeunes de mon quartier l’appellent maintenant Gog’Cardi B .  S’il vous plaît, aidez-moi à relever ce défi auquel je suis confronté… Que dois-je faire pour aider ma grand-mère à quitter ce milieu vicieux dans lequel elle se trouve actuellement?

Source : AfrikMag

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La mission de Haut niveau de la CEDEAO, une opportunité

Maliactu - Tue, 27/09/2022 - 12:57
L’on en convient aisément : l’adresse faite, le samedi 24 septembre dernier, par le premier ministre intérimaire, au palais de verre de Manhattan abritant la plus importante rencontre annuelle de la communauté mondiale, était particulièrement déplacée.

Mais le Colonel Abdoulaye Maïga, décrit comme habituellement placide, était au bord de l’hystérie après la posture prise, deux jours auparavant (le 22 septembre, date commémorative de l’indépendance du Mali) par la CEDEAO dans l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako pour  » mercenariat « .

Outre que l’organisation sous-régionale a fait fi de l’opposition véhémente du gouvernement malien à sa saisine par la Côte d’Ivoire qu’il jugeait inappropriée, tout en  redoutant une éventuelle « instrumentalisation« , elle a   » condamné avec fermeté l’incarcération continue des soldats ivoiriens ; dénoncé le chantage exercé par les autorités maliennes dans cette affaire; demandé la libération sans condition  » des personnes concernées.

Un revers humiliant dont sont comptables, aux yeux du successeur temporaire de Choguel Maïga, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guteres, le président en exercice de la CEDEAO, le bissau-guinéen Umaro  Sissoco Embaló, le président du Niger, Mohamed Bazoum, tous coupables d’avoir soutenu , par voie de presse, la cause ivoirienne avant la tenue du sommet extraordinaire de New-York ayant prononcé ces décisions. Bien sûr, le président Alassane Dramane Ouattara, responsable désigné de l’envoi de « mercenaires  » au Mali et présenté comme l’adversaire le plus acharné de la transition malienne (ce que son homologue Bazoum dément) n’a pas été épargné. De même que l’ancienne alliée stratégique dans la lutte contre le terrorisme, la France, dont les dirigeants sont traités de   » junte  » pour avoir, entre autres monstruosités,  » commandité et prémédité des sanctions inédites, illégales, illégitimes et inhumaines de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali « .

L’ire, qui habitait le Lieutenant-colonel Maïga, au point de s’affranchir de la rhétorique diplomatique habituelle, avait une deuxième motivation. Depuis le 15 août dernier, son gouvernement a saisi le Conseil de sécurité d’une plainte contre la France pour « violations répétées de son espace aérien, fourniture de renseignements et d’armes de guerre à des groupes terroristes  » et réclamé une réunion urgente de l’exécutif onusien pour faire cesser « ces atteintes graves à la sécurité et à la souveraineté du Mali « . Près d’un mois et demi plus tard, il attend toujours qu’une suite soit donnée à sa requête. Et pour cause: des manœuvres de coulisse prêtées à la France qui, au surplus, assure la présidence du Conseil de sécurité durant tout le mois de septembre.

La leçon que l’on peut tirer de ce nouvel épisode new-yorkais, réédition en plus dramatique de celui animé par Choguel Maïga en 2021, est qu’il a mis en relief l’isolement diplomatique du Mali au double plan sous-régional africain et international. Bamako ne peut continuer à nourrir les adversités contre lui dans un contexte mondial de plus en plus éprouvant pour les pays les plus enviés. A cet égard la mission de Haut niveau, mandatée auprès de lui par le sommet extraordinaire de la CEDEAO, délocalisé dans la grande métropole américaine, doit être perçue comme une opportunité à saisir pour normaliser les rapports avec la Côte d’Ivoire (un voisin précieux) et retrouver une dynamique apaisée et constructive avec l’espace CEDEAO dans son entièreté.

» Une politique se juge par ses résultats  » écrivait Charles Mauras. Cette pensée doit constamment inspirer nos décideurs.

Saouti HAIDARA

Source: l’Indépendant

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