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Mis à jour : il y a 3 mois 2 semaines

Journées mondiales des toilettes et du lavage des mains : Le ministre Ousmane Nacro lance les travaux de construction de 50 000 latrines

lun, 22/11/2021 - 09:45

Le Burkina Faso, à l'instar de la communauté internationale, a commémoré conjointement les journées mondiales des toilettes et du lavage des mains, le vendredi 19 novembre 2021 à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun. Cette célébration a été l'occasion de lancer officiellement la réalisation de 50 000 latrines et de 10 200 cabines d'assainissement communautaires, dans le cadre du Programme d'approvisionnement en eau et assainissement (PAEA).

La ville de Dédougou a abrité la cérémonie commémorative des journées mondiales des toilettes et du lavage des mains, le vendredi 19 novembre 2021. Placée sous le thème « Notre avenir est à portée de mains -avançons ensemble », la Journée mondiale de lavage des mains, célébrée chaque 15 octobre, a été commémorée en différé cette année. Celle des toilettes, célébrée chaque 19 novembre, a été placée sous le thème « La valeur des toilettes ».

Au niveau national, le ministère de l'Eau et de l'Assainissement a marqué ces journées par une série d'activités dont le lancement des travaux de construction de 50 000 latrines familiales au profit des populations de quatre régions du pays (Hauts-Bassins, Boucle du Mouhoun, Cascades et Sud-Ouest). Il y a eu aussi le lancement de la réalisation de 10 200 cabines d'assainissement communautaires dans le cadre du Programme d'approvisionnement en eau et assainissement (PAEA) et la remise de matériel de lavage de mains aux personnes déplacées internes. Ce programme est cofinancé par la Banque mondiale et l'Etat burkinabè.

La cérémonie s'est déroulée en présence des autorités administratives, coutumières et religieuses de la région.

L'édition 2021 est l'occasion d'interpeler l'opinion nationale et internationale sur le sous-financement des volets toilettes et systèmes d'assainissement, avec son lot d'impacts négatifs sur la santé, l'économie, l'environnement et les répercussions graves sur la vie des populations en général et des plus vulnérables en particulier.

Selon le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Ousmane Nacro, la commémoration couplée de ces journées représente une occasion pour informer le public sur le rôle crucial que jouent les ouvrages d'assainissement, et inciter les populations à l'adoption des bonnes pratiques d'hygiène. « En dépit des efforts de l'Etat et de ses partenaires, notamment la Banque mondiale, les indicateurs en matière d'accès à l'assainissement demeurent très faibles au Burkina Faso, avec un taux d'accès national en 2020 de 25,3%, dont 19,9% en milieu rural et de 38,6% en milieu urbain », a-t-il déclaré.

A en croire le ministre, la mise en œuvre du PAEA, soutenu par la Banque mondiale, a permis de réaliser plusieurs ouvrages d'assainissement au profit des populations. Il s'agit, en milieu urbain, de la construction et/ou la réhabilitation de plus de 18 000 latrines familiales et de 7 000 puisards domestiques dont certains ont été réalisés gracieusement au profit des familles qui accueillent des personnes déplacées internes dans les villes concernées. Il y a aussi la construction de 2 000 toilettes familiales en milieu rural au profit des déplacés internes et/ou de leurs familles d'accueil.

Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Ousmane Nacro

3,6 milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès à des toilettes

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, MaÏmouna Mbow Fam, la Journée mondiale des toilettes a pour but de sensibiliser tous les acteurs et partenaires sur « la valeur des toilettes ». « Le thème de la présente Journée mondiale des toilettes nous interpelle tous à ne pas faiblir dans les efforts, afin que toutes et tous les Burkinabè aient un accès adéquat et durable à l'assainissement », a-t-elle lancé.

A l'écouter, cette journée est célébrée dans un contexte où environ 3,6 milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès à des toilettes gérées en toute sécurité. « Environ un demi-milliard de personnes continuent à déféquer en plein air, alors que l'accès à l'assainissement est mondialement reconnu comme un droit humain », a-t-elle déclaré, avant d'ajouter : « Chaque jour, près de 700 enfants de moins de cinq ans meurent de diarrhée dues à l'eau insalubre ou au manque d'hygiène et d'assainissement ».

La représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam.

Selon Maïmouna Mbow Fam, pour empêcher les maladies et les décès évitables, et transformer positivement la vie des populations, les gouvernements doivent se mobiliser, faire preuve de leadership, s'appuyer sur des innovations technologiques et se tourner vers des modèles innovants de prestations de service et de financement. Cela permettra sans doute d'atteindre l'objectif de développement durable 6.2 relatif à l'assainissement qui vise « d'ici à 2030, à assurer l'accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d'assainissement et d'hygiène adéquats ».

La visite des réalisations du Programme d'approvisionnement en eau et assainissement (PAEA) dans la commune de Dédougou a mis fin à la commémoration des dites journées.

Yipénè NEBIE
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Catégories: Afrique

Attaque d'Inata : Bala Sakandé rend visite aux soldats blessés et annonce une enquête parlementaire

lun, 22/11/2021 - 09:45

Le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, s'est rendu, le vendredi 19 novembre 2021, au chevet des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) blessés lors de l'attaque d'Inata, pour s'enquérir de l'évolution de leur état de santé.

Accompagné de membres du bureau parlementaire et de présidents de groupes parlementaires, le président de l'Assemblée nationale est allé témoigner sa solidarité et celle de la nation entière aux blessés de l'attaque d'Inata. Il a aussi exprimé sa compassion et celle de la représentation nationale aux parents des éléments qui ont succombé.

Alassane Bala Sakandé s'est rendu respectivement au camp Général-Sangoulé-Lamizana et au camp de gendarmerie de Paspanga afin de remonter le moral des blessés qui y reçoivent des soins.

Pour le président du parlement, les soldats méritent une reconnaissance nationale. Il a donc demandé sur place que toutes les commodités soient accordées aux blessés afin qu'aucun d'entre eux n'ait à dépenser une quelconque somme de sa poche pour des soins. Loin des caméras et des micros, Bala Sakandé a écouté les confidences de certains blessés.

A l'issue de la visite, il a rassuré qu'une commission d'enquête parlementaire sera mise en place afin d'examiner la situation actuelle des attaques, et faire des propositions au gouvernement en vue d'une sortie de crise. Le président de l'Assemblée nationale a également promis de revenir avec l'équipe parlementaire pour des échanges francs. Il s'agira de discuter avec la hiérarchie militaire et avec les soldats eux-mêmes, afin de situer les rôles et responsabilités, recenser les problèmes et trouver ensemble des solutions.

Mais en attendant, l'Assemblée nationale a convié le gouvernement à s'expliquer sur la situation sécuritaire devant les députés, le mardi 23 novembre 2021.

Inocent H. Alloukoutoui (Stagiaire)
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Catégories: Afrique

Région des Cascades : Un projet en vue de développer la filière anacarde

lun, 22/11/2021 - 09:40

L'Institut africain pour le développement économique et social - Centre africain de formation (INADES-formation Burkina) a organisé un atelier de lancement du Projet d'agriculture contractuelle pour un développement durable et équitable de la filière anacarde (PACFA). C'était à Banfora, le vendredi 19 novembre 2021, en présence des acteurs de la filière anacarde.

Le Projet d'agriculture contractuelle pour un développement durable et équitable de la filière anacarde (PACFA) a été mis en place dans le cadre du Projet d'agriculture contractuelle et de transition écologique (PACTE). Financé par l'Agence française de développement (AFD), l'Etat burkinabè, l'Union européenne et la Banque de développement allemande (KFW), le PACFA sera mis en œuvre par INADES-formation Burkina. Le projet couvre six communes de la région des Cascades pour la période 2021-2023. Ce sont les communes de Banfora, Tiéfora, Bérégadougou et Mangodara dans la province de la Comoé, et les communes de Niankorodougou et Loumana dans la province de la Léraba.

Les participants ont salué la mise en place du PACFA.

S'inscrivant dans la dynamique de faire de la filière anacarde un pôle de croissance dans la région des Cascades qui en est la première productrice, le PACFA, selon les initiateurs, vise à contribuer à la modernisation de la filière anacarde au niveau local.

La professionnalisation des acteurs à travers l'agriculture contractuelle ainsi que l'intensification agroécologie à destination du marché privé seront, entre autres, les enjeux du projet.

Isidore Della, directeur pays d'INADES-formation.

Le directeur pays d'INADES-formation Burkina, Isidore Della, a justifié le partenariat avec le PACTE pour la réalisation du PACFA, par les enjeux que présente la filière anacarde. « Ce projet répond aux préoccupations des coopératives qui sont dans la production de l'anacarde et qui font face aux problèmes de production en quantité. Ainsi, le PACFA entend soutenir les unités de transformation qui connaissent souvent des difficultés d'obtention de noix de qualité », a-t-il expliqué. Aussi, ce projet, a poursuivi M. Della, permettra de fédérer les actions pour que les coopératives de production et les usines de transformation puissent produire en quantité et en qualité.

Sié Roland Kam, le représentant du PACTE.

« Le projet devra renforcer les liens entre les producteurs et les acheteurs de la noix de cajou », a fait savoir Roland Sié Kam, le représentant du PACTE. La première mission du PACTE est de régler la problématique de la commercialisation. « Nous intervenons beaucoup dans la gestion des différents problèmes liés à la filière anacarde. Nous essayons aussi de gérer les différents aspects du marché », a renchéri M. Kam.

Pour la directrice de la SOTRIA-B, Minata Koné, ce projet va résoudre le problème d'approvisionnement en noix de cajou.

Minata Koné, directrice générale de la Société industrielle de transformation de l'anacarde (SOTRIA-B), a salué les initiateurs du projet qui, selon elle, va avoir un impact considérable pour la filière anacarde dans la région des Cascades. Son usine, selon ses dires, rencontre des difficultés d'approvisionnement. Mme Koné espère donc que le lien qui va s'établir entre les producteurs et les transformateurs permettra de pallier ce problème. « La forme actuelle de l'approvisionnement contractuelle qui sera mise en place va aider la SOTRIA-B à augmenter sa production, à employer plus de personnels et, pourquoi pas, atteindre sa capacité de production de 2 500 tonnes », s'est enthousiasmée la présidente-directrice générale de la première usine de transformation de noix de cajou dans cité du Paysan noir.

Inoussa BANDAOGO
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Catégories: Afrique

Burkina : Bloqué à Kaya, le convoi militaire français est sur le point de rebrousser chemin sur Ouagadougou

lun, 22/11/2021 - 09:33

Après deux jours de blocus sur le convoi français à l'entrée de Kaya à une centaine de kilomètres de la capitale Ouagadougou, des soldats français ont finalement procédé à tirs de sommation pour disperser la foule, selon l'agence d'information du Burkina.

Ces tirs ont malheureusement occasionné trois blessés. Un a été victime d'une fracture à la cheville, évacué à l'hôpital. Le deuxième a été touché à l'oreille et le dernier a reçu une balle dans la joue.

Le convoi essentiellement composé de militaires français était bloqué depuis jeudi 18 novembre 2021, par des manifestants à l'entrée de la ville. Après deux coups de feu, les manifestants se seraient dispersés mais ont vite repris position. Le bras de fer continue entre les deux protagonistes.

Le gouverneur de la région, Casimir Segueda, a annoncé, ce jour, au nom du gouvernement, que le convoi ne passera pas la nuit à Kaya. Il a demandé aux manifestants, de libérer le passage pour que le convoi rebrousse chemin sur la capitale (Ouagadougou) pour finalement quitter le territoire du Burkina Faso.

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Source : AIB

Catégories: Afrique

Inclusion financière dans un contexte d'insécurité : Dix mesures pour accroître l'accès des populations aux services financiers

lun, 22/11/2021 - 09:30

La clôture de la session 2021 du cadre national de concertation des acteurs de l'inclusion financière a eu lieu ce 9 novembre 2021, à Ouagadougou. Au sortir de ce cadre national, six recommandations et quatre résolutions ont été retenues.

Durant deux jours, les participants au cadre national de concertation se sont penchés sur la situation de l'inclusion financière dans le contexte d'insécurité, afin d'accroître la résilience de l'offre des services financiers auprès des populations déplacées.
Six recommandations, ainsi que quatre résolutions, ont été retenues à la fin de ces échanges.

Les participants

Pour les recommandations, on peut noter l'institutionnalisation de cadres régionaux de concertations périodiques des prestataires des services financiers, le renforcement du réseau de distribution, l'éducation à l'utilisation de la monnaie électronique et la réduction des coûts de transactions par une facturation spéciale. Il y a aussi le renforcement du fonds de relance économique pour réduire la vulnérabilité des clients, l'intégration des indicateurs liés au secteur des assurance dans la création du taux de l'inclusion financière, la mise en place d'une coordination formelle des actions d'éducation financière sous l'égide du Secrétariat permanent pour la Promotion de l'inclusion financière (SP-PIF) et la mise en place d'un mécanisme pour inciter les sociétés d'assurance à la couverture des risques liés à la crise sécuritaire.

Dr Seglaro Abel Somé, secrétaire général du MINEFID, représentant le ministre en charge de l'économie, Lassané Kaboré

Constituer une base de données fiables et justifiées des crédits en souffrance afin de faciliter les requêtes auprès de l'Etat, œuvrer à l'assouplissement des conditions de financement du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour tenir compte du contexte sécuritaire, lutter contre la cavalerie financière par la mise en place de centrales régionales d'échanges d'informations sur le crédit et une adhésion progressive, développer et mettre en place des mécanismes de collaboration entre prestataires pour assurer la continuité des activités d'épargne et de crédit au profit des membres issus des localités ayant connu la fermeture des agences, sont entre autres les résolutions prises.

Le ministre en charge de l'Economie, Lassané Kaboré, représenté par le secrétaire général du ministère, Dr Seglaro Abel Somé, a invité les acteurs de ce cadre à traduire ces recommandations et résolutions en actes concrets sur le terrain, afin d'avoir un bilan plus expressif à la prochaine session.

Il a aussi rassuré de l'engagement du gouvernement à jouer sa partition pour l'atteinte des objectifs.

Lin Hien, secrétaire permanent pour la promotion de l'inclusion financière

Selon le secrétaire permanent pour la promotion de l'inclusion financière, Lin Hien, ces recommandations et résolutions seront déployées sous forme de plans d'actions.
Cette deuxième édition était placée sous le thème « Inclusion financière et situation sécuritaire au Burkina Faso : Quelles innovations pour un meilleur accès des populations aux produits et services financiers ? ».

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net

Catégories: Afrique

MAG, une ONG britannique, recrute un(e) Assistant(e) Logistique

lun, 22/11/2021 - 09:30

Poste : Assistant(e) Logistique
Lieu d'affectation : Ouagadougou – Burkina Faso
Date d'entrée en service : Dès que possible
Clôture de Candidature : 03/12/2021 – 17h00

Comment postuler : Formulaire à télécharger depuis la plateforme www.lefaso.net

Seuls les candidats sélectionnés seront invités pour l'entretien.

1. Présentation de MAG :

MAG est une ONG britannique spécialisée dans le déminage humanitaire et dans la gestion et la destruction des armes et des munitions, et opère actuellement dans 17 pays à travers le monde. MAG recherche un(e) Assistant(e) Logistique pour soutenir les activités de son bureau au Burkina Faso.

2. Rôle principale et Responsabilités :

• Appui logistique pour les petits achats liés au programme : Participer au processus d'approvisionnement du programme, demande et recueil de devis, passation des commandes, suivi des livraisons.

• Inventaire et gestion des biens : contrôle qualité – réceptionne les biens commandés et assure l'inventaire (consommable, fournitures bureaux, etc.).

• Gestion du transport : en charge de la gestion et du suivi des mouvements des personnes et des biens en conformité avec les procédures établies (tableaux des mouvements…).

• Gestion des véhicules (voitures, motos, générateurs, …) : assure l'approvisionnement et fait le suivi de la consommation de carburant et la maintenance, conduire la moto pour les courses logistiques ou selon certains besoins du programme MAG BF.

• Participer au test de conduite lors des recrutements de chauffeurs (si besoin).

• Entretien et maintenance générale : assure le suivi de l'entretien et la maintenance des bureaux, résidences.

• En collaboration avec l'équipe recherche des lieux pour les formations, ateliers ou pour l'hébergements du personnel.

• Point focal pour toutes les activités logistiques dont il/elle est responsable et assure le lien avec les fournisseurs et stations carburant.

• Rédige et soumets à son superviseur – selon des échéances définies – les différents rapports en lien avec les activités dont il est responsable : suivi d'approvisionnement, rapport de stock, consommation de carburant, et inventaires des immobiliers, compilation des rapports terrain etc.

• Archivage : responsable de l'archivage physique et électroniques des documents de la logistique en conformité avec les standards.

• Aider au chargement et déchargement des véhicules.

• Assurer l'intérim de ses collègues de la logistique durant leurs absences (congés, maladie, formation…) sur délégation du Responsable Régional des Programmes.

• Apporter des conseils à l'équipe pour toutes les questions liées à la logistique du Programme.

Tout le personnel d'encadrement doit assumer les fonctions générales suivantes :

• Travailler dans le cadre des valeurs fondamentales de MAG, la promotion de sa philosophie et de sa mission

• Œuvrer à la réalisation des projets et des objectifs du plan d'action annuel

• Veiller à la connaissance et au respect de toutes les politiques et procédures MAG et se tenir informer des activités de MAG

• Entreprendre et appliquer les connaissances acquises à partir des programmes de formation et de développement appropriés.

• Assumer le rôle d'une manière adaptée au contexte culturel et dans le cadre juridique local.

• S'assurer que toutes les procédures logistiques utilisées par le programme sont conformes aux lois et réglementations nationales/locales et internationales, ainsi qu'aux exigences des bailleurs de fonds.

Il s'agit d'un document non contractuel pouvant être modifié de temps à autre selon les circonstances. Cette description de poste est destinée à résumer les principales fonctions et responsabilités du poste ; ce n'est pas destiné à être une liste complète et exhaustive des tâches. Tout le personnel de MAG doit faire preuve de souplesse et de volonté pour effectuer des tâches appropriées en cas de besoin.

3. Profil du candidat

Exigences : Minimum BEPC ou plus

Expérience : Minimum deux (02) années d'expériences professionnelles en ONG (poste similaire ou autre)

Connaissance Informatique : Bonne connaissance et utilisation courante des logiciels bureautiques (Word, Excel, Outlook)

Connaissance linguistique : Excellente maitrise de la langue française et la connaissance de la langue anglaise serait un atout.

Qualité : Esprit de proposition et d'initiative, aptitude à travailler sous pression programmatique.

Le formulaire à remplir doit être retourné par courrier électronique à l'adresse suivante : rh.burkina@maginternational.org

La date de clôture de l'offre d'emploi est fixée au 3 décembre 2021 – 17h00

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés

Catégories: Afrique

Avis de recrutement d'un chargé d'information au compte du Système des Nations Unies au Burkina Faso

lun, 22/11/2021 - 09:30

Poste : Chargé d'Information,

Grade : NOC

Structure : Nations Unies Burkina Faso

Lieu d'affectation : Ouagadougou

Date limite de candidature : 30 Novembre 2021

Pour les informations relatives

• Aux responsabilités liées au poste
• Aux compétences requises
• Au niveau d'étude requis
• A l'expérience professionnelle requise
• Aux connaissances requises
• A la méthode d'évaluation

Veuillez consulter ce lien : https://bit.ly/UNBFNIO

Catégories: Afrique

Burkina : 13 commissions spécialisées pour l'organisation du forum national de la réconciliation

lun, 22/11/2021 - 09:01

Le Mercredi 16 Novembre 2021, le Conseil des Ministres a adopté un décret, portant création, composition, attributions et fonctionnement du Comité National d'Organisation du Forum National de Réconciliation.

La mise en place de ce Comité s'inscrit dans la perspective de la tenue du Forum national de Réconciliation, prévu du 17 au 23 Janvier 2022.

Le Comité National d'Organisation (CNO) a pour mission l'organisation pratique et la coordination de toutes les activités entrant dans le cadre de la tenue effective du Forum National de Réconciliation.

Le Comité national est dirigé par une Cellule de Coordination, présidée par le Ministre en charge de la Réconciliation.

Il comprend les 13 commissions spécialisées suivantes :

Commission Secrétariat et Documentation ;
Commission Accréditation ;
Commission Thème ;
Commission Finances ;
Commission Sécurité ;
Commission Presse et Communication ;
Commission Protocole ;
Commission Infrastructures et Matériels ;
Commission Transport et Logistique ;
Commission Animation ;
Commission Accueil et Hébergement ;
Commission Restauration ;
Commission Santé.

Dans chacune de ces commissions siégeront des représentants des ministères, de la classe politique, des autorités coutumières et religieuses, des femmes, des jeunes, des OSC, des personnes âgées, des personnes vivant avec un handicap, etc...

Les différentes structures choisies pour siéger au sein du Comité National d'Organisation, seront invitées à désigner leurs représentants, qui seront nommés par arrêté du Ministre en charge de la Réconciliation.

Le Ministre d'Etat, Ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale, se félicite de la prise de ce décret, qui marque une étape importante dans l'organisation du Forum National de Réconciliation.
Il se réjouit à l'avance, de pouvoir travailler avec toutes celles et tous ceux qui seront désignés par leurs structures, pour siéger au sein de ce Comité.

Ouagadougou le 18 Novembre 2021

Le service de Presse et de Communication du Ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale

Pour le Ministre d'Etat P/O
Le Chef de Service Communication

Issouf ZABSONRE
Chevalier de l'Ordre national de l'Etalon

Catégories: Afrique

Recrutement de la 6e promotion d'étudiants en Master professionnel en Développement local et gestion des collectivités territoriales (DEVLOG)

lun, 22/11/2021 - 09:00

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe le public (Etudiants et Professionnels) du recrutement de la 6ème promotion d'étudiants en Master professionnel en Développement local et gestion des collectivités territoriales (DEVLOG), à former à l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) pour la rentrée 2021-2022.

Cette formation est ouverte aux titulaires d'un diplôme de niveau licence (BAC + 3) en économie, droit, sociologie, géographie, ou de tout autre diplôme équivalent.
Le Master pro Développement local et gestion des collectivités territoriales s'adresse à un public large de responsables exerçant des fonctions diverses au sein des instances internationales, nationales ou locales, aux acteurs des politiques publiques locales et responsables de collectivités territoriales, aux économistes, juristes, géographes et sociologues parties prenantes au développement local et à la gestion des collectivités territoriales, tout public intéressé par un perfectionnement dans ce domaine.

Les candidats doivent déposer un dossier de candidature adressé à Monsieur le Président de l'Université Thomas SANKARA comprenant :
une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée à M. le Président de l'Université Thomas SANKARA ;
la copie légalisée des diplômes depuis le baccalauréat ;
une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis et le projet professionnel ;
toute attestation d'expérience professionnelle pertinente (le cas échéant) délivrée par le supérieur hiérarchique du candidat ;
un curriculum vitae (avec un numéro de téléphone et une adresse électronique) ;
un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursables) d'un montant de 15.000 FCFA délivré par l'Agence comptable de l'Université THOMAS SANKARA.

Durée de la formation : 18 mois

Dépôt des dossiers de candidature :
Les candidats devront déposer leurs dossiers physiques à l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) sis à l'Université Thomas SANKARA ou envoyer par e-mail à : ifoad@ifoad-uo2.net

Période de dépôt de candidature : du 16 au 30 novembre 2021.

Date de publication des résultats de sélection : 03 décembre 2021 par affichage à l'Université Thomas SANKARA, sur les sites de l'IFOAD et de l'UTS : www.ifoad-uo2.net ; www.uts.bf et sur la page facebook de l'UTS.

Début des cours : 06 décembre 2021.
Frais de formation : les frais de formation d'un montant d'un million six cent trente-neuf mille huit cent quatre-vingt-douze (1 639 892) francs CFA seront versés en deux ans :

• 1ère année (M1) : huit cent dix-neuf mille neuf cent quarante-six (819 946) francs CFA à raison de quatre cent quatre-vingt-onze mille neuf cent soixante-huit (491 968) francs CFA à verser au plus tard le 14 mars 2022 et de trois cent vingt-sept mille neuf cent soixante-dix-huit (327 978) francs CFA à verser au plus tard le 29 avril 2022 ;

• 2ème année (M2) : huit cent dix-neuf mille neuf cent quarante-six (819 946) francs CFA à raison de quatre cent quatre-vingt-onze mille neuf cent soixante-huit (491 968) francs CFA à verser au plus tard le le 25 novembre 2022 et trois cent vingt-sept mille neuf cent soixante-dix-huit (327 978) francs CFA à verser au plus tard le 28 avril 2023.

Frais d'inscription : En plus des frais de formation, les candidats retenus pour le Master doivent s'acquitter des frais d'inscription suivants selon leur statut respectif :

• 15 000 francs CFA pour les étudiants de la zone UEMOA ;
• 50 000 francs CFA pour les travailleurs ressortissants de l'UEMOA ;
• 250 000 francs CFA pour les candidats hors zone UEMOA.

Attention ! : Une fois la formation commencée, il ne sera plus possible au candidat sélectionné d'annuler sa participation et de se faire rembourser, quelle que soit la raison de ce désistement.

Pour de plus amples informations, prendre contact avec le :
Secrétariat de l'IFOAD
Tél : 63 28 28 74
e-mail : ifoad@ifoad-uo2.net.

Le Président

Pr Adjima THIOMBIANO

Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Chevalier de l'OIPA/CAMES

Catégories: Afrique

Décès de SAWADOGO BOUKARY MATHIAS : Remerciements et Faire-part

lun, 22/11/2021 - 07:00

La grande famille SAWADOGO à Noh, Sabcé, Piitenga, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, cote d'ivoire et aux etats Unis.

Le TENGAND SOOBA de Goungla

Sa majesté le Naaba Tigré de Boussouma, département de sabcé et famille
Sa majesté le Naaba Delwendé de Doulou, commune de Koudougou et famille
Les familles alliées,

La veuve OUEDRAOGO madeleine, les enfants et petits enfants à Bobo dioulasso et Ouagadougou

Très touchés par les expressions de compassion lors du rappel à Dieu de leur regretté époux, père, grand père, beau-père, frère, gendre, cousin, neveu et ami
SAWADOGO BOUKARY MATHIAS

Précédemment formateur au CESAO à la retraite, décès survenu le samedi 25 septembre 2021 à l'hopital Souro Sanou de Bobo Dioulasso de l'inhumation au cimétière municipal de sikasso-cira le 30 septembre 2021.

Elles remercient du plus profond du cœur tous ceux ou celles qui les ont soutenu moralement, matériellement, financièrement et spirituellement lors de cette douloureuse épreuve.

Elles remercient plus particulièrement :

Toutes les autorités administratives et religieuses des Hauts Bassins

Le personnel du Ministère de l'environnement, de l'économie verte et du changement climatique
L'archevêque de Bobo Dioulasso
Le conseil National du Laïcat
Le conseil diocésain des laïcs de Bobo Dioulasso
La délégation des ressortissants de la province du Bam
La délégation des ressortissants de la province du Yatenga
La délégation des ressortissants de la province du Bulkiemdé
Le PCAR du CESAO et l'ensemble des anciens collègues du défunt
Le directeur Général de la SOFITEX et son personnel

Le directeur Général de Filsah et son personnel
Le directeur Général de Pacific Hôtel et son personnel
Le Président National de l'ABBEF et son personnel
Le groupe des Samuels de la paroisse de Tounouma
Les CCB de la chapelle Saint Paul de Ouézzin ville
Les membres de la fraternité MontLigeon de la Paroisse de Tounouma
Les voisins et les jeunes du secteur 15 Ouézzin ville
les nombreux parents, amis et connaissances de la famille

Et tous ceux dont le nom n'a pu être cité.

Puisse dieu rétribuer a chacun et à chacune ses bienfaits au centuple.

Catégories: Afrique

Attaque du détachement d'Inata : 20 soldats ont trouvé la mort

dim, 14/11/2021 - 20:35

20 soldats ont été tués, ce dimanche 14 novembre 2021, dans l'attaque du détachement de gendarmerie de Inata, Soum. C'est l'annonce faite par le ministre de la Sécurité Maxime Koné, à la radio nationale burkinabè.

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Catégories: Afrique

Semaine du numérique : La 17e édition se referme sur une note de satisfaction

dim, 14/11/2021 - 15:38

Les rideaux sont tombés sur la 17e édition de la Semaine du numérique, le samedi 13 novembre 2021 à Bobo-Dioulasso, à travers la nuit des TIC. Cette soirée marque le dernier acte de cette édition du numérique, lancée depuis le 9 novembre dernier par le Premier ministre, Christophe Dabiré.

Les acteurs du monde du numérique étaient réunis ce samedi 13 novembre 2021, pour célébrer l'excellence dans le secteur du numérique et clore en « beauté » les activités de la 17e édition de la Semaine du numérique. Cette soirée des lauréats, selon la ministre de l'Economie numérique, des postes et de la transformation digitale, Hadja Fatimata Ouattara, offre l'opportunité de distinguer les acteurs qui se sont illustrés par leur esprit de créativité lors des différents concours.

La soirée a été ponctuée par des allocutions, des prestations d'artistes et des remises de trophées et d'attestions à des lauréats. En effet, des jeux concours sont organisés à chaque édition de la Semaine du numérique, dans le but de stimuler la créativité et l'innovation dans le domaine du numérique. Pour la patronne de cette cérémonie, Hadja Fatimata Ouattara, cette tribune d'émulation de jeunes talents permet de détecter des porteurs de solutions innovantes et de servir de rampe de lancement pour des entreprises naissantes. Elle permet surtout, au-delà des récompenses, de servir de vitrine de promotion des initiatives des jeunes acteurs du secteur.

Les officiels présents à la nuit des lauréats de la SN

Des innovations majeures pour cette 17e édition de la SN

L'édition 2021 de la Semaine du numérique (SN) qui referme ainsi ses portes s'est tenue sous le thème : « Projection à l'ère post Covid-19 : enjeux d'une transformation digitale réussie ». En choisissant ce thème, le ministère en charge de l'Economie numérique s'est fixé pour objectif de mobiliser les acteurs de l'écosystème autour de la problématique de la transformation digitale, afin de définir les meilleurs scénarii pour l'ère post Covid-19.

La photo de famille des dix personnalités distinguées par des « Gambré d'honneur »

Durant quatre jours donc, les activités se sont déroulées à travers des panels, des jeux concours, des discussions au sein des communautés du numérique, des débats télévisés, des rencontres B2B, des démos et expositions de technologies intelligentes. « La présente édition a été résolument orientée vers la recherche de solutions concrètes dans le contexte de la pandémie du Covid-19. Ainsi, les jeux concours ont connu une innovation cette année avec l'instauration de nouveaux concours tels que les meilleures applications desktop, les meilleures applications mobiles, les meilleures applications web, le super prix de l'administration digitalisée », a souligné Hadja Ouattara.

Au cours de cette célébration, les lauréats des différentes compétitions ont été primés. La ministre Hadja Ouattara a saisi cette occasion pour adresser ses félicitations aux différents lauréats de cette 17e édition. Par ailleurs, cette cérémonie a permis de rendre hommage à des personnalités d'honneur du domaine du numérique. « C'est un hommage mérité que la Semaine du numérique rend aux acteurs qui œuvrent inlassablement pour le développement du numérique dans notre pays », a-t-elle expliqué. Au total, ce sont dix personnalités qui ont été distinguées par des « Gambré d'honneur ».

La ministre de l'Economie numérique, Hadja Ouattara

La patronne de la nuit des TIC a fait savoir que son département veut récompenser les lauréats dans le but de saluer leurs innovations et d'encourager aussi l'excellence. « Nous profitons aussi leur donner des moyens surtout aux innovateurs, pour les amener à peaufiner leurs produits. Il y a des structures d'encadrement et nous allons les suivre. Les budgets qu'on met à leur disposition, c'est pour leur permettre de peaufiner ce qu'ils ont déjà commencé », a insisté la ministre Ouattara.

Le bilan de la Semaine du numérique jugé satisfaisant

Au terme de cette nuit des lauréats, la ministre Hadja Ouattara a fait un bilan à chaud de l'évènement. A l'en croire, son département a, une fois de plus, relevé le défi de tenir l'évènement à la fois en mode virtuel et en présentiel. « Ce mode hybride nous a permis de réussir la mobilisation d'un nombre important d'acteurs aussi bien nationaux qu'internationaux. Cela a été possible grâce aux efforts conjugués des différents acteurs », s'est réjouie Hadja Ouattara.

La maison de la culture de Bobo a refusé du monde à cette nuit des lauréats de la Semaine du numérique

Avant de poursuivre : « C'est sur une note d'espoir et de satisfaction que la Semaine du numérique referme ses portes à Bobo-Dioulasso. Cette édition a tenu ses promesses. Nous avons noté avec satisfaction l'engouement des populations et des acteurs pour les activités de la Semaine du numérique. Cet engouement constaté nous donne de l'énergie pour travailler davantage à la consolidation des acquis et au développement de nouvelles initiatives pour une digitalisation réussie dans notre pays ».

Pour la ministre, pendant la pandémie de Covid-19 un certain nombre de bonnes pratiques a été enregistré ; et il s'est agi, au cours de cette Semaine du numérique, de partager ces bonnes pratiques avec tous les participants. « Nous nous sommes projetés à l'ère post Covid-19 et nous espérons que la pandémie sera derrière nous. Nous avons un recueil de bonnes pratiques que nous allons continuer de documenter et de le mettre en exploitation (…) », a-t-elle laissé entendre.

Elle a aussi rendu hommage au parrain de cette édition, le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo et à la République populaire de Chine, pays invité d'honneur. La ministre Hadja Ouattara a donné rendez-vous en 2022 pour la 18e édition de la Semaine du numérique.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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75ème anniversaire de l'UNESCO : Voici la déclaration du président du Faso

dim, 14/11/2021 - 15:28

En ce mois de novembre, l'UNESCO commémore ses 75 ans d'existence. A cette occasion, le président du Faso Roch Marc Christian Kabore a salué une coopération fructueuse entre son pays et l'organisme spécialisé de la culture,de la science et de l'éducation de l'ONU. Déclaration !

Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement,
Monsieur le Président de la Conférence générale,
Monsieur le Président du Conseil exécutif,
Madame la Directrice générale,
Mesdames et Messieurs,

Dans quelques jours, cela fera exactement 61 ans que mon pays, le Burkina Faso a adhéré à l'UNESCO. C'est donc le lieu pour moi de réaffirmer notre foi et notre attachement aux idéaux de notre organisation tels que stipulés dans son Acte Constitutif, ainsi qu'au multilatéralisme.
Je voudrais alors à l'entame de mon propos, adresser mes vives félicitations à l'ensemble des Etats membres de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) pour la célébration de ce 75ème anniversaire qui intervient dans un contexte sanitaire marqué par la pandémie du Covid-19.

La clairvoyance des Directeurs généraux successifs depuis la création de l'UNESCO a permis à l'Organisation de se consolider au sein du système des Nations Unies.

En vous adressant, Madame la Directrice générale, mes sincères félicitations pour votre réélection, je vous réitère mon plein soutien. Je salue en outre votre vision prospective à travers la « Stratégie à moyen terme » qui place les commissions nationales au cœur du dispositif de l'Organisation, gage d'atteinte des objectifs de développement durable.

Parmi les priorités globales de l'UNESCO, la Priorité Afrique qui constitue une attention particulière portée sur le continent africain est à saluer. Et vous pouvez compter sur le plein soutien du Burkina Faso pour sa mise en œuvre.
Je voudrais saisir l'occasion qu'offre cette célébration pour exprimer la satisfaction de mon pays quant à sa coopération avec l'UNESCO.

Le Burkina Faso salue et apprécie particulièrement sa coopération féconde avec l'UNESCO dans la réforme, la modernisation et la transformation de son système éducatif.

Nous félicitons donc l'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie, qui pour répondre au besoin exprimé par le Burkina Faso, a mis en place la Recherche-action sur la mesure des apprentissages des bénéficiaires des programmes d'alphabétisation. Nous attendons beaucoup de ce programme au niveau national.

Face aux nombreuses crises qui secouent notre monde, l'UNESCO a toujours su jouer sa partition. Sa devise :« les guerres prenant naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix » fait écho au terrorisme, à l'extrémisme violent et aux conflits de tous ordres auxquels sont confrontés nombre de pays à travers la planète dont le Burkina Faso.

Je salue les efforts que déploie l'UNESCO dans ses programmes pour perpétuer les missions humanistes de l'éducation, de la science, de la culture et de l'information, afin que nous aspirions à un monde meilleur.
Pour notre part, nous renouvelons notre reconnaissance à l'UNESCO pour son accompagnement qui nous conforte dans nos efforts de résilience.

Je vous remercie.

Catégories: Afrique

Mine industrielle d'Inata : Des gendarmes en charge de la sécurité du site, victimes d'une attaque terroriste

dim, 14/11/2021 - 14:22

Des gendarmes en charge de la sécurité de la mine d'or d'Inata, commune de Tongomayel, région du Sahel, ont été victimes ce dimanche 14 novembre 2021, d'une attaque terroriste.

L'information a été donnée par le service de communication de l'Etat-major de l'armée burkinabè, dans un communiqué. L'armée annonce que des ratissages sont en cours et invite les populations à la vigilance. Pour le moment, aucun bilan n'est disponible. Il sera établi ultérieurement selon le communiqué.

Rappelons que cette mine industrielle est fermée depuis quatre ans.

Lefaso.net

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Burkina : « Il n'y aura pas de coup d'Etat dans ce pays, à partir du moment où … », répond Bala Alassane Sakandé

dim, 14/11/2021 - 00:59

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) a tenu, ce samedi 13 novembre 2021 à Ouagadougou, une session de son bureau politique national (BPN) au cours de laquelle, cette élite militante du parti a planché sur des conclusions de son dernier congrès, relatives à la vie du parti, mais* *aussi et surtout sur des préoccupations de l'heure, notamment le contexte sécuritaire

C'est la première véritable rencontre de cette instance, après le congrès qui a vu le renouvellement de l'organe de direction, le Bureau exécutif national et l'élargissement du Bureau politique national. Ce dernier est l'instance de décision entre deux congrès (le congrès étant l'instance suprême).

Pour cette session du Bureau politique national qui s'est tenue sous la présidence de Bala Alassane Sakandé, successeur de Simon Compaoré à la tête du parti depuis le congrès sus-évoqué, les participants ont planché sur des recommandations (taches urgentes à liquider) assignées à la nouvelle direction politique, ont-ils expliqué au sortir de la rencontre, sans détails sur ce point.

Mais bien plus que la vie du parti, les membres du BPN, venus de l'ensemble des provinces et de l'extérieur, apprend M. Sakandé, ont abordé des sujets liés à la préoccupation sécuritaire. « D'ailleurs, ce BPN a consacré deux motions : une motion de soutien au président du Faso et une deuxième motion de soutien aux Forces de défense et de sécurité ainsi qu'aux volontaires pour la défense de la patrie », résume le président du MPP, Bala Alassane Sakandé.

« Et nous avons voulu, à partir de ce BPN, démontrer que le MPP est toujours là, que le MPP est débout et que le MPP est derrière les Forces démocratiques, les Forces de défense et sécurité de notre pays, et que c'est ensemble que nous pouvons construire ce pays. C'est ensemble que nous pouvons travailler à ce que ce pays reste débout. En tout état de cause, le MPP est ouvert à tout le monde, à toutes suggestions, à toutes propositions, de nature à ce que nous puissions construire ce pays. Pourvu que ces propositions, ces suggestions restent dans un cadre républicain. Voilà l'appel que nous pouvons lancer à tous les patriotes, à nous rejoindre pour que nous puissions, ensemble, derrière nos Forces de défense et de sécurité, nos volontaires pour la défense de la patrie, travailler à ce que ce pays-là puisse rester débout. Le Burkina Faso a connu des difficultés, il a toujours eu des épreuves, de 74, 85, l'insurrection (insurrection populaire de fin octobre 2014, ndlr), le coup d'Etat manqué, mais il est toujours debout », convainc le président du parti au pouvoir, campant ainsi une sorte de décor.

" Nous ne devons pas nous résigner ; nos grands-parents ne l'ont pas fait, nos parents ne l'ont pas fait, ce n'est pas nous qui allons le faire"

Et comme en réponse à l'actualité socio-politique qui caractérise la dégradation de la situation sécuritaire, notamment la sortie du Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) du mardi 9 novembre 2021 au cour de laquelle, l'institution a donné un ultimatum d'un mois au pouvoir Kaboré pour améliorer la situation, au risque d'organiser des mouvements pour demander sa démission, Bala Alassane Sakandé a envoyé des piques…(le parti annonce une conférence de presse ce lundi 15 novembre sur cette actualité).

« De nous jours, nous entendons par-ci par-là des gens qui prédisent l'apocalypse pour leur propre pays. J'ai honte et j'ai mal à leur place. Il n'y aura pas d'apocalypse au Burkina Faso. Il y a des gens qui prédisent des coups de force, des coups d'Etat. Il n'y aura pas de coup d'Etat dans ce pays, à partir du moment où les Forces de défense et de sécurité sont des forces républicaines. Il y en a qui ont essayé, il y a eu des FDS (Forces de défense et de sécurité), des Forces républicaines qui ont contré cela. Il y a eu des populations qui savent que la construction de ce pays, l'avenir de ce pays n'appartient à aucune personne ; l'avenir nous appartient tous. S'il y a donc des gens qui, de par leur position, peuvent faire des propositions constructives pour que ce pays-là reste débout, nous sommes favorables, nous sommes disponibles. Mais, dans ce pays, il ne suffit pas de critiquer pour critiquer, il faut apporter des critiques constructives » a-t-il rétorqué, précisant au passage que cette perception du parti ne signifie guerre que la situation n'est pas difficile.

« Non ! Mais nous ne devons pas nous résigner. Nos grands-parents ne l'ont pas fait, nos parents ne l'ont pas fait, ce n'est pas nous qui allons le faire. Le Burkina Faso restera débout, malgré les difficultés. Et c'est pour cela nous lançons un appel à toute la population, pour qu'ensemble, nous nous mettions débout pour défendre notre cher Faso ; parce qu'il n'y a pas deux Burkina Faso. Ce n'est pas un Burkina Faso de X ou Y, c'est un Burkina Faso de nous tous. Et c'est pour cela qu'ensemble, nous devons battre le rappel des troupes pour que nous puissions, ensemble, comme un seul homme, travailler à éradiquer ce qui nous arrive aujourd'hui », a galvanisé le président du président du MPP, Bala Alassane Sakandé, par ailleurs Président de l'Assemblée nationale.

Il avait à ses côtés à la sortie de la rencontre, plusieurs cadres de sa direction politique nationale, à l'image de Pegwendé Clément Sawadogo (1er vice-président chargé des relations avec les partis politiques et les alliances au niveau national ; ministre d'Etat, ministre chargé de l'Administration du territoire), Lassané Savadogo (secrétaire exécutif, directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale), Ollo Anicet Pooda (secrétaire à l'organisation ; Conseiller spécial du président du Faso, chargé des questions politiques), Pr Stanislas Ouaro (4ème vice-président chargé des questions de gouvernance et du dialogue social, par ailleurs ministre en charge de l'éducation nationale) ou encore de Moussa Boly (5ème vice-président chargé des relations avec les autorités coutumières et religieuses).

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Revivez en vidéo l'interrogatoire du général Gilbert Diendéré

dim, 14/11/2021 - 00:54

Durant ses trois jours d'audition à la chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou, le général Gilbert Diendéré a rejeté en bloc les quatre chefs d'accusation retenus contre lui. « Je ne vais pas assumer ce que je n'ai pas fait », avait-il lancé au parquet militaire et à la partie civile qui l'ont assailli de questions au regard de sa proximité avec le nouveau pouvoir au lendemain du coup d'Etat du 15 octobre 1987 qui a coûté la vie au président Thomas Sankara et douze de ses compagnons. Nous vous proposons de revivre en vidéo l'interrogatoire de l'accusé. Un petit film réalisé sur smartphone à partir de texte, photos, sons et vidéos.

Herman Frédéric Bassolé
LeFaso.net

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Trafic illicite des biens culturels : La ministre de la culture Elyse Ilboudo \Thiombiano, pour une synergie d'actions contre le fléau

dim, 14/11/2021 - 00:00

Le 14 novembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Le Burkina Faso n'est pas épargné par ce fléau, surtout avec la situation sécuritaire délétère. Pour ce faire, la ministre de la culture Elyse Thiombiano\Ilboudo, est pour une synergie d'actions pour contrer ces pratiques néfastes. Déclaration !

Le 14 novembre de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Cette journée, instituée par l'UNESCO en 2019, rappelle que le vol, le pillage et le trafic illicite de biens culturels se produisent dans de nombreux pays du monde, court-circuitant ainsi les cultures de certains peuples, leurs identités culturelles et leurs histoires.

Cette célébration m'offre l'agréable occasion, à travers cette déclaration, d'attirer davantage l'attention sur ce crime, les moyens de lutte et les mesures proactives.
En cela, il est important de noter que le Burkina Faso s'est engagé, dans un élan solidaire, avec ses pairs par la ratification de la convention de l'UNESCO de 1970, concernant les mesures visant l'interdiction et l'obstruction des importations, des exportations et des transferts des propriétés illicites, des biens culturels en 1987. Aussi, le pays a ratifié celle complémentaire de l'UNIDROIT, en 1995, relative aux biens culturels volés ou illicitement exportés.

Le phénomène du trafic illicite étant transfrontalier, les mesures de lutte ne peuvent être efficaces que lorsqu'elles sont partagées par l'ensemble des Etats. C'est la raison pour laquelle, notre pays a participé à l'étude ouest-africaine qui a abouti à l'élaboration de la note stratégique pour le renforcement de la coopération régionale pour la lutte contre le trafic illicite des biens culturels pour le sahel en 2017.

Dans la même lancée, mon département travaille pour une implémentation de cette stratégie régionale au Burkina Faso par la mise en œuvre d'une série de mesures administratives et opérationnelles. Au nombre de celles-ci, la feuille de route stratégique pour la mise en œuvre de la convention de 1970, en cours d'élaboration et le processus de révision de la loi 024-2007/AN du 13 novembre 2007 portant protection du patrimoine culturel, à l'effet d'internaliser les dispositions des conventions de l'UNESCO sur le patrimoine culturel (1970-1995).

Les deux derniers rapports quadriennaux que le Burkina Faso a soumis à l'UNESCO sur la mise en œuvre de la convention de 1970, respectivement en 2015 et en 2019, ont montré des avancées significatives des mesures que notre pays a développées pour lutter contre le phénomène du trafic illicite des biens culturels.

Ces mesures portent pour l'essentiel sur l'amélioration de la réglementation nationale par l'adoption de textes juridiques, le renforcement du cadre institutionnel, l'organisation de sessions de renforcement des capacités à l'endroit des acteurs majeurs, le renforcement du système de contrôle par la délivrance de titres de circulation des biens culturels, la réalisation des inventaires dans les musées, etc.

Ces différentes actions ont favorisé une prise de conscience de la problématique du phénomène puis un réseau national d'acteurs de la lutte a été formé. Il est heureux de constater que les services chargés de la protection du patrimoine culturel sont régulièrement sollicités et les Forces de Défense et de Sécurité mis à contribution pour exercer des contrôles.

En dépit des avancées significatives enregistrées sur le terrain, de réels progrès restent à réaliser en matière de communication entre les acteurs et de coordination des actions déployées par les structures en charge de la lutte contre ce fléau.
Je m'en voudrais ici de ne pas reconnaitre le travail de l'ensemble des acteurs nationaux qui, malgré la modicité des moyens et les conditions parfois hostiles, mènent, avec un esprit de sacrifice et de patriotisme, la lutte pour la préservation de nos valeurs culturelles séculaires.

Je pense à mes collaborateurs du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, aux douaniers, aux gendarmes, aux policiers, aux forestiers, aux autorités coutumières et religieuses, aux collectionneurs des œuvres d'art, aux artistes, aux artisans et autres.

Je voudrais donc en appeler à l'accroissement de la coordination nationale et au renforcement de la coopération internationale pour enrayer la spirale de ce trafic illicite qui entame le patrimoine, notre héritage commun, bien commun.
Bonne célébration à toutes et à tous !

Dr Elise Foniyama ILBOUDO/THIOMBIANO

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Festival culture, rythmes et ambiance de Nandiala : La première édition se tiendra du 17 au 19 décembre 2021

sam, 13/11/2021 - 19:23

L'Association actions culturelles et touristiques du Centre-Ouest (ACT/COS) organise, du 17 au 19 décembre 2021, dans la commune rurale de Nandiala, région du Centre-Ouest, la première édition du Festival culture, rythmes et ambiance de Nandiala (FESTICRAN). L'information a été portée à la connaissance du public le samedi 13 novembre 2021 à Ouagadougou, à travers une conférence de presse.

Cette première édition est placée sous le patronage du directeur de cabinet du président du Faso, Dr Seydou Zagré, et la présidence du ministre en charge de la Culture, Dr Elise Ilboudo/Thiombiano. Elle est également placée sous le parrainage de plusieurs personnalités dont le maire de la commune de Nandiala, Prosper Ouédraogo, et le champion olympique Hugues Fabrice Zango.

Pendant trois jours (du 17 au 19 décembre 2021), la commune de Nandiala, dans la région du Centre-Ouest, brillera de mille feux. Pour cause, elle accueillera la première édition du Festival culture, rythmes et ambiance de Nandiala (FESTICRAN). Ce festival a été initié par l'Association actions culturelles et touristiques du Centre-Ouest (ACT/COS), en vue de valoriser les potentialités culturelles, touristiques et le savoir-faire traditionnel dont regorge la commune de Nandiala. Selon les organisateurs, le festival se veut un cadre de rencontres culturelles et un levier de développement efficace sur lequel devraient s'appuyer les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, pour amorcer le développement socio-économique endogène.

François Kombasséré, le président de l'ACT-COS et président du comité d'organisation.

Pour joindre l'utile à l'agréable, les organisateurs tiendront, en marge de ce festival, des conférences publiques et des panels autour du thème central « Cohésion sociale, réconciliation nationale et développement local : quelle contribution de la culture pour l'émergence de la commune de Nandiala ? ».

Ainsi, plusieurs activités sont programmées. Il s'agit notamment des conférences-débats sur la contribution de la culture dans le développement local, des visites guidées de sites touristiques de la région, une formation en gestion d'entreprises culturelles et une initiation de 50 enfants à des métiers d'art traditionnel. A ces activités s'ajoutent une formation d'une dizaine de jeunes à l'écriture et à la déclamation de slam.

Les journalistes au lancement officiel du FESTICRAN.

Durant ces trois jours, il y aura, selon le président de l'association et président du comité d'organisation, François Kombasséré, un plateau pour la prestation d'artistes, de groupes musicaux et de compagnies de danse traditionnelle. Et toutes ces activités permettront, dit-il, de regrouper un public bien ciblé.

Au-delà de l'aspect festif, le festival sera un cadre où les professionnels du monde culturel, politique, économique et autres se retrouveront pour échanger sur le thème du festival et les possibilités qui peuvent permettre de mieux contribuer au développement culturel et économique de la commune de Nandiala.

YZ
Lefaso.net

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Semaine du numérique 2021 : L'inclusion numérique des femmes au cœur d'un panel

sam, 13/11/2021 - 19:22

Les femmes étaient à l'honneur au troisième jour de la Semaine du numérique, qui se tient du 9 au 13 novembre 2021 à Bobo-Dioulasso. En marge de cette 17e édition, le ministère en charge de l'Economie numérique a organisé, le jeudi 11 novembre 2021, le « Forum femme et numérique ». Ce forum visait à booster l'inclusion des femmes dans le développement digital.

Cette initiative avait pour objectif de faire en sorte que les femmes puissent s'approprier davantage le numérique, pour le développement économique du Burkina Faso. Le forum a été ponctué par deux panels qui ont porté sur « Femme et réseaux sociaux : quelle utilisation pour une valeur ajoutée ? » ; et « Les TIC comme outil d'épanouissement et d'indépendance financière de la femme ».

Les participants au forum.

En effet, depuis les années 2000, le Burkina Faso a assisté à une explosion du numérique, notamment des réseaux sociaux. Ces technologies permettent aujourd'hui au monde entier de mener diverses activités, afin de gagner de l'argent et d'être indépendant financièrement. Les femmes africaines, et burkinabè en particulier, pourraient ainsi obtenir un capital de départ, créer leurs entreprises et être indépendantes financièrement, si toutefois elles s'étaient mieux approprié ces réseaux sociaux. C'est ce que le ministère en charge de l'Economie numérique a compris, en choisissant d'organiser ce forum femme et numérique, à l'occasion de cette 17e édition de la Semaine du numérique.

Cette rencontre d'échanges et de partage d'expériences a été présidée par Saïdou Yanogo, conseiller technique au ministère de l'Economie numérique. Dans son allocution, il a fait savoir que les politiques actuelles sont orientées, de plus en plus, vers l'inclusion numérique. C'est-à-dire, faire en sorte que le développement numérique n'exclue personne. « Aujourd'hui, nous parlons d'utiliser le numérique pour le développement du pays. Si nous voulons que ce développement dure, il faut qu'il n'exclue personne », a-t-il dit.

Saïdou Yanogo, conseiller technique au ministère de l'Economie numérique.

Il estime que les femmes jouent un grand rôle dans le développement économique du Burkina. Et si elles s'appropriaient davantage le numérique, cela pourrait apporter un plus à l'économie du pays. A travers ce forum, le ministère de l'Economie numérique veut faire en sorte que les femmes s'approprient davantage le numérique pour leur épanouissement. « L'inclusion dans le développement digital est devenue un axe important dans les politiques, et le Burkina Faso est conscient du rôle et de la place de la femme, ainsi que sa contribution au développement social et économique de notre pays », a laissé entendre Saïdou Yanogo.

« Les réseaux sociaux demeurent des opportunités d'affaires »

Le premier panel avait pour but de sensibiliser et d'encourager les femmes et les jeunes filles à s'approprier tout ce que la technologie numérique leur apporte, afin de mieux mener leurs activités. La première communicatrice, Awa Ouattara, ingénieure informaticienne, a d'abord abordé les réseaux sociaux les plus utilisés dans le monde, dont Facebook qui est classé en tête de liste.

Selon elle, les réseaux sociaux demeurent des opportunités d'affaires pour les femmes qui peuvent s'en approprier pour se former ou pour réaliser des activités commerciales. « Le taux d'utilisation des réseaux sociaux par les femmes est resté très faible. Ces réseaux sociaux demeurent des opportunités pour tout le monde et pour la femme en particulier qui, au-delà de ses charges familiales, peut, à travers ces réseaux sociaux, suivre des formations ou réaliser des activités commerciales. C'est pourquoi, elle doit tout faire pour s'en approprier à travers une bonne utilisation », a insisté Awa Ouattara.

Titulaire d'une licence en communication d'entreprise, Maminata Sanou est la promotrice de la marque Tahimar. Au cours de ce panel, elle a voulu partager son expérience des réseaux sociaux avec les participants. A l'en croire, c'est grâce au numérique qu'elle a pu étendre ses activités de promotion du textile africain dans le monde. En effet, cela fait plus de cinq ans déjà que l'entreprise évolue dans la vente en ligne des pagnes « kôkô donda » et Faso dan fani.

Maminata Sanou, la promotrice de la marque Tahimar.

« Nous avons voulu partager notre expérience avec les plus jeunes, parce que les réseaux sociaux nous ont apporté un plus. C'est grâce aux réseaux sociaux que le « kôkô donda » est connu au-delà de nos frontières. Cela nous a amené à côtoyer plus de monde de divers horizons et hors de nos frontières. Aujourd'hui, le « kôkô donda » est arrivé à des endroits où peut-être nous nous n'allions jamais arriver. Je pense qu'il y a du potentiel dans les réseaux sociaux et le plus important, c'est de savoir les utiliser », a souligné Maminata Sanou. Elle a par ailleurs saisi l'occasion pour inviter les femmes à s'approprier les réseaux sociaux, et à les utiliser de manière « consciencieuse ».

Le deuxième panel a porté non seulement sur les TIC comme outil d'épanouissement et d'indépendance financière de la femme, mais aussi sur les dangers liés à leur utilisation et à la nécessité de protection des données à caractère personnel. Pour les panelistes, il s'agit de voir comment ces outils peuvent contribuer à l'épanouissement de la femme, mais aussi permettre l'inclusion financière et réduire la pauvreté au Burkina Faso.

Au regard des dangers liés à l'utilisation des réseaux sociaux, les panelistes ont invité les participants à mieux les utiliser pour avoir une plus-value. Du reste, le ministère s'est engagé à accompagner les populations pour leur permettre d'utiliser ces réseaux sociaux en toute sécurité.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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9e édition du FILEP : Les participants demandent la réouverture des frontières terrestres dans l'espace CEDEAO

sam, 13/11/2021 - 19:12

Les rideaux sont tombés sur la 9e édition du Festival international de la liberté d'expression et de la presse (FILEP), le vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou. A l'issue de ces 72 heures d'échanges, les participants ont émis des doléances dans un document qu'ils ont baptisé « l'appel de Ouagadougou ».

Le 10 novembre 2021, le Festival international de la liberté d'expression et de la presse (FILEP) débutait. En trois jours, neuf panels ont été animés. Ce vendredi 12 novembre, c'était la fin du colloque. Les sujets évoqués entraient en droite ligne avec le thème de la 9e édition, qui est : « Au carrefour des crises sanitaires, sécuritaires, politiques et des mutations technologiques, construisons des médias résilients au service des citoyens africains ».

Des journalistes de renom et des experts ont défilé à tour de rôle pour partager leurs expériences. Certains journalistes ont évoqué les difficultés rencontrées dans la quête de l'information. Le coût est amer. Dans l'exercice du métier, nombreux d'entre eux ont reçu des menaces de mort. Il y a eu des tentatives d'assassinat, des persécutions et des séjours en prison. Certains gouvernements passent jusqu'à présent par des lois liberticides pour museler ceux qui ont un avis contraire au leur.

Les participants sont venus de 21 Etats.

Et la situation sécuritaire dans le Sahel n'a fait que dégrader la liberté de la presse. Certains journalistes sont pris entre les menaces terroristes et gouvernementales. Le Covid-19 a contribué à creuser un gouffre financier dans la comptabilité de plusieurs médias en Afrique. Les entreprises de presse font face à une avancée de la diffusion de l'information en ligne. Il est nécessaire qu'ils s'adaptent et en fassent une opportunité.

Malgré les difficultés, les journalistes d'investigation, parfois exilés ou connaissant des déboires avec la justice, sont résilients. Ils ont invité les participants à s'armer de courage pour servir le continent. Cela, par des articles de dénonciation de la mal-gouvernance, des violations des droits humains et de toutes sortes d'injustices sociales.

Le présidium.

L'appel de Ouagadougou

Deux-cent personnes venues de 21 Etats d'Afrique et de l'Occident ont assisté aux panels. « C'est une grande satisfaction pour le Centre national de presse Norbert-Zongo de réussir à tenir la 9e édition du FILEP. Cela, dans des conditions très difficiles liées à la situation sanitaire, sécuritaire et sur le plan des moyens financiers. Cette année, le Centre national de presse n'avait plus beaucoup de financements. Il a fallu l'appui de nos partenaires institutionnels et techniques. Sinon, il y a quelques semaines, nous étions sur le point de jeter l'éponge parce que les dépenses étaient élevées. Ce qu'il faut saluer, c'est la contribution des participants. Par exemple, tous nos confrères et défenseurs des droits humains qui sont venus par avion, ont payé eux-mêmes leur billet. Cela a permis d'amoindrir les prises en charge. Nous nous sommes contentés d'assurer l'hébergement et la restauration », a expliqué Sidiki Dramé, président du comité d'organisation du FILEP.

Sidiki Dramé, président du comité d'organisation du FILEP.

Les participants ont émis des doléances aux gouvernants. « L'appel de Ouagadougou », comme ils l'ont intitulé, a fait des recommandations. Il s'agit d'octroyer des subventions aux médias privés, de protéger juridiquement les journalistes en exil, de leur accorder le refuge en cas de demande. Au Burundi par exemple, ils sont 107 à avoir fui un régime dictatorial. Les moins chanceux ont été assassinés et, souvent, avec leur famille.

Sidiki Dramé remettant les recommandations au ministre de la Communication, Ousséni Tamboura.

Les participants à ce FILEP ont également demandé la réouverture des frontières terrestres dans l'espace CEDEAO. Selon eux, les acteurs du secteur informel sont de plus en plus vulnérables à cause de la durée de cette mesure. Sidiki Dramé a remis ces recommandations au ministre de la Communication, des Relations avec le parlement, Ousséni Tamboura, qui a promis de les transmettre à qui de droit.

Samirah Bationo
Lefaso.net

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