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Diplomacy & Defense Think Tank News

Informationsaustausch unter Kollegen: Indonesische Verfassungs- und Justizexperten in München und Berlin

Hanns-Seidel-Stiftung - lun, 24/07/2017 - 11:42
Demokratieförderung und Rechtsstaatlichkeit sind ein bedeutendes Tätigkeitsfeld der Hanns-Seidel-Stiftung (HSS) in Indonesien. In Zusammenarbeit mit dem indonesischen Verfassungsgericht sowie dem Ministerium für Justiz und Menschenrechte fördert die HSS die Demokratisierung des Landes. Im Juli 2017 berieten sich zwei indonesische Delegationen in München und Berlin mit deutschen Partnern über Reformvorhaben und führten politische Gespräche.

Changement climatique et terrorisme : pour éviter le simplisme

IRIS - lun, 24/07/2017 - 10:32

« On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique ». La déclaration récente d’Emmanuel Macron, maladroite car insuffisamment justifiée, en clôture du sommet du G20 à Hambourg le 8 juillet dernier a déclenché un tollé.

La facilité de la formule a, comme souvent, eu pour effet d’encourager le simplisme des réactions. A cela s’ajoute que le changement climatique et le terrorisme sont deux thèmes sur lesquels se projettent un certain nombre de clivages participant ainsi à l’hystérisation du débat. Parmi les détracteurs les plus visibles a figuré l’ancien ministre de l’Education nationale, Luc Ferry. Ce dernier a en effet publié deux tweets rageurs (« La déclaration d’Emmanuel Macron sur l’impossibilité de lutter contre le terrorisme sans action contre le climat franchit le mur du çon… », le 8 juillet ; puis « La ritournelle écolodélirante selon laquelle Daech serait lié au réchauffement plus qu’à l’islamisme est un insensé déni de réalité », le 10 juillet). L’avantage de cette nouvelle polémique reste qu’elle fournit l’occasion d’une nouvelle clarification concernant les corrélations existantes entre le changement climatique et d’autres défis sécuritaires comme le terrorisme.

Le changement climatique n’est évidemment pas une cause directe du terrorisme, ce que personne n’a jamais sérieusement avancé. Il agit en revanche comme un amplificateur de risques ; c’est-à-dire qu’il contribue, par ses manifestations géophysiques, à accentuer certains risques existants et connus, comme le risque inondations par exemple, l’érosion côtière ou les sècheresses. Il ne les crée pas mais il en renforce l’intensité et la fréquence. Ce sont notamment les conclusions des modélisations des différents spécialistes (climatologues, glaciologues, hydrologues, météorologues, océanographes, etc.) travaillant sur l’évolution du climat et dont les travaux sont regroupés dans les rapports du GIEC.

A long terme, les différents impacts du changement climatique peuvent conduire à d’importantes dégradations des milieux naturels dont l’état est vital pour certaines populations. C’est par exemple le cas du Sahel où l’agriculture vivrière et l’élevage sont indispensables à la survie des communautés rurales. Confrontées à la lente détérioration des conditions de leur subsistance et à l’absence de perspectives économiques autres que la migration, l’alternative pour certaines parties de la population peut revêtir le visage de la criminalité organisée, voire de la filière terroriste, tout simplement parce qu’il s’agit en dernier recours d’une manière de subvenir financièrement au besoin du foyer[1]. La misère est en effet un facteur à prendre en compte dans les processus de radicalisation, même si ceux-ci ne s’y résument pas.

Personne n’a jamais affirmé que l’apparition et l’expansion de Daech étaient liés au seul réchauffement climatique, ou, comme on a pu le lire sur de nombreux sites, que les auteurs des attentats en France en avait subi l’influence directe. Entrevoir la possibilité d’un lien à long terme entre impacts du changement climatique, dégradations d’un environnement, misère et radicalisation revient simplement à reconnaitre qu’un phénomène a bien souvent plusieurs causes.

Le risque incendie est une autre illustration de cette relation, que l’on peut observer dans l’actualité du moment. Le changement climatique intervient ici en effet en favorisant les sècheresses (plus longues et/ou plus fréquentes) et contribuant à l’augmentation de la température, qui conduit à terme à un allongement de la période de risque (de juin à septembre actuellement). S’il ne cause pas directement les incendies, il compte parmi les facteurs renforçant leur pouvoir de destruction et leur dangerosité car le feu se propagera plus facilement, plus loin et durera plus longtemps. Les dégâts seront plus importants, les victimes également, comme les risques pris par les pompiers. On observe d’ailleurs d’importants incendies estivaux dans l’ensemble des régions de moyenne et haute latitude, de la Californie au Portugal en passant par l’Australie, l’Italie, la Russie ou encore la France. Evidemment, les incendies sont généralement d’origine humaine, accidentelle ou criminelle. Alors certes, le changement climatique ne favorise pas l’apparition des pyromanes ou les comportements irresponsables chez les fumeurs jetant leur mégot dans les broussailles mais offre aux premiers un terrain de jeu plus important et aux seconds un environnement plus sensible à leur négligence.

Il ne faut donc évidemment pas faire du changement climatique l’alpha et l’oméga de toutes les questions de sécurité mais nier sa contribution au renforcement de certains risques ou au développement de certaines menaces, par idéologie ou opportunisme, est tout aussi absurde[2].

 

[1] Voir Katharina Nett, Lukas Rüttinger, Insurgency, Terrorism and Organised Crime in a Warming Climate, Adelphi, octobre 2016  et IRIS,

[2] Bastien Alex, Alice Baillat, François Gemenne, Rapport d’étude n°1 – Retrospective et typologie de crise, Observatoire des enjeux des changements climatiques en termes de sécurité et de défense, février 2017.

Bestandsaufnahme Agenda 2030: Kommen wir in der integrierten Umsetzung voran?

Bonn, 24.7.2017. Es gibt keinen Planeten B. Wer sich dieser Einsicht nicht verschließt, muss versuchen, die  2015 beschlossenen 17 Ziele für Nachhaltige Entwicklung (SDGs) so schnell wie möglich und so gut wie möglich umzusetzen – und zwar in einer globalen Partnerschaft. Die Agenda 2030 ist eine einzigartige Vision für die Zukunft der Menschheit auf diesem Planeten. Die Herausforderung liegt in der Verbindung von Klima- und Umweltschutz mit sozialer und ökonomischer Entwicklung. Damit sind Synergien und Zielkonflikte verbunden, und ein frühzeitiger Dialog über Politikfelder hinweg wird unabdingbar. Das jährlich stattfindende Hochrangige Politische Forum für Nachhaltige Entwicklung (High Level Political Forum - HLPF) der Vereinten Nationen ist als Plattform geschaffen worden, um den Fortschritt und bestehende Herausforderungen in der Umsetzung zu diskutieren.   In diesem Jahr fand bereits das zweite HLPF statt, und die überall zu spürende Aufbruchsstimmung scheint ungebrochen zu sein. Dies spiegelt sich auch in der Einigkeit aller G20-Staaten beim Hamburger Gipfel mit Blick auf die Bedeutung der Vereinten Nationen und des HLPF für die Umsetzung der Agenda 2030 wider. Das HLPF tagt jährlich in New York, die Länder berichten freiwillig und stehen hierbei den kritischen Rückfragen der anderen Teilnehmerstaaten und einer großen Zahl zivilgesellschaftlicher Akteure Rede und Antwort. Die Berichterstattung umfasst in der Regel eine 15-minütige Präsentation zu Fortschritten und Defiziten mit anschließender Diskussion. Dieses Jahr gab es 44 nationale Fortschrittsberichte, doppelt so viele wie 2016. Die Länder, darunter Indien, Dänemark, Äthiopien und die Malediven, könnten in den jeweiligen Herausforderungen und Fortschritten diverser nicht sein. Die zwei Berichtswochen zur Agenda 2030 bildeten den Abschluss einer intensiven Vorbereitungsphase auf nationaler Ebene mit flankierenden Publikationen, Multi-Stakeholder-Dialogen und Expertenrunden der Zivilgesellschaft. Diese Vorarbeiten leisten den eigentlichen Beitrag zur Umsetzung der Agenda 2030. Neu war 2017 die Ergänzung der nationalen Berichterstattung um die „thematischen Reviews“ von sieben ausgewählten SDGs. So befasste sich das HLPF unter der Überschrift „Eradicating Poverty and Promoting Prosperity“ in der Tiefe mit den Themen Armut, Hunger, Gesundheit, Geschlechtergleichstellung, Infrastruktur, Meeresökosysteme und globale Partnerschaften. Die weniger entwickelten Länder können in ihren Berichten eigene Prioritäten setzen oder sich auf die ausgewählten sieben SDGs konzentrieren. Durch diese thematische Engführung war zu beobachten, dass Diskussionen einen starken Fokus auf die soziale und ökonomische Dimension der Agenda 2030 entwickelten. Die ökologische Dimension rückte in den Hintergrund. Angesichts des knappen Zeitrahmens pro Land war eine Fokussierung der Diskussion wichtig und sinnvoll. Gerade die ärmsten Länder oder auch kleine Inselstaaten mit begrenzten Kapazitäten für die Umsetzung können auf diese Weise die Berichtslast schultern und gegebenenfalls Themenpartnerschaften mit anderen Ländern eingehen. Gleichzeitig sind thematische Reviews ein sehr sinnvolles Verfahren, um über nationale Betrachtungen hinauszugehen. Sie besitzen somit das Potential, besonders kritische Zielkonflikte zwischen Entwicklung, Wachstum und Umweltschutz zu beleuchten und Erfahrungen und Herausforderungen bei systemischen Veränderungsprozessen zu teilen. Im Rahmen eines Side Events der Berliner Global Soil Week zu Ernährung wurde aufgezeigt, dass thematische Reviews genau diesen Querschnittscharakter entwickeln müssten, um den komplexen Herausforderungen in der Umsetzung der Agenda 2030 Rechnung zu tragen. Die ersten thematischen Reviews des HLPF führten jedoch zu einer Tiefenanalyse einzelner SDGs und verloren dabei die Wechselwirkungen zwischen einzelnen Politikfeldern aus dem Auge. Es stellt sich daher die Frage, wie thematische Reviews so ausgestaltet werden können, dass sie dem integrierten Charakter der Agenda 2030 Rechnung tragen. Wir müssen aufhören, isolierte Ansätze in einzelnen Politikfeldern zu suchen. Nötig sind Mechanismen, die die soziale und ökonomische mit der ökologischen und politischen Dimension verbinden. Erst dann sind Diskussionen um Zielkonflikte und Synergien, um Gewinner und Verlierer und damit um die Knackpunkte in der Umsetzung der Agenda 2030 möglich. Die thematischen Reviews besitzen das Potential, diesen Austausch und das gegenseitige Lernen darüber auf globaler Ebene zu befördern. Positiv sind in diesem Zusammenhang auch die Vereinbarungen der G20-Staaten in Hamburg zu bewerten, erstens eine freiwillige G20-Lernplattform für die Agenda 2030 einzurichten, an der sich auch Länder jenseits der G20 beteiligen können, und zweitens den Dialog mit gesellschaftlichen Akteuren zu verstetigen. Der Dialog über eine verbesserte Ausgestaltung thematischer Reviews muss jetzt vorangebracht werden. Maßstab dafür müssen die komplexen Herausforderungen in den einzelnen Ländern sein und der Anspruch, systemisches Wissen in politische Handlungsempfehlungen zu übersetzen. Thematische Reviews, die sich dem Querschnittscharakter der SDGs annehmen, können Verständnis über Politiksektoren hinweg und systemische Handlungsempfehlungen fördern.

Cyprus Negotiations Thwarted by Issues on Security and Guarantees

SWP - lun, 24/07/2017 - 00:00

The failure of the latest round of negotiations at Crans-Montana has disenchanted those who saw them as a historic opportunity for the resolution of the Cyprus problem. Issues regarding security and guarantees proved to be insurmountable obstacles to a solution. Although mutual recriminations, upcoming hydrocarbon drillings, and presidential elections in Cyprus will not help restore the negotiations in the immediate future, there is no better alternative to the continuation of the UN-led negotiations process, with the aim of achieving a federal solution.

Syria’s Society Upended

SWP - lun, 24/07/2017 - 00:00

The Syrian civil war has profoundly altered established business structures, a delicate balance of religious values, and long-standing ties between urban and rural areas. New networks, identities, and social hierarchies have emerged in connection with the war economy, the militarization of the public sphere, and signs of ethnic cleansing. Any formal end to the conflict is unlikely to halt the violent societal transformation. Co-existence will remain a major challenge due to the nature of the cleavages. However, an inclusive political system that ends the marginalization of the Sunni majority, accepts diversity, and protects minorities is a prerequisite for reducing the levels of profound mistrust between the different societal groups.

The Silent Revolution in European Defense

SWP - lun, 24/07/2017 - 00:00
With its new European Defense Fund, the EU is reaching an unprecedented milestone: funding the defense industry. This could be the much needed boost to allow European Defense to stand on its own feet, argue Amélie Lohmann and Claudia Major.

Justizreform in Polen : Das Ende der Gewaltenteilung?

Konrad Adenauer Stiftung - lun, 24/07/2017 - 00:00
Das polnische Parlament hat drei umstrittende Gesetzesvorlagen verabschiedet. Die letzte Entscheidung liegt jetzt bei Präsident Andrzej Duda.

Bildungsbedarf für den digitalisierten Arbeitsmarkt

Konrad Adenauer Stiftung - lun, 24/07/2017 - 00:00
Die Digitalisierung verändert die Arbeitswelt grundlegend. Es gibt einen Bedarf an Höherqualifizierung. Digitale Kompetenzen werden in allen Berufen erwartet. Die berufliche Bildung muss entsprechend angepasst werden. Weiterbildung wird wichtiger, um Menschen, die bereits im Berufsleben stehen, an die neuen Erfordernisse heranzuführen. Darüber hinaus muss künftig eine für das Arbeitsleben befähigende digitale Grundbildung bereits in der Schule vermittelt werden.

Bereits zum 19. Mal : Lokaljournalisten in der Türkei ausgezeichnet

Konrad Adenauer Stiftung - dim, 23/07/2017 - 00:00
Arbeiten in den Kategorien Nachricht, Fotografie und Seitenlayout sind in der Türkei mit dem Lokaljournalistenpreis ausgezeichnet worden.

Macron, le gaullo-mitterandisme et sa limite

IRIS - ven, 21/07/2017 - 17:30

Considéré comme novice sur le plan diplomatique, Emmanuel Macron a plutôt réussi ses premiers pas sur la scène internationale.

Victorieux de Marine Le Pen, il rassurait les capitales étrangères sur la poursuite d’une politique française pro-Europe et pro-mondialisation, et d’une société apaisée. Peu connu et donc suscitant la curiosité optimiste, souriant et captant la lumière, il fut au centre des attentions au sommet du G7 et de l’OTAN.

Les propos dithyrambiques tenus par Donald Trump de retour de Paris à l’égard d’Emmanuel Macron semblent justifier son invitation, contestée par certains, au défilé du 14 juillet. Et également la stratégie choisie de ne pas le prendre frontalement et de jouer sur son ego.

Emmanuel Macron s’était montré ferme auparavant, tout d’abord en résistant au bras de fer physique imposé par le président américain en marge du sommet de l’OTAN mais surtout en enregistrant une vidéo en français et en anglais pour critiquer sa décision de sortir de l’accord de Paris. Ce choix était d’ailleurs l’un des arguments mis en avant pour ne pas inviter Donald Trump. D’autres raisons existent, liées tout simplement au caractère catastrophique et très réactionnaire de la politique du président américain. Mais le fait d’avoir de nombreux différends ne doit pas empêcher de se voir, ni effacer le rôle historique des États-Unis à nos côtés dans la première guerre mondiale. On peut trouver Donald Trump très désagréable, il n’empêche qu’il est impossible d’ignorer les États-Unis. Faire preuve d’ouverture et de bonne volonté à l’égard de ce pays peut éventuellement renforcer notre position lorsqu’il s’agira d’être plus ferme. Ce qu’il faudra sans doute faire à un moment ou à un autre.

L’invitation faite à Vladimir Poutine de venir à Versailles, à l’occasion du 300ème anniversaire de l’ouverture des relations diplomatiques entre la France et la Russie, fut un autre moment clé.

En invitant le président russe, Emmanuel Macron n’a pas tenu compte des rancœurs personnelles qu’il pouvait avoir du fait des interférences russes pendant la campagne électorale française. Surtout, il n’a pas craint d’affronter l’opprobre médiatique que suscite en France toute relation avec Vladimir Poutine. Cela ne l’a pas empêché d’avoir une relation ouvertement calée sur les rapports de force que ce dernier pratique et apprécie.

Dans les deux cas, Emmanuel Macron s’est bien inscrit dans une ligne gaullo-mitterrandienne qu’il revendique. Allié mais non-aligné sur les Etats-Unis, ouvert et décomplexé face à Moscou, il s’est de surcroit adapté au tempérament de chacun de ses deux interlocuteurs : câlinothérapie pour Trump, franchise brutale avec Poutine.
La rencontre avec Benyamin Netanyahou est d’un autre ordre.

Benyamin Netanyahou avait en effet grossièrement séché la conférence internationale pour la paix au Proche-Orient organisée par la France en janvier 2016. Le chef du gouvernement israélien s’oppose nettement à tout accord de paix et intensifie la colonisation israélienne en Palestine. Il est à la tête d’un gouvernement de droite et d’extrême droite. On pourrait ajouter les attaques qu’il avait lancé à l’encontre de Yitzhak Rabin avant son assassinat et qui avaient conduit Léa Rabin à toujours refuser de lui serrer la main après. Là encore, quelle que soit l’ampleur des divergences que les autorités françaises peuvent avoir avec le premier ministre israélien, il est tout simplement impossible de l’ignorer. Le principe de réalité doit prévaloir : on parle avec tous ceux qui comptent.

Mais parler ne signifie pas passer sous silence les divergences aussi bien avec Poutine, Trump et, également, Netanyahou. Et si le président français a rappelé son opposition à la colonisation israélienne, il ne semble tirer aucune conséquence du fait que le gouvernement israélien la poursuive allègrement. On peut recevoir Netanyahou mais, face à tout ce qui devrait nous séparer, faut-il lui donner du « Cher Bibi » ?

L’autre point gênant concerne le moment choisi. Recevoir Netanyahou, certes. Le faire au moment de la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv est plus discutable. Cela contribue à assimiler juifs français et Israéliens. Emmanuel Macron a bien fait de rappeler la responsabilité de la France dans la déportation des juifs. De Gaulle et Mitterrand affirmaient que la France n’était pas responsable parce que Vichy ne représentait pas la France. Dans un discours habile, Emmanuel Macron n’a pas critiqué leur position, peut-être nécessaire à l’époque, pour reconstruire un récit national. Mais la vérité, c’est que ce sont bien des fonctionnaires français obéissant à des autorités françaises qui ont déporté les juifs. Ce n’est pas là qu’Emmanuel Macron se distingue fondamentalement de Mitterrand et de De Gaulle. Il s’en écarte en prenant sur le conflit israélo-palestinien et ses conséquences en France, les positions du Crif, également pour plaire à cette institution, en invitant Netanyahou à la commémoration du Vél d’Hiv qui, contrairement à la fin de la première guerre mondiale, devrait être une affaire franco-française.

De même, l’assimilation entre antisémitisme et antisionisme, thèse qui ne résiste ni à l’histoire ni aux réalités contemporaines, semble être reprise avant tout pour faire plaisir au Crif.

Pour des raisons de politique intérieure, sur le conflit du Proche-Orient, Emmanuel Macron s’est écarté de la ligne du gaullo-mitterrandisme qu’il revendique – et incarne – par ailleurs.

Politischer Kommentar: Der G20-Gipfel in Hamburg aus russischer Sicht

Hanns-Seidel-Stiftung - ven, 21/07/2017 - 12:24
In Moskau wurden Geschäftstermine unterbrochen und Besprechungen kurzzeitig ausgesetzt, um die Nachricht zu verkünden: Trump und Putin hatten am Rande des G20-Gipfels in Hamburg statt der angesetzten halben Stunde zwei Stunden und fünfzehn Minuten zusammengesessen. Was für die meisten internationalen Beobachter zwar bemerkenswert, aber doch eher eine Randnotiz war, stellte aus der Sicht so mancher russischer Medienvertreter eine kleine Sensation dar.

Ram Nath Kovind: Indiens neuer Präsident

Hanns-Seidel-Stiftung - ven, 21/07/2017 - 11:28
Das höchste Amt im indischen Staat wird künftig von einem Dalit ausgeübt– einem sogenannten „Unberührbaren“. Als solchem war seine Wahl über Parteigrenzen hinweg gesichert. Ein Zeichen der Versöhnung setzt Ministerpräsident Narendra Modi mit Ram Nath Kovind jedoch nicht.

Lula à la rue : Brésil, de coup d’État parlementaire à coups d’État judiciaires

IRIS - ven, 21/07/2017 - 10:03

La résidence principale ainsi que tous les biens de l’ex-président brésilien Lula ont été saisis le 18 juillet 2017 sur décision du juge fédéral Sergio Moro. Curieusement, cette décision a été prise le 14 mais a été révélée à l’intéressé par voie de presse. Condamné le 12 juillet 2017 à neuf ans et demi de prison par le même magistrat, Lula avait décidé de faire appel et avait annoncé dans la foulée sa candidature aux élections présidentielles de l’année prochaine.

Ce n’est pas la première fois que le juge Sergio Moro agit de la sorte par répliques judicaires violentes. Le 4 mars 2016, passant outre aux règles de droit, il avait sans convocation préalable envoyé la police au domicile de Lula à 6h du matin pour procéder à un interrogatoire dans les locaux d’un commissariat d’aéroport. La presse avait été informée et était sur place pour rapporter et filmer cette descente politico-judiciaire. Quelques jours plus tard, le 16 mars, dès l’annonce de l’éventuelle entrée de Lula dans le gouvernement de la présidente Dilma Rousseff, le juge Moro avait fait diffuser par les médias une conversation téléphonique de la présidente enregistrée à son insu. Cela avait provoqué un rappel au droit par les juges du Tribunal supérieur de justice (STF). Le 12 juillet 2017, Sergio Moro a fondé les neuf années et demie d’incarcération infligées à l’ex-président sur une présomption de corruption ; la condamnation ne s’appuyait donc pas sur des faits vérifiés. L’entreprise de travaux publics OAS aurait, selon le juge, fait cadeau au président Lula d’un appartement en échange de contrats avec Petrobras sans appel d’offre. L’appartement existe bel et bien et appartient à l’entreprise OAS mais les avocats de l’ex-président ont communiqué au juge les actes de propriété. Le 14 juillet 2017, le juge a donc durci a posteriori la condamnation prononcée deux jours plus tôt en l’assortissant d’une saisie des biens de l’ex-président ; ceci afin d’assurer la réparation minimale des dommages causés à Petrobras, est-il signalé dans l’exposé des motifs de la décision. Ont donc à cet effet été saisis la résidence principale de l’ex-président, deux appartements situés à proximité, un terrain, deux véhicules, ses quatre comptes en banque crédités d’environ 200 000 euros, ainsi que son plan de retraite.

De toute évidence, un certain nombre de juges ont rejoint les élus et les patrons qui ont décidé d’écarter de façon durable l’alternative sociale et politique que représente le Parti des travailleurs et de son leader historique Lula da Silva ; et ce quelles qu’en soient les conséquences institutionnelles. L’acharnement judiciaire de Sergio Moro, au prix du droit, est parallèle à celui des députés et sénateurs qui ont destitué la présidente Dilma Rousseff en détournant l’article 85 de la Constitution. La grande presse, le groupe multimédia Globo et l’hebdomadaire Veja, accompagnent cette curée politique. Le soi-disant quatrième pouvoir a donc mis sous le boisseau la déontologie de l’information et se comporte en acteur de l’offensive politique anti-Lula, fabricant un récit reflétant les intérêts de ses actionnaires. Cette offensive judicaire, parlementaire et médiatique sous couvert de chasse à la corruption a permis l’adoption de mesures budgétaires faisant porter le poids des ajustements sur les catégories les plus démunies.   Depuis un an, le pouvoir intérimaire a écrêté les budgets sociaux, gelé les dépenses publiques pour une durée de 20 ans et modifié le code du travail au détriment du droit des travailleurs.

Accessoirement – mais cela l’est-il vraiment l’esprit des lois ? – de la morale collective, la déontologie de l’information a été gravement remise en question avec la complicité active de juges, de journalistes et d’élus, ainsi que de députés et sénateurs. Lula donc est revenu à la case départ. Il y a une soixantaine d’années, il avait migré un baluchon sur le dos du Nord-Est du Brésil à Sao Paulo. Ses biens modestes (voir supra) lui ont été retirés par une justice de classe. Un juge du Tribunal suprême ou de Cour fédérale gagne en effet plus de 13000 dollars par mois, comme les députés et sénateurs. Quant aux magistrats de rang inférieur, ils peuvent gagner jusqu’à dix fois plus selon l’enquête publiée par Michael Reid, ancien correspondant au Brésil de l’hebdomadaire britannique The Economist [1].  Lula est ainsi victime d’un juge ayant un comportement d’accusateur partisan au nom de la vérité de la « casa grande » (l’habitation du maître à l’époque esclavagiste), comme on dit au Brésil. L’Eglise catholique ne s’y est pas trompée : la Commission justice et paix de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB), a rendu public un message appelant les fidèles à défendre la démocratie et l’ex-président Lula. « Le pouvoir judiciaire », signale le document, « sur un certain nombre de sentences s’est laissé influencer par des intérêts qui n’ont rien de républicain ». Le message est manifestement passé puisque 17 grandes villes brésiliennes avaient programmé le 20 juillet des manifestations de soutien à Lula, à la démocratie et contre la modification du code du travail.

 

[1] Michael Reid, « Brasil a esperança e a deceçao », Lisbonne, Presencia, 2016

How to Measure Peace? For What? For Whom?

European Peace Institute / News - ven, 21/07/2017 - 00:49
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The 2030 Agenda’s global indicators provide a universal framework to measure peace. But what type of additional indicators may be needed to measure peace more holistically? And why is it important to gather data? These were some of the questions considered at a workshop at IPI on July 20, 2017.

The “How to Measure Peace? For What? For Whom?” discussion was convened on the margins of the 2017 High-Level Political Forum—an annual forum to carry out voluntary, state-led reviews of the implementation of the 2030 Agenda. The session focused on Sustainable Development Goal (SDG) 16, which seeks to promote peace, justice, and inclusive institutions.

Welcoming remarks were delivered by Masud Bin Momen, Permanent Representative of Bangladesh; Jimena Leiva-Roesch, IPI Research Fellow; and Conor Seyle, Director of One Earth Future Research.

The workshop—the second in the Innovations in Partnerships Series—was co-sponsored by the Permanent Mission of Bangladesh to the UN, the SDG 16 Data Initiative, One Earth Future, and the International Peace Institute. The discussion was conducted under the Chatham House rule of non-attribution.

Gary Milante, a director of the Stockholm International Peace Research Institute, served as chair during the discussions.

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The Badr Organization

SWP - ven, 21/07/2017 - 00:00

Since 2014, the Shiite Badr Organization, led by its Secretary General Hadi al-Amiri, has become one of the main actors in Iraqi politics. This development was largely possible due to the successes of its paramilitary units in the fight against the Islamic State (IS). The Badr Organization, which relies strongly on support from Tehran, has thus become the most important instrument of Iranian politics in its neighbouring country. Tehran’s aim is to exert as much influence as possible on the central government in Baghdad and, at the same time, build a strong militia that depends on it. Since Badr established control over the province of Diyala and the Interior Ministry of Baghdad, the organization has grown appreciably and is now playing a role similar to that of Hezbollah in Lebanon. Badr is also part of a growing “Shiite International” which supports the regime of Bashar al-Assad in Syria and aggravates religious conflicts between Sunnites and Shiites through its violent acts. The combination of these factors makes the organization an increasingly important obstacle to the future stabilization of Iraq.

« Rien ne justifie la crise d’autoritarisme du président »

IRIS - jeu, 20/07/2017 - 12:41

Quels sentiments vous inspire la crise qu’on vient de traverser ?

Il s’est passé des choses différentes : la réduction budgétaire -une habitude chez les politiques- ; la gestion d’une déclaration avec la faillite de l’éthique d’un député qui sort de la commission les propos du général de Villiers ; un président qui fait des reproches au chef d’état-major des armées (CEMA).

Est-elle inédite ? 

À ce point-là, c’est du jamais vu. En 2015, il y avait eu un bras de fer entre le président Hollande et quatre chefs d’état-major… Là, ça intervient dans un contexte particulier : deux mois après son arrivée au pouvoir, Macron a réussi à virer quatre de ses ministres, à reclasser son directeur de campagne, et à virer le CEMA. Ça se serait passé chez Erdogan, on hurlerait à l’autoritarisme ! Personne ni rien ne peut justifier la crise d’autoritarisme du président : ça ressemble plus à celle d’un enfant gâté qu’à celle d’un chef d’État responsable.

Les militaires, dans leur ensemble, soutenaient-ils de Villiers ?

Le sentiment était d’autant plus partagé qu’il y avait des promesses de campagne extrêmement claires, pro-militaires. Il y a même eu de la communication très poussée : Emmanuel Macron a rendu visite aux blessés à l’hôpital de Percy, puis au Mali. Et lorsqu’il s’agit d’une première opération concrète, on en arrive là ! Ce n’est pas admissible par les militaires : il y a une telle distorsion entre les promesses et les actes. Il a réussi à se mettre à dos en une seule fois tous les militaires. C’est d’autant plus difficile quand on combat au Mali, avec des véhicules hors d’âge ou d’usage. Comment 3 000 hommes peuvent-ils sécuriser 5 millions de km² au Sahel ? Les politiques sont totalement déconnectés de la réalité sur ces questions-là. La France n’a plus les moyens des ambitions clientélistes et communicationnelles de ses présidents.

«Sauver Areva ou assurer les missions régaliennes, il faut choisir»

Fondapol / Général - jeu, 20/07/2017 - 11:37

Et si Areva avait eu raison du Général de Villiers ? Avec 526 millions d’euros d’économies pour l’Intérieur, 160 millions pour la Justice, 331 millions pour la Recherche et l’Enseignement supérieur et 850 millions pour la Défense, l’addition régalienne a été salée pour faire face au trou budgétaire actuel. Pour justifier ces efforts, le gouvernement avance la nécessité de la recapitalisation […]

Cet article «Sauver Areva ou assurer les missions régaliennes, il faut choisir» est apparu en premier sur Fondapol.

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