Die jüngsten Annäherungsversuche zwischen Nord- und Südkorea sind ein wichtiger erster Schritt, um die Lage auf der Halbinsel zu entspannen. Monatelang hatte sich die Konfrontation zwischen Pjöngjang und der internationalen Gemeinschaft über das nordkoreanische Nuklear- und Raketenprogramm verschärft. Nun kam es zum ersten innerkoreanischen Dialogprozess seit Ende 2015. Er ist das Resultat einer partiellen, kurz- bis mittelfristigen Interessenkonvergenz von Nord- und Südkorea. Die größte Herausforderung für Seoul wird darin bestehen, den Gesprächskontakt mit Pjöngjang – im Spannungsfeld der Auseinandersetzungen um Nordkoreas Nuklearprogramm – über das Ende der Olympischen Spiele hinaus zu verstetigen. Dabei liegt es im unmittelbaren Interesse Deutschlands und der EU, das gegenwärtige Momentum von Dialog und Deeskalation in Korea zu unterstützen. Die deutsche und europäische Politik sollte daher in Washington und Pjöngjang aktiv für einen kreativen, flexiblen und realistischen Diplomatie-Ansatz werben.
Une organisation criminelle est dite « hybride » lorsqu’elle est en capacité de présenter différents visages[1]. Elle ne se limite pas à ses activités criminelles, et s’investit dans des actions plus légales et légitimes, telles que des activités financières, commerciales, politiques, sociales ou humanitaires. Le Hamas, par exemple, possède une branche politique, une branche sociale et une branche armée qui est qualifiée d’organisation terroriste par l’Union européenne depuis 2001. L’organisation a longtemps bénéficié d’une distinction entre ses différentes branches jusqu’à ce que des liens soient reconnus et que l’organisation dans sa totalité soit inscrite sur la liste des organisations terroristes de l’UE en 2003. Pablo Escobar s’était également servi de cette hybridation, en mêlant le trafic de drogues avec le développement de plans sociaux à Medellín et l’intégration dans la vie politique colombienne[2]. Aujourd’hui, c’est Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) et présente au Yémen, qui se sert de la reconstruction d’infrastructures et du soutien à la population pour étendre son influence au-delà de ses activités criminelles[3]. La forme d’hybridation qui nous intéresse ici, est l’association d’activités criminelles avec des activités sociales ou humanitaires. Véritable stratégie de légitimation, il est essentiel de comprendre son fonctionnement et son intérêt si l’on veut lutter contre l’enracinement et la propagation de ces acteurs criminels dans les sociétés.
L’opacité provoquée par cette hybridation rend la définition et la catégorisation de ces acteurs complexes et difficiles. Le Hezbollah, par exemple, est-il un parti politique, une organisation caritative ou une organisation terroriste ? L’Union européenne n’a inscrit que la branche armée du Hezbollah dans sa liste d’organisations terroristes, contrairement aux États-Unis qui considèrent que l’organisation dans son ensemble est terroriste[4].
En s’investissant sur différents plans, tels que la lutte armée, la vie politique, la reconstruction sociale ou des activités commerciales, les acteurs non-étatiques sont en mesure de brouiller les frontières entre leurs activités criminelles et leurs activités plus légitimes, de se positionner en tant qu’acteurs politiques légitimes, et/ou de s’enraciner durablement au cœur des sociétés en créant, ou en conservant, une base sociale. La légitimité populaire apporte pouvoir et soutien aux acteurs qui l’obtiennent : une base sociale permet notamment à un acteur non-étatique (agissant dans la légalité ou non) d’acquérir un poids face aux États et autres acteurs politiques.
L’action sociale-humanitaire devient alors un atout stratégique. Elle permet à une organisation de créer un contact direct et positif avec les populations, utilisant ce que Joseph Nye appelle le soft power. Construire ou réhabiliter des infrastructures culturelles, sportives, sanitaires, ou des infrastructures routières permet d’améliorer sensiblement les conditions de vie des populations. Lorsque l’action est ciblée dans des quartiers, des zones ou des régions habituellement délaissées par les autorités étatiques, elle permet à l’acteur non-étatique de prendre la place de l’État providence et de concurrencer, voire de défier sa légitimité. L’acteur non-étatique qui réussit à tisser un réseau de solidarité et de communication loin du regard de l’État peut aboutir à la création d’une véritable société parallèle, régulée par ses propres lois, comme le font les mafias. En intervenant dans des situations de crises, de guerre, ou de catastrophe naturelle, l’acteur non-étatique peut également gagner la confiance des populations et, par sa seule intervention, mettre en lumière l’absence ou la faiblesse de l’intervention étatique. En 2011, après le tremblement de terre au Japon, ce sont les Yakuza qui ont fourni les premiers secours et acheminé les fournitures nécessaires aux habitants de certaines régions isolées, plusieurs jours avant l’arrivée de l’État[5]. De plus, en infiltrant une société par le moyen de l’action sociale, une organisation criminelle devient plus résistante aux pressions de l’État ou d’autres acteurs internationaux.
L’action humanitaire, pour des acteurs criminels qui aspirent à être reconnus comme des acteurs étatiques, est également un moyen de démontrer leur capacité de gouvernance, à la fois au niveau local et international. En se positionnant comme un acteur responsable, capable de gérer, protéger et gouverner des populations, là où l’État souverain ne le fait plus, l’organisation criminelle plagie les acteurs politiques traditionnels, et se construit une identité légitime. Si Daech gère des écoles, développe les systèmes de transports, ouvre des bureaux de plaintes, et redistribue de la nourriture en Syrie[6], c’est bien pour y acquérir une légitimité qui lui fait défaut. AQPA a même réussi à se positionner comme défenseur des populations, en se retirant de la ville de Mukalla au Yémen, dans le but d’épargner à ses habitants un combat imminent[7]. En se présentant comme des organisations capables de respecter certaines règles du droit international (dont le droit humanitaire), les organisations criminelles revendiquent une place dans la communauté des acteurs des relations internationales, réclamant le droit d’être traité comme tels.
Pour les guérilleros, le changement social n’est pas un moyen, mais une finalité. Che Guevara définissait un guérillero comme un réformateur social, qui, n’ayant pas réussi à atteindre son but de manière légale et pacifique, s’engage sur une voie violente[8]. Or, en utilisant la violence, le guérillero risque de s’aliéner la population qu’il entend soutenir. Il devient donc essentiel pour lui d’allier sa lutte armée avec des actions sociales et humanitaires. En retour, le soutien de la population lui permet de se cacher, de s’informer, et de trouver des ressources (économiques, matérielles et humaines). L’action sociale est également un moyen efficace de propagation idéologique. Pour les acteurs criminels qui ont des visées politiques et une identité idéologique, leur présence au sein de structures éducatives ou culturelles (sportives, artistiques ou religieuses) leur permet de transformer les agents de socialisation en véritable cheval de Troie. Enfin, dans des sociétés où la liberté politique est restreinte, les acteurs criminels, en se présentant comme des acteurs sociaux et culturels souterrains, deviennent un support favorable à l’expression des frustrations et colères ressenties par les populations, ce qui leur permet par la suite de canaliser ces griefs au profit de buts politiques.
Malheureusement, trop peu souvent abordée par les théoriciens des relations internationales, ou reléguée à l’état d’anecdote, l’hybridation des organisations criminelles et terroristes, plus spécifiquement dans le domaine du social et de l’humanitaire, est pourtant un mécanisme essentiel à comprendre et approfondir en vue de développer des stratégies globales de lutte contre le terrorisme et la criminalité. Plus les acteurs non-étatiques se développeront à travers l’hybridation, plus une analyse et une approche pluridisciplinaires et pluridimensionnelles seront indispensables. La dimension sociale d’un conflit ne se limite plus seulement au champ des causes, mais entre dans celui de la stratégie in bello. Il serait dommage de ne pas y prêter attention.
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[1] Voir la définition de Boaz Ganor, The hybrid terrorist organization and incitement”, p. 14, in “The changing form of incitement to terror and violence: the need for a new international response”, Jerusalem Center for Public Affairs, 2011.
[2] Villegas Diana, « Le pouvoir de la mafia colombienne des années 1980 et 1990 », Pouvoirs, janvier 2010, n° 132, pp. 77-90.
[3] Elizabeth Kendall “How can al-Qaeda in the Arabian Peninsula be defeated?”, Washington Post, 3 mai 2016.
[4] Inscrit depuis 1997 sur la liste des Foreign Terrorist Organizations.
[5] Bouthier, Antoine « La reconstruction après le séisme, un enjeu pour la mafia japonaise », Le Monde.fr, 25 mars 2011.
[6] Abis, Sébastien, « La subsistance alimentaire, une arme de Daech », La Croix, 15 avril 2016.
[7] Elizabeth Kendall “How can al-Qaeda in the Arabian Peninsula be defeated?”, Washington Post, 3 mai 2016.
[8] Ernesto Che Guevara, Guerrilla warfare, BN publishing, p.31.
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Cet article est basé sur le mémoire réalisé par Isabelle Kemmel-Noret sur « L’action humanitaire comme stratégie de légitimation : le cas de l’utilisation politique et sociale de l’action humanitaire par les acteurs non-étatiques » (sous la direction d’Olivier Baconnet), dans le cadre de son année d’études à IRIS Sup’ en Management humanitaire (parcours stratégique).
Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’IRIS, et Carole Gomez, chercheuse à l’IRIS, répondent à nos questions à l’occasion de la parution de leur ouvrage « Argent sale. À qui profite le crime ? (Eyrolles) :
– De quelle manière “l’argent sale”, problématique interne aux États est-il devenu un enjeu géopolitique ?
– L’expression “Too big to fail” popularisée à la suite de la crise des subprimes en 2008, est-elle devenue une prime à l’impunité pour les grands établissements financiers en matière “d’argent sale” ?
– Quels sont les moyens déployés en matière de lutte contre les paradis fiscaux par les États et les organisations internationales ?
– Comment les sociétés civiles se sont progressivement saisies de la question de “l’argent sale” afin qu’elle devienne une thématique citoyenne transnationale ?
Le lundi 12 février, s’est tenu au Sénat un colloque organisé par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) sur le thème : « Israël-Palestine : a-t-on le droit de contester la politique israélienne ? » À cette occasion, Nathalie Coste, professeure agrégée d’Histoire-Géographie au lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie, nous livre le témoignage suivant.
J’y ai été invitée par mon ami Pascal Boniface, qui se montre très attentif à ce que des paroles de praticiens de terrain soient entendues. C’est en effet en tant que professeure d’Histoire-Géographie d’un lycée de Mantes-la-Jolie que je suis intervenue, non pas sur la pertinence de contester en classe la politique israélienne, ce qui n’est pas l’objet de l’historien et de l’enseignant, mais pour témoigner de situations pédagogiques qui abordent la question dans le cadre des programmes institutionnels.
Ce matin-là, c’est mon expérience d’enseignante, qui est née et a grandi au Val Fourré, qui y enseigne et assure en même temps des conférences de méthode à l’Institut d’études politiques de Saint-Germain-en-Laye, qui trouvait sa place aux côtés de Rony Brauman et Isabelle Avran, dans une table ronde intitulée : Y a-t-il un mal français ? Autrement posée, la question aurait pu être : la France est-elle particulièrement perméable à l’antisémitisme et autres formes de racisme et quelles en seraient les expressions aujourd’hui ?
Je n’ai pas hésité à m’associer à cette réflexion car, comme de nombreux enseignants d’Histoire, je trouve insupportable la vulgate médiatique qui diffuse l’idée que la Shoah ne serait plus enseignée dans certaines classes, que les « questions sensibles » du programme liées au conflit israélo-arabe puis israélo-palestinien seraient phagocytées par des élèves antisémites face auxquels les professeurs renonceraient. Si je ne prétends parler que de mon humble expérience, et non au nom de tous les enseignants, notamment de collège, je peux cependant attester n’avoir jamais rencontré de difficulté à enseigner la Shoah, et encore moins de professeurs d’Histoire qui auraient accepté d’en rabattre sur leurs ambitions pédagogiques et scientifiques face à ce type de situation.
Je n’ai pas hésité à témoigner que nous sommes nombreux à ne pas reconnaître nos élèves dans la représentation fantasmée des jeunes de banlieue, présentés comme majoritairement et presque essentiellement antisémites dans certains médias, au demeurant peu présents sur les terrains dont ils se prétendent pourtant experts. Celle-ci est à la fois fausse et dangereuse, parce que participant d’une assignation identitaire mortifère sur des adolescents. Ces pratiques peuvent même finir par fabriquer chez certains jeunes des réflexes de mise en conformité avec l’image diffusée, par provocation, incompréhension ou dépit. Finirait-on donc par renforcer ce contre quoi on affirme lutter ?
J’ai ainsi naturellement exposé, depuis ma position et mon expertise, ce que je savais du supposé antisémitisme des jeunes de banlieue, sans angélisme, ni diabolisation, en rappelant seulement quelques faits et constats.
Pour toutes ces raisons je n’ai pas hésité à dire ce que nous faisons en classe d’Histoire avec nos élèves qui, pour peu que la relation de confiance soit bien installée avec leur enseignant, hésitent beaucoup moins qu’on pourrait le croire à venir vérifier auprès de nous ce qu’ils entendent de part et d’autre. Au fond d’eux, ils ont l’ambition de maîtriser un savoir afin de pouvoir argumenter face à des contradicteurs de « cage d’escalier » (et ce n’est pas méprisant de ma part, parce qu’il se mène souvent des conversations très engagées sur le monde actuel dans ces cages d’escalier).
Alors nous contextualisons, nous historicisons, avec rigueur et méthode. Nous déconstruisons patiemment les stéréotypes, nous produisons une compréhension politique du conflit, sur le long terme. Nous portons attention à l’usage des notions, nous les définissons, les circonscrivons, nous refusons les approximations et les réductions. Mais nous acceptons aussi d’écouter et de partir des représentations de nos élèves pour mieux les rectifier si nécessaire. Nous organisons des conférences, des rencontres avec des chercheurs, parfois même des acteurs de l’Histoire. Ces rencontres comptent parmi les plus beaux moments de ma vie professionnelle, comme cette chanson de rap écrite et produite par des garçons du quartier, touchés par le témoignage d’Ida Grinspan, ancienne déportée juive à Auschwitz, ou comme ces « merci , on comprend maintenant mieux et on sait qu’il ne faut pas dire n’importe quoi sur le conflit entre Israël et la Palestine », ou encore ces élèves enthousiasmés par la publication conjointe d’une femme rabbin et d’un imam (Delphine Horvilleur et Rachid Benzine). De tout cela, je n’ai vu aucune restitution médiatique, écrite ou filmée.
Certes, il y a incontestablement des actes antisémites intolérables et des paroles antisémites inadmissibles qui prennent appui sur le conflit israélo-palestinien pour espérer se légitimer. Chaque citoyen français doit se mobiliser contre ces violences de toute nature. Pour autant, les faire reposer sur des « ennemis de l’intérieur », jeunes en construction de surcroît, est non seulement injuste mais totalement irresponsable et contribue à creuser un fossé dans lequel d’aucuns veulent faire tomber le vivre ensemble.
Nathalie Coste est professeure agrégée d’Histoire-Géographie au lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie, fortement mobilisée pour dénoncer le traitement très souvent réducteur, mal informé, voire mal intentionné, réservé aux banlieues et singulièrement du silence concernant l’intelligence collective qui s’exprime dans de nombreux établissements de quartiers populaires. Elle n’a eu par conséquent aucune réticence à rendre compte de son expérience de praticienne dans la manière dont la Shoah et le conflit israélo-palestinien sont enseignés ainsi que de la façon dont les élèves réagissent et s’approprient ces questions.
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Addressing concern that current drug policy can have a negative effect on communities and run counter to the Sustainable Development Goals (SDGs), IPI and the Conflict Prevention and Peace Forum held a policy forum on February 22nd on how drug policy can be better aligned with the SDGs so as to enhance both.
Setting the tone of the discussion, David Bewley-Taylor, Personal Chair, Political and Cultural Studies of Swansea University, said, “Effective drug policy and sustainable development are both international priorities that should work in tandem.”
Dr. Bewley-Taylor was speaking as one of the authors of a report being launched at the forum that argues that we need to change the ways in which we measure the success of drug policy to accurately account for its impact on society as a whole. “If current drug policies are found to exacerbate gender inequality or hinder peace, they need to be re-examined,” he said.
Current metrics used to evaluate drug policy are largely “process-oriented,” he said, measuring intermediary values rather than outcomes, which poses a challenge in explaining causation.
As drug metrics are already extremely nuanced, reforming them will be a challenge, albeit a necessary one, he conceded. The current system “largely fails” to capture data on broader harms, he said. To gain a more comprehensive overview of the impact of drug policy, the framework’s “complexity needs to be acknowledged and embraced.”
He proposed a tagline, which echoes that of the 70th anniversary of the United Nations Statistical Commission. Instead of “better data, better lives,” Dr. Bewley-Taylor suggested, “We need to extend that to ‘better and different data, better lives.’”
Co-author Natasha Horsfield, Policy and Advocacy Officer, Health Poverty Action, further argued the need for a new framework to measure the impact of drug policy on the success of SDGs. “The SDG framework offers an example and an opportunity in this regard,” she said.
This framework, comprehensive in its provision of 244 indicators and over 169 targets, “can serve as a starting point for adapting and developing similarly ambitious drug metrics,” said Ms. Horsfield. She explained that it could provide more accurate data on the impacts of drug policy on individual communities and could be used to tailor indicators to measure data at a national level.
Addressing the concern that drug policy has not been developed in concert with the SDGs, Sabrina Stein, Program Manager of the Conflict Prevention and Peace Forum and co-author of the report, echoed Ms. Horsfield. “It’s evident that drug policy cannot be designed in a vacuum,” she said.
Ms. Stein described six concrete recommendations from the paper that would enable this mutual consideration. First, she noted that it would be imperative to develop a framework for policy coherence; next, to create an external advisory committee. Then, to enhance drug policy metrics, the report makes the recommendation to add SDG indicators related to drug policy and to put in place mechanisms to gather data on the effects of drug policies. Finally, the report urges policymakers to use the SDG indicators as a model for improving drug policy indicators, and prioritize outcome-oriented methods.
On the international context of the report and the efficacy of its recommendations, Chris Murgatroyd, Policy Advisor, Governance & Peacebuilding Cluster, Bureau for Policy & Programme Support, United Nations Development Programme (UNDP), said that the report has been a welcome contribution to dialogue on sustainable development. “UNDP, you won’t be surprised to hear, has been very pleased to be part of discussions already in this space,” he said.
Summarizing the discussion, Adam Lupel, IPI Vice President, who moderated the talk, said, “If drug policy and the 2030 agenda are not aligned, the SDGs are really at risk of not being achieved.”
Bei einem dreitägigen Schülerzeitungsseminar des Gymnasiums Schrobenhausen im HSS-Bildungszentrum Kloster Banz beschäftigten sich Schülerinnen und Schüler mit dem Thema Digitalisierung in Schule und Privatleben. Mit unserem Referenten Matthias J. Lange diskutierten die Schülerzeitungsmacher Themen wie Streaming, 3D-Druck, autonomes Fahren oder SmartHome. Auch Schule, Lehren und Lernen werden sich verändern. Das Bayerische Kultusministerium fordert die Schulen zur Erstellung eines eigenen Digitalkonzepts auf. Das Gymnasium Schrobenhausen ist dabei schon sehr weit. Digitalisierung heißt jedoch nicht, "die Kreidetafel durch ein Smartboard zu ersetzen, sondern es muss sich die Art des Lernens ändern", sagt Lange. Genau das diskutiert er mit den beiden Lehrern Johannes Kremsreiter und Michael Schindler, die zudem eigene Lösungen für ihren Digital-Unterricht entwickelt haben. Auch die Hanns Seidel Stiftung wird sich 2018 wieder vermehrt dem Thema Digitalisierung widmen.
Current drug policy too often has a negative impact on communities and runs counter to efforts to ameliorate poverty through sustainable development. However, this is often not captured by the metrics used to measure the impact of drug policy. One way to improve these metrics is to align them with the Sustainable Development Goals (SDGs). This would not only help overcome many of the limitations of drug policies resulting from suboptimal metrics but also make sure these policies enhance, rather than hinder, efforts to achieve the SDGs.
This report analyzes how more precise, more complete, and better conceived metrics can help us to understand the impact of drug policy on sustainable development and the prospects of achieving the SDGs. The report is the result of over a year of work by the International Expert Group on Drug Policy Metrics, convened by the Conflict Prevention and Peace Forum and the International Peace Institute. This group puts forward the following recommendations for the UN, member states, and the drug policy community:
¿Por qué se plantea en este momento la necesidad de establecer un mecanismo de supervisión de inversiones europeo? Se debe fundamentalmente a la evolución de la inversión china en Europa.
In the lead up to this year’s Our Ocean Conference, hosted by Indonesia, the International Peace Institute, One Earth Future (OEF), and the Permanent Mission of Indonesia to the UN co-organized a policy workshop on February 21, 2018, examining the nexus between the crosscutting issue of maritime security and the 2030 Agenda for Sustainable Development, particularly Sustainable Development Goals (SDGs) 14 and 16.
The following are the key takeaways from this event:
(This text is excerpted from the meeting brief, which you can read in full here).
Il n’y a pas un mais des Grands Paris, aux enjeux à la fois multiples (structure institutionnelle, travaux d’infrastructures, attractivité économique, etc) et complexes.
The beginning of 2018 coincided with elections on both sides of the “Green Line” in Cyprus. The 7 January 2018 parliamentary elections in the “Turkish Republic of Northern Cyprus (TRNC)” and the 28 January–4 February 2018 presidential elections in the Republic of Cyprus reshuffled the Cypriot political landscape. The disillusionment and the fatigue of pro-conflict-resolution forces became clear, and the Cyprus question was relatively low on the agenda of electoral candidates. Nevertheless, the aftermath of the elections finds hardliners and opponents to a UN-brokered peace deal in a weaker position. This provides an opportunity for the resumption of peace negotiations from the point at which they stalled at Crans Montana last July. Both communities should move fast to restore trust and resolve the remaining issues, as international interest should not be taken for granted. Inertia or a new failure in peace negotiations is likely to lead to the end of UN operations in Cyprus, which would boost insecurity across the island.