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Mis à jour : il y a 3 mois 2 semaines

Afrique de l'Ouest : La 5e session des assemblées des universités catholiques s'achève sur une note d'espoir

sam, 13/11/2021 - 12:31

Les rideaux de la 5e session de la semaine des assemblées des universités catholiques de l'Afrique de l'Ouest (UCAO) sont tombés, ce vendredi 12 novembre 2020 au siège du rectorat (Ouagadougou). La rencontre, qui avait débuté le lundi 7 novembre 2021 à Ouagadougou, s'est passée par visioconférence.

Au cours de ce rendez-vous annuel, trois instances, à savoir le conseil supérieur, le conseil d'administration et le conseil épiscopal directeur, se sont réunies en visioconférence pendant une semaine pour discuter des problèmes liés au fonctionnement desdites universités. « Nous avons échangé sur les questions relatives au bon fonctionnement de l'UCAO pour une éducation intégrale, intellectuelle et spirituelle au service de l'Eglise famille de Dieu et au service des populations de la sous-région ouest africaine », a expliqué l'archevêque de Ouagadouogou, par ailleurs chancelier des universités catholiques de l'Afrique de l'Ouest francophone, Philippe Ouédraogo.

archevêque de Ouagadouogou, par ailleurs chancelier des universités catholiques de l'Afrique de l'Ouest francophone, Philippe Ouédraogo

« L'UCAO ne se porte pas mal »

Le recteur de l'UCAO, le père Augustin N'Diaye, a indiqué que les universités d'enseignement supérieur traversent pas mal de difficultés. Il a aussi précisé que l'UCAO est une université à côté d'autres universités et d'autres instituts. « Si les gens demandent à venir dans notre université, c'est qu'ils ont leurs raisons. Alors, nous en tant que responsables devons travailler à ne pas décevoir leurs attentes », a déclaré le nouveau recteur.

Certes l'éducation n'a pas de coût dit-il, mais il reconnaît que pour que la machine tourne, il faut la contribution des apprenants (frais de scolarité). « Mais il ne faudrait pas que nos institutions d'enseignement supérieur dont l'UCAO n'accueillent que ceux qui peuvent payer », a rappelé Augustin N'Diaye. Puis, d'ajouter « nos portes sont ouvertes à tout le monde ».

Abbé Augustin N'Diaye, recteur de l'UCAO

A la question de savoir si l'UCAO se porte bien, le recteur dira plutôt qu'« elle ne se porte pas mal et qu'elle traverse les mêmes difficultés que les autres structures d'enseignement dans les pays. » A l'entendre, les besoins de l'UCAO varient d'une unité à l'autre sinon d'un pays à l'autre. D'où l'importance de cette rencontre annuelle qui consiste à recueillir les différentes préoccupations afin de travailler à pouvoir les maintenir à flot, en équilibre.

D.A.K
Lefaso.net

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Promotion des produits et services solaires : Le marché solaire ouest africain est lancé

sam, 13/11/2021 - 12:31

Le secrétaire général du ministère de l'Energie, des mines et des carrières, le Dr Souleymane Konaté, a procédé, le vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou, au lancement d'un marché solaire ouest africain, une plateforme virtuelle où seront promus les professionnels de la filière énergie solaire.

Cette initiative entre dans le cadre du programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest-Burkina Faso (PACAO-BF) dont le volet filière des services solaires est mis en œuvre par l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE). Selon le directeur général de l'agence, Issouf Zoungrana, le marché solaire ouest africain est une plateforme virtuelle destinée à la promotion et à la vulgarisation des produits et services de la filière solaire.

Plusieurs acteurs de la filière ont répondus présents au lancement de la plateforme

Accessible à l'adresse www.msoa.store, elle permettra « non seulement aux acteurs d'intensifier leurs ventes et développer leurs entreprises, Mais aussi elle permettra une saine compétition entre les acteurs en termes de qualité de produits et services », a affirmé le directeur général de l'ANEREE.

À en croire ce dernier, cette plateforme est également un tremplin de développement de réseaux de partenaires. « En effet, les entreprises désireuses d'exposer leurs produits et services sur cette plateforme numérique seront soumises au processus de contrôle qualité des équipements et installations, mis en place par l'ANEREE afin d'attester de leur qualité : protégeant ainsi le consommateur final », a expliqué Issouf Zoungrana.

Issouf Zoungrana, directeur général de l'ANEREE

Des défis relevés

Dans son discours, il a salué l'accompagnement financier de l'Union européenne et la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso dans le cadre du Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest-Burkina Faso (PACAO-BF). Ce programme, foi de l'ANEREE, a permis de relever des défis de la filière, notamment en termes de structuration du secteur, de formation et de sensibilisation, de développement des entreprises du solaire, etc.

Partie prenante dans le cadre de ce programme, l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique conduit quatorze activités parmi lesquelles « l'octroi de bourses d'études aux étudiants en énergie solaire, la mise en place d'un pool d'experts pour accompagner les entreprises dans le domaine du solaire et d'un guichet projets solaires afin de soutenir les projets novateurs, la formation et la sensibilisation et la mise en place d'un incubateur. »

Les conditions et le processus d'inscription sur la plateforme ont été expliqués aux acteurs

Comment s'inscrire sur la plateforme ?

Pour s'inscrire sur la plateforme, il faut être une personne physique ou morale
légalement constituée, exercer dans la filière solaire, commercialiser des équipements ou services solaires de qualité et s'acquitter des frais d'inscription qui s'élèvent à 25 000 FCFA.

Selon l'ANEREE, la composition du dossier d'inscription comprend une lettre adressée au directeur général de l'ANEREE avec la mention « Demande d'inscription sur la plateforme MSOA », le registre du commerce / le numéro IFU, la liste des équipements, produits et services à proposer sur le MSOA, les spécifications techniques et les origines des produits et équipements en vente, une attestation de conformité / d'éligibilité.

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Décès de DIAWARA Youssouf : Remerciements

sam, 13/11/2021 - 07:30

La grande famille DIAWARA à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Konio, Trounkoumbé, France, Abidjan, Ghana, Cotonou, Canada, New York
La grande famille Diallo à Tougan et à Lankoye
Markandià Diawara, chef des Diawara de Bamako et de Trounkoumbé
Dr Gaoussou Diawara à Ouagadougou
Yaya Kourouma à Dakar

Feu Mamadou Diawara à Ouagadougou
Omar Diawara et Madame à Ouagadougou
Alima Diawara à Sèma Faladjè, Bamako
Feu Kalifa Diabaté et la Veuve Maïmouna Diabaté à Hamdalaye, Bamako
Seydou Diakité et Madame à Ouagadougou

La famille Amadou Koumba SY à Bamako, Paris
Feu Baba Seydou SY à Lafiabougou, Bamako
La famille Feu Madi Keita à Badalabougou, Bamako
La famille Haidara à Baguinéda, Bamako
La famille Traoré à Bamako Coura
La famille Bodge à Quinzanbougou, Bamako
La famille Diarra à Bamako Coura

Les familles alliées, Sanou, Diallo, Tamboura, Koné, Coulibaly, Cissé et Diakité
Vous remercie de votre compassion et de votre soutien multiforme lors du décès de leur frère, père, beau-fils, beau-père, grand -père et arrière-grand-père, DIAWARA Youssouf, le jeudi 30 septembre 2021 à Bamako.

Elles vous informent qu'une veillée de prière aura lieu le jeudi 18 novembre 2021 à 19h30 mn au domicile familial à Farakan, Bobo-Dioulasso, (derrière le stade Wobi) ; suivie d'un « doua » le vendredi 19 novembre 2021 à 8h à la grande mosquée de Dioulassoba.

Unions de prière

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Haut conseil pour le dialogue social : « Contrairement à ce qu'on peut penser, l'institution n'est pas budgétivore » (Domba Jean-Marc Palm)

sam, 13/11/2021 - 00:46

Le président du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS), le Pr Domba Jean-Marc Palm, et son équipe, ont échangé à bâtons rompus ce vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou avec les journalistes. L'objectif de cet échange était de présenter un livre retraçant l'historique de l'institution et un film documentaire de 52 minutes sur les activités menées au cours de ce premier mandat de trois ans (2018-2021).

Tour à tour, le président du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS), le Pr Domba Jean-Marc Palm, et ses trois vice-présidents, notamment le représentant du gouvernement, Salifou Sangaré, du patronat, Jean-Baptiste Yaméogo et de celui des travailleurs, Olivier G. Ouédraogo se sont relayés pour donner tous les détails sur leur institution dont l'historique a été retracé dans un livre de 91 pages.

Parlant ainsi de sa création, il ressort que c'est une institution qui a été créée par décret en 2017 avec pour seules missions de faire baisser, entre autres, la tension dans le domaine social, désamorcer les crises et atténuer les remous sociaux. En effet, selon les explications, c'est un processus lancé depuis 1944 par l'Organisation internationale du travail (OIT) qui incitait les Etats membres à privilégier la concertation avec les organisations syndicales et patronales afin de trouver des solutions plus efficaces et durables aux problèmes du monde du travail.

Le Pr Domba Jean-Marc Palm, le président du Haut conseil pour le dialogue social du Burkina Faso

Administrativement parlant, le HCDS est placé sous la tutelle de trois structures que sont le gouvernement, le patronat et les travailleurs et il est directement rattaché à la présidence du Faso. Ce qu'il faut également savoir, c'est que le Burkina Faso n'est pas le seul pays à avoir une telle institution. La preuve en est que tous les pays de l'UEMOA ont chacune une institution sur le dialogue social et celle du Burkina Faso a été d'ailleurs l'une des dernières nées, expliquent les premiers responsables.

« Sa création en 2017 est le résultat d'un long processus ayant bénéficié d'un ensemble de facteurs favorables et de la contribution de nombreux acteurs du monde du travail. Et ce, grâce à un contexte international et sous-régional favorable mais aussi du fait des crises et changements sociopolitiques vécus à l'interne », détaillent-ils.

Concernant son budget de fonctionnement, les responsables laissent entendre que, contrairement à ce qui se dit, l'institution n'est pas budgétivore parce qu'il n'y a pas de budget alloué au HCDS mais plutôt une allocation octroyée par la présidence du Faso et l'accompagnement des partenaires. Cette allocation, selon le premier responsable de la maison, le Pr Domba Palm, est d'un montant total de 250 millions de FCFA et cela sert aux dépenses et aux salaires du personnel.

Vue des participants (journalistes)

Autre éclaircissement fait au cours de ce café-débat avec les journalistes, c'est la confusion sur le rôle du HCDS et les autres institutions comme le HCRUN, le médiateur du Faso, le ministère de la Réconciliation nationale et la cohésion sociale et autres. Selon eux, elles ne jouent pas le même rôle, parce que, chacune des institutions a un rôle précis à jouer. Celui du HCDS est dédié uniquement au monde du travail. Et selon le président, le HCDS a pour objectif d'apaiser le climat dans le monde du travail, de prévenir et réduire les crises sociales. Elle traite avec les groupes organisés et non avec les individus. En sommes, dit-il, c'est une institution au service du monde du travail.

Plusieurs activités menées malgré les défis

Durant ce premier mandat (2018-2021) de cette équipe pionnière, plusieurs activités ont été menées malgré les difficultés et les défis rencontrées, affirment les responsables du HCDS. Au titre des activités, ils ont cité, entre autres, la résolution de la crise des transporteurs, de l'éducation et autres secteurs.

Outre la résolution des crises, le HCDS a aussi contribué à la formation de plus de 300 jeunes sur le dialogue social et mené des ateliers ainsi que des séminaires au profit de plusieurs acteurs à savoir le gouvernement et le patronat. Le HCDS a par ailleurs proposé un plan de riposte contre le covid-19 au gouvernement. S'agissant des difficultés rencontrées au cours de ce 1er mandat, ils ont parlé de la question financière mais aussi de la culture du dialogue social qu'il faut inculquer aux gens.

YZ
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Éliminatoires Coupe du monde 2022 : Le Burkina Faso et le Niger se quittent dos-à-dos (1-1)

sam, 13/11/2021 - 00:45

Les Etalons ont été accrochés, ce vendredi 12 novembre 2021, par le Mena du Niger lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Menés sur penalty à la 34e minute, les poulains de Kamou Malo sont revenus au score à la 54e grâce à un but du capitaine Issoufou Dayo.

Les choses se compliquent pour les Burkinabè qui sont désormais deuxièmes de leur groupe après l'Algérie qui a fait carton plein, 0-4, face au Djibouti.

Les hommes de Kamou Malo seront opposés, le mardi 16 novembre prochain, aux Fennecs lors de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Ils ont forcément besoin d'une victoire pour rester en lice de ces éliminatoires.

Il faut rappeler que les Etalons ont été diminués par l'absence sur blessure de certains cadres dont Bertrand Traoré.

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Musique : Tchè-Yèrô, une défenseuse de la culture Dagara

sam, 13/11/2021 - 00:00

Tchè-yèrô, à l'état civil, c'est Sankoum Tchèyèrô Florence Somé. Coiffeuse de profession, elle a décidé aussi d'embrasser une carrière professionnelle dans la musique. Son domaine de prédilection, le tradi-moderne. Dans ses chansons, elle magnifie la culture dagara, sa communauté d'origine. Avec sa musique, Tchè-Yèrô traite des sujets d'actualité, de faits de société. Elle s'inscrit dans la sensibilisation.

L'artiste essaie d'alerter pour qu'ensemble, nous prenions les mesures qui conviennent. Elle essaie d'interpeller pour une réelle prise de conscience, d'apporter sa pierre constructive pour un Burkina prospère. Elle chante l'intégrité, le civisme, le fier Burkina. Elle s'attaque avec force à l'exode rural des jeunes filles, aux grossesses précoces, à l'intolérance sous toutes ses formes.

Le dimanche 7 novembre 2021, elle a présenté son nouveau maxi aux mélomanes. Dans cet opus, tout en valorisant des rites diversifiés pour faire passer son message, elle aborde l'actualité, surtout en ces temps d'attaques répétées contre notre cher pays, elle appelle au sursaut patriotique, à l'unité, à l'héroïsme et au sacrifice de chacun de nous d'où le concept Gandaa. Elle est venue présenter son œuvre à Lefaso.net. Entretien !

Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (Vidéo)
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Procès Thomas Sankara et douze autres : Les droits de notre client sont respectés, déclare Me Dabo

ven, 12/11/2021 - 23:30

L'audition du général Gilbert Diendéré, débutée le mardi 9 novembre 2021, a pris fin ce jeudi 11 novembre 2021. Ce jour a permis aux avocats de la défense du général, de tenter de "sauver la peau" de leur client.

Pour sa défense, le morceau choisi par Me Abdoul Latif Dabo est le suivant : "Comment une personne qui revient du terrain de sport, en tenue de sport et sans arme, peut-il mettre aux arrêts des personnes qui viennent de tuer froidement le président du Faso et douze de ses compagnons ?"

Il balaie du revers de la main le fait que c'est parcequ'il n'a justement pas posé cet acte, que le nouveau régime a pu s'installer officiellement avec la déclaration à la radio qui s'en est suivie.

Pour lui, même s'il procédait à leur arrêstation et que Blaise Compaoré et le Commandant Lingani disaient que c'est eux qui sont derrière le coup et qu'il les arrêtaient eux aussi. Qui il devient automatiquement ? relance-t-il.
Et de répondre : le président.

Cela voudrait donc dire, poursuit-il son analyse, qu'on reproche au général Diendéré, "de n'avoir pas pris le pouvoir quand le capitaine Thomas Sankara a été tué."

Les droits de mon client sont pour le moment respectés

"Pour le moment, nous sommes satisfaits du déroulement du procès même si toute œuvre humaine est perfectible", reconnaît Me Dabo. Il soutient qu'il ne pouvait pas affirmer que les droits de son client sont foulés au pied. Il fait cependant remarquer que certaines personnes, au cours du procès, sous le couvert de la liberté d'expression, tentent de biaiser un principe fondamental en matière pénale qui est la présomption d'innocence.

A l'en croire, le général Diendéré est et demeure innocent jusqu'à ce qu'une décision vienne dire le contraire et que cette décision soit définitive.

On n"a pas besoin de faire une faculté de droit

A écouter Me Keré, tout est clair. "Il n'a jamais tiré. Les assaillants sont venus de l'extérieur pour arriver au conseil de l'Entente et commettre l'irréparable. On n'a pas besoin de faire une faculté de droit pour savoir que si on n'est pas responsable de quelque-chose, on ne l'est pas".

D'après lui, la complicité suppose qu'il ait assisté, aidé ou même omis de faire quelque-chose mais dans le cas présent, lui-même a été surpris.

"Nous aussi on est contre l'assassinat de Thomas Sankara. Mais je vous dis que l'agissement isolé de certains éléments ne peut pas salir ou entraver la réputation de l'ensemble d'un corps ou de son responsable", termine-t-il.

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Coopération Russie-Mali : « Tout déploiement de mercenaires russes au Mali serait « inacceptable », avertit Paris

ven, 12/11/2021 - 23:30

Paris a donné un avertissement à Moscou ce vendredi 12 novembre 2021 lors d'une rencontre ministérielle bilatérale.

Elle a indiqué que le déploiement de mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner dans la bande sahélo-saharienne serait « inacceptable ».

Lefaso.net
Source : Lefigaro

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Kaya : Un garde pénitencier se suicide

ven, 12/11/2021 - 22:29

Kaya, 12 Nov. 2021(AIB)-Un garde pénitencier s'est ôté la vie vendredi à la prison civile de Kaya (Centre-nord), pour des raisons non encore connues, a appris l'AIB.

Ce vendredi 12 novembre 2021 aux environs de 13 heures 30 minutes, une détonation du côté de la maison d'arrêt et de correction de Kaya, a attiré l'attention des riverains.
De sources bien introduites, un assistant de la garde de sécurité pénitentiaire (GSP) de la promotion 2016-2018, s'est donné la mort à l'aide d'une arme, alors qu'il était de service.

En attendant les résultats de l'enquête ouverte par le procureur du Faso, les supputations vont bon train sur les causes de ce drame.

Agence d'information du Burkina

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Burkina : L'insécurité persistante oblige les réfugiés maliens à quitter le camp de Goudoubo

ven, 12/11/2021 - 22:28

Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est préoccupé par la détérioration rapide de la sécurité dans la région du Sahel et par les derniers incidents survenus dans le camp de réfugiés de Goudoubo qui ont chassé les 13 000 réfugiés maliens, laissant le camp vide.

"Nous sommes consternés par les attaques visant un camp de réfugiés. Nous appelons les éléments armés à respecter les lois humanitaires internationales et à cesser leurs assauts contre les réfugiés et autres civils", déclare Abdouraouf Gnon-Konde, Représentant du HCR au Burkina Faso.

En mars 2020, des incidents similaires avaient contraint les réfugiés à fuir vers les villes voisines de Dori et Gorom-Gorom, entraînant la fermeture effective du camp. Le gouvernement du Burkina Faso avait alors renforcé les mesures de sécurité dans la zone permettant le retour progressif et volontaire de plus de 6 570 réfugiés à partir de décembre 2020. Avec les nouvelles arrivées en provenance du Mali et des réfugiés vivant dans les zones rurales de la région, le camp est devenu le foyer de près de 13 000 réfugiés et demandeurs d'asile maliens.

Le dernier incident s'est produit dans la nuit du 6 novembre, lorsque des assaillants armés ont mené une incursion dans le camp, situé à quelque 18 kilomètres de la ville de Dori. Ils se sont introduits dans des bâtiments communs, volant de la nourriture et des médicaments. Cette attaque survient une semaine seulement après un raid similaire. Deux réfugiés ont été enlevés et leur sort reste inconnu, tandis que de nombreux hommes, femmes et enfants réfugiés ont passé la nuit à se cacher dans la brousse.

Les équipes du HCR sont restées en contact étroit avec les chefs des communautés de réfugiés, qui demandent une aide urgente en matière de nourriture, d'abri, d'eau, d'hygiène, d'assainissement et d'éducation.

"Tout le monde avait très peur. Une fois que les groupes armés sont partis, nous sommes retournés au camp, nous avons emballé nos affaires et nous sommes partis", a déclaré Mamadou, un chef de la communauté de réfugiés. "Certains ont même démantelé leurs abris pour être sûrs d'avoir un endroit où rester une fois à Dori. Nous devons maintenant recommencer notre vie à zéro. "

Une mission conjointe des Nations Unies s'est rendue à Dori le 11 novembre pour exprimer sa solidarité et discuter de la situation actuelle et de la réponse avec le personnel des Nations Unies, les populations et les partenaires. La mission, qui était dirigée par le coordinateur humanitaire des Nations unies, comprenait des agences sœurs telles que l'UNICEF, l'OCHA et le PAM, en plus du HCR.

À l'heure actuelle, 2 600 familles du camp de Goudoubo ont été relogées à Dori, une ville dont la population a plus que triplé avec l'arrivée des personnes déplacées, ce qui ajoute une pression sur les ressources et les services de base.

" La résilience des réfugiés et la générosité des populations d'accueil sont une véritable leçon d'humilité ", a déclaré le Représentant du HCR, Abdouraouf Gnon-Konde. "Nous continuerons à travailler avec les autorités et les partenaires pour soutenir les réfugiés où qu'ils se soient installés. Les infrastructures, telles que les écoles et les points d'eau, doivent être renforcées de toute urgence pour atténuer les risques de tensions et contribuer à favoriser une coexistence pacifique entre les communautés."

Les violences au Sahel ont entraîné le déplacement forcé de 3,4 millions de personnes, dont plus de 700 000 réfugiés et déplacés internes au cours de l'année écoulée. Le Burkina Faso est le plus touché avec plus de 1,4 million d'hommes, de femmes et d'enfants déplacés à l'intérieur du pays.

Pour plus d'informations sur ce sujet, veuillez contacter :

A Ouagadougou, Melike Trigg trigg@unhcr.org, +226 65 00 01 52

A Dakar (regional), Fatoumata Sinkoun Kaba, lejeunek@unhcr.org, +221 78 526 87 14

Moussa BOUGMA

Associé à la Communication

UNHCR Burkina Faso
Mobile : (+226) 655 047 69 | Office : (+226) 253 405 22 (ext 2104) | PAMA : 90 226 01 2104
06 BP 9207 Ouagadougou 06 |Secteur 07 rue 09-105 Gounghin| Ouagadougou, Burkina Faso

www.unhcr.org

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Rwanda : Sept ans de prison pour un Youtubeur opposant à Paul Kagame

ven, 12/11/2021 - 20:39

Un dissident rwandais qui utilisait sa chaîne YouTube pour critiquer le gouvernement a été condamné à sept ans de prison par un tribunal de Kigali.

Dieudonné Niyonsenga, dont la chaîne YouTube Ishema TV avait accumulé plus de quinze millions de vues, a été reconnu coupable de quatre chefs d'accusation, notamment de faux et d'usurpation d'identité.

Le tribunal estime que les crimes dont Niyonsenga est accusé ont été commis intentionnellement.

Il devra payer, selon le verdict du juge, une amende de 4 280 euros, soit environ trois millions de francs CFA.

Lefaso.net

Source : Africanews

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Boucle du Mouhoun : OCADES Caritas Dédougou prime 37 producteurs de Compost organique

ven, 12/11/2021 - 19:56

L'OCADES Caritas Dédougou a remis des prix à 37 producteurs de compost organique et à trois pools communaux de producteurs modèles de coton ce vendredi 12 novembre 2021. Ces récompenses entrent dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 du projet « Promotion de l'abandon du travail des enfants dans les champs de coton au Burkina Faso » (PATEC). Ces producteurs ont bénéficié d'une formation en production du bokashi (fumure organique) et d'engrais liquide.

25 000 FCFA. C'est la somme reçue par chaque lauréat de ce concours de production de compost organique organisé par l'OCADES Caritas Dédougou au profit des agriculteurs de coton dans la zone d'intervention du projet PATEC. La cérémonie de récompense a eu lieu ce vendredi 12 novembre 2021 au siège de l'OCADES à Dédougou.

Quant aux trois pools communaux de producteurs modèles, chaque pool a reçu 30 000 FCFA pour avoir fait la promotion de l'utilisation du compost organique dans sa localité. Financée par SOLIDAR Suisse, cette cérémonie a pour objectif de promouvoir les bonnes pratiques en matière de production et d'utilisation du bokashi et de l'engrais liquide par les producteurs de la zone d'intervention du projet. Il s'agit des producteurs de la commune de Dédougou (Karo), de Tchériba et de Yé.

Selon le secrétaire exécutif de l'OCADES Dédougou, Abbé André Toé, le projet s'adresse de façon générale aux producteurs de coton qui ont des enfants susceptibles d'aller travailler dans les champs de coton. Afin de les amener à adopter des comportements favorisant la réduction de l'exposition des enfants aux travaux dangereux dans les champs de coton, l'OCADES a prévu de faciliter leur accès aux intrants biologiques à travers le renforcement de leurs capacités techniques et opérationnelles. C'est dans cette logique qu'ils ont été formés dans la production du bokashi et de l'engrais liquide.

Le secrétaire exécutif de l'OCADES Dédougou, Abbé André Toé

A l'en croire, cette cérémonie de remise de prix est une activité de reconnaissance des mérites des producteurs qui se sont illustrés dans la fabrication de fumure organique et d'engrais liquide. Pour lui, l'objectif de cette cérémonie est non seulement de les primer mais aussi de les encourager et de les féliciter. « Cette activité se veut d'être une célébration d'encouragement pour qu'ils puissent continuer ce qu'ils ont si bien commencé en perfectionnant les techniques qui leur sont favorables tant par la pratique mais aussi par le rendement », a-t-il affirmé.

La chargée du projet PATEC, Rosine Metouolé Meda

Selon la chargée du projet PATEC, Rosine Metouolé Meda, cette récompense en espèce est un accompagnement dans la production du compost mais n'est pas dédiée à une prise en charge de l'agriculteur ou de sa famille. Cet argent servira à payer le matériel nécessaire (son de maïs) pour la production de fumure organique et d'engrais liquide pour la prochaine saison.

Kalfara Dayo, producteur de coton à Karo, dans la commune de Dédougou

« Au début, beaucoup de producteurs avaient des doutes sur l'efficacité du compost parce que c'était facile à produire. Mais au fil de la saison, ils se sont rendus compte que l'utilisation du bokashi donnait plus de résultats par rapport à l'engrais chimique », a-t-elle lancé en parlant des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette phase du projet. A l'en croire, ce sont 180 producteurs qui ont bénéficié de cette formation et tous ont reçu du matériel pour démarrer la production constitué de barriques, de brouettes, de pelles, de râteaux, de dabas, de gants et de bottes. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yipénè NEBIE
Lefaso.net

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Education en situation d'urgence : L'Association ACD/CN à la recherche de 12 000 enfants hors écoles

ven, 12/11/2021 - 18:55

L'association Action communautaire de développement du Centre-nord (ACD/CN), a organisé un atelier de formation de 80 relais, pour le ciblage de 12 000 enfants hors écoles dans la région du Centre-nord. Ledit atelier, tenu le 10 novembre 2021, a été présidé par le directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-nord, Marius Zoungrana.

Selon les données du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) en date du 30 juin 2021, la région du Centre-nord enregistre 476 225 personnes déplacés internes, et parmi eux, 296 279 enfants. Si plusieurs de ces enfants ont pu retrouver le chemin de l'école, beaucoup restent toujours hors du système éducatif.

Samuel Bamogo, président de ACD/CN

Dans le but de retrouver ces enfants, l'association Action communautaire de développement du Centre-nord (ACD/CN), en collaboration avec les structures en charge de l'éducation au Centre-nord, a bénéficié d'un appui financier de l'UNICEF pour réaliser le ciblage de 12 000 enfants hors écoles dans sept communes de la région. C'est donc pour renforcer les compétences des acteurs en charge du ciblage qu'ACD/CN a organisé un atelier de formation à leur profit.

« Ce sont au total 80 relais communautaires que nous avons identifié dans les communes de Kaya, Barsalogho, Pissila dans le Sanmatenga ; Bourzanga, Kongoussi dans le Bam ; Bouroum et Tougouri dans le Namentenga, pour bénéficier de cette formation afin de réaliser la cartographie des enfants de 3 à 17 ans hors écoles dans lesdites communes », a expliqué Samuel Bamogo, président de ACD/CN.

Marius Zoungrana, DREPPNF/CN

Une initiative fortement appréciée par les acteurs en charge de l'éducation, pour qui tous les moyens sont à mettre à contribution pour la résilience de l'éducation. « A l'heure où je vous parle, notre région enregistre 263 établissement fermés au niveau du préscolaire et primaire et environ 26 établissements au niveau du secondaire », a déploré Marius Zoungrana avant de s'intéresser à l'avenir du système éducatif. « Combien d'enfants, d'enseignants sont affectés par cette situation ? Et que seront ces enfants dans cinq ans si rien n'est fait ? », s'est inquiété M. Zoungrana. Pour lui l'action de ACD/CN s'inscrit sur la feuille de route régionale de l'éducation et vise à faire le point de la situation afin que des actions puissent être entreprises.

Aimé Ouédraogo, UNICEF / bureau de Kaya

Une idée soutenue par l'UNICEF dans sa volonté de ne laisser personne pour compte.
« L'UNICEF a accompagné la feuille de route pour amener tous les enfants à jouir de leurs droits quelle que soit la situation », a déclaré Aimé Ouédraogo du bureau UNICEF / Kaya.

Au cours de cet atelier, les relais ont été outillés sur le logiciel de collecte des données dont une base est installée au sein de la direction régionale en charge de l'éducation avec des sous bases dans chaque province permettant le suivi de la collecte. Deux autres bases sont respectivement installées au sein ACD/CN et la direction régionale de l'économie et de la planification, chargé de faire les statistiques des données collectées. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur LeFaso.net/Kaya

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Burkina Faso : Sept policiers tués et cinq autres blessés lors d'une attaque sur l'axe Essakane- Dori

ven, 12/11/2021 - 17:25

Une équipe du Groupement des compagnies républicaines de sécurité de Dori (GCRS-Dori) a été la cible d'une attaque d'individus armés faisant sept policiers tués et cinq autres blessés ce vendredi 12 novembre 2021 sur l'axe Dori-Essakane, a annoncé la Police nationale.

Les blessés qui ont été évacués au Centre hospitalier regional (CHR) de Dori sont actuellement pris en charge et des opérations de ratissage dans la zone sont en cours.

La Direction générale de la Police nationale présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Elle salue par ailleurs la détermination des unités engagées sur le terrain dans la lutte antiterroriste et invite la population à renforcer davantage sa collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Les détails de ce communiqué dans le document ci-dessous.

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Lutte contre le terrorisme : Barkhane forme les Forces armées maliennes à l'utilisation de mortiers lourds

ven, 12/11/2021 - 15:37

Dans son communiqué de presse des opérations de lutte antiterroristes dans la bande Sahelo-saharienne, la Force Barkhane a initié une formation au profit des Forces armées maliennes (FAMa) du 23 octobre au 11 novembre 2021 sur le camp de Tessalit situé au Nord du Mali.

Pour la Force Barkhane, cette formation qui vise à rendre autonome l'armée malienne dans l'exécution de ses missions, lui a permis d'acquérir des compétences en matière d'usage de mortiers lourds ou de Guetteurs aériens tactiques avancé (GATA), de lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI), du sauvetage au combat, du combat en zone urbaine et des techniques de corps à corps.

Au Niger, la Force Barkhane indique que l'arrivée du premier détachement de l'atlantique 2 (ATL2) le 13 octobre 2021 à Niamey, a achevé sa mission après une centaine de vols en 25 jours sur le théâtre des opérations.

La Force Barkhane a également annoncé du sang neuf apporté au commandement de la TF Takuba le 4 novembre 2021 à la base opérationnelle avancée (BOA) de Ménaka.

Il s'agit du Général de brigade aérienne français Philippe Landicheff remplacé par le Colonel Suédois Peter.

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Éducation en situation d'urgence : Le Projet « éducation de qualité et une protection contre la violence au Burkina Faso » lancé à Kaya

ven, 12/11/2021 - 14:16

Plan international Burkina Faso a procédé au lancement officiel de son projet « Éducation de qualité et une protection contre la violence au Burkina Faso », à Kaya, le mercredi 9 novembre 2021. Une cérémonie présidée par le gouverneur de la région du Centre-nord, Casimir B. Segueda.

La situation sécuritaire au Burkina, avec son corollaire de dommages, a provoqué une détérioration de la qualité du système éducatif et de son accès.

C'est dans ce contexte, que Plan international Burkina Faso, a obtenu un appui financier du ministère des Affaires étrangères norvégien pour mettre en œuvre un projet en faveur de l'éducation en situation d'urgence. Dénommé « Education de qualité et une protection contre la violence au Burkina Faso », le projet veut contribuer à promouvoir une éducation résiliente face à la situation.

Casimir B. Segueda, gouverneur de la région du Centre-nord

« Ce projet vise à contribuer à garantir l'accès à une éducation de qualité dans un cadre sûr et un environnement d'apprentissage protecteur en faveur de tous les enfants affectés, sans distinction », a expliqué dans son discours, Mukezabatware Thadde, représentant Plan international Burkina Faso. Revenant à l'objectif de la cérémonie, il dira qu'elle vise à informer l'opinion publique et toutes les parties prenantes du projet sur les objectifs et les résultats attendus, afin de solliciter leur engagement pour l'atteinte desdits résultats.

Cécile Nana, coordonnatrice du projet

Et pour cela, Plan international peut compter sur l'accompagnement et l'engagement des parties prenantes du Centre-nord, selon les dires du premier responsable de la région. « C'est une occasion solennelle pour exprimer toute notre gratitude au ministère des Affaires étrangères de la Norvège, bailleur de ce projet et qui n'est pas à son premier financement », s'est réjoui Casimir B. Segueda, gouverneur de la région du Centre-nord. Et d'ajouter que, « pour faciliter la mise en œuvre du projet sur le terrain, Plan peut compter sur l'engagement profond et la disponibilité entière des autorités régionales, provinciales et des collectivités territoriales du Centre-nord ».

Mukezabatware Thadde, représentant le directeur pays Plan

Au cours de la cérémonie, les grandes lignes du projet ont été présentées aux acteurs de la région par la coordonnatrice du projet, Cécile Nana. « Le projet entend toucher 22 044 bénéficiaires directs dont 2 544 enfants de 0 à 24 ans pour les activités de protection et 19 500 élèves de 6 à 18 ans pour les activités d'éducation et de lutte contre la violence sexuelle et sexiste », a-t-elle détaillé.

Photo de famille

D'une durée de 36 mois, allant du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2023, le projet a été financé à hauteur de plus d'un milliard de francs CFA.

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur LeFaso.net/Kaya

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Projet Cashew-in : Le comité de pilotage officiellement lancé à Bobo-Dioulasso

ven, 12/11/2021 - 14:00

Le comité de pilotage du projet Cashew-in a été officiellement lancé, le jeudi 11 novembre 2021 à Bobo-Dioulasso. La cérémonie qui a connu la participation des acteurs de la filière anacarde a été initiée par Développement gateway, en collaboration avec le Conseil burkinabè de l'anacarde (CBA). C'est le directeur de cabinet du ministre en charge du commerce, Augustin Bambara, qui a présidé cette cérémonie au nom de son ministre.

Créer une plateforme d'information, de création de données et de statistiques qui va permettre de prendre un certain nombre de décision, est le but poursuivi par le lancement du projet Cashew-in. Il s'agit, selon le représentant du ministre, Augustin Bambara, de fixer les prix, d'augmenter la productivité ou d'informer les acteurs qui ont besoin d'un certain nombre d'information qui n'était pas disponible car aucune plateforme n'était prévue à ce sujet. Il ajoute que ce projet ambitionne créer cette plateforme et de l'entretenir afin de permettre aux décideurs et aux différents acteurs de prendre des décisions et d'anticiper sur les actions.

Augustin Bambara, représentant le ministre en charge du commerce

Augustin Bambara, représentant le ministre de l'industrie rappelle que le conseil burkinabé de l'anacarde a été créé en 2019 et que le ministère de tutelle suit de près ses activités ce qui lui permet de monter en puissance. Le comité de pilotage dit-il, va se réunir de façon permanente, analyser les données afin de permettre au ministère de monter l'information au plus haut niveau, car l'anacarde est devenu l'une des filières porteuses du Burkina Faso.

Les participants au lancement du comité de pilotage du projet Cashew-in

La coordonnatrice régionale du projet, Constance Konan, précise que Cashew-in va mettre en place une plateforme d'informations et de données au niveau de la filière anacarde au sein des cinq pays concernés par le projet. Elle laisse entendre que la stratégie de développement gateway consiste à identifier les parties prenantes au niveau de chaque pays, les organes régulateurs qui gèrent la filière pour qu'à la fin du projet, l'outil puisse demeurer et que les acteurs puissent réellement se l'approprier. C'est selon elle, ce comité de pilotage qui est chargé de suivre l'évaluation de la mise en place de cette plateforme de données pour qu'au finish, ce soit vraiment une plateforme utile utilisable par les acteurs. En outre, le comité devra faire la promotion de cet outil, l'alimenter et l'utiliser afin de pouvoir améliorer la prise de décision.

La coordonnatrice régionale du projet Cashew-in, Constance Konan

Président du conseil burkinabè de l'anacarde et chargé de piloter le projet Cashew-in, Joseph Zerbo entend se rassurer que l'ensemble des acteurs directs et indirects font partie du conseil d'administration du CBA. Il informe que toutes les décisions seront prises de façon collégiale afin que chacun puisse apporter sa contribution pour la réussite de cette composante du projet pro Cashew-in jusqu'à terme. A travers la cartographie des vergers, Joseph Zerbo signifie qu'il va mettre en place un système d'information sur le marché.

Le président du Conseil burkinabè de l'anacarde et chargé de piloter le projet Cashew-in, Joseph Zerbo

Il salue le fait que Cashew-in prend en compte déjà tous ces aspects-là, c'est pour lui une opportunité que le Burkina Faso doit saisir pour mener à bien la mission qui lui est assignée. A noter que le projet court jusqu'en 2024 et concerne les 5 pays suivants : la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Burkina Faso, le Bénin et le Nigéria.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Protection de l'enfant : La rencontre annuelle inter-réseaux se tient du 11 au 12 novembre 2021

ven, 12/11/2021 - 14:00

La rencontre annuelle inter-réseaux de protection de l'enfant 2021 a débuté le 11 novembre 2021, dans la salle de conférence de la direction générale du Trésor, à Ouagadougou. Elle se tiendra le 11 et 12 novembre et a pour thème : « Travail en réseau en période de crise humanitaire. »

Ouvert ce 11 novembre 2021, la rencontre annuelle inter-réseaux de protection de l'enfant 2021 se tiendra du 11 au 12 novembre 2021, dans la salle de conférence de la direction générale du Trésor, à Ouagadougou.

Le choix du thème « travail en réseau en période de crise humanitaire » a été guidé par le contexte actuel du pays.

« La présente rencontre annuelle inter-réseaux vous offre l'opportunité d'échanger autour d'un thème qui nous interpelle. Ce thème est très pertinent eu égard à la situation sécuritaire dans notre pays qui a engendré le déplacement interne de 1 407 685 personnes à la date du 30 septembre 2021. Parmi ces déplacés internes, on dénombrait 860 481 enfants, soit 61,13% », a expliqué la représentante du ministre en charge de la femme, Djeneba Ouédraogo.

Les participants

A l'entendre, la matérialisation des instruments à travers les nombreuses initiatives en faveur des enfants de notre pays a permis d'engranger des progrès dans des domaines tels que l'éducation, l'accès à l'eau potable et la santé. Mais des efforts restent encore à fournir, notamment en ce qui concerne les abus et l'exploitation des enfants, le mariage d'enfants, l'excision, l'enfance en conflit avec la loi et en danger, la présence des enfants dans les rues et, surtout, la protection des enfants en situation d'urgence.

Selon le représentant des partenaires techniques et financiers, Karim Sankara, le réseau pose le principe de l'accès universel des enfants à des services de protection, des services de qualité ainsi que des services accessibles géographiquement et économiquement.

« Dans l'intérêt supérieur de l'enfant donc, notre action doit permettre de renforcer la coordination des actions pour nous assurer que tous nous comprenons les enjeux, les mécanismes et les modalités d'intervention. Les réunions de gestion des cas, les rencontres de coordination, la mise en place et l'accompagnement des réseaux au niveau communautaire sont des éléments essentiels de cette coordination ».

Photo de famille

Au cours de ces deux jours, il s'agira pour les participants de partager les expériences sur le travail déjà fait et aussi de réfléchir sur la manière dont il faut travailler en synergie pour prendre en charge les enfants qui sont en situation d'urgence.

Selon le représentant des partenaires techniques et financiers, l'UNICEF et le gouvernement du Burkina Faso discutent un nouveau cadre de coopération pour la période 2023-2027, dont l'un des éléments clefs de ce travail en cours concernera la multisectorialité et l'engagement communautaire pour l'agenda des droits de l'enfant.

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net

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Burkina : Vaincre l'hydre terroriste grâce à une intelligence collective ! (Abdoul Karim Sango)

ven, 12/11/2021 - 12:30

L'ultimatum d'un mois lancé par l'opposition au gouvernement pour trouver un remède efficace contre le terrorisme n'est pas du goût de l'ancien ministre de la culture et actuel conseiller spécial du chef de l'Etat, Abdoul Karim Sango, qui est convaincu que « le Burkinabè qui ose affirmer que lui a des réponses de court, et moyen terme » à ce fléau « est le plus grand menteur de ce pays. » Dans les lignes qui suivent, il tente de démontrer que, sans patriotisme à tous les niveaux, les Burkinabè ne pourront pas gagner la guerre contre le terrorisme. Il préconise un changement radical des mentalités et une lutte sans concession contre la corruption.

A la sortie du dialogue politique de fin septembre dernier, il est apparu très nettement de nombreux points de convergence entre la Majorité et le Cfop sur les modalités de gestion de la crise sécuritaire. Un consensus entre les deux parties s'est fait sur le principe d'apporter un soutien national à l'engagement des forces de défense et de sécurité sur le front de la lutte contre l'insécurité.

Quoi de plus normal ! Le Cfop avait même accueilli très favorablement les changements opérés à la tête des ministères de la défense et de la sécurité. Il convient de rappeler que le même Cfop avait exigé avec beaucoup d'insistance le départ des ministres de la défense, de la sécurité et de certains chefs militaires.

Le président du Faso y a répondu favorablement parce que, cette revendication, semblait aussi largement partagée au sein de l'opinion. Toutefois, il fallait être naïf de croire que le simple changement de personnes puisse miraculeusement résoudre le problème sécuritaire dont les tentacules internationaux et sous régionales sont avérées.

Dans une de mes interventions sur une télévision de la place (Surface de vérité de BF1), j'avais dit à l'époque, qu'il fallait certainement opérer des changements pour être en phase avec une partie de l'opinion mais que cela ne suffirait pas si on n'identifiait pas les véritables causes du mal de notre système de défense et de sécurité.

Evidemment, cette sale guerre qui nous est imposée depuis l'accession du président Roch au pouvoir, le Burkinabè qui ose affirmer que lui a des réponses de court, et moyen terme à cela, est le plus grand menteur de ce pays.

N'étant pas un spécialiste de la lutte contre le terrorisme, toutes mes lectures de penseurs sérieux qui ont réfléchi et écrit sur le sujet permettent simplement d'affirmer que le projet terroriste n'a pas d'avenir et ne pourrait donc prospérer au Burkina. Un des plus brillants penseurs de notre siècle, Yuval Noah Hariri aborde la question de façon documentée dans un de ses célèbres ouvrages 21 leçons pour le XXIème siècle.

Plus de 2000 morts, 1 500 000 personnes déplacées internes, 2244 écoles fermées, 304 564 élèves incapables de se rendre à l'école. Ces chiffres traduisent l'ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés par-delà les chapelles politiques.

Face à l'hydre terroriste, les victimes ne sont d'aucune chapelle politique. Ils sont tous nos frères et sœurs quel que soit notre bord politique. C'est pourquoi, il faut se garder de vouloir exploiter de manière détournée la détresse des populations vivant dans les zones d'insécurité. Il est complètement irresponsable de lancer un ultimatum à un gouvernement dans une situation aussi complexe et confuse. Confronté à des contradictions internes dans son parti politique, le président Eddy cherche-t-il une bouée de sauvetage ?

Nous avons besoin d'une intelligence collective pour vaincre ensemble l'hydre terroriste. Et cela est d'autant plus indispensable que sans la paix, il n'y a point de développement.

Au niveau gouvernemental, des mesures ont été prises en allouant plus du 1/3 du budget national à la défense et à la sécurité. Des efforts importants ont été accomplis pour doter les FDS de matériels de guerre. Notre pays figure aujourd'hui parmi l'un des plus gros acheteurs d'armes en Afrique. Le Cfop exige un audit sur la gestion du matériel, cela me paraît juste et légitime. Peut-être qu'il faut étendre cela à d'autres questions connexes de l'armée même si le secret semble être la règle qui régit ce corps.

Les questions de primes en vue de motiver les hommes sur le terrain sont en voie d'être définitivement réglées. Des responsabilités doivent être situées et des sanctions prises contre les personnes qui ont été à la base du retard dans le paiement de primes au profit de ceux qui combattent pour la patrie. Il n'est pas tolérable qu'en temps de crise, des individus tapis dans l'administration militaire ou d'autres administrations se prêtent à ce jeu immoral et amoral.

Je partage l'idée que les grands officiers doivent être sur le champ de guerre pour mieux conduire la stratégie. On doit les voir de moins en moins à Ouagadougou. Ne serait-ce que pour doper le moral des troupes, ils doivent être sur le terrain. Une telle mesure doit être envisagée pour les six prochains mois avec des objectifs de résultats sur le terrain. Par exemple, il faut impérativement rétablir l'autorité de l'Etat sur certaines routes nationales.

Avouons-le ! C'est humiliant ce qui se passe sur les axes Fada-Kantchari- frontière du Niger et Fada-Pama-frontière du Bénin pour ne citer que ces deux exemples. Et le sentiment de frustration des populations de la région de l'Est est tout aussi légitime. Il faut être un monstre pour ne pas le comprendre.
Nous devons garder toujours à l'esprit que sans patriotisme, on ne pourra pas gagner la guerre. Et ce patriotisme exige de tous un changement radical de mentalité, il n'est pas un vain mot.

Au-delà du tout armée, la lutte contre le terrorisme doit être menée de façon holistique. La toute nouvelle stratégie de défense et de sécurité semble en avoir tenu compte. Il convient d'accélérer sa mise en œuvre.

Ministre en charge de la culture, j'avais beaucoup insisté sur la réponse culturelle qui doit être apportée à la lutte contre l'extrémisme violent. Sous le leadership du président du Faso, alors Président du G5 Sahel, nous avions réuni les ministres en charge de la culture du G5 Sahel pour réfléchir à la manière dont la culture peut contribuer à éradiquer l'extrémisme violent. Seule la culture nous débarrassera de ce fléau à long terme. Les nations culturellement fortes, résistent mieux à la montée de l'extrémisme violent.

Par solidarité avec nos frères et sœurs qui souffrent du terrorisme, il faut être sans pitié avec tous les agents publics corrompus. La justice doit aider à débarrasser la société de toutes ces catégories de personnes. Il faut plus de célérité dans le traitement des dossiers de corruption. Quel que soit la longueur de la nuit, le jour finit par éclore enseigne la sagesse populaire. C'est la leçon que je tire personnellement du déroulement des procès sur les évènements du 15 octobre 1987.

De la même manière, au-delà de ces crimes de sang les plus inhumains de notre histoire, un autre chapitre de jugement doit s'ouvrir pour le jugement des crimes économiques. Car celui qui détourne impunément est aussi pire que celui vous tue physiquement. En définitive, j'ai le sentiment que la corruption est la plus grande menace à la paix sociale dans notre pays.

Notre pays souffre d'un mal si profond qu'on en vient souvent à désespérer. Si tu veux tuer un peuple, inutile de lui faire la guerre. Il suffit de tuer le sens des valeurs en lui au point où le mensonge devient le principal mode de pensée des gens. Sous le règne du Président Compaoré, un haut responsable du Cdp avait eu le courage de dire que la morale agonisait au Burkina.

A sa suite, c'est feu le Kamsonghin naaba qui avait eu l'heureuse formule de dire qu'au Burkina, nous avions déjà célébré les funérailles de la morale. Un individu, plus globalement un peuple chez lequel la morale est une vertu à géométrie variable a perdu le sens de la dignité. En 27 ans de gouvernance politique, tout observateur politique sincère et averti sait, que l'on a passé le temps à ruser avec la vérité contribuant ainsi à déliter moralement notre peuple, naguère intègre et fier.

Il y en a qui garde toujours le secret espoir de nous y ramener. Ils reprennent du poil de la bête en voulant tromper les jeunes générations, impatientes de voir les fruits du changement tant rêvé. Ces pêcheurs en eau trouble se reconnaîtront eux-mêmes. Mais le peuple Burkinabè qui a fait l'insurrection n'a pas la mémoire courte. Il sait d'où il vient, et sait où il veut aller.

La consolidation des institutions démocratiques est la plus belle aspiration des peuples libres. Ce travail nous devons le poursuivre patiemment et courageusement avec plus de génie créateur burkinabè.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso

Abdoul Karim SANGO

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Enquête sur les services de paiements mobiles

ven, 12/11/2021 - 12:00

Quels sont les services de mobile monnaie que vous utilisez ? Comment appréciez-vous la qualité des services fournis. Que proposez-vous pour leur amélioration ? Participez à cette enquête de cinq minutes.
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