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Diplomacy & Defense Think Tank News

La prudence reste de mise dans la course à l’organisation des Jeux 2024

IRIS - jeu, 17/11/2016 - 11:25

Alors que les sondages désignaient quasi unanimement Hillary Clinton comme la nouvelle chef de l’État et première Présidente américaine, Donald Trump s’est finalement imposé, à la faveur de précieuses victoires dans les Swing States. Evènement national au retentissement international, cette élection aura-t-elle des conséquences sur une autre campagne, celle de la désignation de la ville hôte pour les Jeux olympiques d’été en 2024 ?

Après le retrait officiel de la candidature de Rome, suite à la promesse électorale de sa maire Cinq Etoiles, Viriginia Raggi, l’élection du candidat républicain apporte un rebondissement supplémentaire à la course pour l’organisation des Jeux de 2024. Faut-il pour autant considérer que cette élection met hors de course Los Angeles ? Rien n’est moins sûr.

Espérer que les sorties du nouveau président américain sur les femmes, les musulmans, les Mexicains le discréditerait et disqualifierait par conséquent Los Angeles 2024 reviendrait à oublier les leçons de la défaite d’Hillary Clinton. S’il est évident que le maire démocrate de Los Angeles, Eric Gancetti, voit d’un très mauvais œil l’élection de Donald Trump, et que la candidature californienne pouvait espérer un succès d’Hillary Clinton, force est de constater que le projet de Los Angeles est extrêmement ambitieux, bénéficie a priori d’un large soutien populaire (88% des personnes interrogées en février 2016[1]) – même si les sondages sont évidemment à relativiser –, peut s’appuyer sur des alliés commerciaux de choix[2].

Or, ce sont précisément ces arguments-là qui comptent aux yeux du CIO. N’oublions pas que le CIO vote pour un projet, une ambition et non pour un Président. Les récentes désignations (Pékin 2008, Sotchi 2014, Pékin 2022) tendent à prouver le peu d’attention que l’organe olympique peut accorder aux situations politiques des pays candidats. En outre, le comité Los Angeles 2024 a réaffirmé que la candidature se poursuivrait quel que soit le résultat des urnes. Donc acte. La prestation du comité de candidature de Los Angeles cette semaine à Doha, devant l’Association des Comités nationaux olympiques (ANOC) tend à illustrer parfaitement la solidité du projet américain, avec ou sans l’intervention de son futur Président.

Toutefois, l’absence de ligne directrice dans la politique intérieure comme internationale de Donald Trump pourra toutefois poser quelques problèmes au CIO, qui recherche plutôt des gages de sécurité. L’imprévisibilité qu’il considère comme sa carte maîtresse dans les prochains mois est pourtant exécrée par l’organe olympique, qui cherche au contraire à retrouver calme et stabilité en cette période de trouble pour la gouvernance mondiale du sport.

En conséquence, ne poussons pas de « cocoricos » trop hâtifs en considérant l’élection comme jouée d’avance. Comme toujours, le souvenir des précédentes candidatures doit nous rappeler que la campagne dure jusqu’au dernier vote et que rien n’est jamais acquis.

Paris, si elle veut l’emporter, doit continuer sur sa trajectoire ascendante, sans se préoccuper des rebondissements politiques environnants, y compris dans son propre pays, surtout compte tenu des échéances électorales prochaines. C’est donc peut-être ici que doit s’exprimer l’apolitisme du sport.

 

[1] « Los Angeles Olympic bid receives wide public support in new poll », Los Angeles Times, 23 février 2016, http://www.latimes.com/sports/olympics/la-sp-la-2024-olympic-bid-public-support-poll-20160223-story.html
[2] Citons Edison International, Walt Disney Company, Snapchat

Afrique : L’agriculture face au changement climatique

IRIS - jeu, 17/11/2016 - 10:17

Mariam Sow Soumaré est chargée de Programme Principal au Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Elle répond à nos questions à l’occasion de sa participation au colloque international “Climat, agriculture et sécurité alimentaire” organisé le 3 novembre 2016 par l’IRIS et l’AGPB :
– Quelles sont les conséquences du réchauffement sur les pays d’Afrique subsaharienne ?
– En quoi consiste le programme 2003-2013 pour remettre l’agriculture africaine comme motrice de croissance ? S’est-il soldé par un succès ?
– Quels changements apporte le nouveau programme continental ? Comment guider les pays africains vers une révolution verte ?

Philippine National Police (PNP) holds rights-based policing forum for Civil Society Organization (CSO) Representatives and Training for PNP Human Rights Officers

Hanns-Seidel-Stiftung - jeu, 17/11/2016 - 09:06
Philippine National Police (PNP) holds rights-based policing forum for Civil Society Organization (CSO) Representatives and Training for PNP Human Rights Officers

Trump y el baile de alianzas en el Sudeste Asiático

Real Instituto Elcano - jeu, 17/11/2016 - 05:17
ARI 80/2016 - 17/11/2016
Mario Esteban
Los países del Sudeste Asiático se están posicionando en relación a la disputa entre EEUU y China por incrementar su influencia en la zona. ¿Cómo puede verse dicho proceso influido por el cambio de gobierno en Washington?

The EU Budget’s Mid-term Review

SWP - jeu, 17/11/2016 - 00:00

The EU’s Multiannual Financial Framework (MFF) lays down the amounts available for the EU budget over seven-year periods – currently about one billion euros for 2014–2020 – and at the same time it sets the EU’s political priorities. The midterm review or rather revision offers a rare opportunity of reworking the established sums and adapting the MFF to new topical challenges. The Commission evidently wants to use this chance: on 14 September 2016, it presented an extensive package of proposals for reforming the MFF. This opens up the possibility of improving an unsatisfactory situation, in which the EU is unable to react to a changing environment or new crises with a policy that has a sound financial foundation, or re-orientate its budget. The revision also lays the groundwork for the negotiations on the new, post-2020 financial framework, which will begin in 2018. 

Dr. Hans-Gert Pöttering: "Fürchtet Euch nicht"

Konrad Adenauer Stiftung - jeu, 17/11/2016 - 00:00
Zum Abschluss der ökumenischen Friedensdekade hielt der Vorsitzende der Konrad-Adenauer-Stiftung eine Predigt im Braunschweiger Dom.

Schwankende Wahlbeteiligung

Konrad Adenauer Stiftung - jeu, 17/11/2016 - 00:00
Die Wahlbeteiligung schwankt unter den EU-Mitgliedern erheblich. Bei den jeweils letzten Wahlen zu den nationalen Parlamenten der 28 Mitgliedstaaten lagen Tiefst- und Höchstwert der Wahlbeteiligung bei 41,8 Prozent (Rumänien) und 93 Prozent (Malta). Die durchschnittliche Wahlbeteiligung bei den jeweils letzten Wahlen zum nationalen Parlament lag EU-weit bei 66,5 Prozent. In Deutschland ist die Wahlbeteiligung im internationalen Vergleich nach wie vor überdurchschnittlich hoch. Und: Reformen im Ausland haben bisher nicht zu einem signifikanten Anstieg der Wahlbeteiligung beigetragen.

Primaire de la droite, le grand doute des sondeurs

Fondapol / Général - mer, 16/11/2016 - 19:15

France. Face aux incertitudes sur la participation électorale au premier tour de La primaire, et après la surprise Donald Trump aux Etats-Unis, la prudence règne dans l’Hexagone. «Qui seront les électeurs?» Posée mardi lors d’un débat organisé à Paris par la Fondation de l’innovation politique (Fondapol.tv) sur la primaire de la droite, cette question sera […]

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Les électeurs connaissent-ils bien les règles de la primaire ?

Fondapol / Général - mer, 16/11/2016 - 19:11

Selon une enquête de l’Ifop pour la Fondapol, 58 % seulement des électeurs « certains » de la primaire de la droite et du centre en connaissent la date exacte. Y aura-t-il une grosse surprise dimanche pour le premier tour de la primaire ? Chacun guette évidemment le résultat et l’ordre d’arrivée entre Alain Juppé, […]

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Retraité, provincial, europhile : le profil-type de l’électeur à la primaire de la droite

Fondapol / Général - mer, 16/11/2016 - 19:09

Les électeurs certains d’aller voter à la primaire sont majoritairement âgés et ont une vision de la société en décalage avec le reste de la population, selon une étude. Ce sont pourtant eux qui pourraient désigner le prochain président. Qui ira voter, les 20 et 27 novembre, aux premier et second tours de la primaire […]

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Internationale Klimadiplomatie nach Trumps Wahlsieg

SWP - mer, 16/11/2016 - 16:32

Mit der Wahl von Donald Trump zum neuen Präsidenten der USA sind für die internationale Klimapolitik schwierige Zeiten angebrochen. Die USA waren zusammen mit der EU der wichtigste Konstrukteur des Paris-Abkommens von 2015. Sie werden ihr klimadiplomatisches Engagement, insbesondere die Kooperation mit China, Indien und den Entwicklungsländern, nicht fortsetzen. Auch wird der neue Präsident die Umsetzung der nationalen Klimaziele stoppen und Gesetze rückgängig machen. Dies wird das Vertrauen vieler Staaten in die USA untergraben. Die deutschen und europäischen Klimadiplomatinnen und -diplomaten kennen diese Situation aus den Zeiten der Bush-Administration nach 2000, als die USA aus dem Kyoto-Protokoll ausgeschieden sind.

Angesichts der jüngsten Erfolge in der internationalen Klimapolitik brauchen Deutschland und die EU nun eine umfassende Strategie. Erstens gilt es, einen Dominoeffekt auf internationaler Ebene zu verhindern und das Paris-Abkommen mit den wichtigen Partnerländern voranzutreiben. Zweitens ist es notwendig, dem Umgang mit den neuen US-Vertreterinnen und -Vertretern auf internationalem Parkett wie auch der Zusammenarbeit mit der neuen Administration verstärkte Aufmerksamkeit zu widmen. Drittens sollte der zu erwartende klimadiplomatische Schaden durch die Zusammenarbeit mit den US-Bundesstaaten und nichtstaatlichen Akteuren begrenzt werden.

Les errances diplomatiques de Donald Trump

IRIS - mer, 16/11/2016 - 14:37

La campagne électorale du candidat républicain Donald Trump laissait présager le pire pour l‘évolution diplomatique de la première puissance mondiale. Au-delà des annonces chocs et promesses controversées, que peut-on réellement attendre de son élection ?

L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis a déclenché un séisme planétaire, du fait de l’importance des États-Unis dans le monde et de sa personnalité controversée. Durant la campagne, Hillary Clinton avait insisté sur la question suivante : pouvait-on réellement lui confier le bouton nucléaire ? Si ce sujet interpelle, l’idée que Trump déclenche impulsivement une guerre nucléaire semble dépourvue de sérieux.

Mais d’autres sujets d’inquiétude sont réels. Tout d’abord, son hostilité déclarée à l’islam. Affirmer explicitement son animosité envers les musulmans pose nécessairement un problème. Même Georges W. Bush n’osait aller aussi loin. Se dirige-t-on vers un choc des civilisations ? Les nombreuses déclarations racistes de Trump risquent par ailleurs de laisser des traces au Proche-Orient. Le gouvernement israélien le considère comme un ami sûr, mais il en allait de même pour Hillary Clinton.

Trump a remis en cause l’accord de Paris de lutte contre le réchauffement climatique, signé en décembre 2015. Le possible retour sur un succès collectif obtenu dans la difficulté après plusieurs années de négociations et au prix de nombreuses concessions, inquiète fortement.

Trump reviendra-t-il sur l’accord sur le nucléaire iranien, signé en juillet 2015 à Vienne ? Là aussi, la situation n’est pas simple dans la mesure où il ne s’agit pas d’un accord bilatéral entre les États-Unis et l’Iran, mais d’un accord multilatéral signé également par ses alliés européens et la Russie, pays avec lequel Trump souhaite avoir de bonnes relations. Les pays du Golfe regarderont avec circonspection l’évolution de la situation aux États-Unis.

L’orientation nouvelle résidera sans doute dans les relations entre les États-Unis et la Russie. Tandis qu’une éventuelle élection d’Hillary Clinton laissait présager une politique plus ferme que celle de Barack Obama, Donald Trump a manifesté à de nombreuses reprises son respect et admiration à l’égard de Vladimir Poutine. Barack Obama a, quant à lui, échoué à appuyer sur le bouton reset dans les relations entre Washington et Moscou.

Il sera intéressant d’observer les réactions du vieux continent. Les véritables Européens estiment que l’élection de Donald Trump constitue un défi pour organiser cette « Europe puissance » dont le projet n’a jamais pu aboutir, par manque de volonté « à cause » du confort de la protection américaine. D’autres se montreront nostalgiques d’un ordre ancien, un temps où les États-Unis s’engageaient et commandaient les pays européens. L’Europe fera donc face à un défi nouveau dont l’issue peut s’avérer positive si les Européens le relèvent.

Donald Trump construira-t-il le mur à la frontière mexicaine ? Les relations entre les États latino-américains et les États-Unis s’étaient améliorées, avec la disparition de la doctrine Monroe, des rapports plus égalitaires et une forte diminution de l’anti-américanisme dans les pays latino-américains. L’élection de Donald Trump risque de soulever un vent d’hostilité dans la région à l’égard des États-Unis.

En ce qui concerne l’Asie, Donald Trump a menacé de demander au Japon et à la Corée du Sud de payer pour l’organisation de leur propre défense. Il veut également construire un mur économique face aux exportations chinoises. Il est vrai que ces dernières sont quatre fois plus importantes que les exportations américaines vers la Chine : elles représentent 4% du PIB chinois alors que les exportations américaines en Chine ne représentent que 0,6 à 0,7% du PIB américain. Ce mur aura cependant un impact sur les Américains en termes d’inflation. De plus, les Chinois possèdent des bons du trésor américain qu’ils peuvent retirer. Par conséquent, il ne sera pas évident pour Donald Trump d’appliquer son programme.

Sur le plan économique, Donald Trump semble se baser sur des personnalités qui ont conduit à la crise de 2008 et font partie du système qu’il ne cesse de dénoncer. Le risque de déception des électeurs américains envers Trump est donc réel et la vague populiste ne sera probablement pas aussi forte que prévue. On risque de s’apercevoir rapidement que l’ensemble des promesses faites par Donald Trump sont difficiles à mettre en œuvre.

L’option la plus probable est que, d’ici quatre ans, la politique de Trump, en crispant les relations des États-Unis avec un certain nombre d’États, associée à l’évolution naturelle de l’émergence et du rééquilibrage des relations internationales, rendent les États-Unis moins puissants qu’aujourd’hui. À partir du 20 janvier 2017, ceux qui ont été déçus par Obama risquent de le regretter amèrement.

L’élection de Trump : une impulsion décisive pour l’Europe de la défense ?

IRIS - mer, 16/11/2016 - 12:32

Le conseil de l’Union européenne s’est accordé lundi sur un plan global de mise en œuvre de la stratégie dans le domaine de la défense et de la sécurité. L’Europe de la défense est-elle en train de se relancer ? Va-t-on vers une défense européenne autonome ? Ce plan va-t-il permettre à l’Europe « de franchir un pas de plus vers l’autonomie stratégique » comme l’a déclaré le ministre de la Défense français, Jean-Yves le Drian ?

Le texte adopté lundi 14 novembre par le conseil Affaires étrangères de l’Union européenne concerne l’application de la stratégie globale de l’UE dans le domaine de la défense et de la sécurité, publiée en juin 2016. Il s’agit, en quelque sorte, d’une feuille de route indiquant la marche à suivre sur les questions de défense. Des mesures sont prises dès aujourd’hui, d’autres restent à déterminer dans les mois qui viennent.
Nous attendions ce texte mais nous étions initialement pessimistes quant à son contenu. Il a été élaboré en coordination entre l’Union européenne et les Etats membres. Federica Mogherini, Haute représente de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, a eu, en effet, à charge de préparer un texte prenant en compte les propositions faites par les Etats. A l’image de la lettre des ministres de la Défense français et allemands qui avait été rendue publique en septembre 2016. C’est donc un exercice qui implique à la fois l’institution européenne et les Etats membres
Le texte final s’avère finalement plus ambitieux que ne le laissaient envisager les discussions préparatoires. Le document final comprend 31 pages, ce qui est beaucoup. Il se présente sous la forme de conclusions communes auxquelles est annexé un document de 31 pages qui identifie 13 actions à mettre en œuvre dans les mois à venir. Sont envisagées, par exemple, la création d’un fond d’investissement pour les programmes en coopération de l’Union européenne, une intégration plus forte des capacités pour mener à bien des opérations militaires au sein de l’UE, ainsi qu’une perspective de réflexion sur la coopération structurée permanente à la fois inclusive et modulaire. Cette coopération structurée permanente figure dans le Traité de Lisbonne mais n’a jamais été définie. De manière générale, l’objectif est d’avoir une défense européenne plus forte afin de mieux assurer la sécurité des citoyens européens, grâce à des capacités militaires accrues qui seront définies en coopération.
Le terme « autonomie stratégique » revient également plusieurs fois. Son emploi ne signifie pas que l’Europe sera indépendante pour sa défense, mais qu’elle veut se donner les capacités de conduire des opérations de manière autonome et de se doter de capacités militaires, industrielles ainsi que technologiques autonomes. L’objectif est simplement que les Européens fassent plus et mieux pour leur défense ce qui conduira nécessairement à une plus grande autonomie stratégique de l’Europe.

Les déclarations de Donald Trump font redouter à certains un désengagement des Américains de la protection militaire de l’Europe. N’est-ce pas finalement une opportunité pour l’UE de resserrer les rangs et de s’entendre vers plus d’intégration ?

C’est effectivement possible. L’élection de Donald Trump met les Européens dans une situation de grande incertitude, car de sa politique étrangère et de défense, nous ne connaissons que des déclarations prononcées durant la campagne qu’il faut parfois qualifier « d’exotiques ».
Compte tenu des propos de Donald Trump et de la composition de son entourage qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, il est encore difficile de savoir si les Etats-Unis ont tranché entre deux lignes de conduite : un retour à l’isolationnisme, revendiqué par Donald Trump, ou une politique plus interventionniste, plus néoconservatrice, sous l’influence de certains conseillers puisqu’on évoque le nom de John Bolton qui faisait partie des conseillers lors du premier mandat de George W. Bush de 2001 à 2005.
Dans les deux cas de figure et dans la lignée du slogan « America first », le budget militaire des Etats-Unis devrait augmenter. Pour autant, cela ne signifie pas que les Etats-Unis adopteront une ligne interventionniste et qu’ils continueront à garantir le même niveau de protection aux Européens.
Face à ces deux options, le texte adopté par l’Union européenne apporte des réponses pertinentes. Le Vieux Continent envoie un message outre-Atlantique : plus d’efforts seront mis en œuvre par les Européens dans l’organisation de leur propre défense répondant ainsi par avance à une Amérique qui deviendrait plus isolationniste. Le New York Times ne s’y est pas trompé en titrant « Europe rethinks defense in Trump era. ». Les conclusions de la réunion du conseil des affaires étrangères du 14 novembre renvoient toutefois à des actions concrètes dont on ne verra véritablement la portée qu’en juin 2017, date à laquelle la clause de rendez-vous est fixée. Les actions concrètes restent à définir précisément et à appliquer. Or l’Union européenne nous a habitué, ces dernières années, à beaucoup de déclarations d’intention en matière de défense et de sécurité pour peu de réalisations concrètes. Il faudra rester vigilant.

Concrètement, quel serait l’impact d’un retrait de l’OTAN de la part des Etats-Unis ? L’Europe a-t-elle les moyens de se défendre ?

Je ne vois pas les Etats-Unis se retirer de l’OTAN, malgré les déclarations de Donald Trump en ce sens. En effet, l’organisation transatlantique constitue, pour la première puissance mondiale, un moyen de contrôle de la politique étrangère et de défense des Européens sans pour autant déployer des moyens réellement importants. L’OTAN est un instrument d’influence irremplaçable des Etats-Unis sur les Européens, y compris pour y exporter les équipements militaires fabriqués par l’industrie d’armement américaine. Cela étant, tout en restant dans l’OTAN, Donald Trump offrira-t-il les mêmes garanties de protection vis-à-vis de la Russie comme les pays d’Europe centrale et d’Europe du Nord le demandent aujourd’hui ? La question mérite d’être posée, notamment en ce qui concerne les Etats baltes et la Pologne.
Si la garantie de sécurité donnée aux Européens par l’Amérique de Donald Trump est limitée, elle ne disparaîtra jamais totalement, ils essaieront de trouver un accord avec la Russie pour régler le conflit ukrainien et apaiser les tensions en Europe. La résolution du conflit ne figure-t-elle pas dans les intérêts européens ? Le seul écueil d’une telle perspective est que l’Union européenne disparaîtrait une nouvelle fois de l’échiquier diplomatique, l’accord se faisant directement entre les Etats-Unis et la Russie.

Der Spaltkeil Nord Stream 2?

SWP - mer, 16/11/2016 - 11:04
Zur Zukunft der EU-Energiepolitik

»Negative Emissionen« als klimapolitische Herausforderung

SWP - mer, 16/11/2016 - 10:24

Das Pariser Klimaabkommen hat zum Ziel, die Erderwärmung auf deutlich unter 2 Grad zu begrenzen, wenn möglich sogar auf 1,5 Grad. Nach Auffassung des Weltklimarats (IPCC) sind diese Ziele mit konventionellen Klimaschutzmaßnahmen allein nicht zu erreichen. Der IPCC geht davon aus, dass über Emissionsreduktionen hinaus auch Technologieoptionen unvermeidlich werden, mit denen der Atmosphäre Treibhausgase entzogen werden können. Im Mittelpunkt steht dabei die Kombination aus verstärktem Bioenergie-Einsatz sowie Abscheidung und Speicherung von Kohlendioxid. Bislang hat die Klimapolitik die Notwendigkeit »negativer Emissionen« weitgehend ignoriert. Die Diskussion über zugrundeliegende Modellannahmen, Potentiale und Risiken denkbarer Technologieoptionen sowie deren politische Implikationen steht noch ganz am Anfang. Die EU und Deutschland wären gut beraten, diese Debatte proaktiv zu gestalten und verstärkt in Forschung und Entwicklung zu investieren. Wird an den Pariser Temperaturzielen festgehalten, werden sich klimapolitische Vorreiter schon bald mit der heute noch paradox anmutenden Forderung konfrontiert sehen, Emissionsminderungsziele von weit mehr als 100 Prozent zu beschließen.

Development of Case-based Training Scenarios to Combine Theories and Practice

Hanns-Seidel-Stiftung - mer, 16/11/2016 - 09:08
Development of Case-based Training Scenarios to Combine Theories and Practice

NCM Program Turnover and Closing Ceremony Held

Hanns-Seidel-Stiftung - mer, 16/11/2016 - 08:22
NCM Program Turnover and Closing Ceremony Held

Trainers’ Skills Upgrading and Sharing Session Conducted

Hanns-Seidel-Stiftung - mer, 16/11/2016 - 08:21
Trainers’ Skills Upgrading and Sharing Session Conducted

Presidential Human Rights Committee spearheads “Government Consultation-Workshop on the Development of the National Action Plan on Business and Human Rights”

Hanns-Seidel-Stiftung - mer, 16/11/2016 - 07:21
Presidential Human Rights Committee spearheads “Government Consultation-Workshop on the Development of the National Action Plan on Business and Human Rights”

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