La 26e Journée du Livre Politique aura lieu le samedi 4 mars 2017 à l’Assemblée nationale sur le thème « S’engager : la démocratie à l’épreuve des passions. » À cette occasion, Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique et professeur à Sciences Po Paris, interviendra lors du débat « Démagogie, populisme […]
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The Ebola outbreak of 2014–2016 was a fast-moving, multidimensional emergency that presented unprecedented challenges for the multilateral system. In response to the outbreak in Guinea, Liberia, and Sierra Leone, the UN established the first-ever emergency health mission, the UN Mission for Ebola Emergency Response (UNMEER).
UNMEER is an important case study of how the UN, with member-state support, can provide a whole-of-system response through coordination, partnership, and creative use of existing tools. This report, therefore, asks three questions about this groundbreaking mission: was it needed, was it properly structured, and did it deliver? In answering these questions, it offers eight broad lessons for UN crisis response:
Ebola cases by month (Click to view full graphic)
UNMEER Response Timeline (Click to view full graphic)
Le (très controversé) conseiller à la Sécurité nationale de la Maison blanche, Michael Flynn, a été contraint à la démission, le 13 février, après qu’il a reconnu avoir fourni « par inadvertance » des informations incomplètes au vice-président, Mike Pence, au sujet de ses échanges téléphoniques avec Sergey Kislyak, ambassadeur de Russie à Washington, fin décembre dernier (avant sa nomination et la prise de pouvoir du duo Trump/Pence).
Flynn sera resté moins d’un mois à ce poste hautement stratégique, ce qui constitue un record absolu. Son départ n’est qu’un nouvel épisode des errements de la politique étrangère de Washington et une preuve supplémentaire de la forte tension existante entre, d’un côté, les services secrets et l’administration qui œuvrent à la continuité du pouvoir et, de l’autre, les conseillers de Trump qui préfèrent les coups d’éclat et promeuvent une rupture radicale avec la politique – interne et internationale – de Barack Obama. Ainsi, Flynn n’est qu’un fusible. Il suscitait de fortes réticences chez les services de renseignements qui craignaient que Moscou ne lui fasse du chantage après ses échanges téléphoniques avec l’ambassadeur russe, auquel il avait implicitement promis une politique conciliante vis-à-vis de Moscou. Flynn part parce qu’il n’a plus la confiance de Trump et parce que Pence et Bannon ont demandé sa tête.
Flynn, fidèle de la première heure du candidat Trump, est un ancien général 3 étoiles qui s’est illustré autant par son rôle dans la guerre contre Al-Qaïda, en Irak et en Afghanistan, que pour ses prises de positions très dures envers l’islam. Il a également affirmé à de nombreuses reprises son souhait d’un rapprochement entre Washington et Moscou. Pour le président Trump, ce départ est une très mauvaise nouvelle. Il est en effet la preuve que, contrairement à ce qu’il affirme à cor et à cri, il ne s’entoure pas forcément des « meilleurs ». Il s’est trompé en faisant le choix de Flynn. Ce dernier avait été poussé vers une retraite anticipée en 2014, alors qu’il dirigeait le département du Renseignement de l’armée américaine, pour son mauvais management et ses propos racistes.
Plusieurs congressistes démocrates (et républicains) réclament une enquête afin d’établir la nature exacte des liens que Flynn entretenait avec le Kremlin mais également le degré de connaissance de Trump, à la fois de cette situation et du danger que son conseiller faisait peser sur la sécurité des États-Unis. Le 14 février, la Maison blanche a, de manière stupéfiante, affirmé que le président était informé depuis plusieurs semaines des conversations entre Flynn et l’ambassadeur russe.
Cette démission intervient alors que les positions de Donald Trump en matière de politique étrangère ne cessent de changer. Il a ainsi récemment rappelé que les États-Unis ne reconnaissaient qu’une seule Chine (exit donc les « provocations » sur Taïwan), que la poursuite de la colonisation israélienne des territoires palestiniens étaient une mauvaise chose (on verra comment Netanyahou et lui échangent à ce sujet cette semaine) et a rappelé, à l’occasion de la visite officielle du premier ministre japonais, la force des liens entre Tokyo et Washington (alors qu’il avait dénoncé pendant la campagne la politique commerciale agressive du Japon). Il n’a que très peu réagi au tir de missile effectué par la Corée du Nord, se contentant, comme à son habitude, de promettre d’y répondre « très fortement » et assurant le Japon – mais pas la Corée du Sud – de son soutien.
Le départ de Flynn suffira-t-il à apaiser les esprits, à calmer les inquiétudes autour de « l’agenda géopolitique » de Trump ? Rien n’est moins sûr. C’est même sans doute le contraire.
Marie-Cécile Naves est l’auteure de « Trump, l’onde de choc populiste » (FYP, août 2016).
La maîtrise de la « négociation humanitaire » est devenue une compétence déterminante et incontournable pour les humanitaires. Le besoin d’intervenir dans des contextes de conflit expose les équipes de terrain à l’interaction directe, souvent tendue, entre ceux-ci et les entités ou individus capables d’exercer des menaces, la violence ou simplement l’autorité légale qu’ils détiennent.
Ce besoin de négociation n’est pas ancré exclusivement sur les menaces : obtenir l’accord des autorités pertinentes pour mettre en œuvre un projet médical (une campagne de vaccination, par exemple) ; l’acceptation d’engager une recherche médicale ; l’importation de médicaments de qualité pour les projets en cours ; la récupération de matériels coûteux comme des véhicules ou des équipements de télécommunication dérobés ; l’obtention d’une permission pour l’utilisation de fréquences de radio ou le permis de travail pour le personnel international font partie du large répertoire potentiel de négociation.
Néanmoins, l’obtention d’accès des humanitaires aux populations en danger (et l’accès de la population aux services fourni par les organisations humanitaires) reste le sujet de négociation par excellence, au point que quelques spécialistes réduisent la « négociation humanitaire » à la négociation pour l’accès.
Les dynamiques de coercition et la violence sur le terrain d’action, toujours changeants, la métamorphose du modus operandi des acteurs armés, l’affirmation des autorités des pays émergents, faibles ou autoritaires face à des interlocuteurs internationaux ajoutés aux exemples mentionnés au début de cet article, demandent de façon incontournable aux nouvelles générations de responsables de projets un savoir-faire, des compétences spécifiques, en négociation humanitaire.
Une grande majorité du personnel de terrain, jeune bien que passionné, n’a pas été exposé à de telles situations critiques ou une telle responsabilité auparavant, une raison de plus qui exige le renforcement des compétences en négociation.
Mais qu’entend-on exactement par « négociation humanitaire » ?
Malgré le manque d’une définition unique et reconnue par tous, et ce, même dans le milieu humanitaire, d’un point de vue opérationnel on entend par « négociation humanitaire » le processus de transformation des intérêts humanitaires d’une ONG humanitaire en objectifs de négociation par l’échange de concessions et propositions avec les acteurs pertinents pour aboutir à un accord. Cet accord rend possible la mise en œuvre de services (notamment de soins et de santé) ou la livraison de biens humanitaires (eau, nourriture, abri) destinés à une population en besoin. Tout ça dans une volonté de respect des principes et valeurs humanitaires (humanité, neutralité, impartialité, indépendance).
Si, sans doute, l’attitude et les compétences individuelles des négociateurs humanitaires aident à aboutir à un accord ou à régler une situation tendue et conflictuelle, il convient de s’interroger sur l’efficacité du processus si à cette composante individuelle innée on ajoute des tactiques et stratégies éprouvées de négociation, une analyse des intérêts des acteurs clés, la définition d’objectifs immédiats et à longue échéance, la gestion du timing, les ressources de persuasion, la capacité de mise en œuvre des accords et d’autres éléments nécessaires pour réussir et affirmer les résultats d’une négociation.
Bien que les compétences individuelles soient un facteur-clé dans le travail humanitaire, la complexité et multiplicité de théâtres d’intervention exigent toutefois des structures de soutien adaptées. Autrement dit, en même temps que le renforcement des compétences individuelles, la pratique de la négociation humanitaire devrait être aussi accompagnée par le renforcement de capacités institutionnelles en négociation ; c’est à dire l’existence d’espaces de discussion, l’analyse et la formation intra et inter-organisationnelle ; le registre et la capitalisation des expériences de négociation ; la sauvegarde des réseaux de relations et contacts cruciaux au-delà de la période d’engagement du négociateur ; le partage des leçons tirées et la production de matériaux de formation sur le sujet.
Parce que c’est dans ce cadre institutionnel que l’on trouvera les réponses aux questions sur les points forts, les leviers, les faiblesses, les modèles appropriés, l’argumentaire de la négociation et la conformation des équipes de négociation ou de soutien à ceux-ci.
Ainsi, chaque dimensions, individuelle et institutionnelle, renforcerait et nourrirait l’autre : l’expérience et les compétences individuelles serviront de matière première et les capacités institutionnelles apporteront structure, méthode, analyse, systématisation et capitalisation.
En parallèle des sources internes, les cadres de formation des ONGs humanitaires doivent penser sérieusement et profiter de la disponibilité des méthodes, idées et ressources des domaines de la diplomatie et de l’entreprise, pour enrichir leurs expériences, de même que les résultats de recherches académiques concernant le sujet, tout en adaptant les contenus à la spécificité humanitaire, bien entendu. Un éventail de concepts, techniques, méthodes, expertises du milieu « non humanitaire » peut être capitalisé et transformé en atouts pour l’action humanitaire.
C’est dans l’articulation de l’expertise individuelle et institutionnelle, enrichie par des sources externes que le savoir-faire en négociation humanitaire s’étoffera au bénéfice de la pratique humanitaire et, par là même, des populations destinataires de l’aide humanitaire. Le manque d’un renforcement des capacités en négociation, que ce soit individuel ou institutionnel, risque d’induire une réduction de l’espace humanitaire ou, plus concrètement, risque de laisser les populations abandonnées. L’espace humanitaire est une conquête, et cette conquête est remportée par la négociation, l’outil le plus efficace que les humanitaires ont en leur possession.
Transports et routes maritimes, marine marchande, technologies et industries navales, assurances maritimes… autant de grands thèmes de l’économie maritime ayant conduit les auditeurs ...
Directeur de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques, Pascal Boniface regrette l’époque pas si lointaine où être Français procurait un avantage inégalable à l’étranger et une prime exceptionnelle de popularité. Dans son Essai Je t’aimais bien tu sais, il s’interroge sur les raisons du désamour entre la France et la communauté internationale et propose des remèdes. Interview.
Lepetitjournal.com : Les conséquences de la guerre en Irak ont donné raison à Jacques Chirac sur la non-intervention, comment expliquer ce revirement de la politique étrangère française en Libye et Syrie qui a mécontenté l’opinion publique arabe ?
Pascal Boniface : Il s’agit d’un long chemin et il y a plusieurs facteurs. Les mises en garde de Jacques Chirac, de Dominique de Villepin et des Français en général en 2003, disant que cette guerre n’allait pas régler les problèmes mais qu’elle allait en créer des supplémentaires, qu’elle allait aggraver les problèmes de terrorisme sans pour autant apporter la démocratie, se sont révélées encore plus exactes qu’on pouvait le penser. La France était alors le porte-voix de ceux qui ne pouvaient se faire entendre.
Alors que tous les voyants donnaient raison à Jacques Chirac, il y a eu une sorte de peur du French Bashing que lui prédisait les lobbys américains. Ce n’est pas avec Nicolas Sarkozy – qui aimait à se faire appeler « Sarko l’Américain » – mais bien dès 2005 avec Jacques que la France décide de faire de la réconciliation avec les Américains une priorité.
La guerre en Libye dont il s’avère aujourd’hui qu’elle est une catastrophe absolue, aussi bien pour le pays que pour la région, relève d’une tout autre logique. Sarkozy a ici cédé aux sirènes médiatiques, à la volonté de montrer le scalp de Khadafi devant les caméras. Il a écouté la voix de Bernard Henri Levy qui s’occupe plus de répercussions médiatiques que des conséquences sur le long terme.
C’est aussi une tragédie pour le principe de Responsabilité de Protéger qui a été tué dans l’œuf avec cette guerre. Ce principe avait été développé après la guerre d’Irak par Kofi Annan pour donner une alternative entre l’inaction ou l’intervention illégale. Initialement on peut comprendre la guerre en Libye comme une opération de protection de la population de Benghazi. En poussant l’opération jusqu’à la destitution de Kadhafi et au changement de régime, on a dénaturé le principe même de responsabilité de protéger.
Les interventions en Libye et en Irak ont conduit à ce que la Syrie soit livrée à elle-même ou aux puissances extérieures comme la Russie. Si les Russes sont si tenaces sur la Syrie, c’est bien en souvenir de la guerre de Libye. De même, si les Américains ne veulent pas intervenir en Syrie, c’est bien en souvenir de la guerre d’Irak. Ce double héritage explique en partie les malheurs actuels de la population syrienne.
Existe-t-il un moyen de sortir de la torpeur et de sauver le concept de « responsabilité de protéger ?
Il faut reconnaître ses erreurs. Or pour l’instant la France a du mal à le faire, du moins en tant que gouvernement, même si ce n’était pas le gouvernement actuel qui a enclenché l’opération en Libye.
En trahissant la mission qui nous avait été donnée et les engagements pris à l’égard de la Russie, nous avons jeté le discrédit sur le principe de « responsabilité de protéger ». Par exemple un paradoxe me frappe toujours : ce sont les membres du conseil de sécurité qui sont les premiers à intervenir sans mandat.
Il faudrait, je crois, pour sortir de cette contradiction, organiser une grande conférence internationale pour analyser les raisons de l’échec de la sécurité collective, pour définir les règles, reconnaître les erreurs passées.
L’opération française au Mali s’est faite sous mandat onusien et à la demande des dirigeants maliens, est-ce selon vous un bon exemple de mise en œuvre de cette sécurité collective ?
Certains ont conclu des échecs en Irak et en Libye qu’il ne fallait plus intervenir militairement, or il ne faut pas sombrer dans le pacifisme béat. Entre le pacifisme total et l’interventionnisme, il y a un chemin à trouver. L’intervention au Mali est le contre-exemple de l’intervention en Libye ou en Irak car il y a eu une acceptation internationale avec un vote devant le conseil de sécurité. L’intervention est en outre faite à la demande des autorités nationales, donc avec un soutien local. La majorité de la population malienne soutient l’opération, c’est aussi le cas des Etats voisins du Mali. On voit aussi que les Russes et les Chinois ont soutenu l’intervention française au Mali.
Au Mali, on s’est efforcé de penser l’après, c’est à dire la réconciliation nationale.
L’influence de l’opinion publique sur la diplomatie d’un pays est un thème sur lequel vous vous attardez, quelle est sa mesure et est-elle toujours souhaitable ?
Il est aujourd’hui impossible d’envisager la diplomatie sans se soucier des phénomènes d’opinion. Ce n’est d’ailleurs pas une mauvaise chose. Certes, l’opinion est parfois pousse au crime mais elle est souvent stabilisatrice.
En tous les cas, c’est une réalité, on ne peut plus faire cavalier seul. Même la grande puissance américaine avec Georges Bush a eu une telle impopularité qu’elle a placé Obama à sa tête par la suite, pour retrouver cette popularité perdue sous les deux mandats de Georges Bush.
Les gouvernements ne doivent cependant pas céder aux impératifs immédiats de l’opinion. Gouverner par les sondages, ce n’est pas gouverner. Souvent les gouvernements suivent l’opinion sans même chercher à l’éduquer. Ce qu’on appelle la RealPolitik, c’est connaître les contraintes qui pèsent sur la prise de décision et en tenir compte, sans se laisser guider par elles.
Vous montrez que, ces dernières années, la morale fait un retour en force dans les opinions et donc dans les relations internationales : comment l’expliquer ?
Parce que c’est plus facile, beaucoup de journalistes qui sont des faiseurs d’opinion ne sont pas des spécialistes de politique internationale. Le recours à des critères moraux « bien et mal » est beaucoup plus pratique et confortable que l’explication rationnelle de réalités complexes. Par exemple, la presse est très russophobe dans son ensemble. Ce prisme peut s’expliquer par l’atlantisme de la plupart des médias où les gens ont la même formation, viennent de la même culture. On parle des moyens d’influence de la Russie en France mais quand on regarde de plus près, ils sont très faibles et peu nombreux par rapport à ceux qui portent une voix américaine et qui ont pignon sur rue. Si bien que cette voix américaine paraît aujourd’hui naturelle en France.
Vous parlez longuement de l’influence de la politique intérieure sur la politique extérieure, quelle est-elle ? Vous vous attardez notamment sur les polémiques liées à l’islam et aux musulmans en France.
Cela écorne notre image dans les pays musulmans, mais aussi dans tous autres pays qui ne comprennent pas notre intolérance. Je fais dans mon livre la liste des Unes de journaux français sur les musulmans, toutes plus tapageuses les unes que les autres.
L’intégration est l’un des défis les plus importants que nous avons à relever, selon moi. Je dis aux musulmans que certes ils sont plus discriminés que certaines communautés, néanmoins la situation s’est améliorée par rapport aux dernières générations. Il ne s’agit pas de se voiler la face sur les discriminations dont les musulmans sont victimes mais de les inviter à regarder le chemin parcouru depuis 50 ans pour tracer le chemin à venir.
Quel rôle peuvent jouer les Français de l’étranger pour remédier à ce désamour que vous décrivez ?
Les expatriés recouvrent des réalités très différentes ; le fait que la présence des Français à l’étranger ait augmenté est plutôt bon signe, ils sont très souvent les avocats de la France dans le pays où ils résident, tissent des liens entre ces pays et le France. C’est donc comme un atout pour la France qu’il faut considérer les expatriés.
Certains s’alarment de ce qu’ils appellent une fuite des cerveaux, mais la très grande majorité des Français reste sensible aux intérêts et à la culture de la France. Ils sont donc une force démultiplicatrice de l’influence française à l’étranger.
Quels espoirs entretenez-vous pour l’élection de 2017 ?
Le prochain président aura le choix : continuer sur la pente actuelle, qui est loin d’être honteuse mais n’est pas enthousiasmante, ou redonner une impulsion à la France afin qu’elle se distingue à nouveau, se singularise positivement.
Le prochain quinquennat est peut-être l’occasion d’un nouveau départ en offrant plus de visibilité à notre politique étrangère. La France, à condition d’exprimer une idée juste et répondant aux aspirations du plus grand nombre, sera plus écoutée que bien d’autres. Elle pourrait s’appuyer sur le nouveau Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui sera beaucoup plus mobile et actif que son prédécesseur.
À l’heure où les pays africains se retirent un à un de la Cour pénale internationale en lui reprochant son « deux poids, deux mesures », il y a un risque de déréliction des institutions internationales. La France peut jouer un rôle dans leur relance.
Propos recueillis par Robin Marteau (www.lepetitjournal.com) mardi 14 février 2017
04.03.1992
25. Todestag Siegfried Scheer
05.03.2007
10. Todestag Günther Ossmann
07.03.1987
30. Todestag Ludwig Schmid
20.03.1932
90. Geburtstag Jürgen Warnke
29.03.1967
50. Todestag Fritz Schäffer
31.03.1967
50. Todestag Franz Liedig
A workshop on “Life Below Water” was held at IPI on February 13th, 2017 to gather advice and counsel for participants in an Ocean Conference to be held at the United Nations in June.
The Ocean Conference is the first of its kind, providing a forum for member states to adopt a call to action outlining concrete, action-oriented commitments to support the implementation of Sustainable Development Goal 14. SDG 14 outlines the UN’s commitment to “conserve and sustainably use the oceans, seas and marine resources for sustainable development.”
The workshop was co-sponsored by Secure Fisheries, One Earth Future Foundation, the Permanent Mission of Sweden to the United Nations, the World Ocean Council and the International Peace Institute. The discussion was conducted under the Chatham House rule of non-attribution.
The key takeaways from the event were:
June’s Ocean Conference should establish multi-stakeholder, expert working groups for SDG 14 to work in coordination with UN agencies. These working groups would allow for multi-stakeholder engagement by matching the specific needs and capabilities of member states–such as access to technology, capacity building and funding–with the services of the relevant stakeholders.
The forum further recommended that the international community strengthen data-sharing initiatives between stakeholders. Specifically, it endorsed the establishment of a data-collection hub for the purpose of better identifying gaps and avoiding overlapping efforts, while building trust and creating synergies between the various communities, including governments, scientists and industry.
The workshop also highlighted the importance of incentivizing the implementation of SDG 14 to finance ministries and industry representatives worldwide. It was suggested that an expert working group be established in order to “make the case” for the economic benefits of sustainable interaction with the world’s seas and oceans.
Lastly, the workshop advocated a global communication strategy that would lay out an aspirational vision for the oceans. This strategy would employ a “naming and faming” approach, putting the emphasis on ocean success stories that support bringing the aims of SDG 14 to bear at all levels–global, regional, national and municipal–and would be targeted towards civil society, the private sector, academics, practitioners, and ordinary citizens.
Welcoming remarks were made by IPI Vice President Adam Lupel.
Jimena Leiva-Roesch, IPI Research Fellow, served as a chair during the discussions.
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President Recep Tayyip Erdoğan of Turkey called on the nations of the region to cement regional cooperation and leadership in the fight against terrorism and instability in the Middle East. President Erdoğan was speaking at the International Peace Institute (IPI) Global Leaders Series presentation in Manama, Bahrain, that brought together an audience of more than 400 people from government, civil society, media, and the private sector.
Highlighting his concerns about the situation in Syria, President Erdoğan said, “We do not want Syria to be torn apart, we are against it, and you should know that there are those who work on dividing Syria and Iraq at the same time, by exploiting sectarian differences.”
President Erdoğan disclosed plans to “create a terror-free safe zone 4,000 to 5,000 square kilometers inside Syria.” This zone will enable those who have been displaced from their homes to find refuge. He called on Turkey’s Gulf Cooperation Council (GCC) partners to provide support and invest in infrastructure, so that those affected by violence can begin to rebuild communities.
The Turkish leader reiterated that regional cooperation was also required to address conflicts in Iraq, Libya, Yemen, and occupied Palestinian territories. He emphasized that regional stability could not be achieved in the long run if the longstanding Palestinian crisis is not addressed first. He reiterated that regional partners have a responsibility to actively define a collective approach to these conflicts in order to secure peace in the region. He stressed the importance of cooperation and integration across various sectors.
Bahrain Foreign Minister Khalid bin Ahmed Al Khalifa also expressed his gratitude to the International Peace Institute for organizing the event and providing the forum for Mr. Erdoğan to share his vision for peace in the Middle East.
The event was moderated by Nejib Friji, Director of IPI’s Middle East and North Africa Office (IPI MENA).
Related Coverage:
“Erdogan lays out Turkish plan to create safe zones in Syria” (Xinhua , February 14, 2017)
“Erdogan urges joint anti-terror efforts from GCC countries” (Famagusta Gazette, February 14, 2017)
“‘On This Geography, Both Our Sufferings And Fates Are Joined‘” (Public, February 14, 2017)
“Erdogan calls for safe zone in northern Syria” (The Peninsula, February 13, 2017)
“Turkey aims to create Daesh-free zone in northern Syria, Erdogan says” (Daily Sabah, February 13, 2017)
“Erdogan lays out Turkish plan to create safe zones in Syria” (TRT World, February 13, 2017)
In Arabic:
Al Wasat, February 14, 2017
Akhbar Al Khaleej, February 14, 2017
Akhbar Al Khaleej Online, February 14, 2017
Al Bilad, February 14, 2017
Al Bilad Online, February 14, 2017
Al Watan, February 14, 2017
Al Ayam, February 14, 2017
Al Ayam Online, February 14, 2017
Al Wasat Online, February 13, 2017
In Turkish:
Turkiya Manset, February 14, 2017
Authorized in January 2009, the UN Support Office for the African Union Mission in Somalia (UNSOA) was an unprecedented operation. Through UNSOA, the Department of Field Support used the UN’s assessed contributions to directly support a non-UN regional peace operation (AMISOM). Although this significantly enhanced AMISOM’s capabilities and increased its overall effectiveness, UNSOA faced numerous challenges that severely inhibited its ability to deliver on all its mandated tasks.
This report analyzes five sets of challenges that UNSOA faced from 2009 through to 2015. These challenges revolved around the expanding scope of UNSOA’s tasks, the clash between the UN and the AU’s organizational cultures, the highly insecure operating environment, the size of the theater of operations, and some of AMISOM’s idiosyncrasies.
On the basis of these challenges, the report offers several lessons for future UN support for regional peace operations:
Alain Wang, journaliste, sinologue, enseigne à l’École centrale Paris et à l’Institut français de la mode. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son ouvrage : « Les Chinois », aux éditions Tallandier.
Vous évoquez un « contrat de croissance » passé entre la population et la direction chinoise. Peut-il tenir longtemps et assurer la stabilité du régime ?
Après l’écrasement du mouvement démocratique du Printemps de Pékin en juin 1989, le Parti communiste (PCC) reprend d’une main autoritaire la direction politique du pays. En échange, il s’engage à offrir à la population une « petite prospérité ». La relance des réformes au début des années 1990 aboutira à une période d’hypercroissance économique et des inégalités de richesse criantes. Deux nouvelles strates sociales urbaines, de deux à trois cents millions de Chinois chacune, se forment. Une classe moyenne au sein de laquelle les plus riches peuvent adhérer au Parti grâce à l’adoption de la doctrine des « Trois représentativités ». Un monde d’ouvriers déclassés et de paysans migrants exploités, autrefois considérés comme les « fers-de-lance » de la révolution, finalement trahis par leurs élites politiques.
Avec les crises des subprimes, puis de la dette dans la zone euro à la fin des années 2010, les exportations chinoises chutent. Les usines de l’atelier du monde sont touchées. Le licenciement massif d’ouvriers dans les manufactures entraîne une instabilité sociale, accentuée par la montée des revendications des jeunes ouvriers migrants qui se battent pour obtenir des augmentations de salaire et un meilleur système de protection sociale. L’ascenseur social semble bloqué pour nombre de jeunes Chinois.
Pour le moment, rien ne prouve que les mesures pour lutter contre la corruption endémique dans le Parti-État et les entreprises d’État, pour développer la consommation intérieure et le secteur des services, et pour pousser l’innovation afin de relancer les exportations, puissent assurer la stabilité et la pérennité du régime « communiste ». Le président Xi Jinping devrait annoncer les grandes orientations économiques et sociales jusqu’en 2022 lors du 19e Congrès du Parti qui se tiendra en octobre prochain à Pékin. Une grande partie des cadres supérieurs seront renouvelés, laissant entrevoir peut-être la constitution de la nouvelle équipe de la 6e génération de dirigeants, à moins que le président Xi Jinping ne se décide à modifier les règles tacites de succession au sein du Parti-État pour se maintenir à la fin de son second quinquennat…ouvrant ainsi une période d’incertitude.
L’« airpocalypse » dont vous parlez peut-il être enrayé par le nouveau virage vert de Pékin ?
Il est clair que les dirigeants chinois ont depuis longtemps opté pour la croissance économique comme objectif principal. Sortir la population de la pauvreté reste un enjeu majeur depuis l’établissement de la République populaire de Chine. Lors de l’utopique Grand bond en avant, à la fin des années 1950, la déforestation massive, nécessaire pour alimenter la production d’acier dans des centaines de milliers de hauts fourneaux à travers les campagnes, a abouti à une véritable catastrophe environnementale. Puis les réformes économiques lancées en 1978 n’ont fait qu’accentuer la pollution de l’air et de l’eau. Aujourd’hui, la protection de l’emploi et la poursuite de la croissance économique sont indispensables au maintien du Parti-État au pouvoir. Les mesures pour enrayer le processus de dégradation de l’air ont été longues à prendre et à appliquer. Leur efficacité reste à prouver. La pollution atmosphérique touche le nord de la Chine, les provinces côtières industrialisées jusqu’à Shanghai, ainsi que le Guangdong et la région de Hongkong. Là encore, les inégalités sont criantes. En vivant dans des lieux confinés et purifiés, l’élite économique et politique sait se protéger. Mais la grande masse de la population respire au quotidien des particules fines dont les taux étaient, à Pékin, en janvier dernier, vingt fois plus élevés que les normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé. La Chine possède le record mondial annuel des malades qui décèdent suite à un cancer des poumons. Selon une étude publiée en 2013, l’espérance de vie pour les citadins résidant au nord du pays aurait reculé de plus de cinq ans.
Enrayer l’« airpocalypse » supposerait un contrôle plus strict des entreprises industrielles – appartenant souvent à l’État – qui rejettent ces fumées nocives. Le charbon ne représenterait plus que deux tiers du mix énergétique en Chine, en baisse de 5%. Mais les informations sont floues et contradictoires. D’un côté, le gouvernement annonce une baisse de l’extraction et la fermeture de mines. De l’autre, une augmentation de 25% des importations en provenance de Mongolie en 2016. Dans la capitale chinoise, comme dans les grands centres urbains, l’augmentation du nombre de véhicules en circulation – plus 240 000 véhicules supplémentaires par an – accentue la pollution atmosphérique. La quantité de soufre qui émane des moteurs diesel est vingt fois supérieure aux normes autorisées en Europe. Pour être efficace, le « virage vert » entrepris suppose la mise en place de lois et règles plus coercitives et d’un appareil de contrôle indépendant pour les appliquer.
Quelle est la force de la société civile chinoise ?
Après quatre ans de présidence, le président Xi Jinping est devenu le dirigeant le plus puissant depuis Mao Zedong. Il a verrouillé le Parti-État pour renforcer son pouvoir et restreindre drastiquement les capacités d’expression de la société civile. La répression s’est durcie contre le moindre acte de dissidence. Le prix Nobel de la Paix, Liu Xiaobo, est condamné à rester emprisonné jusqu’en 2020. Sous prétexte de lutte contre la corruption ou de tentatives de déstabilisation de l’État, les avocats, les journalistes et les « citoyens du net » sont les cibles principales du régime. Ces défenseurs des droits de l’homme font un travail remarquable et essentiel auprès des ouvriers migrants, des paysans expropriés de leurs terres, des ethnies minoritaires, des groupes religieux, des malades du Sida, etc. Il y avait environ 380 « manifestations de masse » chaque jour en 2012 – le chiffre n’est plus communiqué depuis. Les paysans et les ouvriers, qui se mobilisent contre les gouvernements locaux, expriment leur mécontentement et une profonde frustration sociale, que l’on retrouve chez ces simples citadins inquiets face à l’implantation – sans concertation préalable – d’usines polluantes près de chez eux. Le Parti-État a replacé l’ensemble des 135 000 ONGs chinoises ou étrangères sous le contrôle de la police grâce à deux nouvelles lois depuis 2015. En dehors du syndicat officiel, les ouvriers n’ont pas le droit de s’organiser pour défendre leurs droits légitimes ou émettre des revendications. La poursuite d’élections « libres » des comités villageois, initiées dans les années 1980, n’a pas mené à une transition démocratique qui aurait pu permettre à la société civile de s’émanciper. Avec la réaffirmation du leadership du Parti, c’est un recul et un échec. Ces quatre dernières années, la lutte gouvernementale contre le « développement désordonné » d’Internet a renforcé l’élimination des « opinions divergentes » sur les réseaux sociaux, enrayant une expression virulente de la société civile contre le Parti-État, apparue au cours des années 2000.
Patrick Negaret présente sa note « De l’assurance maladie à l’assurance santé ».
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Christophe Marques présente sa note « Hôpital : libérer l’innovation ».
Cet article Christophe Marques présente sa note « Hôpital : libérer l’innovation » est apparu en premier sur Fondapol.
La dégradation lente et inéluctable de notre système de santé nécessiterait des mesures fortes, structurelles, qui s’attaquent aux causes de cette situation. Continuer dans la voie actuelle aboutit à une lente érosion de la prise en charge par l’assurance maladie et à une augmentation régulière des prélèvements, assorties d’un déficit permanent. Malgré des soins de […]
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