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Afrique

Pour l’énergéticien sud-africain Eskom, un avenir entre ombre et lumière

Jeune Afrique / Economie - Thu, 16/02/2023 - 13:27
Avant son départ de la direction générale, André de Ruyter a, lors de la conférence annuelle Mining Indaba, délivré un diagnostic sans concession en guise de testament. Selon lui, le contexte délétère au sein d’Eskom et l’urgence de la situation énergétique imposent de boucler au plus vite de profondes réformes sectorielles.
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Que devient Babani Koné ?

Maliactu - Thu, 16/02/2023 - 13:17
Baban Koné – adama Djan source : youtube

Babani Koné est une chanteuse malienne née le 6 février 1958 à Bamako. Elle est l’une des grandes voix de la musique mandingue et a connu une carrière internationale depuis les années 1980.

Cependant, depuis quelques années, Babani Koné a été discrète sur la scène musicale malienne et internationale. Il n’y a pas beaucoup d’informations disponibles sur ce qu’elle fait actuellement ou sur son état de santé. Certaines sources ont rapporté qu’elle aurait pris sa retraite de la musique, mais cela n’a pas été confirmé.

Il convient de noter que la scène musicale malienne a été confrontée à de nombreux défis ces dernières années en raison de la crise politique et sécuritaire que traverse le pays. Certains artistes maliens ont été forcés de suspendre leur carrière en raison de la situation instable dans le pays. Cependant, de nombreux artistes continuent de travailler malgré les défis et de promouvoir la musique malienne dans le monde entier

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Mali : Faut il appliquer l’accord ‘alger ?

Maliactu - Thu, 16/02/2023 - 13:10
L’accord d’Alger est un accord de paix signé le 20 juin 2015 entre le gouvernement malien et les groupes rebelles du nord du pays, principalement les groupes armés touaregs. L’accord a été négocié sous l’égide de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine (UA), avec le soutien de la France et de l’ONU.

L’objectif de l’accord est de mettre fin au conflit qui a éclaté en 2012 dans le nord du Mali, lorsque les groupes rebelles ont pris le contrôle de vastes portions du territoire malien. Depuis lors, le gouvernement malien et les groupes rebelles ont été engagés dans des pourparlers de paix pour tenter de résoudre le conflit.

L’accord d’Alger prévoit la décentralisation de l’administration du Mali et la création de régions administratives dotées d’un pouvoir élargi. Il prévoit également la réinsertion des combattants rebelles dans la vie civile et la mise en place d’un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration. De plus, l’accord garantit la protection des droits des minorités et la promotion de l’identité culturelle des Touaregs.

Cependant, depuis la signature de l’accord, sa mise en œuvre a été lente et a rencontré de nombreux obstacles. Les groupes rebelles ont continué à exiger davantage de concessions de la part du gouvernement, tandis que les autorités maliennes ont accusé les rebelles de ne pas respecter leurs engagements. Le processus de paix est donc toujours en cours et reste fragile, avec des affrontements occasionnels entre les groupes armés et l’armée malienne.

La mise en œuvre de l’accord d’Alger au Mali a été confrontée à de nombreux défis et difficultés depuis sa signature en 2015. Voici quelques-unes des principales difficultés :

  1. Manque de confiance : Le manque de confiance entre les parties en conflit a été l’un des principaux obstacles à la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Les groupes rebelles ont exprimé leur méfiance envers le gouvernement malien, tandis que le gouvernement malien a accusé les groupes rebelles de ne pas respecter leurs engagements.
  2. Retards dans la mise en place des structures prévues : La mise en place des structures prévues par l’accord d’Alger, telles que les régions administratives dotées d’un pouvoir élargi, a été retardée, ce qui a compliqué la mise en œuvre de l’accord.
  3. Conflits locaux : Les conflits locaux entre les groupes armés et les communautés locales ont également entravé la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Certains groupes armés ont continué à commettre des exactions et à exercer une influence dans certaines régions, ce qui a compliqué la mise en place de l’autorité de l’État malien.
  4. Difficultés financières : La mise en œuvre de l’accord d’Alger nécessite des financements importants, que le gouvernement malien et les partenaires internationaux peinent à mobiliser. Cette situation a entravé la mise en place des projets de développement prévus par l’accord.
  5. Instabilité politique : L’instabilité politique qui a marqué le Mali ces dernières années a également compliqué la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Les changements de gouvernement et les crises politiques ont retardé la mise en place des structures prévues par l’accord, notamment la mise en place des régions administratives.

 

La junte militaire qui a pris le pouvoir au Mali en août 2020, lors d’un coup d’État, a exprimé son engagement à respecter l’accord d’Alger. Cependant, la junte a également soulevé des préoccupations quant à la mise en œuvre de l’accord et a appelé à son examen et à sa révision.

Depuis la prise de pouvoir de la junte, il y a eu des discussions entre les autorités maliennes et les groupes rebelles sur la poursuite du processus de paix et de la mise en œuvre de l’accord d’Alger. La junte a également engagé des discussions avec les partenaires internationaux du Mali, tels que la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU, pour tenter de trouver une solution politique durable à la crise malienne.

Cependant, il reste des incertitudes quant à la capacité de la junte à appliquer l’accord d’Alger dans son intégralité, notamment en ce qui concerne la mise en place des régions administratives dotées d’un pouvoir élargi et la réinsertion des combattants rebelles dans la vie civile. Il est donc important de surveiller la situation au Mali pour voir comment les nouvelles autorités gèrent le processus de paix et la mise en œuvre de l’accord d’Alger.

 

Les perspectives de la mise en œuvre de l’accord d’Alger au Mali restent incertaines, mais il y a des raisons d’être optimiste.

D’une part, la junte militaire qui a pris le pouvoir en août 2020 a montré un certain engagement en faveur de la poursuite du processus de paix et de la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Elle a mené des discussions avec les groupes rebelles et les partenaires internationaux du Mali pour tenter de trouver une solution politique durable à la crise malienne.

D’autre part, la communauté internationale continue de soutenir le processus de paix au Mali. La CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU ont tous exprimé leur engagement à soutenir le Mali dans ses efforts pour mettre en œuvre l’accord d’Alger.

Cependant, il y a encore des défis à surmonter pour que la mise en œuvre de l’accord d’Alger soit réussie. La mise en place des régions administratives dotées d’un pouvoir élargi, la réinsertion des combattants rebelles dans la vie civile et la sécurité dans le nord du Mali sont des questions importantes qui doivent être résolues pour que la paix soit durable.

En fin de compte, le succès de la mise en œuvre de l’accord d’Alger dépendra de la volonté et de l’engagement des autorités maliennes, des groupes rebelles et de la communauté internationale à travailler ensemble pour résoudre les problèmes et construire un avenir pacifique et prospère pour le Mali.

 

la redaction

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Uvira : la société civile s’inquiète de la présence de forces burundaises à Luhwindja

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 16/02/2023 - 13:05


La nouvelle société civile congolaise des Hauts plateaux d’Uvira se dit inquiète de la présence à Luhwindja, dans le territoire de Mwenga (Sud-Kivu), de la Force de défense nationale du Burundi (FDNB), l’armée burundaise.  La nouvelle société civile demande par conséquent aux FARDC des explications sur la présence et la mission des soldats de l’armée burundaise dans cette région.


Ces éléments de la FDNB sont signalés  depuis samedi 10 février autour de l’usine d’or de Twangiza mining à Luhwindja.

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Selon la directrice du FMI, l’accord avec la Tunisie pourrait intervenir « dans les prochaines semaines »

LeMonde / Afrique - Thu, 16/02/2023 - 13:00
Le prêt de 1,9 milliard de dollars, en cours de négociation, doit apporter une bouffée d’oxygène à une économie en déroute.
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Le Burkina Faso réquisitionne 200 kilos d’or de Semafo pour « nécessité publique »

Jeune Afrique / Economie - Thu, 16/02/2023 - 12:38
Ouagadougou s’est approprié l’or produit par la filiale du groupe canadien Endeavour Mining, une décision « dictée par un contexte exceptionnel », selon le gouvernement de transition.
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À l’AIBD, l’envol d’Air Sénégal sur le fret ne compense pas encore le recul d’Emirates et de Brussels Airlines

Jeune Afrique / Economie - Thu, 16/02/2023 - 12:26
L’aéroport dakarois, qui a pleinement retrouvé, et même amélioré son trafic passagers pré-Covid, n’affiche pas encore des résultats aussi satisfaisants pour le fret. 
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Dossier détournement à la SNEL: la Cour d’appel rejette la demande de liberté provisoire d’une prévenue

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 16/02/2023 - 12:25


La Cour d’appel de Kinshasa Gombe a rejeté, mercredi 15 février, encore une fois de plus la demande de liberté provisoire de la prévenue Kiseme Mutuale Charlotte. Cette dernière est accusée d’avoir participé au détournement présumé de 7 millions USD destinés à l’achat des compteurs à prépaiement de la Société nationale d’électricité (SNEL).

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Boxe : Junior Ilunga Makabu défendra son titre de champion du monde de WBC lourds-légers face Badou Jack

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 16/02/2023 - 12:17


 


Le boxeur Congolais Junior Ilunga Makabu va défendre son titre de champion du monde World Boxing Council, (WBC) face au Suédois Badou Jack, dans un combat des lourds-légers en 12 rounds, prévu le dimanche 26 février 2023 au Diriyah Aréna en Arabie Saoudite, a annoncé à Radio Okapi, le manager du boxeur Makabu, Tarik Saadi.


Ce dernier precise que Ilunga Makabu séjourne à Manama, capitale de Bahreïn où il prépare ce combat.

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PSG : SERGIO RAMOS S’EST EXCUSÉ AUPRÈS DU PHOTOGRAPHE

Maliactu - Thu, 16/02/2023 - 12:16
SALE SOIRÉE POUR SERGIO RAMOS. MALGRÉ SA BONNE PRESTATION INDIVIDUELLE, LE DÉFENSEUR A VÉCU UN DRÔLE D’ÉPISODE APRÈS LA DÉFAITE DU PSG CONTRE LE BAYERN (1-0) EN 8E DE FINALE ALLER DE LA LIGUE DES CHAMPIONS. PARTI SALUER LES SUPPORTERS, L’ESPAGNOL N’A PAS AIMÉ ÊTRE BOUSCULÉ PAR DEUX PHOTOGRAPHES. S’IL A SIMPLEMENT REPOUSSÉ LE PREMIER, IL S’EN EST PRIS AVEC VÉHÉMENCE AU SECOND, QUI CHERCHAIT À PRENDRE SON CLICHÉ.

Les images ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux et des médias. D’après RMC, Ramos s’est excusé de lui même auprès du photoreporter de nationalité allemande. Un échange a eu lieu entre les deux hommes ce mercredi, à l’initiative du joueur, sans doute tourmenté par les vidéos qui tournaient en boucle à ce sujet.

Source : Foot Mercato

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SHAKIRA MENACE GERARD PIQUÉ ET SA PETITE AMIE !

Maliactu - Thu, 16/02/2023 - 12:12
SHAKIRA A TROUVÉ DANS LA MUSIQUE LA RECETTE IDÉALE POUR LAISSER EXPRIMER SA RANCŒUR ENVERS GERARD PIQUÉ. APRÈS UN PREMIER ACTE EN JANVIER DERNIER OÙ ELLE AVAIT SORTI UNE CHANSON À CHARGE CONTRE SON EX-MARI, LA CHANTEUSE A RÉCIDIVÉ CE MARDI DANS UNE PUBLICATION POSTÉE SUR SON COMPTE INSTAGRAM, À L’OCCASION DE LA SAINT-VALENTIN.

Dans cette courte vidéo, la Colombienne de 46 ans reprend ostensiblement les paroles du titre «Kill Bill» de la chanteuse SZA. «Je pourrais tuer mon ex, même si ce n’est pas la meilleure idée. Sa nouvelle petite amie est la prochaine, comment suis-je arrivée ici ?», peut-on entendre dans le titre. Une vidéo devenue virale et interprétée par la toile comme une attaque directe envers Gerard Piqué et sa nouvelle petite amie. La guerre ne fait que commencer entre les ex-tourtereaux.

Source : Foot Mercato

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Nigeria : La pénurie de liquidités persiste

Maliactu - Thu, 16/02/2023 - 12:10
– Plus de 13 partis politiques ont annoncé qu’ils ne participeraient pas aux élections présidentielles et de gouverneurs qui se tiendront les 25 février et 11 mars, si la date d’expiration des anciens billets est prolongée

Au Nigeria, la pénurie de liquidités, qui a commencé en raison du fait qu’il n’y a pas assez de nouveaux billets sur le marché pour remplacer les anciens billets qui ne seront plus en circulation pour des raisons de sécurité, se poursuit.

A quelques jours de l’élection présidentielle qui se tiendra le 25 février dans le pays, les files d’attente dans les banques sont longues en raison du manque de liquidités.

Adaeze Godwin, mère de deux enfants, a déclaré à Anadolu (AA) que ses enfants ne pouvaient pas aller à l’école depuis deux jours parce qu’elle ne trouvait pas d’argent pour assurer le transport.

Notant qu’elle est venue à la banque tôt le matin, Godwin a déclaré: “J’ai été choquée par la foule que j’ai vue quand je suis arrivée à 5 heures du matin. Pire, je n’ai pu obtenir que 5 000 nairas (environ 10 €) après 6h d’attendre”.

La Banque centrale du Nigéria (CBN), qui a émis de nouveaux billets le 15 décembre 2022 pour des raisons de sécurité, a annoncé que les anciennes pièces seraient valables jusqu’au 10 février 2023.

Les gouverneurs de Kaduna, Kogi et Zamfara ont demandé à la Cour suprême de prolonger la validité des anciennes pièces.

Tandis que, le tribunal avait décidé de proroger la date d’expiration des billets, qui sortiront de la circulation le 10 février, jusqu’à une date qui sera déterminée ultérieurement.

Par ailleurs, plus de 13 partis politiques ont annoncé qu’ils ne participeraient pas aux élections présidentielles et de gouverneurs qui se tiendront les 25 février et 11 mars, si la date d’expiration des anciens billets est prolongée.

Lors de manifestations contre la crise de liquidité, dans la province d’Edo, l’intervention des forces de l’ordre s’est conclue par la mort de 4 personnes.

SOURCE: https://www.aa.com.tr/fr

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Qui est Seïf al-Adl, le nouveau leader d’Al-Qaïda qui a formé certains des pilotes du 11 septembre 2001?

Maliactu - Thu, 16/02/2023 - 12:08
Le jihadiste Seïf al-Adl, un ancien membre des Forces spéciales égyptiennes basé en Iran, est le chef d’Al-Qaïda depuis qu’Ayman al-Zawahiri a été tué à l’été 2022, a dit mercredi le département d’Etat américain.

“Notre évaluation est la même que celle de l’ONU – à savoir que le nouveau dirigeant de facto d’Al-Qaïda Seïf al-Adl est basé en Iran”, a indiqué un porte-parole de la diplomatie américaine, en référence à un rapport des Nations unies publié mardi.

“L’endroit où il est basé soulève des questions”

Ce rapport avait indiqué que le point de vue dominant chez les Etats membres était que Seïf al-Adl était “maintenant le dirigeant de facto d’Al-Qaïda, représentant la continuité pour l’instant”. Mais, selon ce texte, le groupe ne l’a pas formellement déclaré “émir” pour deux raisons: d’abord parce que c’est un sujet délicat vis-à-vis des autorités talibanes en Afghanistan, qui n’ont pas voulu reconnaître que Zawahiri a été tué par les Américains dans une maison à Kaboul l’an dernier.

Ensuite parce que Seïf al-Adl réside en Iran, pays majoritairement chiite, alors qu’Al-Qaïda est un groupe sunnite. “L’endroit où il est basé soulève des questions qui pèsent sur les ambitions d’Al-Qaïda en vue d’affirmer son leadership d’un mouvement mondial face aux défis de l’EI”, le groupe rival Etat islamique, dit le rapport de l’ONU.

Vieille figure du groupe

Seïf al-Adl, aujourd’hui sexagénaire, était jadis lieutenant-colonel dans les Forces spéciales égyptiennes. Il est une figure de la vieille garde d’Al-Qaïda. Il a aidé à bâtir les capacités opérationnelles du groupe et a formé certains des pirates de l’air qui ont pris part aux attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, selon le Counter Extremism Project.

Par: 7sur7.be

 

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Ali Nouhoum Diallo, tel Janus le Dieu “aux deux visages “

Maliactu - Thu, 16/02/2023 - 12:07
Atteint par l’âge, au Mali, qui confère le droit d’être considéré comme un sage et de devoir distiller sans sourciller certaines vérités difficiles à débiter par d’autres, sans être considéré comme des “gens qui déblatèrent” ou pis des ” apatrides”, l’homme a sorti sa “sulfateuse” habituelle pour s’évertuer à moraliser tenants du pouvoir et autres thuriféraires exhibant notre pays comme le nouveau modèle à préserver contre tous : ses ennemis de l’intérieur et de l’extérieur.

Mais, il faut savoir rendre à César ce qui est à César. Ali Nouhoum Diallo n’est pas de la race des cadres à s’être ” couché le matin pour continuer à rêver ” ; bien au contraire, il s’est toujours ” levé pour réaliser ses rêves”. Réputé être médecin des pauvres dans les années quatre-vingt, il a été aux côtés des malades démunis depuis son retour au pays et a très tôt milité et professé, en même temps qu’il a soigné de nombreux malades en leur donnant espoir et bonheur.

Cependant, dans chaque être, il y a comme chez Janus le Dieu antique romain “aux deux visages”, d’autres êtres qui sommeillent.

Chez Ali, et il l’a reconnu devant témoins en 1991, sommeille ” un animal politique ” qui doit rendre compte à sa base du refus d’un cadre à ses yeux teigneux de la RTM de le laisser diffuser un papier “hors norme”, sous prétexte qu’il était l’émanation d’un grand parti [l’ADÉMA-PASJ], pourtant en gestation à une époque où les partis n’avaient pas encore compéti pour gagner les premières et historiques élections multipartistes de 1992.

Pendant cette période de la toute-puissance de l’ADÉMA-PASJ, j’aurais aimé entendre la voix de stentor ou la plume trempée au vitriol du professeur de médecine et non moins président de l’Assemblée nationale pour exiger l’arrêt des ostracismes par certains de ses camarades de parti, et pas des moindres, mais aussi, le refus de l’arbitraire qui a été érigé en règle de conduite par de nombreux autres thuriféraires dont le nombre n’avait jamais autant été aussi exponentiel depuis l’Indépendance. Ce, malgré les luttes héroïques de mars 1991 pour rendre au peuple la parole et le droit à des choix qui lui correspondent.

Cette mise au point faite, de la face cachée de l’homme, sachons lui rendre le droit de tirer la sonnette d’alarme sur les excès du « Mali Kura », visibles à chaque détour des prises de parole des “cigales” de Bamako, rejointes par celles de l’intérieur du pays, exigeant à Assimi Goïta d’enfreindre la Charte de la Transition et la Constitution de 1992, que nul n’a pourtant le droit d’enjamber, tant certaines de ses dispositions sont contraignantes et ne sont pas modifiables par un pouvoir intérimaire comme celui des autorités de Transition qui nous gouvernent, de surcroît assermenté.

Ali Nouhoum Diallo, dont le courage politique ne se dément pas, a distillé des conseils aux jeunes qui nous gouvernent et fait quelques rappels douloureux et émouvants sur les jours glorieux, mais aussi, la déchéance de certains de leurs prédécesseurs, dont le cas de Modibo Keïta interpelle et est illustratif de la versatilité des foules. Sur ce terrain, notre pays pourrait, à lui tout seul, constituer un cas d’école. Le rappel du retour triomphal du président Modibo Keïta de Dakar après l’éclatement de la Fédération du Mali, les jours glorieux de la proclamation de l’indépendance du Mali et du renvoi des troupes coloniales du sol malien sont certes restés en mémoire aux côtés de nombreux autres hauts faits du premier président du Mali. Mais, sa chute sans gloire au retour d’une mission par des jeunes soldats présentés comme des ” sauveurs ” et des restaurateurs de la liberté, sous la huée des masses populaires, avant d’être proclamés à leur tour kleptocrates et dictateurs, sont autant de leçons à exhumer et à méditer par la jeune génération.

Diallo l’a fait avec panache et parfois beaucoup de lyrisme, dans un pamphlet que je ne lui reconnaissais pas.

Espérons que l’histoire ne se répètera pas pour le Mali en le replaçant entre les mains des chefs englués dans l’entêtement proverbial de leurs prédécesseurs, dotés d’oreilles certes, mais incapables d’écouter et de digérer la bonne parole, surtout quand elle est contraire à leurs aspirations et leurs lubies du jour.

Dicko Seïdina Oumar – DSO –

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Les « Patriotes » au 28e Fespaco : Laurentine Bayala narre l'histoire d'un soldat qui refuse de sombrer

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 16/02/2023 - 12:03

Réalisatrice burkinabè, Marie Laurentine Bayala comptabilise depuis 2007 une dizaine de films dont « La Lutte continue », un film sur la bravoure d'une femme en quête de changement. Ce film, réalisé grâce au soutien de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), l'a placé sur l'échiquier du cinéma africain. Avec le film « Patriotes », produit par Pluriels Productions et l'Institut Imagine, elle fait partie des réalisatrices burkinabè en compétition dans la section « Fespaco Short » de la 28e édition de la grand-messe du cinéma africain. A l'après-Fespaco, elle y pense déjà. Elle entend poursuivre le développement de ses projets de films et la recherche de financements pour les réaliser. Entretien avec une amazone du 7e art.

Lefaso.net : Présentation plus complète

Je suis Marie Laurentine Bayala, réalisatrice burkinabè. En plus de la réalisation, je m'intéresse à la production. Je suis également journaliste à la RTB au service web. J'ai d'abord fait la radio nationale et ensuite j'ai demandé à aller dans le multimédia parce qu'auparavant j'ai travaillé dans le privé, notamment dans une structure qui fait la promotion des technologies de l'information et de la communication.

Quel est votre parcours académique et professionnel ?

J'ai fait des études en communication et journalisme à l'université de Ouagadougou. Après la maîtrise, je suis allée au Sénégal pour des études cinématographiques sanctionnées par un master 2 en réalisation documentaire de création. A la suite de cela, j'ai entamé ma vie professionnelle. En 2008, j'ai occupé le poste de chargée de conception de contenus multimédia à l'association Yam-Pukri, ensuite journaliste radio à la Radiodiffusion Télévision du Burkina ; puis journaliste multimédia et chef de service multimédia en 2013. En voulant encore me perfectionner, j'ai postulé au Humphrey Fellowship qui est la branche professionnelle du Fulbright, une bourse américaine. Ce qui m'a permis de me rendre aux États Unis. J'ai pu renforcer mes capacités dans plusieurs domaines dont le cinéma, l'entreprenariat, la communication, l'anglais, la photographie, le leadership au Arizona State University et au University of Montana.

Du journalisme au cinéma ? Comment s'est faite la transition ?

J'ai pratiquement fait les deux à la fois. Mon premier film, je l'ai fait en 2007 et ma passion pour le cinéma a véritablement commencé à l'université de Ouagadougou. Quand se tenait le Fespaco, j'étais membre de comités d'organisation. J'ai fait partie de la commission TV et vidéo et plusieurs fois, la commission Fespaco News pour écrire des articles et des critiques.

Au Burkina, où avez-vous appris le cinéma ? Sur le tas ou dans un institut ?

J'ai d'abord appris sur le tas. Au début, je participais à des sessions de formation notamment avec Guy Désiré Yaméogo qui est scénariste et réalisateur burkinabè. Il organisait à l'époque des ateliers d'écriture et c'est là que j'ai réellement commencé l'écriture. C'est d'ailleurs lui qui a produit mon premier court-métrage. C'est ainsi que j'ai commencé à faire du cinéma. Je voudrais aussi saluer l'apport de l'Institut Imagine fondée par le cinéaste Gaston Kaboré à ma formation. J'ai participé à plusieurs ateliers et la plupart du temps, c'était des formations gratuites et de qualité. Des professionnels venant de l'Europe et des États-Unis sont venus partager leurs connaissances avec des professionnels du Burkina Faso. Entre temps, j'ai fait une année pleine de formation en réalisation de film documentaire à l'université Gaston Berger à Saint Louis au Sénégal.

Combien d'œuvres avez-vous réalisées jusque-là ?

J'ai une dizaine de court-métrage et un moyen métrage. Je suis en train d'écrire deux projets de long-métrage : une fiction et un documentaire.

Quel genre préférez-vous le plus : la fiction ou le documentaire ?

Je me sens bien dans les deux. C'est comme si, en tant que journaliste, vous décidez de faire une interview ou un compte rendu ou une enquête. C'est une question de genre, et c'est souvent le sujet lui-même qui impose son genre. Je me sens bien dans les deux. Même si je reconnais que j'ai plus d'aptitudes dans le documentaire.

Lequel des deux est le plus difficile à financer ?

La fiction est plus difficile à financer. Je ne dis pas que le documentaire est un genre facilement finançable, mais du fait qu'on narre le réel, on n'a pas forcément besoin d'une grosse machine derrière pour pouvoir faire un documentaire. Avec un directeur photo, un ingénieur son, un éclairagiste, et aussi avec ses personnages, on peut faire un documentaire. Et pourtant quand c'est de la fiction, c'est tout autre chose. C'est un monde qu'il faut créer. Le monde du documentaire est déjà réel et n'attend qu'on pose un regard singulier sur lui pour en faire une œuvre.

Quels sont les défis auxquels les femmes font face dans l'industrie du cinéma burkinabè ?

Comme tout homme cinéaste, c'est pratiquement les mêmes défis auxquels nous faisons face : le manque de financement. À mon avis il faut en tant que cinéaste, être inventif quand l'argent fait défaut. Il faut de la volonté, du courage, de la passion et avec la caméra que vous êtes en train d'utiliser pour filmer (Canon 5D mark 4), on peut faire un film. Le plus important, c'est d'accorder le temps nécessaire pour écrire une histoire percutante. Je reconnais cependant que le cinéma est un art qui demande beaucoup d'investissement financier.

Dans vos films, vous évoquez souvent la condition de la femme. Peut-on vous qualifier de réalisatrice féministe ?

Je fuis les cages. Je suis de ceux et celles qui cassent les codes. Je n'aime pas les cages parce que ce sont des prisons. Je reconnais qu'en tant que femme, il y a des sujets qui me parlent, qui me touchent. Mais, ce n'est pas pour autant que je ne ferai pas un sujet qui concerne les hommes. Le féminisme a pris une connotation assez négative sous nos cieux si bien que j'ai souvent l'impression que quand on taxe une femme de féministe, on devient une cible à fuir ou à abattre. Nous avons toutes et tous hérité d'un système social avec ses forces et ses défauts. Je crois que nous devons avoir le courage en tant qu'hommes et femmes qui constituent cette société, de voir nos « laideurs » et de les corriger. C'est ainsi que nous bâtirons un Burkina Faso meilleur pour la génération future.

Le cinéma nourrit-il son homme ?

Le cinéma peut nourrir son homme. Mais étant donné que nous n'avons pas une réelle industrie cinématographique, ce n'est pas souvent facile. Le challenge que nous devons relever, c'est surtout créer ce marché pour que les cinéastes puissent vivre de ce métier, ainsi que tous ceux qui gravitent autour de cette industrie. Je parle des techniciens, des comédiens. Il faut que tout le monde trouve son compte.

Il y a des défis à relever pour que le cinéma puisse fonctionner comme à l'époque de la Sonacib (Société nationale d'exploitation cinématographique du Burkina, ndlr) où l'Etat était le leader, avec de nombreuses salles. Pour qu'un film puisse être rentable, il faut notamment que le film passe en salles plusieurs fois avec des entrées conséquentes, pour pouvoir générer des bénéfices. C'est difficile de nos jours parce que les salles n'existent pratiquement plus. Avec l'arrivée du numérique, la consommation des productions audiovisuelles se métamorphose. Il faut réinventer tout le schéma de marchandisation de contenus cinématographiques. Je ne sais pas si dans cinq ou dix ans, la génération actuelle aura envie d'aller en salle. Et si elle ne va pas en salle, où est-ce qu'on va la trouver pour lui faire consommer nos films ? Peut-être sur internet, des applications à concevoir. Peut-être, qu'il faut créer des plateformes comme Netflix par exemple. Toujours est-il qu'il faut inciter les gens à aller au cinéma, avec une stratégie de marketing d'appoint. Il faut également s'attacher le service d'un distributeur, qui connaît bien son travail de distribution et qui a un bon réseau de diffusion de contenus.

Après les salles, il y a les télévisions qui peuvent également être des sources de diffusion des films et d'entrées financières. Mais, ces télévisions refusent la plupart du temps de payer les droits de diffusion. Il y a aussi des festivals à l'international qui sont des canaux de diffusion des films. Certains payent les droits de diffusion, ce qui est bon pour la production. Quand on gagne des prix, ça peut permettre au réalisateur et à la production de gagner en notoriété. Ce qui peut aider à ouvrir les portes de financiers dans le futur.

Votre court-métrage « Patriotes » est en compétition au Fespaco. Quelle a été votre réaction quand vous l'avez appris ?

C'est mon premier film en compétition au Fespaco. Les autres étaient en panorama à l'époque. « Patriotes » est né de la volonté et du soutien du cinéaste Gaston Kaboré ainsi que de techniciens. Nous avons d'abord commencé par une longue formation en perfectionnement en réalisation de film. Il y avait notamment deux équipes : l'équipe de ceux qui écrivent, c'est-à-dire les scénaristes, et l'équipe des réalisateurs. La suite de la formation nous a conduits à choisir le scénario de l'un des scénaristes pour le réaliser. L'idée était de segmenter les corps pour que nous soyons complémentaires.

C'est suite à cette formation que j'ai décidé de mettre en scène le scénario de Léon Kaboré. Mais avant cela, nous avons retravaillé le scénario. Nous avons travaillé dans les conditions d'un tournage professionnel. Ce qui a donné le film « Patriotes ».

De quoi parle le film ?

Ce film narre l'histoire d'un soldat qui refuse de sombrer. Face à la situation difficile que nous vivons, des hommes et des femmes ont décidé de ne pas baisser les bras, de tenir bon face à l'adversité.

Comment s'est passé le tournage ?

C'est un projet qui a pris beaucoup de mois parce que nous avons commencé par la formation à proprement parlé. Après la formation, nous sommes passés à la mise à disposition des histoires et ensuite à leur réécriture. Nous avons pratiquement travaillé pendant cinq à six mois et pour le tournage, nous avons fait pratiquement trois à quatre jours.

Des anecdotes ?

Le jour où nous étions en train de tourner Patriotes, c'était le jour où le Burkina Faso jouait son match de classement contre le Cameroun à la CAN. Le Burkina menait le Cameroun. Quand il y avait du bruit, on était obligé d'attendre que le calme revienne avant de poursuivre le tournage. Quand on entendait les gens crier, on se disait que c'était un but marqué par le Burkina. Et paf, entre-temps, le Cameroun a pris le dessus. Même si on était en tournage, cette défaite subite nous a néanmoins perturbés. On a tout de même continué le travail sereinement.

Apolline Traoré est la seule réalisatrice burkinabè en lice pour l'Etalon d'or de Yennenga dans la catégorie long-métrage. Un mot sur cette ambassadrice du cinéma burkinabè ?

Apolline Traoré est une aînée que j'admire. Je salue vraiment son abnégation à faire des films depuis des années. Et moi, je ne lui souhaite que le meilleur à cette édition du FESPACO.

Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes filles qui aimeraient emboîter vos pas ?

Rêvez, foncez, battez-vous. C'est tout.

Quelles sont les qualités que doit avoir un réalisateur pour rester au top dans la durée ?

La détermination, l'abnégation, l'apprentissage continue. Il faut s'auto-former pendant que l'on se bat pour trouver des financements. Pendant que ça stagne, il faut continuer à apprendre, à se nourrir de connaissances. Il faut lire et regarder beaucoup de films. Aujourd'hui, nous sommes dans un monde où le savoir est la chose la mieux partagée et c'est tant mieux.

Votre mot de fin…

À l´orée de la 28e édition du Fespaco, j'invite les Burkinabè à prendre d'assaut les salles de ciné pour voir nos films. Il n'y a pas meilleure récompense que de voir son public se déplacer pour voir ses films. C'est cela qui nous donne le courage de nous lever pour faire un autre film, parce qu'on se dit que notre public nous attend. C'est stimulant.

Propos recueillis par Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Réouverture des frontières ivoiriennes : La Convergence citoyenne et panafricaine salue le geste d'Alassane Dramane Ouattara

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 16/02/2023 - 12:00

Dans cette déclaration dont Lefaso.net a obtenu copie, la Convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF) salue la décision du président Alassane Dramane de rouvrir les frontières terrestres de la Côte d'Ivoire à compter du 15 février à minuit. Un geste qui selon elle, va raffermir la libre circulation des personnes entre des pays frères.

DÉCLARATION SUR LA RÉOUVERTURE DES FRONTIÈRES TERRESTRES EN CÔTE D'IVOIRE

Le gouvernement ivoirien a adopté en conseil de ministre un décret pour la réouverture des frontières terrestres de la Côte d'Ivoire à compté du mercredi 15 février 2023 à minuit. Cette fermeture des frontières terrestres était intervenue le 20 mars 2020 dans la tourmente de la maladie covid-19.

Cette mesure excluait le déplacement des populations, toutefois les camions de transport des marchandises étaient exemptés. Il est aussi important de souligner que cette décision difficile intervenue le 20 mars 2020 touchait les frontières terrestres avec le Libéria, la Guinée Conakry, le Mali, le Burkina Faso.

En rappel, suite à plusieurs reportages et enquêtes de la presse Burkinabè sur un réseau clandestin périlleux de traversé des populations entre la frontière ivoiro-burkinabè, notre organisation, la convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF), avait procédée le 26 juillet 2021 par lettre ouverte à un plaidoyer sur la nécessité d'ouvrir les frontières terrestres auprès de l'ancien Chef de l'État Roch Marc Christian kabore qui assumait dans la période la fonction de Président de le confèrence des Chefs d'État et de gouvernement de l'UEMOA.

Notre plaidoyer était intervenu à la faveur du 9ème confèrence du traité d'amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire (TAC) tenu à Abidjan du 25 au 28 juillet 2021 pendant laquelle la question de la réouverture des frontières avaient fait l'objet d'échanges entre les experts des deux pays.

Il est à noter que plusieurs autres organisations et personnes ressources Burkinabè avaient interpellées l'autorité sur la situation difficile vécue par les populations relative à ce sujet.

Considérant les difficultés relevées ci haut, la CCP/BF salue la décision du Président Alassane Dramane Ouattara de la Côte d'Ivoire de procéder à l'ouverture des frontières terrestres ivoiriennes qui permettra de raffermir la libre circulation des personnes entre les pays frères.

La CCP/BF, organisation panafricaine, restera toujours attachée à la libre circulation des peuples et des biens dans cet espace régional de vivre ensemble qui est la CEDEAO.

Pour la Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP/BF)

Ousmane SO
Président

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Comment cet Africain a vécu “la castastrophe du siècle”

BBC Afrique - Thu, 16/02/2023 - 11:16
Parmi les personnes touchées par le tremblement de terre en Turquie, se trouvaient des étudiants africains, dont Cheik Omar Fofana, président de l'association des étudiants burkinabè en Turquie. Il a raconté à la BBC comment il a vécu cette tragédie.
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Sahara occidental : « Le règlement du conflit doit désormais être pensé dans le cadre d’une conférence internationale »

LeMonde / Afrique - Thu, 16/02/2023 - 11:00
Un collectif d’universitaires, à l’initiative de Khadija Mohsen-Finan et Jean-Pierre Sereni, appelle, dans une tribune au « Monde », les Etats européens à s’impliquer davantage dans l’affrontement entre le Maroc et l’Algérie pour éviter que le conflit ne dégénère en guerre conventionnelle.
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David Malpass, le président de la Banque mondiale, démissionne

Jeune Afrique / Economie - Thu, 16/02/2023 - 10:46
David Malpass a annoncé, ce mercredi 15 février, qu’il quitterait son poste d’ici au 30 juin, avec un an d’avance, alors que l’institution, pressée d’en faire plus sur la question climatique, est en pleine réforme.
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