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How China is reshaping UN development work

Chinese engagement with the UN development pillar reflects a notion of multilateralism that differs from established (Western) concepts. These concepts frame UN entities as actors in their own right, nurtured by core resources and drawing legitimacy from their neutrality. China seems to see the UN more as a platform for facilitating bilateral exchanges, thriving on individual member state contributions. The Chinese approach could help adjust the UN to changing political realities, but brings risks for its commitment to individual and human rightsChina’s approach receives low scores on conventional global governance indices. But it might well offer a mechanism for adjusting the UN to changing political realities. Beyond Chinese power and expertise, a stronger – and more explicit – focus on bilateral stakes might strengthen the UN’s relevance among an increasingly divided membership. It might also open avenues for drawing on development solutions from across the board, and overcoming outdated North-South assistance models. However, China’s approach also comes with a major risk. A UN built more directly around states’ discrete and immediate priorities will find it difficult to maintain its commitment to individual and human rights and a long-term focus on global public goods. In line with the UN Charter, it is in the interest of all member states to ensure that the global organisation provides a stable normative foundation for multilateral cooperation.

How China is reshaping UN development work

Chinese engagement with the UN development pillar reflects a notion of multilateralism that differs from established (Western) concepts. These concepts frame UN entities as actors in their own right, nurtured by core resources and drawing legitimacy from their neutrality. China seems to see the UN more as a platform for facilitating bilateral exchanges, thriving on individual member state contributions. The Chinese approach could help adjust the UN to changing political realities, but brings risks for its commitment to individual and human rightsChina’s approach receives low scores on conventional global governance indices. But it might well offer a mechanism for adjusting the UN to changing political realities. Beyond Chinese power and expertise, a stronger – and more explicit – focus on bilateral stakes might strengthen the UN’s relevance among an increasingly divided membership. It might also open avenues for drawing on development solutions from across the board, and overcoming outdated North-South assistance models. However, China’s approach also comes with a major risk. A UN built more directly around states’ discrete and immediate priorities will find it difficult to maintain its commitment to individual and human rights and a long-term focus on global public goods. In line with the UN Charter, it is in the interest of all member states to ensure that the global organisation provides a stable normative foundation for multilateral cooperation.

How China is reshaping UN development work

Chinese engagement with the UN development pillar reflects a notion of multilateralism that differs from established (Western) concepts. These concepts frame UN entities as actors in their own right, nurtured by core resources and drawing legitimacy from their neutrality. China seems to see the UN more as a platform for facilitating bilateral exchanges, thriving on individual member state contributions. The Chinese approach could help adjust the UN to changing political realities, but brings risks for its commitment to individual and human rightsChina’s approach receives low scores on conventional global governance indices. But it might well offer a mechanism for adjusting the UN to changing political realities. Beyond Chinese power and expertise, a stronger – and more explicit – focus on bilateral stakes might strengthen the UN’s relevance among an increasingly divided membership. It might also open avenues for drawing on development solutions from across the board, and overcoming outdated North-South assistance models. However, China’s approach also comes with a major risk. A UN built more directly around states’ discrete and immediate priorities will find it difficult to maintain its commitment to individual and human rights and a long-term focus on global public goods. In line with the UN Charter, it is in the interest of all member states to ensure that the global organisation provides a stable normative foundation for multilateral cooperation.

Inde : « Le bilan de Narendra Modi est ambivalent »

IRIS - ven, 14/07/2023 - 11:22

Pourquoi faut-il prendre l’Inde au sérieux ?

C’est tout d’abord la première population mondiale, devant la Chine. Une population jeune, avec une importante tranche des 18-25 ans. Le pays affiche le troisième produit intérieur mondial à parité du pouvoir d’achat (PPA) derrière la Chine et les États-Unis. C’est le premier gisement mondial d’informaticiens, de chercheurs et de techniciens en biotechnologie et le troisième marché automobile devant le Japon. Ce marché conjugue deux atouts. Un marché intérieur dynamique tiré par la consommation. D’autre part, des niches d’excellence globale qui se confirment.

Le Premier ministre Narendra Modi a-t-il modernisé le pays ?

Il n’y a pas eu d’amélioration notable dans les infrastructures énergétiques et les transports, mis à part dans l’aérien. Cela ne tient pas qu’à Narendra Modi lui-même mais au fait que l’Inde est dans une situation extrêmement complexe, de par sa densité de population. C’est trois fois la taille du Nigeria avec une population sept fois plus grande. Le bilan de Narendra Modi est ambivalent. D’un côté, il a cultivé auprès des investisseurs étrangers une image d’homme de décision, comme le montre l’achat, en 2016, de 36 Rafale pour 8 milliards d’euros. De l’autre, Narendra Modi est extrêmement archaïque. Un homme qui fait des pujas (rites d’offrandes) et est extrêmement intolérant sur le plan religieux. En Inde, on s’en prend aux musulmans et on pourchasse ceux qui fêtent la Saint-Valentin. Le parti nationaliste BJP au pouvoir, c’est l’hindouisme traditionnel, pour ne pas dire traditionaliste.

Modi est allié de la Russie, visite les États-Unis et la France… Comment analyser ses positions diplomatiques ?

L’Occident doit prêter attention à une petite phrase qui a été reprise dans le communiqué du G20 de Bali, en novembre 2022. Elle fixe le modus operandi de la diplomatie indienne. « This is not an era for war. » Ce n’est pas une ère pour la guerre. Pour les Indiens, l’Occident représente une menace guerrière aussi importante que la Russie. L’Inde souhaite donc la paix et un équilibre Est-Ouest.

À quel point le régime indien devient-il autoritaire ?

À l’arrivée du gouvernement BJP nationaliste hindou en 2014, il y avait un risque de dérapage néofasciste. Aujourd’hui, Narendra Modi et son entourage ont compris que la société indienne n’allait pas tomber dans le piège nationaliste. L’Inde n’est pas un pays autoritaire à la chinoise. Mais Narendra Modi doit toujours gérer au sein du BJP une faction extrémiste. Il existe une forte rivalité entre le ministre de l’Intérieur Amit Shah, qui est vraiment néofasciste mais très laïque, et Yogi Adityanath, le ministre en chef de l’Uttar Pradesh, le plus grand État de l’Inde, qui est un moine hindou.

Pour les entreprises étrangères, l’Inde peut-elle être plus attractive que la Chine ?

Attention à l’excès d’optimisme ! Gare à l’indomania qui conduit à un comportement moutonnier des entreprises étrangères ! On l’a déjà connue au début des années 2000, lorsque le taux de croissance de l’Inde a commencé à se rapprocher des 10 %. On parlait d’un pays qui allait prendre la place de la Chine. Ce cycle haussier était en partie gonflé par l’excès de liquidités à l’international. Et puis, comme dit l’homme d’affaires Warren Buffet, « c’est quand la mer se retire qu’on voit ceux qui se baignent nus ». Des entreprises comme Renault et Peugeot se sont alors aperçues que le marché indien était moins porteur que prévu. On pensait que le marché automobile indien allait atteindre 3 millions d’unités. Il a fallu attendre 2020 pour que cela soit le cas.

Qu’en est-il de la corruption ?

Le centre de Bangalore.© Harsha Vadlamani/PANOS-REA / PANOS-REA / Harsha Vadlamani/PANOS-REA POUR « LE POINT »

C’est moins une corruption au plus haut niveau, comme en Chine, qu’une corruption latente qui concerne les niveaux les plus bas. Elle n’est pas que vénale, elle est aussi comportementale. Il ne faut jamais oublier la fierté des Indiens qui n’acceptent pas qu’on se fie uniquement à leurs supérieurs. D’autant que l’imaginaire du colonialisme reste ancré dans la société. Michelin a, par exemple, sous-estimé pour l’implantation de son usine de pneus les contraintes administratives que l’on peut appeler « babucratie », un « babu » étant le quolibet utilisé pour désigner un fonctionnaire indien. Cette petite corruption se traduit par des allongements de délais et des blocages de projets.

L’Inde peut-elle s’affirmer comme la nouvelle usine du monde ?

Les grandes entreprises étrangères ne diront pas publiquement que l’Inde va remplacer la Chine, qui reste encore pour elles un marché stratégique. Pourtant, dans les faits, elles réduisent la voilure dans l’empire du Milieu en se renforçant en Inde. L’histoire montre plutôt une coexistence de l’Inde et de la Chine.

L’Inde n’est pas encore très compétitive sur le plan de l’export, même si elle a deux grands pôles à Chennai et à Pune, en raison de contraintes de logistique et du coût de l’énergie. Les entreprises étrangères doivent être capables de produire en prix domestiques, donc en roupies. La fameuse voiture Maruti symbolise le grand succès d’une entreprise étrangère, celle de la firme japonaise Suzuki. Du côté français, L’Oréal a réalisé un sans-faute en misant sur de petits flacons vendus dans les commerces de rue pour quelques roupies seulement. Il faut savoir être pragmatique et s’adapter au marché.

 

Propos recueillis par Olivier Ubertalli pour Le Point.

France : la panne diplomatique ?

IRIS - jeu, 13/07/2023 - 15:38

La fête nationale est l’occasion de revenir sur l’état de la diplomatie française et les raisons de ce que certains voient comme une panne. Les difficultés intérieures rejaillissent sur l’image de la France à l’étranger et réduisent ses marges de manœuvre, tandis qu’elle subit les conséquences d’erreurs politiques passées, en particulier sur le continent africain. Les évènements géopolitiques actuels, entre tensions sino-américaines et guerre en Ukraine, rebattent les cartes : on assiste à une reprise de l’OTAN, une crise de l’autonomie stratégique européenne, et un virage tactique du président français qui tente de se rapprocher des pays d’Europe de l’Est. Dans ce contexte, quelle place la France peut-elle encore occuper dans le monde ? L’analyse de Pascal Boniface.

Streit über Aussagen deutscher Politologin: »Ich habe kein Israel-Bashing betrieben«

SWP - jeu, 13/07/2023 - 14:55
Die Nahostexpertin Muriel Asseburg wird wegen eines Interviews von der israelischen Botschaft kritisiert. Hier spricht die Wissenschaftlerin über die Hintergründe – und sagt, wie sie zum Apartheidsvorwurf gegen Israel steht.

Nach Erpressungsversuch beim Nato-Gipfel: Hat Erdogan das Aus für den EU-Beitritt der Türkei besiegelt?

SWP - jeu, 13/07/2023 - 10:15
Der türkische Präsident hat seine Unterstützung für eine Nato-Aufnahme Schwedens an EU-Beitrittsgespräche geknüpft. Wie geht es nun weiter? Drei Experten, drei Meinungen

Feministische Entwicklungspolitik für inklusivere Gesellschaftsverträge

Deutschlands feministische Entwicklungspolitik gibt einen neuen Impuls für gerechtere und inklusivere Gesellschaften weltweit. Wenn die Akteure internationaler  sammenarbeit Rechte, Ressourcen und Repräsentation aus der Perspektive eines gesellschaftsvertrags betrachten, können sie Projekte für mehr geschlechtergerechtigkeit so gestalten, dass sie ihr volles transformati-
ves Potenzial ausschöpfen.

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