L'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'ONG Terre des hommes (TDH) ont organisé une rencontre d'échanges avec le partenaire financier, DG ECHO, ainsi que les partenaires terrain de mise en œuvre de leurs projets, le mardi 17 décembre 2024 à Yako, dans la province du Passoré, région du Nord.
C'est dans le cadre de son monitoring routinier de projets que la DG ECHO, la branche humanitaire de l'Union européenne, a effectué une sortie pour toucher du doigt les réalités de la mise en œuvre des projets de préparation aux catastrophes et profiter pour échanger avec les acteurs de terrain afin d'avoir un retour de l'ensemble des partenaires et des parties prenantes.
Ce projet est mis en œuvre depuis 2023 et prend fin en juin 2025. « Nous avons mis en œuvre une bonne partie des activités du projet. Il était question pour le partenaire de ressource d'effectuer cette mission pour changer avec les différents acteurs terrain afin d'avoir leur appréciation par rapport à la qualité programmatique », a souligné le coordonnateur du projet au niveau de la FAO Burkina, Mamoudou Toubakou Tamboura.
Selon Mamoudou Tamboura, la FAO Burkina est ouverte aux propositions de modifications par rapport à l'évolution du contexte de mise en œuvre du projetPour la FAO, l'activité du jour est un exercice pédagogique qui lui permet, en tant qu'acteur de mise en œuvre, d'avoir un regard extérieur sur le déroulement du projet et, éventuellement au besoin, d'apporter des correctifs. « C'est vraiment un réel motif de satisfaction. Des recommandations ont été formulées par le bailleur et l'ensemble des acteurs lors de la rencontre et nous avons pris l'engagement de les mettre en œuvre au fur et à mesure de la mise en œuvre des activités », a indiqué Mamoudou Toubakou Tamboura.
Gérer certaines situations difficiles
Selon le préfet et Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Kirsi, dans le Passoré, Miniri Bakouan, ce projet, qui est mis en œuvre par la FAO et son partenaire APADE a contribué un tant soit peu à gérer certaines situations difficiles au niveau de leur commune. « La formation et la mise en place des différents points focaux chargés d'alerter en cas de situation de risque ont été débattues au cours de la rencontre », a confié Miniri Bakouan.
Miniri Bakouan est favorable pour équiper les points focaux en matériel de communication pour des informations en temps réelIntervenant au compte de l'ONG Terre des hommes (TDH), Frédéric Lanta, chargé de projet, a relevé que leur intervention a porté sur deux axes essentiels. Le premier consiste à outiller les formations sanitaires afin de contenir les chocs au cours de l'année.
Le deuxième axe, toujours selon Frédéric Lanta, est la redynamisation du CONASUR (Conseil national de secours d'urgence et réhabilitation) et certains humanitaires à travers la redynamisation du système d'alerte précoce, qui est un dispositif déjà mis en place par l'État et qui permet de faire remonter des alertes depuis les villages jusqu'au niveau provincial.
Il faut rappeler que les projets, objets de la mission de monitoring, sont financés par l'Union européenne (DG ECHO) sous la fenêtre « Disaster preparedness ». Ils sont mis en œuvre par deux consortia : la FAO et l'ONG APADE ainsi que les ONG Action contre la faim (ACF) et Terre des hommes (TDH).
Dans la région du Nord, les deux projets sont implémentés dans la province du Passoré précisément les communes de Gomponsom et Kirsi pour la FAO et APADE, dans les communes de Arbollé et de Yako par TdH (Terre des hommes) et ACF.
Cryspin Laoundiki
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Le ministère de l'Énergie, des mines et des carrières tient un atelier national de validation de l'avant-projet de loi et du projet de stratégie nationale du contenu local 2025-2029 assorti de son plan d'actions, ce mercredi 18 décembre 2024 à Ouagadougou.
« De nombreux pays africains riches en ressources naturelles restent confrontés à des structures économiques peu diversifiées et faiblement industrialisées », a constaté le ministère de l'Énergie, des mines et des carrières du Burkina Faso.
Pour apporter une réponse à cette situation, le gouvernement s'est lancé dans une vision de bâtir une économie résiliente et inclusive, en veillant à ce que les investissements dans le secteur de l'énergie profitent davantage aux Burkinabè.
Ainsi, cet avant-projet de loi relatif au contenu local, ce projet de stratégie nationale de contenu local 2025-2029 et son premier plan d'actions triennal visent à promouvoir une meilleure intégration des entreprises locales.
« L'adoption d'une loi accompagnée d'une stratégie nationale et de son plan d'action sur le contenu local, revêt une importance capitale pour notre pays », a déclaré Salif Boussim« La loi sur le contenu local permettra d'établir des obligations claires en matière de participation locale, que ce soit en termes de fourniture des biens et services, de développement du capital humain, de la sous-traitance et de la co-traitance, de la promotion de richesse-développement, du transfert de technologie et de savoir-faire et de la promotion des investisseurs nationaux », a indiqué le directeur du cabinet du ministre de l'énergie, Salif Boussim.
S'agissant de la stratégie et de son plan d'action sur le contenu local dans le domaine de l'énergie, il a fait savoir qu'ils vont permettre, entre autres, de renforcer les capacités des entreprises locales pour qu'elles soient compétitives et aptes à répondre aux exigences des projets énergétiques. « L'un des impacts escomptés de la mise en œuvre de la stratégie sur le contenu local est d'augmenter la part des entreprises burkinabè dans la fourniture de biens et de services de 18% en 2024 à 45% en 2029 », a-t-il projeté.
Apporter plus de contributions dans le système d'énergie
Selon le directeur général de l'énergie, Dr Alidou Koutou, cette loi va réglementer toute activité en lien avec l'énergie et au nom du pays. Il s'agit des études techniques ; des travaux de construction, d'exploitation et de maintenance ; de la recherche et du développement ; du recrutement et des ressources humaines et également des marchés, à savoir les biens et services.
« Cette loi est une réponse bien trouvée suite à un constat qui a été fait dans le secteur de l'énergie », a indiqué Dr Alidou Koutou« La loi va arrêter un certain nombre de règles pour permettre au secteur local et aux ressources locales de pouvoir apporter plus de contributions dans le système d'énergie », a-t-il affirmé.
En 2021, le Burkina Faso avait adopté une stratégie dans le domaine des mines, à l'épreuve de la mise en œuvre de ces politiques au niveau du secteur minier. Selon le secrétaire technique du contenu local et de la promotion des investissements, Zéphyrin Zongo, c'est la même approche qui va être adoptée dans le domaine de l'énergie.
« Ce matin, nous allons examiner ce projet de document, qui va nous permettre de structurer les actions dans le domaine du contenu local, dans le secteur de l'énergie, comme cela a été indiqué, dans l'optique de promouvoir le développement des compétences nationales, les ressources humaines nationales et tous les autres aspects transversaux tels que la promotion de la richesse, du développement, dans le secteur de l'énergie », a-t-il expliqué.
Après la validation de cet avant-projet de loi au cours de cet atelier national, le conseil des ministres va l'adopter avant de le transférer à l'Assemblée législative de transition (ALT) pour la dernière étape.
Cryspin Laoundiki
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Le Programme des nations unies pour le développement, (PNUD) et l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en collaboration avec le ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité ont tenu, les 17 et 18 décembre 2024 à Fada N'Gourma, le 7ᵉ cadre de concertation du PREGEC.
Mis en œuvre depuis décembre 2020 dans les communes de Fada N'Gourma, Diapangou, Diabo, Piéla et Bilanga, le projet de Prévention et de gestion des conflits dans la région de l'Est (PREGEC) vise à réduire les risques de conflits et à renforcer un processus de cohésion sociale inclusif des groupes les plus à risque dans la région de l'Est. Le cadre de concertation a permis aux acteurs impliqués de faire le bilan de la mise en œuvre du projet au cours de l'année 2024 et de planifier les activités restantes pour 2025.
A l'ouverture de la session, le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné, a exprimé sa gratitude à tous ceux qui, par leur engagement sans relâche, leur expertise et leur travail acharné, ont contribué à faire de ce projet un véritable levier pour la paix et le développement de la région de l'Est. « Les conflits exacerbent les fractures sociale et économique. Il est de notre responsabilité collective de rétablir l'harmonie sociale et d'instaurer une gestion sereine des ressources et des relations sociales », souligne-t-il.
Yaya Koné, secrétaire général de la province du GourmaA en croire Eloi Kouadio IV, représentant résident du PNUD au Burkina Faso, les conflits de type communautaire sont légion et constituent de ce fait, une réelle menace pour la paix et le développement durable. C'est dire donc que la prévention reste un des moyens efficaces pour réduire les conflits. Mais encore faut-il que des approches novatrices soient mises en œuvre par des acteurs avertis au profit d'une communauté engagée. « Les statistiques sur ces conflits communautaires avant l'intervention du projet de prévention et de gestion des conflits dans la région de l'Est étaient estimées à 279 en 2020. En 2024, à travers les résultats de l'étude des effets commandités dans le cadre de la mise en œuvre du PREGEC, ce chiffre était estimé à 162 », confie-t-il, avant d'ajouter que la FAO et le PNUD réitèrent leur engagement à apporter, dans la mesure du possible, l'appui technique et financier au gouvernement du Burkina Faso dans ses efforts de renforcement de la cohésion sociale et de la construction d'une paix durable.
Le représentant résident PNUD au Burkina Faso, Eloi Kouadio IVUne visite sur le terrain a permis de constater plusieurs réalisations qui font le bonheur des populations. On note, entre autres, 18 biodigesteurs, 16 dispositifs hors sol, trois postes d'eau autonomes, deux forages à motricité humaine et un renforcement des capacités de 499 personnes sur diverses thématiques.
Diéyabdi Serge Tankoano a bénéficié du projet, un accompagnement pour la culture hors sol. Un modèle de culture qui permet de produire à domicile. « Les insectes détruisaient mes productions avant. Cet accompagnement du PNUD est un ouf de soulagement », dit-il tout en lui exprimant sa gratitude.
Ces journées de concertation ont été mises à profit pour remettre des équipements et du matériel à des structures de prévention et de gestion des conflits de la région de l'Est d'une valeur totale de 27 543 750 FCFA, pour les accompagner dans leurs efforts de prévention et de gestion des conflits dans la région de l'Est.
Le PREGEC est financé par le Fonds de consolidation de la paix (Peace bulding Fund).
G. Aboubacar
Fada N'Gourma
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Les 12 et 13 décembre 2024, l'université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) a accueilli la 7ᵉ Journée d'études africaines en comptabilité et contrôle (JEACC), organisée par l'Association francophone de comptabilité-Afrique (AFC-Afrique) et le Centre agréé de formation à l'expertise comptable et financière du Burkina Faso (CEFECF-BF). L'événement a réuni des universitaires, des chercheurs et des professionnels de la comptabilité pour discuter de l'avenir du secteur en Afrique.
« Les nouveaux défis de l'enseignement de la comptabilité en Afrique », c'est le thème qui a attiré des experts et des doctorants, qui ont présenté une vingtaine de projets de thèse devant des jurys lors des doctoriales. Ces communications scientifiques, axées sur la comptabilité et son impact managérial, visent à enrichir la recherche et à offrir des solutions aux entreprises. Le professeur Robert Bationo, président du comité national d'organisation et directeur du CEFECF-BF, a souligné que l'éthique et la conscience professionnelle sont essentielles dans le domaine de la comptabilité.
Le président de l'AFC-Afrique, professeur Boniface Bamboky, a rappelé que ce n'est pas la comptabilité en elle-même qui pose problème, mais parfois ceux qui l'exercent. Il a insisté sur l'importance du respect des normes comptables et de la tenue des comptes en conformité avec les règles en vigueur.
Au cours de la cérémonie, le professeur Jean-François Silas Kobiané, président de l'UJKZ, a exprimé sa fierté d'accueillir la JEACC à Ouagadougou et a réaffirmé l'engagement des universités dans la formation d'experts-comptables compétents pour soutenir le secteur en Afrique. Il a également souligné l'importance de l'information comptable dans l'analyse et le contrôle des décisions internes des entreprises.
Le parrain de la cérémonie, monsieur Yacouba Traoré, représenté par l'expert-comptable Franck Barro, a encouragé les doctorants à poursuivre la quête de l'excellence et à cultiver les valeurs de travail bien fait et de discipline. L'ONECCA-BF a également animé une table ronde sur le thème « Passage du SYCEBNL dans les entités à but non lucratif : défis et perspectives », un sujet important pour le secteur.
La JEACC demeure une plateforme d'échange et de collaboration entre les acteurs de la comptabilité en Afrique, contribuant ainsi à l'amélioration continue des pratiques et à la professionnalisation du secteur.
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Dans une publication sur sa page Facebook, ce mercredi 18 décembre 2024, le ministère de la Sécurité a annoncé que le rapport Afrobarometer, qui évalue la performance des forces de police dans 39 pays africains sur la période 2021-2023, place la police burkinabè au sommet avec un score remarquable de 68 % en termes de professionnalisme.
Ce résultat reflète le dévouement, l'engagement et la discipline des forces de police nationales, qui œuvrent sans relâche pour garantir la sécurité des populations dans un contexte de défis sécuritaires complexes, peut-on lire dans la publication.
Le Burkina Faso se distingue aux côtés de ses partenaires de l'Alliance des États du Sahel (AES). Le Niger occupe la 5e place avec un score de 58 %, suivi du Mali à la 8e place avec 53 %. Ces résultats confirment l'excellence des forces de police de la région dans un environnement sécuritaire difficile.
Le Ministre de la Sécurité, le commissaire de police Mahamoudou Sana félicite chaleureusement la hiérarchie policière et l'ensemble des policiers pour leur engagement exceptionnel et leur professionnalisme. Cette reconnaissance internationale est le fruit d'efforts constants et preuve continuelle de résilience face à des défis multidimensionnels.
Le Ministre encourage par la même occasion l'ensemble des policiers à continuer dans la même dynamique, tout en renforçant les liens de confiance avec les populations pour bâtir ensemble un Burkina Faso de SÉCURITÉ et PAIX.
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Source : Page Facebook du ministère de la Sécurité
Le Procès des présumés coupables de détournements de fonds a repris ce 18 décembre 2024 avec les plaidoiries. Suivez l'audience ici en direct avec la retransmission de la RTB télé.
Impact TV a effectué sa quatrième rentrée télévisuelle ce mardi 18 décembre 2024 à Ouagadougou. L'évènement phare pour cette année est la poursuite de l'opération « Coup de cœur », dont la première édition s'est tenue en 2022. Pour cette année, « La télévision du royaume des cieux » cible les blessés en opérations et compte mobiliser 500 kits, constitués chacun d'un sac de riz de 25 kg, d'un bidon d'huile de 5 litres et d'un carton de savon. Les contributions en nature comme en espèces pour cette initiative sont recevables durant tout le mois de décembre, soit du 1ᵉʳ au 31 2024. Les numéros de dépôts sont les suivants : 65 33 88 55 et 72 21 63 63.
Tout a commencé entre 1980 et 1983, alors qu'il était directeur commercial de l'usine Voltex, à Koudougou. Un soir, il eut une vision pour mettre en place un centre audiovisuel (radio et télévision) avec pour objectif principal d'impacter son environnement avec le message de l'Évangile, par le son et l'image. En 1984, il a été affecté à Ouagadougou et c'est en décembre 1987 qu'il réussit à mettre sur pied le Centre international d'évangélisation/Mission intérieure africaine (CIE/MIA).
« Mes nombreux voyages à travers le monde m'ont permis de me familiariser avec le monde de la communication anglo-saxonne. J'ai beaucoup lu, j'ai découvert des médias chrétiens. Entre 2000 et 2010, les médias d'État ont été rouverts par le Premier ministre de l'époque, qui était Tertius Zongo. Il y avait déjà quelques personnes dans mon église qui venaient de sortir de l'école de communication-journalisme. Les autres se sont formées sur le tas. Je leur ai dit de ne pas regarder leur manque d'expérience, j'ai pris l'exemple de plusieurs personnes dans le monde qui sont devenues plus tard des grands, mais qui n'avaient pas eu la chance de prouver leur talent quelque part. C'est ainsi qu'en 2012, nous avons créé Impact TV », relatait Dr Mamadou Philippe Karambiri, lors de la deuxième rentrée télévisuelle d'Impact TV.
« J'ai appris des religions musulmane, catholique, indienne, etc. Ce qui nous ressort partout, c'est l'amour et la solidarité envers le prochain », Pasteur Mamadou Philippe KarambiriCela fait donc plus d'une dizaine d'années que le média œuvre à répandre la bonne nouvelle. En effectuant sa quatrième rentrée télévisuelle ce mercredi 18 décembre 2024, « La télévision du royaume des cieux » entend continuer à jouer sa partition dans le paysage médiatique, tout en tenant compte du contexte national. « Parlant du Burkina Faso, nous avons choisi, et ce depuis trois ans, au-delà de nos programmes, de soutenir nos vaillantes populations, notamment les personnes déplacées internes (PDI), les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). C'est ainsi qu'avec les téléspectateurs, nous avons lancé en 2022, l'opération Coup de cœur.
Une vue des journalistes présents à la conférence de presseLa première édition, qui s'est déroulée en 2022, a permis de mobiliser 300 kits, pour un montant estimatif de 7 millions de francs CFA. Ces kits ont été remis au cours d'une cérémonie le 30 novembre 2022 à des PDI de Korsimoro, dans le Sanmatenga, région du Centre-nord. Cette opération a également touché des populations à Barsalogho. En 2023, l'initiative a été rééditée et a permis de mobiliser, avec les téléspectateurs, des vivres et non vivres à hauteur de 16 millions de francs CFA, cette fois dirigés vers les veuves et orphelins des FDS et des VDP, qui ont donné de leurs vies pour sauver la nation. L'opération a permis de soutenir 600 familles de veuves et d'orphelins de FDS et de VDP. Les dons de l'édition 2023 eux, ont été officiellement remis le 9 janvier 2024, à la Direction centrale de l'action sociale et des blessés en opération, accompagnés de notre marraine Hortense Karambiri », a souligné le directeur général d'Impact TV, Edmond Coulibaly. Pour cette année 2024, Impact TV veut remettre cette opération, en mobilisant 500 kits, constitués chacun d'un sac de riz de 25 kg, d'un bidon d'huile de 5 litres et d'un carton de savon, au profit des blessés en opération. « Nous avons voulu leur faire un clin d'œil en saluant leur bravoure, leur courage et leur sens du sacrifice. C'est une occasion d'être proche d'eux et de les encourager, de leur remonter le moral et de leur dire que tant qu'il y a la vie, il y a de l'espoir et qu'avec Dieu, aucune situation n'est insurmontable », a justifié Edmond Coulibaly.
« Les dons sont recevables à Impact TV de 8h à 18h », Edmond CoulibalyL'opération a été lancée le 1ᵉʳ décembre 2024 et prendra fin le 31 du même mois. Les dons collectés seront officiellement transmis à la Direction centrale de l'action sociale et des blessés en opération.
Erwan Compaoré
Crédit photo : Bonaventure Paré
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La Direction générale des douanes du Burkina Faso, dans sa dynamique de lutte contre le trafic illégal de ressources naturelles, a réalisé une importante saisie d'or. En effet, le mardi 17 décembre 2024, les agents du bureau des douanes de Bittou, en collaboration avec la Police Nationale, ont interpellé trois individus en possession de 28,6 kilogrammes d'or d'une valeur estimée à environ 1,43 milliard de Francs CFA.
C'est un renseignement anonyme qui a alerté les agents des douanes sur les agissements suspects de trois passagers à bord d'un bus de Bittou à Lomé au Togo. Les informations recueillies indiquaient que ces individus transportaient une quantité importante d'or sans documents légaux requis pour sa détention ou son exportation.
Afin de sécuriser cette interception, les agents ont suivi discrètement le bus jusqu'au poste de contrôle de la police situé à l'entrée de la ville de Cinkansé. En collaboration avec les forces de l'ordre local, les suspects ont été interpellés et conduits aux locaux de la Police nationale de ladite localité pour un contrôle approfondi.
Lors de la fouille corporelle, les douaniers ont découvert que les trois individus avaient soigneusement dissimulé l'or à l'intérieur de leurs vêtements. Les colis, pesant 28,6 kilogrammes au total, ont été saisis. Aucune justification légale n'a pu être fournie par les suspects concernant la possession ou le transport de cette marchandise précieuse.
Une lutte contre la contrebande renforcée
Cette saisie illustre une application rigoureuse des articles 24, 270 et 261 du Code des Douanes du Burkina Faso, qui prévoient et sanctionnent sévèrement la contrebande et le trafic illégal de biens.
Ce coup de filet marque un succès significatif dans la lutte contre l'exportation illicite des ressources minières du pays, un enjeu majeur pour la protection de l'économie nationale.
Appel à la collaboration des populations
Le Directeur général des douanes a salué cette opération exemplaire, félicitant les agents impliqués pour leur vigilance et leur professionnalisme. Il a également renouvelé son appel à une collaboration étroite entre les citoyens et les Forces de l'ordre pour lutter efficacement contre les activités illicites.
Cette saisie, au-delà de sa valeur économique, témoigne de l'engagement des autorités burkinabè à protéger les ressources nationales et à garantir leur exploitation dans un cadre légal et transparent.
Cette saisie intervient dans un contexte où le trafic illicite de ressources naturelles, notamment l'or, demeure un défi majeur au Burkina Faso. Les Douanes rappellent que toute exportation d'or doit se conformer aux dispositions légales en vigueur, sous peine de sanctions sévères.
L'opération menée à Bittou constitue une nouvelle avancée dans la lutte contre la contrebande, démontrant la détermination des autorités burkinabè à protéger les ressources du pays contre les trafiquants.
La Douuane : Honneur - Dévouement - Vigilance
SCRP/DGD
Le Baloum Naaba TANGA 2 à Bilbalogho,
Les familles ILBOUDO, OUEDRAOGO, NIKIEMA, à Bilbalogho, Dapoya et Cissin, Belle ville à Ouagadougou
Les familles alliées NARE, KABORE, SILGA, DAMBRE, ZOUGMORE, ZIDA, GOUBA SOUBEIGA, BELEMKOABGA à Koupela, Nouhoungo, Diabo Ouagadougou et Bobo Dioulasso,
Monsieur ILBOUDO MARCELIN, à l'UNICEF, ses frères, sœurs et enfants
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès par suite de maladie,
de leur fille, mère, belle-fille et épouse ILBOUDO/NARE Edwige, comptable a FIDEXCO, le 17 Décembre 2024 à Ouagadougou.
Une veillée de prières est organisée à 20h ce 18 Décembre 2024, à la maison familiale à Belle Ville.
La messe d'absoute est prévue pour le Jeudi 19 Décembre 2024 à 9h à la Paroisse Notre Dame des Apôtres à la Pâte d'oie, suivie de l'enterrement au cimetière de Abdoul Service de Boassa.
2 Timothée 4 Verset 7 « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi ».
Il y a un an, Georges Drabo et 19 de ses compagnons VDP, victimes d'une attaque terroriste perfide, tombaient les armes à la main à Kassan, à quelques encablure de Tougan, province du Sourou. Dans cet hommage, un de ses amis d'enfance, l'Abbé Sylvain Drabo, rappelle la mémoire de ce héros qui restera à jamais gravée dans le cœur de ses frères et sœurs de Kassan et d'ailleurs.
Cette journée du 18 décembre 2023 reste à jamais gravée dans nos mémoires.
Couchés au sol, nous avons pleuré amèrement jusqu'à épuiser nos mouchoirs.
Une épée tranchante a transpercé nos cœurs et nos âmes : on était froid et coi.
Nos multiples questions posées sont restées sans réponses : éternels pourquoi.
La nouvelle a brisé les ailes de cette population déguerpie qui espérait un retour.
Alors que les griots accéléraient le rythme, un objet pointu a percé leur tambour.
En marche rassurante dans une grande nuit, un vent violent a éteint nos lumignons.
Le vaillant Georges Drabo est tombé, les armes à la main, avec ses 19 compagnons.
Quoi ? Une « infox » ? Non. C'est confirmé. Quel coup de massue nous avons reçu !
En criant trois fois "Zorzi, Zorzi, Zorzi" comme on t'appelait, tu n'as pas répondu.
Ta voix s'est éteinte à jamais. Avec tes 19 combattants, vous avez refusé la lâcheté.
Les fous criminels de Dieu ont encore semé la mort dans notre cité : quelle cruauté !
Sous nos yeux, le ciel s'était rabattu sur la terre, il n'y avait plus d'écart entre eux,
La lune semblait avoir avalé le soleil : nous avons invoqué toute la nuit nos aïeux.
La nouvelle nous a hypnotisés, tant la douleur et la révolte avaient envahi nos corps.
Mais nos cœurs ont laissé la place à la consolation, car nos martyrs ne sont pas morts.
Au cœur de ce centre de santé du village, ils ont pratiqué le serment d'Hippocrate.
Sur cette terre de soins, ils ont consenti le sacrifice suprême en face de vils Pilates.
Ils ne sont pas morts, ils sont plus vivants que certains vivants mordus par l'égoïsme.
Leur sang coulé est une semence féconde de courage : il a fertilisé notre patriotisme.
Georges, avec tes camarades guerriers, tu n'es pas mort, tu vis à jamais en nous !
"Il faut une révolte", disais-tu, révolté, refusant de plier le genou devant ces fous.
Tu t'es engagé sans aucune peur : "Ce qui est sûr, ceux qui survivront, survivront.
Et ceux qui mourront aussi, mourront". Ainsi, t'es-tu sacrifié pour notre population.
Tu n'es pas mort pour rien. Tu es mort pour nous comme un messie, un libérateur.
À l'école tu t'es toujours montré vaillant au sport, l'homme de fer devant tout buteur.
De la craie à la kalash, de la classe au front, tu nous enseignes le sens du sacrifice.
Le matricule 361128 a quitté le confort pour sauver son peuple du poids du supplice.
Tu n'es pas mort, tu es vivant parmi nous. Partout, nous proclamerons ta vaillance :
Sur les aires de jeu, les enfants créeront avec ton nom des danses de toute cadence.
Au champ, les hommes sauteront sur les dabas en lançant victorieusement des cris :
Tchaï, tchaï... Au puits, tes exploits seront chantés par les femmes avec des yililili…
Elles raconteront ta bravoure en oubliant de tirer du ventre du puits la corde à puiser,
Elles seront si enthousiastes de parler de toi qu'elles feront des tours sans s'épuiser.
Sous l'enchainement des éclats de mains et des sons des pilons, nos vaillantes mères
Magnifieront ton audace par des kouyou... Les cantatrices ne tariront pas de bels airs.
Aux sorties des griots, Kitoa lancera le rythme des vainqueurs en faisant tes éloges :
"Zorzi guin-ba…" Et chaque élément de ta troupe de VDP recevra des hommages.
À l'école ton patriotisme et ton sens de l'honneur constitueront une leçon de civisme.
Ta soif de vaincre la rapacité venue de loin nous asservir sera classée d'héroïsme.
Au clair de la lune, les anciens raconteront des contes en t'élevant au rang de héros.
Chaque 18 décembre, le village se retrouvera en ta mémoire pour monter le drapeau.
À Tougan ou ailleurs une rue ou une avenue portera le beau nom de Georges Drabo.
Digne fils de la patrie, tu es tombé pour défendre la vie. Contre la mort tu t'es révolté.
Avec tes compagnons d'armes et les autres martyrs, repose en paix dans la dignité.
Sylvain DRABO
18/12/2024
La Brigade mobile des douanes de Banfora de la région douanière de l'Ouest et le bureau des douanes de Léo de la région douanière du Centre-Sud ont, dans leur mission de lutte contre la fraude et de surveillance du territoire, procédé à des saisies de noix et d'amandes de karité conformément au communiqué conjoint des ministères en charge du Commerce et de l'Economie portant suspension temporaire de l'exportation d'amande de karité.
A Banfora, dans la région douanière de l'Ouest, il s'est agi de la saisie sur renseignement, de trois (03) camions chargés de noix de karité destinées à la Côte d'Ivoire sans aucune formalité (exportation en contrebande de marchandises soumises à Autorisation Spéciale). Cette opération qui s'est déroulée du 8 au 10 décembre 2024 a permis de saisir au total 81 280 kg d'une valeur estimative de quarante millions six cent quarante mille (40 640 000) francs CFA.
A Léo, dans la région douanière du Centre-Sud, le Bureau des douanes a saisi une camionnette chargée de 150 sacs d'amandes de karité d'une valeur totale estimée à quatre millions deux cent cinquante mille (4 250 000) francs CFA, le 4 novembre 2024.
Il faut noter que ces saisies ont été effectuées conformément au communiqué conjoint N°024012/MICA/MEF du 18 septembre 2024 portant suspension temporaire de l'exportation de l'amande de karité.
Tout en félicitant et encourageant les agents des offices des douanes concernés, le Directeur général des douanes, l'Inspecteur divisionnaire des douanes Adama ILBOUDO rappelle à tous les exportateurs d'amandes et de noix de karité que cette suspension a pour objectif de rendre disponibles ces matières premières pour nos unités industrielles de transformation au niveau national. Toute chose qui permet de s'aligner à la dynamique du Gouvernement visant à soutenir le développement de nos industries nationales.
Le Directeur général des douanes saisit cette opportunité pour interpeller tous les exportateurs d'amandes et de noix de karité au respect du communiqué conjoint de la suspension suscité et compte sur la vigilance des honnêtes citoyens afin d'éviter ces fraudes.
La Douane : Honneur - Dévouement - Vigilance
SCRP/DGD
Le projet SAVE (Renforcement de l'assistance multisectorielle aux populations vulnérables dans les situations d'urgence) a été officiellement lancé, le mardi 17 décembre 2024, au détour d'un atelier organisé à Dédougou, capitale de la région de la Boucle du Mouhoun. Avec une enveloppe financière d'environ 700 millions de nos francs, le projet se fixe pour objectif d'apporter une assistance en nutrition, en santé d'urgence, en protection individuelle et en sécurité alimentaire à une population cible estimée à plus de 22 000 bénéficiaires en détresse dans les communes de Solenzo, Tougan et Sanaba.
SAVE est une initiative de développement qui se propose de répondre favorablement aux besoins vitaux et élémentaires des Populations déplacées internes (PDI), victimes de la crise sécuritaire, mais aussi de voler au secours des communautés hôtes vulnérables de ces PDI. Le lancement des activités opérationnelles de ce projet, piloté par World Vision et Apade avec leur partenaire de mise en œuvre SOS JD, est intervenu le 17 décembre 2024 dans la cité du Bankuy. Ledit projet devra permettre, pendant les douze mois de son implémentation dans trois communes de la région de la Boucle du Mouhoun à savoir Tougan, Solenzo et Sanaba, de mobiliser près du milliard pour « améliorer l'accès à une assistance multisectorielle de qualité pour répondre aux besoins en matière de nutrition, de santé d'urgence, de protection individuelle et de sécurité alimentaire au profit des personnes déplacées internes et des membres des communautés hôtes les plus vulnérables », a indiqué le coordonnateur suivi-évaluation à World Vision, Seydou Boudo.
Adjara Kientega, secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, représentant le gouverneurA l'en croire, il va s'agir concrètement de distribution de vivres à 22 150 personnes démunies dans les communes concernées et le renforcement des moyens de subsistance de ces dernières à travers un appui aux Activités génératrices de revenus (AGR). Ainsi, des femmes et des jeunes filles se verront former et équiper de noyaux reproducteurs pour mettre en œuvre des AGR, a expliqué le coordonnateur. Au-delà, « nous allons cibler des formations sanitaires que nous allons équiper et renforcer en médicaments et autres produits nécessaires pour la prise en charge des patients notamment les plus indigents », a-t-il ajouté.
Seydou Boudo, coordonnateur sui-évaluation à World VisionSelon toujours Monsieur Boudo, la vulgarisation du dépistage de la malnutrition et sa prise en charge au niveau communautaire sont également des tâches à réalisées dans le cadre de ce projet. En plus de cette panoplie d'activités, Seydou Boudo fait comprendre que le projet SAVE va mener des actions de sensibilisation et des activités de soutien psychosocial et de santé mentale en vue de « renforcer les capacités des familles à accueillir des enfants non accompagnés ou rencontrés sur les théâtres d'opération ».
Des participants à l'atelier de lancement du projet SAVEReprésentant le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun à cette activité, Adjara Kientega a salué les interventions projetées du projet. « Elles participent de la gestion de la crise sécuritaire au côté de l'Etat dans notre région », a souligné la secrétaire générale de la Boucle du Mouhoun. Madame Kientega a conclu que le projet SAVE va contribuer immanquablement à consolider des actions qui sont déjà menées sur le terrain pour répondre aux défis engendrés par les crises sécuritaire et humanitaire.
A noter que World Vision a obtenu un soutien financier du Fonds humanitaire régional de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (FHRAOC) dans le contexte de l'exécution du Projet de renforcement de l'assistance multisectorielle aux populations vulnérables dans les situations d'urgence ; autrement dit le projet SAVE.
Yacouba Sama
Lefaso.net
Le président de l'Université Virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) porte à la connaissance du public burkinabè, l'annulation du recrutement « d'un (01) Ingénieur pédagogue multimédias » et « d'un (01) Agent de bureau », précédemment ouverts suivant les termes du communiqué N°2024-359/MESRI/SG/UV-BF/P du 20 novembre 2024 portant ouverture au titre de l'année 2024, d'un concours de recrutement de cinq (05) personnels contractuels permanents au profit de l'UV-BF.
Le Président
Pr Jean-Marie DIPAMA
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon
Sa Majesté le Moogho-Naaba Baongo ;
La grande famille CONGO à Ouagadougou,
Guesna, Doulgou, Bére, Kombissiri, Toéssé, Nagréogo, Zitenga, Nobéré, Guiba, Nagbamgre Yonsna, Nobilin tampouy, Pawamtore, Sondre
Les familles alliées WANGRAWA, DAMBRE, SAVADOGO, TOLOGO, ZONGO, NIKIEMA, ILBOUDO, PAFADENAM.
Ont la profonde douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances, le décès de leur époux, grand-père, père, arrière-grand-père et frère
KONGO Kassoum Theodore à Song Naaba
Décès survenu le 15 décembre 2024 aux environs de 20 heures à Ouagadougou à l'âge de 84 ans, de suite de courte maladie en laissant derrière lui une veuve, 08 enfants, 21 petits-enfants.
La messe aura lieu à la paroisse de la patte d'oie en lieu et place de la chapelle saint jean de Song Naaba, le 19 décembre 2024 à 9 heures, suivi de l'inhumation à Bassinko.
Ils adressent leur sincères remerciements à tous ceux et celles qui, de près ou de loin, leur ont témoigné leur compassion lors de cette douloureuse épreuve.
Ils se gardent de citer individuellement des noms de peur d'en oublier.
Puisse le Tout-Puissant rendre à chacun le centuple de son bienfait.
Programme des obsèques de Papa Kongo K. Theodore
mercredi 18 décembre
18h00 levée de corps hôpital de Tengandogo
20h00 veillée de prière au domicile du défunt à Song Naaba
Jeudi 19 décembre
9h00 messe et absoute à la paroisse de la patte d'oie.
L'inhumation se fera à Bassinko à partir 11h30.
Union de prière !!!
Sis à Ouagadougou, le Centre de Langues de l'Institut 2iE et son laboratoire de langues vous offrent une gamme diversifiée de prestations pour particuliers et entreprises dans le domaine de l'apprentissage en anglais, la traduction de documents et l'immersion linguistique.
COURS D'ANGLAIS GENERAL pour ETUDIANTS et PROFESSIONNELS par groupes d'apprenants de niveau homogène ou sur mesure de façon individuelle ;
COURS D'ANGLAIS DE SPECIALITE pour les PROFESSIONNELS : affaires, ingénierie, juridique, médical, …
Nos cours sont conçus pour :
Acquérir du vocabulaire général et/ou professionnel pour échanger sur des sujets d'actualité, informels ou professionnels
Apprendre et utiliser des expressions, des tournures courantes
Gérer la prise de parole avec plusieurs interlocuteurs en milieu professionnel
Certification TOEIC/TOEFL/TFI
Le Centre de Langues 2iE est un CENTRE DE TEST OFFICIEL AGRÉÉ par Educational Testing Service (ETS) pour les examens et certification en langues anglaise (TOEFL, TOEIC) et française (TFI) depuis plus de 10 ans !
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Le Centre de Langues comprend :
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• Un (01) laboratoire de 48 postes répartis sur les campus de Ouagadougou et Kamboinsé.
Equipé et moderne, avec des horaires flexibles, le Centre de Langues 2iE vous permet de renforcer vos capacités linguistiques à votre convenance et de pratiquer les langues grâce à :
des cours en face à face
une plateforme online internationale avec des coaches natifs
des livres et ouvrages d'apprentissage
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des outils de référence (dictionnaires électroniques, webographie appropriée, ressources de cours, revues, etc.)
Un apprentissage effectif
Nos enseignants sont expérimentés et certifiés par University of Cambridge, et les enseignements sont alignés sur les compétences linguistiques définies par le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECR).
Avec nous, vous êtes sûrs d'apprendre, d'écrire et de parler l'anglais avec fluidité car les quatre compétences (la compréhension orale, , la production orale, la compréhension écrite, , la production écrite) sont au cœur du dispositif pour assurer la maitrise de la communication dans le monde professionnel ou académique.
Autres Prestations
• Traduction des documents pédagogiques (bulletins de notes, diplômes, etc.) et non pédagogiques (rapports, divers documents, etc.),
• Formation continue thématique dans le domaine des langues étrangères
• Appui et préparation aux examens de langues internationaux
• Cours de français pour étudiants non-francophones
• Suivi-Conseil dans l'apprentissage des langues et préparation aux certificats de langues internationaux
• Organisation de séjours linguistiques en groupes ou individuels en Afrique du Sud dans un centre agréé
Renseignements et Inscriptions
Pour tous renseignements complémentaires, envoyez un e-mail à :aminata.ndiaye@2ie-edu.org
Nommée le 8 décembre 2024, la nouvelle ministre en charge de l'action humanitaire et de la solidarité nationale, Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, a été installée dans ses fonctions dans l'après-midi de ce mardi 17 décembre 2024 par le secrétaire général du gouvernement Ousmane Ouattara. La cérémonie d'installation à connu la présence du directeur de cabinet du président du Faso, le capitaine Anderson Médah, du chef d'état-major particulier du président du Faso, le colonel Ismaël Diaouari. A cette occasion et dressant son bilan, la désormais ancienne ministre de l'Action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, a laissé entendre que plus d'un million de personnes déplacées se sont retournées chez elles grâce notamment aux efforts de son département.
Le commandant Passowendé Pélagie Kabré/ Kaboré succède à Nandy Somé/Diallo qui occupait ce poste depuis octobre 2022. Avant de céder officiellement son fauteuil, Nandy Somé/Diallo a dressé un bilan satisfaisant de son passage à la tête du département en charge de l'action humanitaire.
« À mes débuts à la tête du ministère en charge de l'Action humanitaire et de la Solidarité nationale, issu de la fusion de deux ministères et d'un cabinet rattaché à la présidence, le défi était immense. Nous héritions de trois structures distinctes avec leurs spécificités, leurs forces, et leurs attentes. Grâce à l'engagement de mes collaborateurs et de l'ensemble des équipes, nous avons su conjuguer nos efforts pour bâtir une organisation cohérente, capable de répondre aux défis pressants de notre temps », a-t-elle déclaré.
A gauche, Ousmane Ouattara, secrétaire général du gouvernement et à droite, la nouvelle ministre de l'Action humanitaire et de la Solidarité nationale« Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à tous ceux qui m'ont accompagné tout au long de cette mission pour leur expertise et leur soutien, aux équipes héritées des structures fusionnées pour leur précieuse contribution, ainsi qu'aux membres de l'équipe unifiée, dont la détermination et l'innovation ont été déterminantes. Grâce à vos efforts, nous avons obtenu des avancées significatives dans les domaines de la solidarité nationale, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, ainsi que la prise en charge des questions liées au genre, à l'enfance et à la famille », a ajouté Nandy Somé/Diallo.
Les participants à cette cérémonie d'installationTout en se réjouissant de ces acquis, Nandy Somé/Diallo a indiqué que de nombreux défis restent à relever. Il s'agit, selon elle, de consolider et de poursuivre la réinstallation des Personnes déplacées internes (avec la barre symbolique de plus d'un million de retours atteinte, selon la ministre), de promouvoir des activités génératrices de revenus pour réduire la dépendance à l'aide, etc.
Nandy Somé/Diallo a invité l'ensemble des équipes et des collaborateurs à accompagner la nouvelle ministre pour l'appropriation de ces défis et les encourage également à lui offrir un « accompagnement constructif, dans un esprit d'unité et d'engagement individuel et collectif ».
Prenant la parole, le commandant Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, a tenu à remercier le président du Faso et le Premier ministre pour la confiance placée en elle pour assumer les charges de ministre de l'Action humanitaire et de la Solidarité nationale.
Consciente des nombreux défis qui restent à relever dans ce contexte de crise humanitaire et son lot de déplacements massifs de populations, la nouvelle ministre dit vouloir travailler à mieux répondre aux besoins de toutes ces personnes impactées par les effets de cette guerre, à améliorer les conditions de vie de toutes les populations en situation de vulnérabilité et à réduire les inégalités sociales.
« Notre conviction est faite que l'inclusion est la clé du succès de notre mission. C'est pourquoi, et afin que nul ne soit laissé pour compte, nous travaillerons pour le bien-être social de tous les Burkinabè, tout en maintenant un lien plus étroit avec les groupes marginalisés, les femmes, les enfants et les personnes en situation de handicap », a-t-elle précisé.
Pour elle, l'action humanitaire est un instrument essentiel à la fin de cette guerre contre le terrorisme et devra être mieux couplée aux opérations de reconquête du territoire national afin de mieux consolider les acquis militaires et permettre un retour à la vie normale dans les localités reconquises.
Pour finir, le commandant Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, a rendu hommage à la ministre sortante Nandy Somé/Diallo pour les résultats « fort appréciables » obtenus à la tête de ce ministère. Elle a exhorté les travailleurs du ministère de l'Action humanitaire à se remobiliser « de façon courageuse, engagée et désintéressée » pour l'atteinte des objectifs assignés par les plus hautes autorités.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
« Crise sécuritaire et désinformation : renforcer l'esprit critique des internautes burkinabè » ; c'est sur ce thème que l'Association des blogueurs du Burkina (ABB), a animé un « dialogue numérique » le jeudi 12 décembre 2024, à son siège à Ouagadougou. Ce dialogue a réuni, entre autres, ses membres, des usagers des réseaux sociaux et des journalistes.
L'initiative, qui entre dans le cadre de son projet « Promotion de l'éducation citoyenne et numérique pour une meilleure expression de la démocratie et un renforcement de la cohésion sociale », vise à construire un espace numérique débarrassé de discours de haine, de divisions et porté surtout sur un esprit de paix et de cohésion sociale.
Pour atteindre les objectifs visés, ce « dialogue numérique » s'est déroulé en deux phases. Il s'est agi de la communication sur le thème, livré par le journaliste et analyste, Boukari Ouoba, par ailleurs secrétaire général de l'Association des journalistes du Burkina. Son intervention a été suivie d'échanges avec les participants, sous la modération du chargé de communication de l'ABB, Séverin Ouédraogo.
Dans sa démarche, Boukari Ouoba a d'abord présenté le contexte national de crise sécuritaire, qui met en exergue les défis liés à la désinformation. La désinformation se comprend, précise-t-il au passage, comme un ensemble de pratiques et techniques de communication dont le but est d'influencer l'opinion publique par la diffusion volontaire d'informations fausses ou biaisées.
Les participants ont salué la pertinence du thème.Selon M. Ouoba, il n'y a pas de désinformation là où il n'y a pas d'information. « Malheureusement, les gens se contentent de constater la désinformation, sans apporter l'information. On se rend compte qu'ils ne combattent pas la désinformation, ils combattent seulement l'information qui ne les arrange pas », fait-il ressortir, relevant que la période du covid-19 a été, à titre illustratif, propice à une telle réalité.
Le communicant a ensuite révélé que la manipulation se passe à travers des concepts qui rodent autour de la désinformation, tels que l'infobésité, les fake-news, l'intox... avant de souligner qu'elle se manifeste également par divers canaux et techniques. « On a récemment vu la direction de la communication de la présidence du Faso qui a publié un communiqué pour attirer l'attention du public sur les faux comptes qui circulaient au nom du chef de l'Etat. Vous trouverez également des comptes qui portent des noms de célébrités, de stars, etc. », décèle Boukari Ouoba.
Face à un tel environnement, le communicant recommande à chaque usager de l'internet de cultiver le doute systématique. « Rien n'est acquis d'avance ; il faut douter de ce qui apparaît évident. Aujourd'hui, il est crucial de trier, traiter et de contextualiser l'information avant de la diffuser ou de la consommer. Cette démarche est essentielle pour préserver la cohésion sociale », invite Boukari Ouoba.
Le communicant, Boukari Ouoba, avec à sa droite, le modérateur, Séverin Ouédraogo (au micro).« L'on n'est pas obligé de partager ce qui est publié. (...). Quand vous regardez, la plupart des fausses informations sont des captures d'écrans, ce qui prive du reste de l'information (pas de dates, pas de contexte, pas de sources, etc.). Ce sont ces éléments que les gens véhiculent dans les groupes, sans prendre le soin de vérifier ou même d'analyser. (...). C'est en cela que le journaliste diffère des autres qui publient sur Internet. Un journaliste doute de tout, il n'y a pas d'évidence. Non seulement il cherche la source, mais ne se contente pas non plus d'une seule ; il fait ce qu'on appelle un recoupement de sources. Il fait ensuite le tri, traite, avant de diffuser. Il peut même arriver qu'il ne diffuse pas ce qu'il a comme information, quand bien même c'est vérifié », édifie-t-il avant de souligner que la vérification de l'information est de tout temps un des principes de travail du journaliste, pas seulement en temps de crise.
« Lorsqu'on dit qu'en temps de crise, le journaliste ne doit pas tout publier, en réalité, ça ne veut absolument rien dire ; parce que, même en période normale, le journaliste ne publie pas tout », fait ressortir le secrétaire général de l'Association des journalistes du Burkina.
Il fait observer que la confusion entre journalistes et tous ceux qui publient sur internet est récurrente au sein de l'opinion publique. D'où la nécessité, tient-il également, de l'éducation des populations aux médias. « On aurait beaucoup économisé en énergies et cela nous aurait évité de suspendre des médias. Si les gens ont le discernement, ils peuvent même utiliser les informations données par les médias qu'on incrimine à bon escient », mesure Boukari Ouoba.
Il estime également que l'Etat burkinabè aurait pu mettre en place, dès l'avènement de la crise, un média spécialement dédié à la communication de guerre, avec tout ce que cela implique comme programmes de promotion de la collaboration entre les Forces de défense et de sécurité et les populations. Dans une vision également de former le citoyen burkinabè de demain à travers des valeurs propres, une chaîne de télévision spécialement consacrée aux enfants pouvait voir le jour, avec des programmes conçus à cet effet.
Sa communication a été suivie de nombreuses réactions, notamment des commentaires et questions d'éclaircissements. Une phase pendant laquelle, des participants ont également manifesté la pertinence de cette initiative de « dialogue numérique » de l'Association des blogueurs du Burkina (ABB) et ses partenaires et, de ce fait, souhaité qu'elle se poursuive et s'élargisse à davantage de public.
Selon des intervenants, de telles communications aux allures de sensibilisation sont d'autant capitales que même l'histoire du Burkina, y compris celle dont ils sont contemporains, est souvent falsifiée, surtout sur les réseaux sociaux par des témoins. Ce qui ne rend pas service à la jeunesse et au pays.
Un motif de satisfaction donc pour le chef de projet/ABB, Moussa Diallo, pour qui, il s'est agi par ce « dialogue numérique », de donner des rudiments d'analyse, de discernement aux usagers des réseaux sociaux dans un contexte de fragilité à tous les niveaux. Des initiatives, comme le fact-checking, contribuent également à cet éveil et, partant, la construction d'un espace numérique porteur de messages de tolérance, de cohésion, de paix, de développement.
C'est pourquoi, pour le président du conseil d'Administration de l'ABB, Gabriel Kambou, chacun se doit, à son niveau, de jouer son rôle dans la lutte contre la désinformation, en adoptant un comportement responsable sur les réseaux sociaux et en cultivant l'esprit de rigueur.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Le Tribunal, qui observe une pause ce mardi 17 décembre 2024, a, la veille, liquidé les instructions sur l'infraction de blanchiment de capitaux qui pèse sur les prévenus dans le dossier de "détournement de fonds au ministère en charge de l'action humanitaire". Ainsi, outre le principal prévenu, Philippe Bayoulou et Salifou Ouédraogo ont dit au Tribunal, la destination des sommes détournées. Pétronille Tarpaga, un des quatre prévenus, a été, elle, épargnée par cette charge (n'ayant pas réinvesti l'argent du détournement).
Bien qu'ayant décliné la notion de "blanchiment de capitaux", Philippe Bayoulou va, à l'épreuve des éléments qu'il a lui-même présentés, reconstituer l'infraction qui lui est reprochée. Pour rappel, dans sa disposition, Philippe Bayoulou a évalué à 40 millions FCFA, la somme totale qu'il a reçue de Amidou Tiégnan. Cet argent mal acquis a servi à, détaille-t-il, s'acheter un véhicule Toyota de 12 millions FCFA (en 2021), un terrain de 8 millions FCFA à Saaba (en 2023) et à construire une maison à 7, 5 millions FCFA pour son père en Côte d'Ivoire.
Salifou Ouédraogo, qui évalue l'ensemble de son gain frauduleux à 75 millions FCFA, dit avoir acquis 3 parcelles (deux dans la commune de Saaba à 18 millions FCFA et une autre parcelle de 6 millions à Koubri). « J'ai aussi acquis des terrains hors lotissements à Kamboinsin. J'estime la valeur de ces terrains à 4 millions. J'ai acquis deux véhicules. Un véhicule de type Berline à 4 millions 500 FCFA et un véhicule de type Yaris à 2 millions 800 FCFA. En dehors de ces acquisitions, j'ai contribué à la construction de la maison familiale à hauteur de 20 millions FCFA. C'est ce dont je me rappelle », a, pour sa part, déclaré le prévenu Salifou Ouédraogo.
Pétronille Tarpaga n'a pas, elle, été appelée à la barre pour cette infraction (car n'ayant certainement pas réinvesti la somme frauduleusement acquise).
L'audience reprend le mercredi, 18 décembre 2024 à partir de 9h avec l'étape des plaidoiries.
O.L.
Lefaso.net