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Diplomacy & Defense Think Tank News

Corée du Nord, Chine et missiles nucléaires : les bonnes nouvelles qui pourraient se cacher derrière les mauvaises

IRIS - jeu, 30/11/2017 - 14:14

Un nouveau tir de missile nord coréen est intervenu ce​ mercredi 29 novembre, le régime de Pyongyang affirme désormais être en capacité de frapper « la totalité du territoire américain ». Bien que refusée pour le moment par Washington, la proposition chinoise d’un double moratoire: arrêt des essais nord coréens contre arrêt des manoeuvres militaires américaines pourrait elle être tout de même retenue ? Se dirige t on vers une reconnaissance de fait de la puissance nucléaire nord coréenne ? 

Jean-Vincent Brisset : Sur le plan technique, ce nouveau tir nord-coréen présente -entre autres- la particularité d’être à la fois plutôt court en portée et très élevé en apogée.

Si les chiffres annoncés sont confirmés, cela voudrait dire que cette expérimentation démontre que la Corée du Nord a réussi à développer un engin qui, tiré sous un autre angle, serait capable d’atteindre le territoire Nord-Américain. Autre nouveauté, cette « démonstration » a été réalisée sans survoler le territoire d’un autre pays. Outre la preuve d’une certaine maîtrise technologique, il s’agit d’un choix politique délibéré, qui permet de bien montrer  que seuls les Etats-Unis sont considérés comme des cibles potentielles, et non les voisins sud-coréens et japonais.
Kim Jong Un a désormais prouvé qu’il disposait dorénavant d’un vecteur pour des armes nucléaires qui, même si il reste des doutes sur la miniaturisation et leur capacité à résister au retour dans l’atmosphère, sont elles aussi devenues crédibles après le dernier essai réalisé le 3 septembre 2017. Dans le cadre d’une stratégie de dissuasion du faible au fort, Pyongyang est donc maintenant en position d’accepter un moratoire qui mettrait fin à toute expérimentation balistique ou nucléaire. Les premières déclarations du leader nord-coréen, qui affirme que désormais son pays est devenu un état nucléaire à part entière, vont d’ailleurs dans ce sens. Il est tout aussi probable que Kim ne voudra pas accepter un moratoire unilatéral et qu’il est en position pour négocier des contreparties. La proposition chinoise peut paraître intéressante, mais elle avantage beaucoup plus Pékin que Pyongyang. D’autres compensations sont aussi envisageables, comme l’arrêt de toutes les sanctions et/ou des aides. On imagine mal Washington accepter de telles propositions. Cela serait une reculade et, surtout, serait perçu par certains comme un encouragement à se doter de l’arme nucléaire. C’est pourtant une telle attitude « d’acceptation honteuse » qui a été adoptée quand Israël, le Pakistan et l’Inde se sont dotés d’une force de dissuasion nucléaire. Par contre, la conclusion d’un traité de paix, réclamé depuis plus de vingt ans par Pyonyang, pourrait déboucher sur une solution.

Dans quelle mesure ce refus de Washington peut il également être perçu comme une volonté américaine de se « servir » du cas de Pyongyang pour se déployer militairement dans la région et ainsi endiguer les capacités militaires chinoises ?

Certains observateurs pensent effectivement que les Etats Unis pourraient utiliser le cas de Pyongyang pour justifier un déploiement militaire dirigé contre la Chine. Cette analyse aurait pu se justifier quand le Président Obama parlait de « pivot asiatique » et accompagnait son discours de promesses de renforcement dans la région. Mais on se souvient que le « redéploiement » annoncé est surtout resté au stade de l’annonce et que, vis-à-vis de la Corée du Nord, la position de « patience stratégique » adoptée à l’époque par Washington n’a eu qu’un seul effet, celui de permettre à Kim de finir de mettre au point en toute impunité ses bombes et ses missiles.
Dans les faits, il semble surtout que l’administration américaine pousse dorénavant ses alliés japonais et sud-coréens à dorénavant assumer eux même une plus grande part de leur protection, tant vis-à-vis de Pyongyang que vis-à-vis de Pékin. Le tout à la grande satisfaction du lobby militaro-industriel américain qui trouve là d’excellents clients.
Outre les considérations géopolitiques, il faut aussi relativiser la capacité opérationnelle réelle de dissuasion de la Corée du Nord vis-à-vis des Etats-Unis. Ceux-ci disposent de moyens qui leur permettraient, sinon d’empêcher complètement, au moins de compliquer considérablement la mise en œuvre des moyens dont dispose Pyongyang. D’autre part, on imagine bien que Kim ne peut pas construire un nombre important de missiles et de têtes nucléaires et que, tant qu’il n’y a pas d’attaque massive, les systèmes anti-missiles américains demeurent crédibles.
Au-delà des traditionnels appels à la négociation et de la enième réunion d’urgence du Conseil de Sécurité, il sera très important de suivre les réactions chinoises. C’est en effet Pékin, et non Washington, qui détient le plus de possibilités d’étranglement de Pyongyang, en coupant complètement les approvisionnements en pétrole.

Quelles seraient les conséquences d’une reconnaissance de fait de la nucléarisation nord coréenne ? Quels sont les états les plus à même de prétendre à un tel objectif ?

On est désormais dans un paysage géopolitique où la communauté internationale pourrait admettre que la Corée du Nord soit dotée d’une force de dissuasion nucléaire. Une page serait ainsi tournée et cela conduirait probablement à un apaisement régional. On a déjà accepté le programme clandestin d’Israël et celui, proclamé haut et fort, du Pakistan et de l’Inde. Dans le cas de ces deux derniers pays, une diplomatie frileuse avait même trouvé la jolie formule « d’états non nucléaires détenteurs de l’armement nucléaire ».

Une telle reconnaissance serait un camouflet pour Trump, mais elle ne réjouirait sans doute pas ses adversaires. Parce qu’elle aurait aussi -et surtout- comme conséquence de légitimer des programmes de cet ordre dans d’autres pays. On pense tout naturellement à l’Iran. Mais cela ne concerne pas que Téhéran. Le Japon pourrait développer une capacité très robuste et complète en peu de temps. Sur le plus long terme, on peut imaginer que des pays comme la Turquie, l’Arabie Saoudite, l’Indonésie, l’Ukraine, le Brésil, l’Afrique du Sud et quelques autres pourraient avoir envie de suivre le même chemin.

Mohammed Ben Salmane, l’homme (presque) seul de Riyad

Institut Montaigne - jeu, 30/11/2017 - 12:04
Mohammed Ben Salmane, l’homme (presque) seul de Riyad Institut Montaigne jeu 30/11/2017 - 12:04

Mohammed Ben Salmane - MBS - l’homme fort de l’Arabie saoudite, s’est employé au cours de sa courte carrière à ouvrir avec fougue un très grand nombre de fronts.

Emmanuel Macron parviendra-t-il à réformer la zone euro ?

Institut Montaigne - jeu, 30/11/2017 - 09:40
Emmanuel Macron parviendra-t-il à réformer la zone euro ? Institut Montaigne jeu 30/11/2017 - 09:40

Trois questions à Morgan Guérin, spécialiste des questions européennes à l’Institut Montaigne. 

Reframing the Protection of Civilians Paradigm for UN Peace Operations

European Peace Institute / News - mer, 29/11/2017 - 20:39

Since the late 1990s, POC has continuously gained prominence, both as a concept and in practice, and has become the mandated priority for most UN peacekeeping operations. However, while POC has become a centerpiece of peacekeeping for many stakeholders, it has also become diluted as a consensual label used to justify diverse actions and approaches.

This issue brief explores debates around the concept and practice of POC to reframe protection of civilians for UN peace operations. As the secretary-general intends to lay out his vision for POC and to launch a campaign to champion the agenda, and the Department of Peacekeeping Operations is expected to update its official policy on POC, this is an opportune moment to readjust perspectives.

It concludes that, when framing his vision for POC, the secretary-general should reassign meaning and legitimacy to POC as the core of sound political solutions, reinvest in the full range of armed and unarmed protection tools, favor tailored interventions in a context of budgetary cuts, and establish a meaningful accountability system.

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Attacks on Healthcare

European Peace Institute / News - mer, 29/11/2017 - 18:00

Download the Report

Mapping of Mechanisms (Click for full graphic)

Comprehensive List of Investigations (Click for full list)

Author


, Former Head of IPI Humanitarian Affairs

Dr. Els Debuf is the former head of IPI’s Humanitarian Affairs. Her work focused on the delivery of healthcare in situations of armed conflict, forced displacement…



Email: debuf@ipinst.org

Staff


, Policy Analyst




Email: debarre@ipinst.org

IPI’s research project on mechanisms to investigate attacks on healthcare aims to assist the Security Council, relevant UN organs, member states, and other stakeholders in operationalizing Resolution 2286 and the UN secretary general’s recommendations for its implementation. The project focuses on recommendations regarding the use of international mechanisms to ensure that the “full, prompt, impartial and effective investigations” required by Resolution 2286 are carried out when parties to the conflict are unable or unwilling to do so themselves.

Through a combination of desk research, key informant interviews, and an expert meeting bringing together stakeholders in the implementation of Resolution 2286 and experts on international fact-finding and investigation into violations of international humanitarian law, the project developed a set of tools, available on this page. These include:

  • A general mapping of mechanisms that can or have been used to investigate attacks on healthcare (facilities, personnel, patients, and means of transportation);
  • An interactive graphic of the mechanisms evaluated in more detail for the project, with detailed fact sheets on each of these them;
  • A comprehensive list of investigations carried out by these mechanisms, highlighting those that looked into attacks on healthcare; and
  • A research paper to supplement this broader set of tools, which should be read in conjunction with them.

Apart from introducing the topic and the research project and commenting on the project’s tools, the paper presents the project’s general findings on whether and how different mechanisms can be used to investigate attacks on healthcare. It also discusses their respective advantages and disadvantages and some of the inherent challenges in investigating violations of international law in situations of armed conflict. Finally, it submits a number of conclusions and a set of concrete recommendations to ensure existing mechanisms that could have a positive impact on the ground are used more systematically and effectively.

Detailed Factsheets for Selected International Mechanisms (Click on each mechanism below for their detailed factsheet)

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Le Venezuela, de la prospérité à la faillite : entretien avec Kevin Parthenay

Institut Montaigne - mer, 29/11/2017 - 16:29
Le Venezuela, de la prospérité à la faillite : entretien avec Kevin Parthenay Institut Montaigne mer 29/11/2017 - 16:29

Au bord du gouffre.

Entwicklungspolitisches Forum: Klima- und umweltbedingte Migration

Hanns-Seidel-Stiftung - mer, 29/11/2017 - 16:03
Die Weltklimakonferenz in Bonn ist zu Ende gegangen. Deutschland war Gastgeber, die Präsidentschaft hatte Fidschi inne. Die 197 Vertragsparteien haben um Fortschritte bei der Umsetzung des Pariser Klimaschutzabkommens gerungen und ein Regelwerk vorgestellt, das 2018 bei einem weiteren Gipfel im polnischen Kattowitz beschlossen werden soll. Dass es dringend notwendig ist zu handeln, zeigt das Beispiel der Fidschi-Inseln. Hier müssen Bewohner schon jetzt wegen des steigenden Meeresspiegels umsiedeln. Doch es gibt noch andere Probleme.

Autriche : Virage à droite

Fondapol / Général - mer, 29/11/2017 - 15:58

Les élections législatives du 15 octobre 2017 apparaissent comme un tournant majeur dans l’histoire du système politique autrichien. Sebastian Kurz est appelé à devenir le plus jeune dirigeant au monde à la suite de la victoire de son parti, la Liste Kurz, avec 31,5 % des voix. En quelques mois seulement, Sebastian Kurz, surnommé Wunderwuzzi (« l’enfant […]

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Afrique : pourquoi le discours de Macron à Ouagadougou est fondateur

IRIS - mer, 29/11/2017 - 15:19

Selon Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Iris, le discours du chef de l’Etat « n’a pas d’équivalent dans le passé. »

A Ougadougou, dans la capitale du Burkina Faso, devant des centaines d’étudiants, Emmanuel Macron a délivré un discours sur l’Afrique qui se voulait en rupture avec les pratiques du passé. Tenant compte de la perte d’influence de la France dans ses anciens pré-carrés, il s’est adressé à la jeunesse africaine en se montrant en phase avec ses aspirations. Le chef de l’Etat a-t-il vraiment fait la différence ? Décryptage de Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Iris, en charge de l’Afrique.

Emmanuel Macron avait promis un discours sur l’Afrique qui se voulait en rupture avec ceux de ses prédécesseurs, et notamment de celui de Nicolas Sarkozy à Dakar en 2007. A-t-il réussi?

Sur la forme, sans aucun doute. Il a adopté un ton nouveau, il a parlé en présence d’un chef d’Etat, il s’est adressé directement aux étudiants, il a eu un discours franc. Il a pris le risque d’organiser une séquence de questions-réponses à bâtons rompus avec des étudiants dont on sait qu’ils peuvent le mettre en difficulté. Il s’est défini comme appartenant à une autre génération. Il n’y a pas d’équivalent dans le passé.

Pour moi, c’est un discours fondateur. Il a mis l’accent sur les nouvelles opportunités de la jeunesse, il a eu un discours de vérité sur tous les défis à relever en renvoyant la balle aux Africains eux-mêmes. Il a voulu ne pas être moralisateur même s’il a beaucoup utilisé le « Je veux ».

A-t-il eu des idées neuves ?

Il a énoncé quelques nouveautés. Il s’est détaché de l’approche militaire et interventionniste. Il n’était pas accompagné des grands patrons des grandes multinationales françaises, celles qui sont habituellement au cœur de la relation franco-africaine sur le plan économique. Au contraire, il était entouré de responsables de start-up. Ceux qui le conseillent, réunis au sein du CPA, sont des jeunes membres de la diaspora, des entrepreneurs en majorité. Ce n’est ni Robert Bourgi, ni l’Internationale Socialiste.

Il a mis davantage l’accent sur l’innovation, le numérique et les nouvelles technologies. Il ne parle pas de francophonie au sens strict : chez lui, ce n’est pas la langue française qui s’impose, ce n’est pas le français pour les Africains qui serait une vision post-coloniale, mais un ensemble de langues francophones avec l’apport des différentes manières de maîtriser la langue.

Selon vous, Emmanuel Macron est-il parvenu à rompre avec l’histoire post-coloniale, promesse sans cesse renouvelée, pas forcément toujours tenue ?

La phrase la plus importante qu’il a prononcé sur ce sujet :

« Il n’y a pas de politique africaine de la France ».
C’est une rupture de vocabulaire mais aussi de principes fondateurs.

Sur la forme, il a, selon vous, fait la différence. Sur le fond, y a-t-il réellement des évolutions ?

La rupture est moindre sur différents dossiers. Si la France s’est engagée à augmenter légèrement à 0,5% du PIB l’aide publique au développement pour la fin de la mandature contre 0,37 % aujourd’hui, on est bien en dessous de ce que font la plupart de nos grands partenaires européens qui sont à 0,7% du PIB environ. On n’est pas dans une rupture radicale, en raison, sans doute, des contraintes budgétaires. Sur le plan militaire, Emmanuel Macron cherche à se désengager, les troupes étant sous tension, et à européaniser les dispositifs de sécurité, mais il se heurte à un mur. Les pays européens ont leurs propres priorités et pour l’instant la question de la sécurité reste à la charge de la France.

Sur la question migratoire et du financement du terrorisme, il a développé certains de ses principes (lutte contre les passeurs, les demandes d’asile en Afrique…), mais on n’est pas dans une totale rupture. Enfin, realpolitik oblige, on continue de vendre nos appareils militaires en Afrique, à des dirigeants pas toujours fréquentables. Rappelons également, que si Emmanuel Macron vante les mérites du développement des start-up, paradoxalement, il inaugure le nouveau métro à Abidjan, marché obtenu en partie par les grands groupes français, parce que la France à aider à la mise en place de Alassane Ouattara à la tête du pouvoir.

Emmanuel Macron a insisté pour dire que désormais l’Afrique devait se débrouiller seule et mis les chefs d’Etats africains face à leurs responsabilité. La France peut-elle vraiment se désengager du continent africain ?

La France n’a cessé depuis les années 2000 de perdre des parts de marché car l’Afrique s’est mondialisé et a désormais de multiples partenaires partout dans le monde. C’est une lame de fond et ça ne dépend pas de la France. Les réseaux francs-maçons, ceux de l’Internationale socialiste, ceux de la Françafrique, jouent moins de rôles.

Les relations se sont « décolonisées » sauf dans le domaine militaire. Il y a, là, une spécificité française. La France est le seul pays européen membre permanent du Conseil de sécurité, dès lors que la Grande-Bretagne n’en fait plus partie. La France a toujours considéré que ses accords de coopération militaire avec les pays africains, bien qu’ils aient été modifiés par Nicolas Sarkozy, constituent un lien privilégié. L’exportation de nos armes est directement liée à cette situation, étant donné que nous sommes des grands marchands d’armes et que l’Afrique où il y de nombreuses guerres, fait partie des acheteurs.

De ce point de vue-là, la France continue d’assurer les fonctions régaliennes d’armées africaines qui ne sont pas professionnelles, qui n’ont pas les moyens, et qui dans la grande majorité sont incapables d’exercer leur fonction de sécurité. La France veut s’en tirer, mais on voit bien que c’est difficile car ni les relais africains, ni les relais européens, ne sont prêts à le faire.

Le chef de l’Etat pourra-t-il tenir ses promesses de renouvellement ?

Il y a encore de nombreuses inconnues. Cela dépend beaucoup des reconfigurations politiques actuelles en Europe. Mais cela dépend aussi des décisions africaines. De nombreux responsables politiques africains n’ont pas tellement envie que cela change. Ils ont de bonnes relations avec les grands groupes qui exploitent les ressources minières et pétrolières, avec les Indiens, avec les Chinois, ils s’arrangent avec la corruption, l’optimisation fiscale, la fuite des capitaux… Cela ne changera que si les populations africaines souhaitent que cela change.

Propos recueillis par Sarah Diffalah

IPI MENA Recommends Introduction of Expatriates Pension in GCC

European Peace Institute / News - mer, 29/11/2017 - 02:00

Photos

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Peace and regional stability are at stake in the pensions crisis, Nejib Friji, Director IPI-MENA, warned an expert audience at the second annual TAKAUD Pensions Conference in Manama. The pressure on pension payouts is increasing with the regional and global elderly population expanding due to longer life expectancy, extended contribution in the labor market, and reduction in family sizes, Mr. Friji stressed. “This exacerbates generational tensions over limited public resources, which subsequently jeopardizes social peace in the long-run,” he said.

Mr. Friji said that if these issues are left ignored, by 2050, the projected 70 million elderly people in the MENA region alone will have no income, let alone the billions of people globally without pensions.

TAKAUD—a specialist provider of savings, investment and pension solutions for the MENA region—convened the conference on November 28th. Mr. Friji moderated a panel session, “Can Expat Pensions be introduced in the Gulf Cooperation Council (GCC)?” Participants included Mohamed Suoodi, Chairman, Social Insurance Fund for the Government Sector, Egypt; Montserrat Pallares-Miralles, Senior Social Protection Specialist, World Bank Group; Martin McGuigan Partner, AON Hewitt Middle East and Mr. Philip Wheeler, Senior Manager, MENA Pensions Advisory, Ernst & Young.

“The need to retire in comfort and security is universal,” emphasized Supreme Council of Health president and chairman of the Al Hekma Society for the Retired, Shaikh Mohammed bin Abdulla Al Khalifa. He also urged the retirement age to be increased to 65-67.

“Global experience shows that pensions require multiple pillars—among the government, corporate and individual sectors—to be more sustainable. Building effective local models and institutional frameworks for pensions would be key prerequisites to move in this direction, which is the focus of this conference,” said Ebrahim K. Ebrahim, TAKAUD’s Chief Government Business & Communications Officer. “It is certainly time for the region to create a wider framework for more sustainable retirement options for people,” he added.

Mr. Friji said he was alarmed by a World Bank and International Labor Organization (ILO) finding that only 15% of the global population are covered by pensions. To put this in context, he added, “most people nowadays and in the future study for 30 years, work for 30 years and then retire around the age of sixty or more, for another 30 years or so. The World Bank estimates that there are currently over 600 million retirees in the world. Future estimations predict that this number will increase to 2.1 billion by 2050.”

“The MENA region has millions of expatriates with potential that has yet to be tapped vis-à-vis pension schemes,” he stressed. Recognizing expatriates’ contribution to the economic development of their host country can, according to Mr. Friji, change some perceptions and attitudes towards these guest-workers by national governments and societies and vice versa.

In addition to this, he said that in some developing and industrialized countries, pensions are the only source of income for a household, which may be home to three generations. Therefore, their very survival is predicated and dependent on these pension schemes. The threat this presents to social peace has regional and global implications, Mr. Friji said.

Of the 17 million foreign employees in the GCC, a staggering $80 billion was transferred from those foreign workers in the GCC to their home countries in 2014 alone. “Wouldn’t the billions in funding transferred externally constitute a hemorrhage to the economic development of a country?” Mr. Friji wondered while recognizing that the employee has the right to manage his or her funds. “With pensions, nations have been able to mobilize pension savings into large pools of assets, through creating jobs and employment,” he noted.

Evidently, solving this acute pension crisis is a prerequisite to maintaining a collective peace, Mr. Friji said. At the same time, the UN found the total number of migrants constituted 3.3% of the global population in 2015. These 244 million migrants were a 41% increase since the year 2000.

Mr. Friji said that fostering a positive outlook towards foreign workers could have the ripple effect of cultivating a more attractive local labor market and improving preconceived perceptions between guest-worker and host-countries.

Mr. Friji said it is the duty of both the state and private sector to equip the salary-makers to first meet the expatriates’ rights, but also to work on sustainable development and peace to avoid and prevent social unrest.

The “pension-less” population will constitute a challenge if not a threat to social peace, Mr. Friji warned.

Mr. Friji called on the multilateral system, the UN and Bretton Woods institutions to work on a preventive plan like the Marshall plan which could, in effect, serve as a mitigation plan that solves the current pension funds crises and could be aimed at preventing this crisis from becoming a serious threat to social peace and stability.

The second annual Pensions Conference was organized by TAKAUD.

Mr. Friji moderated the panel session.

Pour repenser le bac, réformons le lycée et l’apprentissage

Fondapol / Général - mar, 28/11/2017 - 13:01

Le baccalauréat fait l’objet d’une vaste concertation à laquelle la présente note souhaite contribuer. Le baccalauréat ne doit plus être l’aboutissement symbolique des études secondaires. Il doit mieux s’articuler avec le supérieur. Par ailleurs, la filière professionnelle, à la fois socialement déconsidérée, opaque et excessivement centralisée, doit être administrée au plus près des territoires, en […]

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Quand l’Europe joue un rôle décisif dans la politique nationale : grandes premières en France et en Allemagne

Institut Montaigne - mar, 28/11/2017 - 12:03
Quand l’Europe joue un rôle décisif dans la politique nationale : grandes premières en France et en Allemagne Institut Montaigne mar 28/11/2017 - 12:03

Jusque très récemment, l’Europe ne comptait guère dans les campagnes électorales - ou alors comme repoussoir - et quasiment pas dans les moments cruciaux de la politique intérieure.

Libye – tragédie des migrants et perspective possible d’une lente sortie de crise.

Institut Montaigne - mar, 28/11/2017 - 09:51
Libye – tragédie des migrants et perspective possible d’une lente sortie de crise. Institut Montaigne mar 28/11/2017 - 09:51

Dans le monde d’horreurs qui est souvent le nôtre, des images particulièrement choquantes viennent parfois réveiller nos consciences ou heurter nos sensibilités.

Red Sea: Connecter and Divider

SWP - mar, 28/11/2017 - 00:00

The Red Sea is a vital pathway for goods, people, arms, and livestock. European trade with Asia passes through here as well as oil from the Gulf to the Mediterranean, and a sizeable amount of global marine cargo is hauled through the Suez Canal and the Red Sea into the Indian Ocean. In addition to its significance as a trade route, the Red Sea is a lane for migration between the Gulf and the Horn of Africa and a bridge for roving terrorists. Its water connects the Horn of Africa with the Gulf countries, although it also separates African and Arab political and social cultures. Moreover, many issues are contested in the Red Sea region, ranging from military control to political Islam. In order to avoid further rifts between the Horn of Africa countries as a consequence of the disruptive politics of the Gulf, the Horn needs to perceive itself as a region and find common interests rather than becoming fragmented and weakened. The stability of the Horn of Africa as well as the security of its trade routes are of vital interest to European countries and economies.

Menschenwürde als Leitmotiv der Digitalisierung

Konrad Adenauer Stiftung - mar, 28/11/2017 - 00:00
Die Digitalisierung bringt nicht nur technische und wirtschaftliche Veränderungen mit sich, sondern auch einen gesellschaftlichen Wandel mit Auswirkungen auf alle Lebensbereiche. "Innovationen" und "Disruptionen" sind wirtschaftlich erwünscht, führen aber zu gesellschaftlichem Orientierungsverlust. Der Einzelne, aber auch die Gesellschaft insgesamt müssen sich neu verorten. In dieser Situation erweist sich die Menschenwürde als ein verlässlicher Kompass.++++ ERSCHEINT AUSSCHLIESSLICH ONLINE

Sommet Union africaine - Union européenne : repartir sur de nouvelles bases

Institut Montaigne - lun, 27/11/2017 - 17:33
Sommet Union africaine - Union européenne : repartir sur de nouvelles bases Institut Montaigne lun 27/11/2017 - 17:33

Les 29 et 30 novembre se tient à Abidjan le cinquième sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne.

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