Le coureur kényan a réalisé un nouveau record du monde, dimanche en Allemagne, en bouclant la distance mythique de 42,195 kilomètres en 2 heures 1 minute et 9 secondes. Une performance exceptionnelle.
La migration irrégulière est en hausse en Tunisie et plus de 13 000 migrants tunisiens sont arrivés sur les côtes italiennes depuis le début de l’année. Face à une situation économique difficile, la migration devient même un projet familial amplement partagé sur les réseaux sociaux. Mais cette pression migratoire affecte les politiques d’octroi de visa, de plus en plus restrictives.
« Les 20 ans du naufrage du “Joola” » (1/5). Le 26 septembre 2002, le ferry reliant Ziguinchor à Dakar se retournait au large de la Gambie, faisant près de 2 000 morts.
Le 26 septembre 2002, le ferry sénégalais emportait avec lui près de 2 000 passagers. Vingt ans plus tard, notre analyse détaillée des rapports d’enquête, les témoignages de survivants et une modélisation 3D inédite éclairent les raisons du naufrage et ses responsables.
D’Ait Ben Haddou, où a été tourné « Lawrence d’Arabie », à Oualidia, spot de surf réputé, une « échappée belle » dans une dizaine de villages particulièrement investis dans leur développement.
Selon l’Elysée, des annonces seront faites « prochainement » sur une possible augmentation des livraisons de gaz algérien à la France, en pleine crise énergétique alimentée par la guerre en Ukraine
Le président de la République démocratique du Congo explique avoir voulu lancer un "cri de vérité" et mettre fin à l’hypocrisie en dénonçant à la tribune des Nations unies "l’agression militaire directe" du Rwanda contre son pays. Il affirme avoir relayé ce même message lors de l'entretien qu'il a eu à New York avec le président rwandais Paul Kagame en présence du président français Emmanuel Macron. Il aborde également le calendrier électoral et affirme que les élections présidentielle et législatives prévues en décembre 2023 auront lieu en temps et en heure.
Dans un sommet extraordinaire de la Cédéao à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, les dirigeants des États ouest-africains ont décidé de prendre des "sanctions progressives" contre la junte militaire en Guinée face à l'inflexibilité des militaires pour une date de retour des civils au pouvoir. Seidik Abba, spécialiste en géopolitique du Sahel, décrypte dans ce journal les enjeux de ce bras de fer et analyse la question de la détention de 46 soldats ivoiriens au Mali.
Les dirigeants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont décrété jeudi des "sanctions progressives" contre les autorités militaires guinéennes. Une annonce qui intervient dans un contexte de tensions grandissantes entre les putschistes au pouvoir et l’organisation sous-régionale.
Le bilan de ce naufrage terrible est bien plus lourd que celui du "Titanic". Le 26 septembre 2002, la catastrophe du "Joola" faisait au moins 1 800 morts. Le ferry assurait la liaison entre la province sénégalaise de Casamance et Dakar. En pleine nuit, à 40 kilomètres des côtes, alors que des pluies tropicales s’abattent et que des vents forts se déchaînent, le bateau se retourne. Les secours mettront plus de seize heures à arriver sur place et seuls 64 passagers survivront. Les causes de la catastrophe sont multiples : le "Joola", géré par la marine sénégalaise, était en mauvais état. Il était surchargé, avec quatre fois plus de passagers que le maximum autorisé. Les véhicules dans la soute n'étaient pas amarrés. Le capitaine a sans doute commis une erreur de navigation. Les familles des victimes ont tenté d'obtenir toute la vérité, certaines portant plainte contre l'État sénégalais pour "négligence". Un dossier classé sans suite au Sénégal, dès 2003. Vingt ans après, Sarah Sakho revient sur cette catastrophe.
Dans un entretien accordé à France 24 en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, le nouveau président du Kenya, William Ruto, alerte sur un risque de famine dans la Corne de l'Afrique, estimant que "3,1 millions de personnes sont confrontées à une grave sécheresse" au Kenya seulement. "Ce n'est plus un défi pays par pays. Cela devient un défi multilatéral", insiste-t-il, appelant à l'aide les institutions internationales et les prêteurs. Le chef de l'État kényan impute la sécheresse au changement climatique, mais souligne que la situation a été exacerbée par la guerre en Ukraine et la chute des exportations de céréales vers l'Afrique qui en a résulté.
À l'issue d'une réunion à New York jeudi soir, les chefs d'États d'Afrique de l'Ouest ont décidé de prendre des "sanctions progressives" contre la junte militaire en Guinée. Ils ont également réclamé la libération des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali.
Les militaires au pouvoir en Guinée se sont livrés jeudi à une charge très violente contre le président en exercice de la Cédéao, Umaro Sissoco Embalo, peu avant un sommet de cette organisation, dénonçant des propos tenus mercredi sur France 24 et RFI comme une "honte" et l'accusant de pratiquer une diplomatie "de guignols". Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement guinéen est notre invité.
Le président du Niger, Mohamed Bazoum, a accordé un entretien à Marc Perelman et Christophe Boisbouvier à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Il s'inquiète de la dégradation de la situation sécuritaire au Mali et de la menace jihadiste qui pèse sur la ville malienne de Ménaka. Il s'exprime également sur le dossier des soldats ivoiriens détenus au Mali, en rappelant que le président ivoirien, Alassane Ouattara, avait grandement œuvré pour la levée des sanctions de la Cédéao contre les autorités maliennes. "Je considère qu'il a été trahi", assène-t-il.
Lancé le 20 août après de nombreux mois de retard, le "dialogue national inclusif et souverain" au Tchad, censé permettre de réformer les institutions et de mettre en place une nouvelle constitution, peine à convaincre. Les "élections libres et démocratiques", initialement prévues avant octobre 2022, sont désormais un lointain présage.
Une vingtaine de bases de jihadistes ont été recensées depuis trois mois à la frontière entre le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Elles regroupent plusieurs centaines de combattants. Selon Wassim Nasr, spécialiste des mouvements jihadistes, cette présence témoigne d’un processus de consolidation territoriale qui passe notamment par un recrutement transfrontalier.
Née en 1962 après être passée de la colonisation ottomane à la colonisation française, tiraillée entre arabité et berbérité, l’Algérie est toujours à la recherche de son identité.
Au lendemain du second conflit mondial, Messali Hadj, alors leader nationaliste incontesté, considérait que l’arabisme et l’islamisme étaient les éléments constitutifs sans lesquels l’Algérie algérienne ne pourrait pas faire « coaguler » ses populations. Il fut donc postulé que l’Algérie était une composante de la nation arabe, que sa religion était l’islam et que le berbérisme était un moyen pour le colonisateur de diviser les Algériens.
Après l’indépendance, comme les berbéristes affirmaient la double composante arabe et berbère du pays, le parti-Etat FLN parla de dérive « ethnique », « raciste » et « xénophobe ». En 1962, le ministre algérien de l’Education nationale déclara même que « Les Berbères sont une invention des Pères Blancs »…
Ce refus bétonné de la réalité historique et ethno-politique de l’Algérie repose sur un postulat qui est que l’islamisation aurait marqué la fin de l’histoire des Berbères, leur conversion massive il y a quatorze siècles, les ayant inscrits de façon irréversible dans l’aire culturelle de l’Islam, donc de l’arabité. Pour la critique de cette thèse on se reportera à mes livres
Histoiredes Berbères et
Algérie, l’histoire à l’endroit.
Retour sur la négation d’une réalité ethno-culturelle qui explique le profond malaise existentiel et identitaire de la société algérienne d’aujourd’hui.
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Ce 5 septembre, le président de la transition burkinabè a vu Alassane Ouattara pour discuter sécurité, réconciliation et durée de la transition. Selon les informations de Jeune Afrique, il a profité de sa venue pour s’entretenir avec l’ancien chef de l’État Blaise Compaoré.
Visé par des accusations de harcèlement, d’exploitation sexuelle et de malversations financières, l’ambassadeur israélien David Govrin a été rappelé par l’État hébreu à Tel-Aviv.
Le prochain sommet aura bien lieu en Tunisie en novembre. Et il devrait voir la reconduction à la tête de l’organisation de Louise Mushikiwabo, seule candidate à sa propre succession.
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