Vous êtes ici

Diplomacy & Defense Think Tank News

Géopolitique des Etats-Unis : Vers la fin du siècle américain ?

IRIS - mar, 30/08/2016 - 10:10

Alexandre Andorra, spécialiste des Etats-Unis, répond à nos questions à l’occasion de la parution de son ouvrage « Géopolitique des Etats-Unis » (PUF), co-écrit avec Thomas Snégaroff :
– Perpétuer le “siècle américain”, est-ce encore l’objectif des Etats-Unis dans un monde devenu multipolaire ?
– Est-ce la fin de l’hyperpuissance américaine ?
– Les Etats-Unis sont-ils prêts à négocier la refonte du système internationale et la suprématie du dollar ?

Verhandlungen zwischen Regierung und FARC : Friedensvereinbarung in Kolumbien

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 30/08/2016 - 00:00
Nach drei Jahren und neun Monaten intensiver Verhandlungen ist zwischen der kolumbianischen Regierung und der Guerilla-Gruppe FARC am 24. August 2016 in der kubanischen Hauptstadt Havanna der erfolgreiche Abschluss der Friedensgespräche vermeldet worden.

UN 2030: The ICM Chair’s Report

European Peace Institute / News - lun, 29/08/2016 - 21:35

The United Nations is now seventy years old, but the world of seventy years ago was a vastly different place than the world of today. This raises the question: Does the UN remain “fit for purpose” to meet the current needs of the international community? And if not, what can be done in practical terms to bring its mission, structure, and resourcing up to date to meet the formidable challenges ahead? It was to address these questions that the International Peace Institute (IPI) launched the Independent Commission on Multilateralism (ICM) in 2014, with Kevin Rudd as its chair.

This is the Chair’s Report, in which Kevin Rudd provides his personal views on the world situation and suggestions for how the UN can be adapted to cope with the rapid pace of change. The report reflects the valuable insights Mr. Rudd has gained through his consultations and travels as chair of the ICM, as well as his vast international and domestic political experience. It will be followed by the launch of the full ICM report on September 21st.

The core argument of Mr. Rudd’s report is that the UN matters, and if it fails, falters, or fades away it would fundamentally erode the stability of an already fragile global order. But at the same time, he argues, we tend to take the UN for granted, overlooking the reality that its continued existence is not inevitable. The UN, while not yet broken, is in trouble. The report concludes, however, that the UN is capable of reinventing itself. This requires not one-off reforms but a continual process of reinvention to ensure the institution is responding to the policy challenges of our time.

Download

Le TAFTA, un traité qui va à l’encontre des textes des Nations unies

IRIS - lun, 29/08/2016 - 17:26

Le traité sur la mise en place d’une zone de libre-échange transatlantique (désigné par son sigle anglais TAFTA ou TTIP) est en cours de négociation dans la plus grande discrétion entre les dirigeants des États-Unis et de l’Union européenne (UE). Il pourrait aboutir à la création de la plus vaste zone de libre-échange du monde (29 États, 820 millions d’habitants). Le TAFTA prévoit l’élimination des droits de douane, la suppression des « obstacles non-tarifaires » au commerce (comme le contrôle sur la qualité des importations) ainsi que l’harmonisation des normes et des réglementations. Dans l’optique d’une harmonisation, il pourrait menacer les normes européennes en matière sociale ou environnementale, plus avancées que celles des États-Unis. Ainsi, cela pourrait remettre en cause la liberté syndicale, ou ouvrir l’Europe au bœuf aux hormones américain.

En outre, le TAFTA prévoit de donner la possibilité aux multinationales, si elles s’estiment « discriminées » par une réglementation, de réclamer des indemnités aux États, devant des tribunaux d’arbitrage privés opérant en dehors de la juridiction nationale, les ISDS (« Investor State Dispute Settlement »).

Ces tribunaux sur-mesure existent en fait depuis 1957, date de la création de la Communauté économique européenne (ancêtre de l’UE). Cela visait, à l’origine, à protéger les entreprises contre les expropriations. Les multinationales l’ont ensuite étendu aux « expropriations des droits intellectuels », un concept flou qui permet d’englober tous les types de lois et régulations.

Dans ces tribunaux privés, le juge n’est pas un magistrat officiel. L’entreprise plaignante choisit un premier arbitre, l’État poursuivi en désigne un second, et les deux parties, un troisième. Ces arbitres sont choisis dans un cercle étroit, fermé, et favorable aux milieux d’affaires. « On confie à trois individus privés le pouvoir d’examiner, sans aucune restriction ni procédure d’appel, toutes les actions du gouvernement, toutes les décisions de ces tribunaux, toutes les lois et régulations émanant de leur parlement. », comme le résume Juan Fernandez‑Antonio, lui‑même arbitre international [1]. Ces ISDS fournissent une protection aux investisseurs au détriment des États et des citoyens. Ils permettent aux investisseurs de poursuivre des États, mais pas l’inverse ! Par exemple, le groupe nucléaire suédois Vattenfall poursuit en justice le gouvernement allemand suite à sa décision d’abandonner l’énergie nucléaire après la catastrophe de Fukushima. Autre exemple avec Veolia, qui avait lancé, il y a quelques années, une filiale de traitement des déchets en Egypte celle-ci a peu fait recette. L’entreprise française a attaqué le gouvernement égyptien pour avoir augmenté le salaire minimum à la suite de la révolution arabe de 2011. Ces affaires ont déjà coûté aux gouvernements des centaines de millions d’euros. Cette justice est si inique que certains pays ont décidé de l’abandonner : l’Australie, la Bolivie, l’Equateur et l’Afrique du Sud.

Le TAFTA constitue aussi une menace pour l’exercice du droit syndical et les protections sociales, comme le salaire minimum. En effet, les normes sociales seraient uniformisées à celles des États-Unis. Or ce pays ne reconnaît pas la plupart des conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la protection des travailleurs (liberté de réunion, droit aux négociations collectives) car il les considère comme des entraves au commerce et à la libre concurrence.

Au nom du respect de la « concurrence libre et non faussée », les multinationales pourraient, par exemple, obliger des États à privatiser les services de santé. Les multinationales pourraient aussi contester les standards de l’OIT comme discriminants. Elles pourraient également faire valoir la protection des travailleurs et des droits syndicaux comme des obstacles au commerce et au libre-échange.

De plus, le TAFTA va à l’encontre de plusieurs textes importants des Nations unies, comme les conventions de l’OIT et le principe directeur n°9 de l’ONU sur les affaires et les droits de l’homme. Il contraint les Etats à s’assurer que les accords sur le commerce et l’investissement ne contraignent pas leur capacité à assurer leurs obligations concernant les droits de l’homme. Un expert des Nations unies, l’avocat américain d’origine cubaine Alfred de Zayas, s’est publiquement opposé au TAFTA. Dans une interview donnée au quotidien britannique The Guardian, il réclame la suspension des négociations entre les États-Unis et l’Union européenne visant l’adoption du projet. Alfred de Zayas, nommé « rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable », a préparé pour l’ONU un rapport sur les tactiques utilisées par les multinationales dans les négociations du TAFTA pour arriver à leurs fins. Il juge sévèrement les ISDS, qui constituent selon lui « une tentative d’échapper à la juridiction des tribunaux nationaux et de contourner l’obligation de tous les États d’assurer que toutes les affaires juridiques soient traitées devant des tribunaux indépendants, publics, transparents, responsables et susceptibles d’appel ». Il ajoute que le TAFTA enfreindrait la Charte de l’ONU, signée par tous les États membres. En effet, « l’article 103 de la Charte de l’ONU dit que s’il y a un conflit entre les dispositions de la Charte et n’importe quel autre traité, c’est la Charte qui prévaut ». Zayas réclame qu’on inclue au moins des syndicats et des experts médicaux et environnementaux dans les négociations du TAFTA. Sur plus de 600 affaires jugées devant les ISDS, la plupart ont abouti à un jugement en faveur des multinationales. « Pourquoi? Parce que les juges sont des avocats d’affaires extrêmement bien payés. Ils travaillent aujourd’hui pour une multinationale, demain comme avocats, le surlendemain comme lobbyistes, le jour d’après comme arbitres [dans ces ISDS]. Ce sont des situations classiques de conflit d’intérêts et de manque d’indépendance » [2].

Le TAFTA pourrait considérablement aggraver la pauvreté et la précarité dans l’Union européenne. Face à ces dangers, la CNUDCI, Commission des Nations unies pour le droit commercial international, a adopté en 2014 la « Convention sur la transparence dans l’arbitrage entre investisseurs et États, fondée sur des traités ». Elle rassemble des règles de procédure visant à rendre accessibles au public les informations sur les arbitrages entre investisseurs et États découlant de traités d’investissement. De cette manière, tous les textes du TAFTA doivent être rendus publics afin que dans tous les pays de l’UE, les parlementaires et les citoyens aient du temps pour les examiner et les évaluer de manière démocratique. Cette convention constitue un pas vers plus de transparence dans les jugements rendus par les ISDS.

C’est maintenant aux citoyens de peser pour que les textes et valeurs humanistes de l’ONU prévalent sur ces tribunaux arbitraires et pour que le TAFTA ne soit pas adopté.

[1] Sylvain Laporte, « TAFTA: les tribunaux du diable », Fakir, n°69, avril 2015,
[2] « UN calls for suspension of TTIP talks over fears of human rights abuses », The Guardian, 5 mai 2015.

Dominique Reynié – Messieurs les politiques, cessez de dégrader le lien avec la société !

Fondapol / Général - lun, 29/08/2016 - 16:50

DEBATS & ANALYSES Par DOMINIQUE REYNIÉ, professeur des universités à Sciences Po et directeur général de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol). Il a été candidat Les Républicains aux élections régionales de 2015 de Languedoc- Roussillon-Midi-Pyrénées. Messieurs les politiques, cessez de dégrader le lien avec la société ! L’élection présidentielle de 2017 est la dernière occasion […]

Cet article Dominique Reynié – Messieurs les politiques, cessez de dégrader le lien avec la société ! est apparu en premier sur Fondapol.

Kolumbien und die FARC: "Die Gefahr ist groß, dass am Schluss nur ein Papierfrieden steht"

SWP - lun, 29/08/2016 - 15:54
SWP in den Medien

»Die Gefahr ist groß, dass am Schluss nur ein Papierfrieden steht«

 

52 Jahre herrschte Krieg in Kolumbien – jetzt legen Regierung und Farc-Rebellen den Konflikt bei. Doch die Hälfte der Bevölkerung lehnt das ab. Günther Maihold erklärt im Interview mit der Süddeutschen Zeitung, warum. mehr

Tendencias de la internacionalización de la empresa

Real Instituto Elcano - lun, 29/08/2016 - 13:36
ARI 64/2016 - 29/8/2016
Enrique Fanjul
En paralelo al aumento de las cifras de exportación ha habido un aumento significativo del número de empresas españolas que exportan. La existencia de una creciente diáspora de profesionales españoles y la internacionalización digital abren oportunidades para el futuro.

Zielgerichtete und erfolgreiche Strategien : Energiewende vor Ort

Hanns-Seidel-Stiftung - lun, 29/08/2016 - 13:29
Die Lösung der Energieproblematik stellt nach wie vor ein großes gesellschaftliches Problem dar. Seit Jahren laufen viele Projekte, um zu einer nachhaltigen Lösung unter Berücksichtigung von Si­cherheit, Umweltschutz und Wirtschaftlichkeit zu kommen. Bei einem Seminar vom 28. bis 30. August 2016 konnten sich die Teilnehmer im fränkischen Haßfurt ein Bild davon machen, wie eine Gemeinde erfolgreich und zielgerichtet eine eigene Energiestrategie verwirklicht.

Bruselas sigue sin dientes

Real Instituto Elcano - lun, 29/08/2016 - 12:43
Opinión - 29/8/2016
Miguel Otero Iglesias
La decisión de no sancionar a España por déficit excesivo tiene su lógica. Sin embargo, desde la perspectiva del proyecto europeo es un fracaso: se trata de una nueva victoria del intergubernamentalismo.

« Johan Cruyff – génie pop et despote » – 3 questions à Chérif Ghemmour

IRIS - lun, 29/08/2016 - 11:34

Dans une biographie, ni hagiographique ni à charge, extrêmement fouillée, à la fois passionnante et relevant d’un véritable travail de recherche, Chérif Ghemmour, journaliste spécialiste du football hollandais, livre un portrait détaillé et global de Johan Cruyff, ses contradictions et son génie.

Johan Cruyff était-il un libéral libertaire avant l’heure ?

En Europe, la figure la plus précoce de l’attitude « libérale libertaire » parmi la jeunesse reste Mick Jagger. Chanteur et leader des Rolling Stones, il incarne vraiment le premier, dès le début des années 60, la confluence décomplexée d’intérêts commerciaux personnels liés à l’industrie du disque et d’un mode de vie en rupture avec les règles sociales corsetées des sociétés occidentales. Johan Cruyff est un suiveur immédiat aux Pays-Bas, où il devient un des précurseurs du renversement de paradigme favorisé par le « poids du nombre » de la jeune génération du Baby-Boom. Dès 1964, à 17 ans, J. Cruyff fait plier les dirigeants de l’Ajax sur son salaire de jeune professionnel dont il exige qu’il soit égal à ceux de ses coéquipiers plus âgés et internationaux. C’est une révolution ! Le jeune a gagné contre les vieux sur un sujet crucial dans les Pays-Bas conformistes et calvinistes de l’époque : l’argent. Johan est un jeune flambeur individualiste qui veut tout, tout de suite, comme le sont les Rolling Stones en Angleterre. Très tôt, vers 1968, il a un agent qui négocie salaires, transferts et contrats publicitaires très juteux. La même année, son mariage est télévisé de façon très mediatico-mondaine, inaugurant la future pipolisation du football. Par sa façon aussi d’incarner, dès ses 20 ans, un leadership sportif incontesté avec l’équipe de l’Ajax, il élargira sans le savoir aux jeunes, autrefois sous utilisés, le domaine managérial qu’on connaît aujourd’hui, qui mêle seniors et jeunes cadres. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les préceptes de jeu et de gestion d’équipe de J. Cruyff (comme joueur, puis comme entraineur) se sont déclinés plus tard dans des manuels d’organisation des ressources humaines d’entreprise aux Pays-Bas… Mais il faut préciser que l’idéologie libérale que véhicule J. Cruyff (argent qu’il gagne, hiérarchie sportive qu’il établit, refus de toute autorité) est contrebalancée par une éthique personnelle très forte. En contrepartie de l’argent qu’il revendique et obtient, J. Cruyff s’impose d’offrir le meilleur spectacle possible. Joueur, puis entraineur, il a ainsi toujours proposé un football offensif et attrayant donnant à l’expression « distraction populaire » son sens le plus noble.

Est-il l’un des symboles de la fin du franquisme ?

Incontestablement, oui. Même si Johan Cruyff n’a jamais « fait » de politique, ni milité à aucun parti, dans son pays ou en Espagne. Arrivant en 1973 de sa Hollande libertaire en Catalogne encore durement oppressée par le Franquisme, il ne pouvait qu’adhérer « en esprit » aux élans émancipateurs d’un peuple à qui il ne restait que le football pour vibrer ensemble et le stade du Nou Camp, seul lieu public où on bravait l’interdit de parler catalan. C’est pour ça que J. Cruyff a toujours considéré que la fameuse manita du Barça à Bernabeu, dont il a pris part (5-0 face au Real Madrid en février 1974), était à ses yeux une victoire politique. Dans l’Espagne autarcique de 1974, soit un an avant la mort du Caudillo, J. Cruyff apparaissait comme un héros libertaire aux cheveux longs et complet jean’s se promenant sur les ramblas avec son épouse blonde en mini-jupe. La venue de J. Cruyff, comme pour celle de beaucoup de joueurs étrangers en Liga, marque aussi un début d’ouverture d’une Espagne repliée sur elle-même qui déclinait dans tous les domaines : économique, social et même en football (la Roja n’a pas disputé les coupes du Monde 1970 et 1974). Johan Cruyff est l’agent extérieur qui apporte un souffle libertaire et de jeunesse de manière cool, souriante et pacifique. Outre le 5-0 à Bernabeu face au Real considéré – exagérément – comme club du pouvoir dictatorial, J. Cruyff avait aussi fait plier l’administration franquiste de Barcelone en lui imposant le prénom catalan Jordi, celui de son fils né aussi en février 74. Les prénoms catalans étant interdits, cette victoire symbolique sur l’État-Civil contribua à une popularité éternelle du n°14 dans toute la Catalogne. Reste que, même s’il a choisi de rester vivre à Barcelone et qu’il est devenu plus tard entraineur de la sélection de Catalogne, J. Cruyff ne s’est jamais engagé publiquement pour la cause indépendantiste dont se réclamait son ami Joan Laporta, président du Barça des grandes années 2003-2010.

Est-il un leader générationnel ?

J. Cruyff l’a d’abord été aux Pays-Bas au milieu des années 60. En tant que footballeur prodige et comme rebelle sociétal à la suite de sa suspension démesurée d’un an en 1966, après qu’il eut reçu le premier carton rouge de l’histoire de la sélection nationale. Dans lessixties, il est à la fois considéré dans son pays à l’égal de la déferlante Pop anglaise des Beatles-Stones mais aussi à la Nouvelle Vague du cinéma français, version Godard, rebelle et esthétisante. Mais c’est plus dans les années 70 que Johan a atteint dans le monde entier le statut unique de rock star et de vedette de cinéma qu’un George Best n’avait qu’approché dans les sixties. Aux Pays-Bas, tout le monde voulait adopter un mode de vie « cruyffien » : footballeur beatnik, look décontracté à la Redford, fortune assumée, coolitude de sportif fumeur et mondain, rejet des convenances et des hiérarchies du vieux monde « d’avant », charisme de beau brun ténébreux à la Delon… Tout comme son alter ego de l’époque, David Bowie (mort lui aussi au même moment que Johan) en matière de rock, Cruyff a transcendé une simple passion populaire, le foot, en le rendant à la fois spectaculaire et très sophistiqué. La modernité foot de Cruyff, c’est l’esthétisme, la vitesse supersonique et le sens tactique visionnaire qui élèvent les adorateurs de ce sport à une meilleure compréhension du jeu. En tant que joueur, son influence a été énorme. Pour exemple, les cinq joueurs du Carré magique de Michel Hidalgo (Platini, Tigana, Giresse, Genghini, puis Fernandez) avaient tous été des gamins fascinés par le Hollandais Volant, au point pour certains de revendiquer le n°14 en bleu. Même la plus belle génération du foot français doit quelque chose à Johan Cruyff.

Bulgarischer Premier in Berlin: Borissow zu Gast bei der Konrad-Adenauer-Stiftung

Konrad Adenauer Stiftung - sam, 27/08/2016 - 00:00
Im Mittelpunkt des Gesprächs mit dem stellvertretenden Generalsekretär standen innenpolitische Themen sowie die Flüchtlingskrise.

Ägyptens Außenpolitik nach dem Putsch

SWP - ven, 26/08/2016 - 15:41

Der Militärputsch von Juli 2013 markierte den Beginn einer außenpolitischen Neuorientierung Ägyptens. In der Mubarak-Ära hatte das Land seine Außenpolitik mit den westlichen Partnern, allen voran den USA, abgestimmt. Unter Präsident Sisi hingegen setzt Kairo auf einen Schulterschluss mit den drei Golfstaaten Saudi-Arabien, Vereinigte Arabische Emirate und Kuwait sowie auf engere Beziehungen mit Russland. Zudem versucht die Sisi-Administration, Ägyptens militärische Handlungskapazitäten auszubauen, insbesondere durch Waffenkäufe. Damit unterstreicht Kairo seinen Führungsanspruch in der arabischen Welt.

Die vorliegende Studie erklärt diesen Strategiewechsel durch den innerstaatlichen Kontext der außenpolitischen Entscheidungsfindung. Für Präsident Sisi und das ihn stützende Militär hat es oberste Priorität, externe Finanzhilfen zu sichern. Ein Staatsbankrott würde die Herrschaftskonsolidierung des neuen Regimes zumindest gefährden. Zugleich muss die ägyptische Führung außenpolitische Abhängigkeiten vermeiden. Andernfalls könnte sie unter Druck geraten, Wirtschaftsreformen umsetzen oder gar das politische System öffnen zu müssen. Außenpolitische Diversifizierung sowie die militärische Aufwertung des Landes im regionalen Machtgefüge sollen es Kairo ermöglichen, diesen Spagat zu vollziehen.

Spätestens seit Anfang 2016 jedoch ist deutlich geworden, dass sich die Zahlungsfähigkeit Ägyptens durch eine solche Strategie nicht gewährleisten lässt. Die Sisi-Administration muss sich daher wieder auf die westlichen Staaten und die von ihnen dominierten internationalen Geber-Organisationen zubewegen. Deutschland und seine europäischen Partner sollten vor diesem Hintergrund den bisher verfolgten Kurs gegenüber Ägypten anpassen und die Führung in Kairo deutlich stärker als bisher zu politischen Reformen drängen.

Livre Blanc : Tokyo s’inquiète de la menace montante de la Chine

IRIS - ven, 26/08/2016 - 11:55

Le 2 août, le ministère de la Défense japonais (MOD) a publié son document annuel de la défense, intitulé « Défense du Japon 2016 », approuvé par le Cabinet du Premier ministre japonais Shinzo Abe. Le Japon est, en particulier, préoccupé par les activités de remblaiement d’ilots menées par la Chine en mer de Chine du Sud et de militarisation de ces eaux stratégiques et riches d’hydrocarbures et de ressources halieutiques, ce qui a déclenché une course aux armements dans la région. « Il y a une tendance notable entre les pays voisins à moderniser et à renforcer leurs capacités militaires et d’intensifier leurs activités militaires », note ce consistant rapport de 484 pages, 60 pages de plus que l’année dernière, remarque The Diplomat.

Depuis 1989, la Chine a constamment augmenté son budget de défense avec croissance à deux chiffres, selon le MOD japonais et a lancé un programme de modernisation militaire rapide : « La Chine est en train d’effectuer des réformes militaires (…) que certains considèrent comme étant les plus importantes dans l’histoire du pays. (…) Récemment, ces réformes ont eu lieu à un rythme rapide. »

Tokyo est très préoccupé par les développements chinois. Dans l’Est et le Sud de la mer de Chine, Pékin « continue d’agir de manière autoritaire » et est « déterminé à atteindre ses exigences unilatérales sans compromis » et sans tenir compte des normes internationales, remarque le document. En outre, le Livre Blanc de la défense souligne que le mépris de la Chine vis-à-vis des normes internationales pourrait entraîner des « conséquences non intentionnelles ».

Le mois dernier, le tribunal d’arbitrage de La Haye aux Pays-Bas a invalidé les revendications radicales de la Chine dans la mer de Chine du Sud contestée, dans une affaire introduite par les Philippines. Mais la Chine a refusé de reconnaître la décision. Le Japon a alors appelé la Chine à respecter le verdict, dont il a dit qu’il est contraignant. Pékin a répliqué en avertissant Tokyo de ne pas s’immiscer dans cette affaire. La Chine revendique la majeure partie des 3,5 millions de kilomètres carrés de la mer de Chine méridionale, avec le sultanat de Bruneï, la Malaisie, les Philippines, Taïwan et le Vietnam qui, eux aussi, ont des revendications territoriales. Le Japon n’a, lui, aucune revendication territoriale dans cette zone de la mer de Chine mais craint que les bases militaires chinoises ne renforcent l’influence de Pékin sur une région par laquelle passe chaque année l’équivalent de 5 000 milliards de dollars de marchandises, une grande partie allant vers et depuis les ports nippons. Plutôt que de faire face à la Chine directement en déployant des navires de guerre, le Japon préfère fournir de l’équipement et de la formation aux nations d’Asie du Sud, y compris les Philippines et le Vietnam, qui sont les plus opposés aux ambitions territoriales de Pékin.

S’agissant du Nord de la mer de Chine, le rapport énumère diverses incursions chinoises dans les eaux autour des îles Senkaku / Diaoyu, îles japonaises en mer de Chine orientale mais revendiquées par la Chine. Il met en évidence l’entrée d’un navire de guerre chinois dans la zone contiguë autour des îles Senkaku : « C’est le premier cas où un vaisseau chinois militaire entre dans cette zone contiguë ».

Le document rappelle également que l’armée de l’air japonaise a dû faire décoller en alerte ses avions de combat quelques 571 fois au cours de l’exercice 2015 pour intercepter les avions militaires chinois approchant ou s’introduisant dans l’espace aérien japonais. C’est une augmentation significative par rapport à 2014, année déjà marquée par 464 sorties.

Le Livre Blanc consacre 50 pages à l’alliance Japon-Etats-Unis, qui s’est encore renforcée l’an dernier. Il consacre également une section distincte à la réinterprétation de la constitution pacifiste du Japon par l’administration Abe. Le document souligne la nécessité d’une approche plus proactive à l’égard de la sécurité japonaise (la constitution réinterprétée permet désormais « la légitime défense collective » et le soutien militaire limité à des alliés à l’étranger).

Autre sujet abordé dans le nouveau Livre Blanc, le développement nucléaire de la Corée du Nord. Tokyo juge possible que Pyongyang soit parvenu, comme il l’affirme, « à miniaturiser des charges nucléaires et à développer des têtes nucléaires ». Depuis le quatrième essai nucléaire nord-coréen du 6 janvier, qui a provoqué un net durcissement des sanctions de l’ONU à son égard, la Corée du Nord a, en effet, revendiqué toute une série d’avancées techniques inquiétantes.

Autre sujet de préoccupation dans cette région d’Asie du Nord-Est mentionné dans « Défense du Japon 2016 », la puissance militaire montante de la Russie en Extrême-Orient, qui y déploie un arsenal croissant. Le document mentionne aussi les différends territoriaux que le Japon connaît avec la Corée du Sud et la Russie : « La question territoriale sur notre territoire souverain des Territoires du Nord [nom japonais donné aux îles Kouriles sous occupation russe] et Takeshima [nom donné à l’îlot sud-coréen de Dokdo] reste encore en suspens. ». Le terrorisme est aussi une grande préoccupation auquel le Japon doit répondre notamment après l’attaque par des militants islamistes au Bangladesh qui a coûté la vie le mois dernier à sept travailleurs humanitaires japonais et treize autres personnes.

La publication de ce Livre Blanc très attendu n’a pas laissé indifférent son grand voisin. Les médias d’Etat chinois ont condamné le rapport sur la défense, indiquant qu’il attise les tensions dans la région en vue de justifier de nouveaux projets de loi de sécurité du Japon et de se rapprocher des objectifs de longue date de l’administration Abe de réviser la constitution pacifiste japonaise. Le ministre de la Défense chinois, Chang Wanquan, en visite dans la province côtière de Zhejiang, a exhorté forces armées, police et population à se préparer à « une guerre maritime populaire » pour contrecarrer les menaces et sauvegarder sa souveraineté. Quant à l’’agence officielle Chine nouvelle, elle a violemment critiqué ce Livre Blanc, accusant le Japon de « proférer des remarques irresponsables à l’égard de la défense nationale de la Chine et des activités maritimes normales et légales de la Chine dans les mers de Chine orientale et méridionale ».

Face à cela, la nouvelle ministre de la Défense japonaise, la très nationaliste Tomomi Inada, s’en est pris, lors de son premier jour à son poste début août, à la Corée du Nord pour ses « provocations » et à la Chine qu’elle accuse de vouloir « changer par la force le statu quo » dans la région. Les faits récents lui donnent partiellement raison. Outre l’incursion d’un navire de guerre chinois dans les eaux territoriales japonaises au large des Senkaku, Pékin a installé dans une zone disputée de mer de Chine orientale un radar qui pourrait être utilisé à des fins militaires, selon la presse japonaise, un geste qui pourrait aggraver les tensions avec Tokyo. Le ministère des Affaires étrangères japonais s’est plaint auprès de Pékin par les canaux diplomatiques du fait que la Chine a installé un radar de veille de surface et des caméras de surveillance sur une de ses structures marines construites sur un champ gazier revendiqué par les deux capitales, selon le quotidien Nikkei. Il s’agit selon la publication du premier radar connu installé par la Chine sur une de ses structures dans cette zone vraisemblablement riche en pétrole et gaz. Le Japon s’inquiète de ce que la Chine ne cherche à renforcer sa présence militaire dans cette mer. La tension à propos de ces îlots et rochers situés au sud de l’archipel nippon a culminé fin 2012, nuisant sérieusement aux relations bilatérales. Elle n’est pas près de disparaître tant les tensions sont vives et chaque camp reste sur le qui-vive.

Friedensverhandlungen abgeschlossen: Kolumbien zwischen Hoffnung und Besorgnis

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 26/08/2016 - 00:00
Nach zähen und schwierigen Verhandlungen, konnten die Friedensverhandlungen zwischen der kolumbianischen Regierung und der FARC-Guerilla abgeschlossen werden.

Pages