On Tuesday 14 February 2017, the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) organized “New Pact for Europe” National Reflection Group. The event took place in Aegli Zappeiou in the context of the New Pact for Europe Programme.
Comment expliquer les attentats perpétrés cette semaine ?
Plusieurs choses sont importantes. Tout d’abord, aujourd’hui la lutte contre les talibans, mais aussi contre Daech, est menée conjointement par l’Afghanistan et le Pakistan. Il faut bien comprendre qu’une rivalité existe entre ces deux entités, même si aujourd’hui, c’est Daech qui tend à prendre l’avantage.
L’attentat commis par les talibans à Peshawar mercredi 15 février a fait six morts, celui organisé par Daech, jeudi 16, en a fait plus de 70. En Occident, on sous-estime trop le fait que Daech n’est pas seulement présent à Rakka et à Mossoul. S’il est militairement possible de vaincre l’organisation dans ces zones, cela ne signifiera pas sa fin définitive. Daech est une organisation tentaculaire qui a étendu son influence un peu partout. Ce qui se passe en Afghanistan et au Pakistan depuis deux ans est extrêmement dangereux, et si on n’y porte pas suffisamment attention, ces deux pays finiront par remplacer la Syrie et l’Irak.
Qu’incarne le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif ?
Une des grandes faiblesses du Pakistan, c’est sa classe politique. Depuis la mort du dictateur Zia-ul-Haq en 1988, le Pakistan a été alternativement gouverné par deux personnes. Benazir Bhutto, aujourd’hui décédée, et Nawaz Sharif. Tous les deux ont, tour à tour, occupé le poste de premier ministre trois fois. Il n’y a pas de renouvellement de la classe politique et le Pakistan souffre de cette stagnation.
En ce qui concerne Nawaz Sharif, au début de ce mandat, il a essayé de négocier avec les talibans. Mais comme cela n’aboutissait à rien, il y a deux ans et demi, il s’est résolu à lancer d’importantes offensives contre leurs bases. L’opération fut un grand succès, ils ont été durablement affaiblis. Chez les talibans, comme dans toute organisation de ce type, quand les « jusqu’au-boutistes » trouvent une organisation qui va plus loin dans la terreur, ils y adhèrent. Si Daech a pu se développer dans la région, c’est donc parce que la situation était favorable. Aujourd’hui, la branche régionale de Daech englobe l’Afghanistan, le Pakistan et l’Asie centrale.
Faut-il s’attendre à d’autres attentats au Pakistan ?
Il faut comprendre que chasser l’État islamique de Mossoul ou demain de Rakka, ne mettra pas fin à Daech. Aujourd’hui, l’organisation est présente dans tout le monde musulman, en Libye, au Yémen, dans le Sahel, ou encore en Égypte… Tout cela va se poursuivre.
Pour vaincre Daech dans la région, il faudra d’abord régler le fond du problème, les relations entre le Pakistan et l’Afghanistan. Tant que la paix ne sera pas revenue entre les deux pays, il y aura des conflits et Daech subsistera.
Il y a une autre tendance importante à prendre en compte, la complicité grandissante entre les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël pour tenter de déstabiliser l’Iran. Cette situation fait naître un certain espoir dans les rangs de Daech. Si le front en Syrie et en Irak venait à disparaître, ils se disent que tout n’est pas fini, que d’une certaine manière, un « avenir » les attend dans cette zone du monde.
Face à l’échec américain et à l’impuissance des autres pays occidentaux, la Chine et la Russie ont pris des initiatives. Mercredi 17 février par exemple, Vladimir Poutine a invité les Talibans à venir à Moscou. Les Russes ont pris conscience que le danger se rapprochait de leur région et qu’il leur fallait agir. L’Union européenne et les États-Unis sont trop absorbés par la lutte contre Daech en Syrie et en Irak ou les attentats perpétrés en Europe, pour s’intéresser à ces régions.
Recueilli par Salomé Parent
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Eddy Fougier Politologue, chercheur associé à l’IRIS La candidate du Front national peut-elle briser le plafond de verre ? Les circonstances politiques exceptionnelles actuelles, en remettant en cause l’idée même de « front républicain », pourraient y contribuer. A l’étranger, la presse ou même les investisseurs se demandent sérieusement si une victoire de Marine Le Pen à […]
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Im Juli 2016 ist das rund ein Jahr zuvor geschlossene Friedensabkommen zwischen dem südsudanesischen Präsidenten Salva Kiir und Oppositionsführer Riek Machar gescheitert. Seither verschlechtert sich die Situation im Land zusehends. Vermehrte ethnisch motivierte Gewalt sowie Hassrhetorik von Dinka (der Ethnie des Präsidenten) und Nicht-Dinka sind die Vorboten genozidärer Gewalt. Hauptaufgabe der United Nations Mission in South Sudan (UNMISS) ist der Schutz der Zivilbevölkerung. Zwar wurde im Juli 2016 beschlossen, UNMISS durch eine regionale Schutztruppe zu verstärken. Doch selbst wenn diese entsandt wird, ist zu bezweifeln, dass UNMISS Ausschreitungen gegen die Zivilbevölkerung außerhalb der Hauptstadt vereiteln kann. Die Streitkraft der Friedensmission reicht nicht aus, ihre Kommandostruktur scheint in entscheidenden Momenten zu versagen, die Regierung hindert sie an der Mandatsausübung, es gibt keinen glaubwürdigen Friedensprozess und eine Resolution über ein Waffenembargo scheiterte im VN-Sicherheitsrat. Auch wenn die Möglichkeiten äußerst begrenzt sind, die Zivilistinnen und Zivilisten zu beschützen, könnte die Mission effizienter gestaltet werden. Das gilt ebenso für internationale Sanktionen.
The Hellenic Foundation for European & Foreign Policy (ELIAMEP) and the Hellenic American Leadership Council (HALC) issued a joint paper exploring if a viable solution in Cyprus is feasible. This paper is available here. Last year ELIAMEP and HALC also issued a joint paper proposing measures to better deal with the refugee crisis.