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Diplomacy & Defense Think Tank News

Ramadan-Dialog 2018 über Syrien: „So einen komplexen Konflikt haben wir noch nicht erlebt“

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 15/06/2018 - 00:00
Der Krieg neigt sich dem Ende, doch Syrien dürfte instabil bleiben. Kann Deutschland bei Wiederaufbau und Aussöhnung helfen, ohne das Regime zu unterstützen?

Droit d’asile européen : retrouver une solidarité

Institut Montaigne - jeu, 14/06/2018 - 14:49
Télécharger la note en cliquant ici.

La gestion du droit d’asile a révélé, ces dernières années, un grave défaut d'efficacité et de solidarité au sein de l'Union européenne (UE). Les règles édictées il y a près de trente ans et inscrites aujourd’hui dans le règlement de Dublin ont démontré leur insuffisance.…

Lecciones aprendidas durante la tramitación de la Directiva NIS

Real Instituto Elcano - jeu, 14/06/2018 - 14:35
ARI 75/2018 - 14/6/2018
Félix Arteaga

El seguimiento de la elaboración de la Directiva 2016/1148 sobre la seguridad de las redes y sistemas de información de la UE y de su trasposición al Anteproyecto español proporciona lecciones de cara a la regulación futura de cuestiones de ciberseguridad.

Impacto de nuevas tecnologías en la interceptación de telecomunicaciones

Real Instituto Elcano - jeu, 14/06/2018 - 14:18
ARI 74/2018 - 14/6/2018
Javier Alonso Lecuit

Los desarrollos de las tecnologías de las comunicaciones electrónicas e Internet son determinantes en relación a las capacidades técnicas con las que cuentan las autoridades para llevar a cabo la interceptación legal de las comunicaciones electrónicas.

Les 5 meilleurs scanners de poche disponibles sur Amazon

RMES - jeu, 14/06/2018 - 11:43

Les scanners de poche sont des appareils qui ont connu un grand succès. Face à cette popularité, de nombreuses marques ont vu le jour. Tout cela dans le but de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante. Vous avez envie de vous acheter un scanner de poche, mais face à la multitude de modèles qui existent, vous avez du mal à vous décider ? Voici pour vous les cinq meilleurs scanners de poche disponibles sur Amazon.

Venez voir ce scanner portable : https://scannopocket.com/test-brother-ds-620/

Brother DS-620

Vu son efficacité et son coût (moins de 100€), s’acheter ce scanner de poche est une très bonne affaire. Tout d’abord, il est à la fois très léger et très petit. 29cm pour tout juste 450g. Vous le sentirez à peine dans vos affaires.

Sa vitesse de scannage, son assez bonne résolution ainsi que sa garantie d’un an sont autant de bons points à son actif. Il est très utilisé dans le milieu professionnel et est même capable de scanner des documents n’ayant pas une surface totalement plate, mais qui ont la possibilité de le devenir.

Le mini scanner de poche Flagpower 900 DPI

Vous avez la possibilité de l’utiliser avec Windows et Mac. Son usage est simple. Il vous suffit juste d’y mettre des piles, puis de l’allumer. Choisissez ensuite le mode couleur ainsi que la résolution.

Une fois vos documents numérisés, vous avez la possibilité de les conserver et de les partager par des fichiers JPG et PDF. Il est doté du logiciel OCR et son coût est assez attrayant. (à partir de 40,73€).

Lisez aussi pour continuer : Comment fonctionne un detecteur de métaux ?

Le scanner portable Aoleca 900 DPI

Avec 25cm, on peut qualifier ce scanner de petit et de léger (seulement 143g). Sa résolution peut aller jusqu’à 900 DPI ; ce qui vous garantit des images de bonne qualité. Il vous donne la possibilité de choisir entre un scannage en couleurs ou en blanc noir. Tous les documents de format A4 (ou en dessous) peuvent sans difficulté être scannés pour ensuite être enregistrés sous les formats PDF ou JPG.

Son fonctionnement à base de piles, lui confère une certaine autonomie et il est capable de prendre une carte mémoire allant jusqu’à 32Go. Ce scanner se vend avec un câble USB, un chiffon de nettoyage et une sacoche. Il coûte 49,99€.

Scanner portable sans fil Tao tronics

Grâce aux deux piles AA à base desquelles il fonctionne, ce scanner est doté d’une très bonne autonomie. Il est compatible avec des cartes mémoire pouvant aller jusqu’à 32 giga. Il s’éteint de lui-même après 3 minutes d’inactivité et vous avez la possibilité de choisir entre une résolution de 900 dpi, 600 dpi et 300 dpi.

Il est vendu avec un sac en chiffon, un câble USB, un manuel en anglais, français et allemand, un CD et un chiffon pour le nettoyage. À seulement 45,99€, on peut dire que c’est un scanner doté d’un très bon rapport qualité prix.

Lisez aussi pour continuer : comment ça marche

Canon P-208ii

Disponible à partir de 124,99 €, il est assez élégant et capable de scanner vos documents aussi bien au recto qu’au verso. Avec ses 600g, il saura parfaitement répondre aux besoins des professionnels, mais aussi à ceux des particuliers.

Sa résolution de 600 x 600 dpi, vous permet de numériser tous vos documents du format A4 et d’obtenir des scannages de très bonne qualité. Il est vendu avec une housse et un câble.

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Coupe du monde de football : et à la fin c’est Poutine qui gagne ?

Institut Montaigne - jeu, 14/06/2018 - 11:14

En accueillant le Mondial de football dont le coup d’envoi sera donné par Vladimir Poutine cet après-midi, la Russie s’apprête à attirer pendant plus d’un mois les regards du monde entier. Outil de soft power sans équivalent, la Coupe du monde ne peut se réduire à sa seule dimension sportive. Véritable miroir des tensions géopolitiques qui se jouent sur la scène internationale, le Mondial sera scruté avec autant d’attention par les commentateurs…

Quelle marque choisir entre Samsung et Asus ?

RMES - jeu, 14/06/2018 - 10:02

Afin de faire le bon choix de marque, il faut d’abord appréhender ses spécificités. La création des écrans Pc incurvés satisfait amplement les critères d’esthétique en plus de leurs exploits. Pour ne pas vous perdre, concentrez-vous sur quelques détails, tels que la dimension, le contraste, la résolution, le temps de réponse, le taux de rafraîchissement, la luminosité, l’angle de vision et les réglages. Si vous désiriez acheter un matériel de qualité en n’étant pas habile en la matière, soyez sans crainte. En voici deux écrans à découvrir, l’Asus PB287Q et le Samsung LC27F396F.

Produits recommandés Asus PB287Q

Désireux de s’offrir un écran 4K PC, il vous faut l’Asus PB287Q. Regarder des vidéos avec une haute qualité d’image. Ce produit est doté d’une résolution 4K/UHD de 3840 x 2160 avec un écran de 27 pouces. Ce modèle est capable d’étaler 8 millions de pixels et 1,07 milliard de couleurs car il est muni d’une forte densité de 157 pixels par pouce qui peut apporter une réplique incontestable et admirable.

Cet appareil répond en un temps-record, en 1 ms seulement et se rafraichit à un taux de 60hz ce qui vous permet de jouir d’une fluidité impeccable. L’écran offre une alternative d’ouvrir plusieurs onglets simultanément, pour faciliter les tâches.

Sa connectique est absolue. Il comprend un display-port 1.2, un Mini Display-port et 4 ports HDMI 1.4/MHL. Son design est tout à fait ergonomique, il peut être fixé au mur, sa hauteur et son inclinaison peuvent être modifiées.

Venez voir également : Vaut-il mieux louer ou acheter un groupe électrogène ?

Samsung LC27F396F

Satisfaire une envie de se procurer un écran de PC incurvé de 27 pouces est un choix idéal. Le Samsung LC27F396F existe et conçu pour cela. La qualité des écrans Samsung est performante et haut de gamme.

Celui-ci procure une qualité d’image extraordinaire, composé d’un d’anti-scintillement flicker-free capable de diminuer la lassitude au niveau des yeux. De plus, il possède la technologie AMD FreeSync permettant la totale fluidité de l’image, sans effet de ralentit, en faisant plaisir aux gamers.

Cet écran est incurvé de 1800mm, une occasion pour les yeux de traverser l’écran à une même distance. Selon les scientifiques, les écrans incurvés réduisent largement l’effort visuel comparé aux écrans classiques. L’Eye Saver la diffusion de l’éclairage bleue diminue, ce qui améliore le confort et permet un emploi durable. Son desiqn étant ultrafin de 11,9 mm, il est maintenu à un élégant pied rotatif qui va rajeunir votre bureau.

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Quelle marque d’écran Pc choisir?

A la recherche de la meilleure marque d’écran ? Choisissez la marque Samsung, elle est dotée d’une innovation sans failles en offrant différentes sortes de technologie pour satisfaire aux attentes de sa clientèle comme une visuelle optimale, une diminution de l’effort des yeux. La marque se rapproche de plus en plus de ses cibles en faisant tout son possible pour leur offrir le confort absolu et tout cela seulement à un minimum de prix. Asus par contre peut avoir une bonne option en production mais pas assez pour atteindre Samsung.

Sources : www.mon-ecran-pc-incurve.com

Beginn der Fußball-WM in Russland: Fußball und Politik

Konrad Adenauer Stiftung - jeu, 14/06/2018 - 00:00
Verständigung zwischen Russland und dem Westen ist schwer geworden. Vielleicht lässt sich etwas von der guten Stimmung der WM-Fans in die Politik retten.

Sommet de Singapour : de réelles avancées ?

IRIS - mer, 13/06/2018 - 16:02

Barthélémy Courmont, directeur de recherche à l’IRIS, répond à nos questions :
– À l’issue de cette rencontre, Donald Trump et Kim Jong-un ont signé un accord commun. Que doit-on en retenir ? Comment a-t-il été accueilli par la communauté internationale ?
– De quelle manière ce sommet s’inscrit-il dans la diplomatie du président Trump ?
– Comment interpréter la métamorphose diplomatique empreinte d’une relative “ouverture” de la part de Kim Jong-un ?

Modicare : l'avenir de la protection sociale indienne ?

Institut Montaigne - mer, 13/06/2018 - 16:00

Le 1er février dernier, le Ministre des Finances indien, Arun Jaitley, a annoncé le lancement de ce qui pourrait être le plus vaste système d’assurance maladie au monde. Ce projet, surnommé “Modicare”, du nom du Premier ministre indien Narendra Modi, vise à offrir une allocation santé à des millions de citoyens défavorisés. A la veille du scrutin qui se tiendra en avril ou mai 2019 en Inde, le “Modicare” cristallise un certain nombre de critiques, et est…

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Institut Montaigne - mer, 13/06/2018 - 15:47
Une initiative inédite

L’Institut Montaigne, Sciences Po, la Fondation Körber, la Fondation Mo Ibrahim, l’Institut français des relations internationales (IFRI) et le Quai d’Orsay sont les six membres fondateurs à l’initiative du Forum de Paris sur la Paix, un rendez-vous annuel autour de la gouvernance mondiale. Chaque année, le Forum présentera des projets et réunira des acteurs du monde entier autour de…

Du G7 au sommet de Singapour : « Donald Trump n’aime rien tant que d’être seul contre tous ! »

IRIS - mer, 13/06/2018 - 12:51

Le contraste est saisissant: samedi, Donald Trump est assis, les bras croisés, dans une position humiliante face à Angela Merkel, et ce mardi on le voit triompher en serrant la main de Kim Jong-un. Laquelle de ces deux photo montre le vrai Donald Trump ?

En réalité, aucune des deux… ou les deux à la fois. Donald Trump n’est pas un diplomate, et il n’a fait que prolonger une seule et même politique, du G7 à la rencontre avec le leader nord-coréen: America First! Ce qui s’est passé, à Charlevoix comme à Singapour, est un bon résumé du rapport qu’entretient Donald Trump avec le reste du monde: il ne voit celui-ci que comme un vaste espace commercial, où ce qui compte est de faire des affaires tout en perdant le moins d’argent possible. Et à ce titre-là, il n’y a rien de mieux que la paix pour faire du business! Mieux valait donc pacifier les relations avec la Corée du Nord, et le plus vite possible.

L’image du G7 est en effet saisissante: ce fut un sommet à 6+1, et Donald Trump est clairement apparu à part, en décalage avec tous les autres grands dirigeants du monde. Le multilatéralisme n’est pas sa tasse de thé, il affectionne bien au contraire le patriotisme et le protectionnisme. Pour ces raisons, il ne pouvait tout simplement pas soutenir l’accord final du G7, car celui-ci s’en prenait aux fondamentaux de sa ligne politique: les dirigeants occidentaux ont cherché à le mettre en pièces, et ils n’y sont pas parvenus.

S’agissant de Singapour, Donald Trump a clairement affiché son refus du multilatéralisme: il faut tout de même se souvenir que les sanctions contre la Corée du Nord ont été adoptées à l’unanimité par des résolutions de l’ONU, et mettent donc en jeu toute la communauté internationale! Trump, lui, est persuadé que seule une position bilatérale lui permettra de régler les problèmes du monde. Il veut jouer selon ses propres règles: pour lui, un conflit coûte de l’argent, or il est urgent d’en gaspiller le moins possible, et par conséquent de ne pas perdre une seule seconde. La Corée du Nord est à ses yeux une opportunité économique, un marché à conquérir.

Justement, pour une fois, Donald Trump n’a-t-il pas troqué son costume de businessman contre celui, bien plus gratifiant, de pacificateur de l’univers ?

C’est la posture qu’il s’est donnée, en effet! Certes de façon dithyrambique, comme toujours, et dans une avalanche de superlatifs. Mais à titre personnel, je reste intimement convaincu que cette posture est secondaire dans ses motivations, même si cela peut être très flatteur pour lui.

Je crois en réalité qu’il est persuadé de réussir, quoi qu’il arrive. Il faut avoir à l’esprit que la campagne présidentielle a été un moment fondateur dans sa vie. Il avait le monde entier contre lui! L’ensemble des nations, les démocrates, de très nombreux républicains, la presse, toute la bien-pensance américaine… Il était donné perdant sur tous les tableaux. Et pourtant, Donald Trump est devenu le 45ème Président des États-Unis d’Amérique. Il a gagné malgré tout et seul contre tous, d’où chez lui un sentiment de toute-puissance qui lui procure l’impression d’être en mesure de pouvoir résoudre tous les problèmes du monde.

Sur d’autres sujets, il a déjà fait montre d’un incroyable orgueil: «je vais être le plus grand créateur d’emplois que Dieu ait jamais créé!» avait-il déjà déclaré à propos du chômage. Il donne l’impression de n’avoir jamais connu d’échecs. Il en a, de fait, connu un seul: son incapacité à abroger l’Obamacare, puisque son projet a été rejeté par le Sénat l’été dernier. Mais il s’en est remarquablement bien sorti, en détournant l’attention de tous les journalistes à ce moment précis.

Ainsi, pour Trump l’invincible, faire la paix en Corée du Nord semble n’être qu’une péripétie, une tâche de plus parmi les travaux herculéens qu’il s’est promis d’accomplir. Je ne suis même pas certain que le Prix Nobel de la paix l’intéresse réellement… Même s’il est presque certain qu’on le lui proposera: je ne vois pas comment on pourrait l’éviter, l’accord de paix signé cette nuit est historique, et prévoit une dénucléarisation complète de la Corée du Nord. C’est un énorme succès.

N’est-il pas étonnant de voir Donald Trump soudainement engagé pour la paix, lui qui s’était fait remarquer par le passé pour des postures très belligérantes ?

Pas le moins du monde! C’est tout à fait conforme à ce que souhaitent les Américains, qui sont profondément attachés à leur puissance militaire. Donald Trump doit à tout prix maintenir cette intimidation, et afficher sa fermeté sur le plan militaire. Il a d’ailleurs considérablement augmenté le budget américain de défense, le portant à 700 milliards de dollars. En réalité, ce n’est pas contraire aux intérêts du pays, puisque l’investissement dans la défense fait marcher l’économie américaine et participe à rendre compétitive leur industrie d’armement. Et se poser comme artisan d’une paix durable avec la Corée du Nord ne signifie pas pour autant renoncer à faire montre de la puissance militaire américaine.

Donald Trump semble avoir personnalisé de manière très forte les relations entre les États-Unis et les autres États. Peut-il s’attribuer seul le mérite du sommet de Singapour ?

Certainement pas. En réalité, Mike Pompeo a fait son show durant toute la rencontre: on le voit assis au milieu de la table des négociations, juste à gauche du président américain, et il est sur toutes les photos. C’est lui, le réel artisan du sommet ; et maintenant qu’un premier accord a été signé, l’heure est à présent à la diplomatie, et c’est donc à son tour de jouer. Il s’était déjà déplacé trois fois en Corée, une en tant que directeur de la CIA et deux en tant que secrétaire d’État. Lors de sa nomination, Mike Pompeo a cessé d’être le «faucon» d’autrefois pour s’aligner entièrement sur les idées et sur la méthode de Trump. Il a toute la confiance du président, et dirige toutes les réunions. Il a également su écarter l’importunant John Bolton, qui aurait pu tout faire capoter et qui a été mis en retrait.

Il faut également mentionner tout le mérite de Moon Jae-in, le président de la Corée du Sud, sans qui rien ne serait allé si vite ni si bien. Il est tout entier dévoué à la paix, et ce sont aussi ses efforts qui ont payé dans l’engagement du processus de paix avec Pyongyang.

Algérie, puissance régionale entre défis et incertitudes

IRIS - mer, 13/06/2018 - 12:47

L’Algérie est dotée d’un fort potentiel géostratégique, humain et économique, qui devrait lui permettre de devenir une puissance régionale incontournable. Sa superficie (2,382 millions de km²) en fait le pays le plus vaste du pourtour méditerranéen et le plus grand pays d’Afrique. Sa population constitue une richesse considérable avec 41,3 millions d’habitants dont près des deux tiers ont moins de 30 ans.

Elle détient la seconde armée en Afrique du Nord, après l’Égypte (GFP 2018) et était le septième exportateur mondial de gaz en 2015.

La conjoncture géopolitique – caractérisée par l’instabilité régionale et la montée de la menace terroriste – et la rente pétrolière, le pétrole dépassant les 100 dollars le baril durant une quinzaine d’années, ont incité l’État algérien à moderniser son armée et à renforcer la sécurité des frontières, se dotant d’équipements technologiques de défense modernes (radars, appareils de communication, etc.).

Avec un budget militaire qui dépasse les dix milliards de dollars en 2017 (treize milliards en 2015), l’Algérie est classée septième dans la liste des pays importateurs d’armes dans le monde, avec 3,7 % du marché mondial entre 2013 et 2017, derrière l’Inde, l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Chine et l’Australie (SIPRI, 2018).

La résistance de l’État algérien face à la menace terroriste dans les années 1990 et ensuite face aux convulsions de la révolte dite « Printemps arabe » en 2011 lui ont valu d’être un partenaire-clé – pour les États-Unis et l’UE – dans la coopération internationale pour la lutte contre le terrorisme au Maghreb et au Sahel, et de jouer un rôle central pour la stabilisation de la région.

L’Algérie trouve dans cette conjoncture une aubaine pour renforcer son poids stratégique et rivaliser ainsi avec le Maroc qui était jusque-là le partenaire privilégié des puissances occidentales.

Sur le plan économique, la hausse des cours du pétrole avait permis à l’État d’effacer sa dette extérieure et de lancer de grands projets de construction d’infrastructures et de centaines de milliers de logements, et de soutenir le développement d’entreprises locales qui accompagne la politique de libéralisation du marché destinée à encourager la croissance économique et la création d’emplois.

Pourtant, malgré ces avancées et cette stabilité apparente, l’Algérie est menacée par de graves crises internes et externes qui la fragilisent. La dépendance à l’exportation des hydrocarbures constitue un handicap majeur pour le développement économique du pays.

Les différentes réformes et politiques de libéralisation n’ont pas réussi à développer une économie productive susceptible de créer des richesses et des emplois et de réduire ainsi la dépendance à la rente pétrolière.

Le spectre de la révolte sociale

L’absence d’un système bancaire et financier modernisé entrave également le développement économique du pays, d’autant que le marché parallèle occupe une proportion considérable des échanges (environ 45 % du PNB).

C’est pourquoi la chute vertigineuse des cours du pétrole, en 2014, a plongé le pays dans une crise économique sévère qui risque de freiner la croissance économique et mettre en jeu la stabilité du pays.

La baisse de la rente pétrolière oblige l’État à recourir à une politique d’austérité – réduction des dépenses, suspension des subventions de produits de base, augmentation des prix et introduction de nouvelles taxes – des mesures qui frappent sévèrement les couches sociales pauvres et les classes moyennes.

La hausse relative des cours du pétrole en cette année 2018 ne réglera pas le problème financier du pays, compte tenu de la hausse de l’inflation qui induit une baisse flagrante du pouvoir d’achat des Algériens.

Le gel des recrutements dans la Fonction publique ne ferait qu’accroître considérablement le taux de chômage, renforçant ainsi le spectre de la révolte sociale, à moins que le secteur privé ne se développe de façon à absorber rapidement une proportion importante des jeunes candidats au marché du travail.

La situation politique suscite également beaucoup d’inquiétudes, notamment à l’approche des élections présidentielles de 2019.

Recul démocratique

La crise s’aggrave avec l’intention du président Bouteflika de briguer un cinquième mandat, créant l’incertitude quant à l’avenir du pays et un recul des principes démocratiques. La concentration du pouvoir autour du Président et de son entourage fragilise encore plus les institutions politiques en Algérie et entrave le projet d’une transition démocratique encadrée et maîtrisée.

D’autant que seuls les partis islamistes constituent pour le moment une opposition réellement structurée, face à l’effritement de l’opposition qui émane des courants n’ayant pas le religieux comme référent.

Ces crises évoluent dans un environnement régional hostile à cause de l’instabilité en Libye et au Sahel qui menace la sécurité du Maghreb et rend vulnérable les frontières algériennes, notamment avec l’accroissement et l’enchevêtrement du terrorisme (AQMI, EI) et de la criminalité organisée (trafic d’armes, drogue, etc.).

Cela s’ajoute au conflit du Sahara occidental qui oppose la RASD soutenue par l’Algérie et le Maroc et entrave ainsi toute coopération régionale : économique, sécuritaire ou autre.

Pourtant, la probabilité d’une déstabilisation du pays est à écarter. D’une part, les institutions publiques, principalement l’armée, sont solides. D’autre part, la population algérienne – marquée par le spectre libyen et syrien – ne serait pas séduite par une révolte armée en cas de grogne sociale, d’autant que des voies de protestations alternatives émergent au sein de la société civile encouragées par les nouvelles technologies.

En revanche, en cas de révolte sociale, des organisations terroristes ou criminelles, voire des groupes hybrides, pourraient profiter de la situation pour commettre des attentats dans le but de déstabiliser le pays.

En somme, quel que soit l’homme qui dirigera le pays après 2019 et la nature du régime, l’État algérien fera face à trois grands défis : préserver la sécurité du pays face à la menace terroriste et à l’instabilité régionale ; sortir de la dépendance à la rente pétrolière par le développement d’une économie productive locale ; et enfin préparer une réelle transition démocratique pour satisfaire une société qui aspire de plus en plus à l’ouverture politique et aux libertés individuelles.

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