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Diplomacy & Defense Think Tank News

<p class="text-align-justify">Mardi 16

Institut Montaigne - mar, 23/10/2018 - 18:24

Mardi 16 octobre un événement a été organisé autour de Maya Kandell, chercheure associée à l'Université Paris 3, Dominique Moïsi, conseiller spécial géopolitique à l’Institut Montaigne, et Torrey Taussig, nonresident fellow à la Brookings Institution. Ils ont partagé leur analyse sur l'impact que pourraient avoir les résultats des "Midterms", ce 6 novembre, sur la politique étrangère des Etats-Unis, en cas de victoire ou de défaite des démocrates au Sénat…

<p class="text-align-justify">Jeudi 27

Institut Montaigne - mar, 23/10/2018 - 18:20

Jeudi 27 septembre a été organisé un événement autour de Nick Butler, professeur au Policy Institute du King’s College de Londres, Robin Niblett, directeur de Chatham House, et Pierre Sellal, ancien représentant permanent de la France auprès de l’UE et président de la Fondation de France. Ces trois intervenants nous ont livré leur analyse de l'état des négociations autour du Brexit, six mois avant la sortie officielle du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Résumé de la conférence Progressisme, mais encore ?

Fondapol / Général - mar, 23/10/2018 - 16:59

La Fondation pour l’innovation politique s’est s’associée à la Fondation Jean Jaurès pour prendre part au colloque organisé par La République En Marche autour du sujet « Progressisme, mais encore ? ». Cet évènement a eu lieu le 20 octobre 2018, de 10h à 16h, au Palais des congrès d’Issy-les-Moulineaux, devant près de 1 000 […]

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Budget italien : l’escalade que personne ne peut se permettre

IRIS - mar, 23/10/2018 - 16:34

La coalition populiste au pouvoir en Italie est actuellement mise à mal par des rivalités de pouvoir et une lutte interne notamment à propos du budget italien prévisionnel de 2019. Pour ne rien arranger, l’agence de notation Moody’s vient d’abaisser d’un cran la note de la dette italienne. Qu’est-ce que cela augure pour le gouvernement italien et le budget prévisionnel du pays ? Qu’entrainerait le rejet du budget italien par la Commission européenne ? L’UE s’est également adressée à cinq autres pays concernant leur projection budgétaire. Quels sont les autres pays européens qui inquiètent les instances européennes ? L’analyse de Rémi Bourgeot, économiste, chercheur associé à l’IRIS.

Une lutte interne à la coalition au pouvoir, entre La Ligue de Matteo Salvini et le Mouvement 5 étoiles de Luigi Di Maio, semble avoir lieu, notamment sur le programme budgétaire d’amnistie fiscale. De quoi s’agit-il ? Quelles sont les grandes lignes de ce programme budgétaire ? Présente-t-il des enjeux et risques particuliers ? 

Derrière cette coalition de partis populistes et leur volonté commune de mettre en œuvre une sorte de plan de relance persistent naturellement des visions et des intérêts différents. Sur la question budgétaire, le Mouvement 5 Étoiles, qui séduit plutôt au sud du pays les populations paupérisées, défend une augmentation de la dépense publique au moyen notamment d’une garantie de revenu générale. La Ligue, pour sa part, défend davantage les baisses d’impôts, et son approche parle notamment aux patrons des petites entreprises du Nord. Si les deux partis s’unissent dans une volonté de relance budgétaire, avec un budget prévu à 2,4% du PIB (au lieu des 0,8% prévus par le gouvernement précédent), c’est donc en réalité de façon assez différente au départ. Et chacun entend sans grande surprise faire aboutir ses propres promesses électorales, qui se sont concentrées sur des sujets différents, si ce n’est leur insistance commune à revenir sur la réforme des retraites de 2011.

Pour la Ligue, en plus des baisses d’impôts, cela passe notamment par un programme d’amnistie fiscale, qui n’est guère populaire auprès des électeurs du M5S. Luigi Di Maio a ainsi accusé Matteo Salvini d’avoir modifié le texte sur l’amnistie fiscale, qui doit normalement s’appliquer aux dossiers allant jusqu’à 100 000 euros en tout, pour inclure, de façon bien plus généreuse, les dossiers qui comprennent un ensemble de sommes allant chacune jusqu’à ce montant. Di Maio a dénoncé cette tension de façon spectaculaire dans les médias, laissant penser au passage qu’il voit la Ligue et Salvini davantage comme des compagnons de circonstance que comme des alliés historiques. Bien que les deux soient unis dans la défense de leur programme budgétaire commun, Di Maio perçoit avec anxiété la prédominance de Salvini dans les débats nationaux et ses avancées sur la scène européenne, alors que le M5S peine à combler son déficit de compétence politique.

En plus du bras de fer sur le budget italien prévisionnel de 2019, entre d’un côté Luigi Di Maio et Matteo Salvini, et de l’autre les instances européennes, l’agence de notation Moody’s a abaissé d’un cran, à « Baa3 », la note de la dette italienne ce 19 octobre. Qu’est-ce que cela augure pour le gouvernement italien et leur budget prévisionnel ? Qu’entrainerait le rejet du budget italien par la Commission européenne ? 

Les attaques de Jean-Claude Juncker et de Pierre Moscovici à l’encontre du budget italien devraient se traduire par des demandes de modification et par le lancement d’une procédure pour déficit excessif, mais sans que la lointaine menace de sanctions financières ne se concrétise. Une dégradation encore plus marquée des relations entre le gouvernement italien et les institutions européennes risquerait de se traduire par une envolée supplémentaire des taux d’intérêt, accroissant dès lors le risque d’une nouvelle crise de l’Euro, alors que la BCE retire irrémédiablement son soutien monétaire aux gouvernements et aux marchés de dette.

Le déficit budgétaire prévu par le gouvernement populiste reste en deçà de la limite symbolique de 3% du PIB prévu par le cadre européen, mais c’est surtout l’idée même d’une relance budgétaire reposant sur des mesures de dépense structurelle, qui suscite l’ire de la Commission. L’Italie est pénalisée par le poids de sa dette publique, à plus de 130% du PIB et la faiblesse structurelle de sa croissance, contrainte par de faibles gains de productivité. S’y ajoute la fragilité du système bancaire, dont la montagne de créances douteuses résulte en grande partie de l’atonie économique des vingt dernières années. Le PIB par habitant du pays dépasse à peine le niveau de 1999, année d’entrée en vigueur de l’euro. L’envolée de la dette a notamment été encouragée par le cadre monétaire. Au cours des années 1980, l’endettement public a crû de façon exponentielle du fait de la politique de taux d’intérêt particulièrement élevés pratiquée par la Banca d’Italia, qui visaient à stabiliser le taux de change de la Lire vis-à-vis du Deutschemark, ce qui a propulsé le taux d’endettement public vers le seuil des 100% du PIB. Les années 1990 ont été une décennie assez intéressante sur le plan de la dynamique industrielle, à la suite de la dépréciation de la Lire, consécutive à l’explosion du Système monétaire européen en 1993 ; ce qui a par ailleurs permis de mettre en œuvre des réformes substantielles sur fond de renforcement de la conjoncture. À partir de 1999, le pays a vu sa compétitivité s’éroder continuellement pour des raisons essentiellement liées aux différences d’inflation qui persistaient avec l’Allemagne, à taux de change nominal désormais fixe, et à la stagnation de la productivité. Puis la crise de l’Euro, en plus d’affaiblir considérablement la base économique du pays, a remis la dette sur une voie incontrôlable, sous le coup de taux d’intérêt exorbitants et de mesures d’austérité contreproductives.

Ce que l’on peut reprocher au programme budgétaire de la coalition, c’est de faire assez largement l’impasse sur la question du redéploiement industriel du pays. Plutôt que de mettre en œuvre des mesures qui doivent profiter directement à leurs électorats respectifs et se traduire notamment par une hausse des importations (qui s’élèvent déjà à 28% du PIB), des mesures bien plus ambitieuses sur l’investissement dans les infrastructures et les technologies productives auraient à la fois eu un effet de relance macroéconomique bénéfique à l’emploi et auraient contribué à améliorer la productivité du pays. Il aurait par ailleurs été bien plus aisé de contrer ainsi les critiques de Pierre Moscovici, en invoquant la modernisation économique du pays.

Le pays conserve une base industrielle intéressante, et affiche aujourd’hui un excédent commercial substantiel. Par ailleurs, sa position extérieure nette est à peu près équilibrée ; ce qui signifie que, malgré son haut niveau d’endettement public, l’Italie dans son ensemble n’est pas franchement débitrice vis-à-vis du reste du monde en termes de dette et d’investissement, que ce soit du point de vue des stocks (position extérieure nette) ou des flux (balance courante). C’est notamment cette autonomie financière qui vaut au pays de conserver une note correcte auprès des grandes agences de notation, malgré la récente dégradation par Moody’s, qui s’accompagne toutefois d’une perspective stable. Malgré la sensibilité mécanique de la dette publique au niveau des taux d’intérêt de marché (qui ont crû avec la polémique européenne en cours) et la vulnérabilité du système bancaire, on ne peut comparer la position de l’Italie sur les marchés à celle des autres pays du sud de la zone euro au début de la crise, qui était alors marquée par des déficits extérieurs considérables.

Après celle envoyée au gouvernement italien, Jean-Claude Juncker s’apprête à publier à nouveau plusieurs « lettres d’information » à cinq ou six autres pays européens. Quels sont ces pays ? Existe-t-il d’autres pays européens ayant des prévisions budgétaires inquiétant les instances européennes ?

Ces pays sont ceux auxquels la Commission reproche de ne pas réduire le déficit structurel au rythme prévu, à savoir environ 0.2 point de PIB au lieu de 0.6 point. Il s’agit de la France, de l’Espagne, du Portugal, de la Belgique et de la Slovénie. Dans l’ensemble, les pays touchés par la crise de l’Euro ont (hors Grèce) renoncé aux mesures d’austérité les plus strictes autour de 2012, lorsque les experts du FMI se sont désolidarisés de la Commission, en critiquant son interprétation du lien entre comptes publics, croissance économique et désendettement. On assiste depuis à la mise en place de politiques relativement ambiguës.

Le Portugal est un exemple intéressant, car il a été mis en avant comme bon élève des réformes structurelles dans le contexte de son programme d’aide, au contraire de la Grèce. Finalement, quand un gouvernement populiste de gauche a été élu en annonçant mettre fin à la politique d’austérité des gouvernements précédents, les autorités européennes ont préféré trouver une sorte de modus vivendi. Dans un contexte certes plus tendu, le gouvernement italien et les institutions européennes ont un intérêt commun à une désescalade. La coalition populiste cherche à tout prix à éviter une crise de la dette qui serait provoquée par une aggravation des tensions sur les marchés, tout comme la Commission et les gouvernements allemand et français qui tentent de ne pas pousser l’Italie vers la sortie de la zone euro ; qui signifierait le début de la fin de l’union monétaire. Bien que le sujet soit rejeté par les dirigeants populistes italiens qui redoutent d’avoir à gérer une nouvelle crise financière, ce spectre continue de hanter les débats européens et force pour l’heure les divers acteurs à s’entendre. Alors que l’essentiel des projets de renforcement institutionnel de la zone euro a été rejeté par le gouvernement allemand, confronté au virage identitaire en cours sur sa scène politique nationale, l’idée de solidarité financière et de cohésion au sein de cette zone ne cesse de reculer.

Derrière le mélange de défiance et de recherche de modus vivendi qui domine actuellement le paysage européen, on voit autant en Italie qu’en Allemagne monter très discrètement une réflexion monétaire alternative au consensus des deux dernières décennies.

Prix Nobel, croissance économique et changements climatiques

Institut Montaigne - mar, 23/10/2018 - 16:24

Lundi 8 octobre dernier, le prix de la banque de Suède en sciences économiques à la mémoire d’Alfred Nobel, plus connu sous le nom de "Nobel d’économie", a été décerné à deux économistes américains : Paul Romer, et William Nordhaus pour leur travaux sur l’importance de l’innovation dans la croissance et l’économie du changement climatique. Comment interpréter leur nomination ? Quelle est la place aujourd’hui de l’économie, de la finance et de l’innovation dans…

The Future of Schengen

SWP - mar, 23/10/2018 - 15:00

The free movement of people is considered one of the key achievements of the Euro­pean Union. Even though the Schengen Agreement has survived the most difficult phase of the refugee crisis, it is now under threat again. It is no longer possible to reconcile temporary internal border controls that Germany, France, Austria, Sweden, Denmark and Norway introduced in 2015 with the stipulated deadlines and procedures of the Schengen regulation. The common European regime is increasingly at risk due to concerns over narrow domestic policies or that individual countries, in particular Denmark, will exit. Such a potential break would be drastic, especially for the Nordic states where the principle of open internal borders has previously been practiced for decades, but whose recent controls have so far received less attention in the European debate. A compromise is, therefore, urgently required to fully restore the free movement of people in the Schengen area whilst, at the same time, taking greater account of the security interests of the member states. As the main trigger for border controls, Germany has a key role to play here.

Fake News, complotisme et désinformation

IRIS - mar, 23/10/2018 - 14:26

Olivier Ravanello est journaliste, présidente et directeur de la publication « Explicite.info ». Il répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 28 et 29 septembre 2018 :
– Comment le modèle des médias indépendants permet-il de lutter contre les fake news ?
– Quel est le rôle des pouvoirs publics dans la lutte contre les fake news ?
– Quels sont les travers du journalisme d’aujourd’hui selon vous ?

Interview zum israelischen Nationalstaatsgesetz : Demokratie unter Beschuss

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 23/10/2018 - 13:05
70 Jahre nach seiner Staatsgründung verabschiedet Israel ein Nationalstaatsgesetz, das Israel als Nationalstaat des jüdischen Volkes definiert. Gefährdet das die Demokratie im einzigen demokratischen Staat des Nahen Ostens?

Kommunal- und Provinzratswahlen in Belgien: Polarisierung zwischen Wallonien und Flandern

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 23/10/2018 - 11:36
Die Ergebnisse der Kommunal- und Provinzialratswahlen vom 14. Oktober bestätigen den Trend: Flandern rückt weiter nach rechts, Wallonien weiter nach links. Was bedeutet das für den Zusammenhalt Belgiens?

Maritime Nuclear Deterrence

SWP - mar, 23/10/2018 - 00:00

China has a modest nuclear deterrent in terms of cost and scale, compared to the United States and Russia. Beijing does not strive for the ability to conduct nuclear wars, but rather seeks to deter aggression at a low level with a secure second strike capability. In contrast to its rapid conventional armament, China has in the past modernized its nuclear weapons systems only slowly and in small numbers. It appar­ently does not strive for equality with the nuclear weapons capability of the US or Russia and wants to avoid a symmetrical arms race. Recently, however, the Chinese leadership has been pursuing an increasingly ambitious policy of asymmetric nuclear armament. Land-based, long-range ballistic missiles are being deployed in a mobile mode and equipped with manoeuvrable multiple warheads; hypersonic weapon sys­tems are being developed, and submarines are now also being equipped with strategic nuclear weapons. New missiles can reach the US, even if launched from the South China Sea. Deploying nuclear weapons on submarines requires a great deal of effort, poses complex challenges and involves high costs. Why did China choose this solution and may it represent a turning point in the development of its nuclear strategy?

Über 500.000 in London auf der Straße: Demonstration für einen neuen Volksentscheid

Konrad Adenauer Stiftung - mar, 23/10/2018 - 00:00
Die Parteien sind gespalten, die Bürger verlieren ihr Vertrauen in die Politik. Ein zweites Referendum könnte neuen Schwung in die verfahrene Situation bringen.

Protecting Civilians and Managing Threats

European Peace Institute / News - lun, 22/10/2018 - 19:17

On Friday, October 26th, IPI together with the Directorate General for International Relations and Strategy (DGRIS) of the French Ministry of Defense and the Government of the Kingdom of the Netherlands are cohosting a seminar on “Protecting Civilians and Managing Threats: Non-state Armed Groups, Violent Extremism, and the Role of UN Peace Operations.”

Remarks will begin at 10:15am EST / 7:15am PST

This seminar will explore difficulties faced by UN peace operations to protect civilians in complex environments, where creative solutions are needed to address non-state armed groups and violent extremism. It will provide the opportunity to present and discuss two IPI policy papers focusing on “engaging armed groups for the protection of civilians” and “protecting civilians in contexts of violent extremism and counter-terrorism.” Both papers will be published in October as part of IPI’s Protection of Civilians project.

Welcome Remarks
Dr. Adam Lupel, Vice-President, International Peace Institute
Gen. Thierry Lion, Senior Military Advisor, Permanent Mission of France to the United Nations
Rear Admiral (LH) Peter van den Berg, Senior Military Advisor, Permanent Mission of the Kingdom of the Netherlands to the UN

Opening Remarks
Mr. David Haeri, Director, Division of Policy, Evaluation and Training (DPET), UN Department of Peacekeeping Operations/Department of Field Support TBC

Session 1: Engaging with armed groups for the Protection of Civilians

Chair:
Dr. Youssef Mahmoud, Senior advisor, International Peace Institute

Speakers:
Mr. Ralph Mamiya, Non-resident Advisor, International Peace Institute, Former Protection of Civilians Team Leader, UN Department of Peacekeeping Operations/Department of Field Support
Ms. Naomi Miyashita, Policy Planning Team Leader, Division of Policy, Evaluation and Training (DPET), UN Department of Peacekeeping Operations
Ms. Agnes Coutou, Peacekeeping and Protection Advisor, International Committee of the Red Cross (ICRC)
Dr. Michael Semple, Practitioner Chair, Institute for Global Peace, Security and Justice, Professor, Queens’ University Belfast
Mr. Adam Day, Head of Programmes, United Nations University – Centre for Policy Research

Keynote speaker:
Mr. Jack Christofides, Africa II Division, UN Department of Peacekeeping Operations

Session 2: Protection of Civilians in Contexts of Violent Extremism: the case of Mali

Chair:
Mr. Jake Sherman, Director of the Center for Peace Operations, International Peace Institute

Speakers:
Dr. Namie Di Razza, Research Fellow, International Peace Institute
Mr. Samuel Gahigi, Mali Integrated Operational Team Leader, UN Department of Peacekeeping Operations
Dr. Alpha Oumar Ba-Konaré, Independent Expert, National Institute for Oriental Languages and Civilizations (INALCO Paris)
Dr. Marie-Joëlle Zahar, Non-resident Senior Fellow, International Peace Institute, Professor, University of Montreal
Ms. Chloe Marnay-Baszanger, Peace Missions Support Section, Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights

Closing Remarks
Mr. Olivier Landour, Directorate general for International Relations and Strategy (DGRIS), French Ministry of Armed Forces (TBC)
Mr. Jake Sherman, Director, Brian Urquhart Center for Peace Operations, International Peace Institute

Trump enterre “l’Arms Control”

IRIS - lun, 22/10/2018 - 18:38

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Trump reprend sa bombe

IRIS - lun, 22/10/2018 - 18:27

Österreichischen Ratspräsidentschaft: Mehr Subsidiarität

Hanns-Seidel-Stiftung - lun, 22/10/2018 - 14:09
Das Subsidiaritätsprinzip gehört zu den Grundprinzipen der Europäischen Union. Zurzeit – während der EU-Ratspräsidentschaft Österreichs – ist europaweit eine Debatte über mehr Subsidiarität im Gange. Zu den profiliertesten Befürwortern dieser politischen Forderung zählen der österreichische Abgeordnete zum Nationalrat Dr. Reinhold Lopatka. Er gehörte zu den neun Mitgliedern der Arbeitsgruppe „Subsidiarität“ der EU-Kommission, die im Sommer 2018 ihre Arbeit abgeschlossen hat. Für Lopatka dient die Beachtung des Subsidiaritätsgrundsatzes dem Zusammenhalt in der Europäischen Union.

« La caste » – 4 questions à Laurent Mauduit

IRIS - lun, 22/10/2018 - 12:37

Écrivain et journaliste, Laurent Mauduit est cofondateur du journal Mediapart. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « La caste : enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir », aux éditions La Découverte.

Pourquoi, selon vous, une caste a-t-elle réussi à effectuer un hold-up, non seulement économique, mais aussi politique, sur la France ?

L’histoire du premier hold-up est assez simple à retracer. Au fil des privatisations des trente dernières années, des inspecteurs des finances, souvent responsables de leurs mises en œuvre, les ont réalisées à leur propre profit, en prenant les commandes des groupes concernés. Puis, quand l’heure de la retraite a sonné pour certains d’entre eux, l’esprit de corps les a conduits à choisir comme successeurs d’autres inspecteurs des finances. Et le résultat, vous l’avez sous les yeux : plus de la moitié des groupes du CAC 40 ont pour PDG des dignitaires de cette caste. C’est le cas, par exemple du secteur de la banque : de BNP Paribas jusqu’à BPCE en passant par la Société générale (et bien d’autres), tous les banquiers de la place sont issus de l’Inspection des finances. Tous, sans exception.

Mais c’est tout aussi vrai dans d’innombrables autres secteurs. Regardez par exemple la grande distribution. Inspecteur des finances proche de Sarkozy, Alexandre Bompard est le PDG de Carrefour ; inspecteur des finances et ancien directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy, Jean-Charles Naouri, préside, lui, aux destinées de Casino. Et quand tous deux envisagent de marier leurs deux groupes, où se réunissent-ils « secrètement », pour engager des pourparlers ? Dans les bureaux d’un troisième inspecteur des finances, qui est l’entremetteur du capitalisme parisien : Alain Minc ! La caste est donc tentaculaire dans la vie des affaires.

Le second hold-up, celui sur la vie publique, a été perpétré dans le prolongement du premier. Car après les pantouflages, la France a connu les rétropantouflages ! D’anciens inspecteurs des finances, partis dans le privé, sont revenus vers le public, et on a assisté à une sorte de privatisation des postes clefs de la République. D’où vient ainsi le gouvernement de la Banque de France ? De BNP Paribas ! Et le directeur général de la Caisse des Dépôts ? De l’assureur Générali ! Et le directeur de cabinet de l’actuel ministre des Finances ? De la banque Mediobanca ! Et le directeur adjoint de ce même cabinet ? De la banque HSBC ! Et la liste serait incomplète, si on ne citait pas aussi le « pantoufleur en chef », Emmanuel Macron lui-même, qui, après l’Inspection des finances, a été pantoufler chez Rothschild, avant de revenir vers la sphère publique. On a assisté, en quelque sorte, à une véritable colonisation de l’État par d’anciens hauts fonctionnaires liés aux puissances d’argent. Une colonisation victorieuse puisque cette caste est même parvenue à porter l’un des siens jusqu’au sommet de l’État.

Encore faut-il préciser que si cette colonisation a été victorieuse, c’est aussi parce que les grands partis, de gauche (PS) comme de droite (LR), rythmant la vie publique française, se sont montrés de plus en plus impuissants face aux avancées d’un capitalisme d’actionnaires de plus en plus intransigeant, et se sont progressivement soumis au détestable diktat « Tina » (« There is no alternative »), au point de conduire des politiques économiques de plus en plus voisines. On a alors assisté à un implacable mouvement de balancier : plus les politiques sont devenus faibles, plus la technocratie est devenue forte. Jusqu’à cette élection présidentielle de 2017. Spectaculaire coup de force : c’est comme si les fermiers généraux, trouvant le Roi trop mou, s’étaient résolus à le renverser et à porter l’un des leurs sur le trône.

La lignée des grands serviteurs de l’État ayant lancé de grands projets pour la France dans les années 1960 est-elle morte ? Si oui, l’attrait du privé et de ses avantages, notamment financiers, en est-il la raison ?

Assurément, cette lignée des grands serviteurs de l’État – sur le modèle de François Bloch-Lainé et de tant d’autres…- est morte. Il est même saisissant de constater à quel point les mutations ont été rapides. S’il était toujours vivant, pensez-vous honnêtement que Pierre Bourdieu réécrirait son célèbre essai sur « La noblesse d’État », qui date de 1989 ? Une partie de la démonstration est toujours d’actualité, notamment celle qui établit les phénomènes de reproduction sociale au terme desquels les enfants des classes favorisées sont toujours ceux qui accèdent le plus facilement à l’École nationale d’administration et aux grands corps de l’État. Mais convenez que ce dernier terme est désormais totalement inapproprié. Comme, avec cette valse incessante des pantouflages et des rétropantouflages, la frontière ancienne entre l’intérêt général et les appétits privés s’est en grande partie effondrée, laissant la place à une porosité généralisée. Mieux vaudrait parler d’une « noblesse privatisée » – ou d’une noblesse public-privé – à l’image de ces partenariats éponymes souvent si sulfureux…

Et cette noblesse privatisée a en horreur les grands projets. Dans ce Nouveau Monde, les comptables dominent, et penser le monde au-delà de six à douze mois est interdit – c’est la doctrine de la direction du Trésor, qui s’est malheureusement propagée. Observez bien que tous les anciens outils de l’État pour penser l’avenir ont été remis en cause. Le Plan ? Supprimé ! La direction de la prévision ? Avalée par la direction du Trésor. Tout un symbole : la prospective mangée par la finance !

Pourquoi en concluez-vous que les intérêts de la France ne constituent plus pour beaucoup une priorité ?

Si par cette question, vous me demandez si cette caste rêve encore de promouvoir la grandeur industrielle de la France, ou de mettre en chantier de grands projets collectifs, la réponse est évidemment non. Ce qui prime pour cette oligarchie de hauts fonctionnaires, c’est d’abord l’intérêt de la finance. Observez bien le comportement d’Emmanuel Macron : derrière les traits du chef de l’État, on devine souvent celui de l’ancien banquier d’affaires.

Était-il de l’intérêt de la France qu’Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, privatise l’aéroport de Toulouse, outil économique et d’aménagement du territoire, au profit d’un oligarque chinois corrompu ? Est-il de l’intérêt du pays qu’Aéroport de Paris soit aussi bientôt vendu à l’encan ? En multipliant ce genre de questions à l’infini, on se prend à chaque fois à se demander qui, dans ce monde consanguin, est réellement aux commandes : l’intérêt général ou de féroces convoitises privées ?

Le « populisme », dénoncé par une partie des élites, ne se nourrit-il pas de ce type de comportements ?

La réponse coule de source. La consanguinité qui s’est installée, tout comme la porosité généralisée, génère des situations préoccupantes de conflit d’intérêts, voire des prises illégales d’intérêt. Mais le propre de l’oligarchie, c’est d’être insubmersible, de survivre à toutes les alternances et de jouir ainsi d’une situation d’impunité. Et dans le cas de la fonction publique (pour ne citer qu’elle), l’effet de cette impunité est ravageur. La commission de déontologie de la fonction publique se montrera très sévère à l’encontre d’une infirmière qui quitte un hôpital public pour s’installer en libérale non loin de là ; mais elle sera très accommodante envers le principal collaborateur du chef de l’État qui donne l’ordre à deux banquiers de fusionner leurs établissements tout en prenant la tête du groupe fusionné.

J’ai même envie de dire les choses de manière plus brutale. Vu de France, on dit parfois, à juste titre, de l’Italie qu’elle dispose d’un capitalisme mafieux ou néo-mafieux. Mais nous n’avons pas la lucidité de dire que notre propre capitalisme a des poches mafieuses ou néo-mafieuses. Même si ces deux systèmes ne sont pas identiques : la mafia italienne est une mafia du « bas », liée à la misère et à la criminalité ; tandis que notre mafia est une mafia du « haut », de caractère oligarchique. Et de cela, le pays n’est pas dupe. Ces passe-droits, ce système de caste, cette capacité à surnager à toutes les alternances, nourrissent évidemment le populisme. Mais quand je parle de « caste », ce n’est pas du tout pour alimenter davantage cette colère malsaine. C’est, tout au contraire, pour inviter à débattre d’une question qui va à rebours du populisme et qui me semble d’une importance considérable : la République a-t-elle une haute fonction publique qui corresponde à ses valeurs ?

 

 

Pourquoi offrir une boîte à montre à votre femme ?

RMES - lun, 22/10/2018 - 11:13

Généralement, on offre des cadeaux à ses amis ou à sa famille pour une fête, un anniversaire ou toute manifestation. Le premier objectif en le faisant est de faire plaisir à la personne à qui on l’offre. Le choix du cadeau se fait donc en fonction de la personne à qui on veut l’offrir. Pour votre femme, vous pouvez offrir comme cadeau une paire de chaussures, une robe, un sac ou tout autre accessoire féminin. Prenez garde aux idées reçues sur la question quelque peu épineuse. Vous pouvez aussi lui offrir une boîte à montre. Mais pourquoi offrir une boîte à montre à votre femme ?

Aider votre femme à protéger ses montres

Vous avez une femme qui adore les belles montres. Une femme qui n’aime pas sortir sans se mettre une montre au bras. Elle en achète toujours chaque fois qu’elle voit une qui lui plait. Peu importe le prix de la montre, votre femme s’en procure si c’est à son goût.

Mais, pour ranger ses montres, elle les met souvent soit sur la table de nuit soit ensemble avec ses bijoux. Chaque fois vous l’entendez se plaindre qu’une montre s’est brisé quand elle prenait un bijou. Qu’une autre a des rayures au niveau du boitier ou même qu’il y a une montre qu’elle n’a pas retrouvée.

Votre femme est souvent irritée de voir ses montres en mauvais état. Dans ce cas, lui offrir une boîte à montre lui rendrait un grand service. Non seulement cela lui éviterait des crises d’hystérie, mais aussi et surtout lui permettra d’entretenir ses montres et de les mettre en sécurité.

Faciliter le rangement de ses montres pour des voyages 

Votre femme est très attachée à ses montres. Elle aime les voir toujours telles qu’elles ont été à l’achat. Or, elle voyage beaucoup et aime aussi emporter ses montres avec elle. Mais, elle les met dans son sac à main pensant bien les ranger ainsi.

Avant de rentrer il y en a toujours parmi elles qui ont des rayures parce que l’une s’est frottée contre l’autre. Lui offrir une boîte à montre serait lui rendre un grand service. Elle pourrait avec la boîte ranger ses montres. Surtout elle peut voyager sans la crainte de retrouver à destination une de ses montres en mauvais état.

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L'Arabie saoudite et le mirage de la modernité

Institut Montaigne - lun, 22/10/2018 - 10:28

Pour les Occidentaux, Etats-Unis en tête, Mohammed ben Salmane a représenté l'espoir d'un royaume enfin prêt à devenir fréquentable. Le meurtre barbare de Jamal Khashoggi démontre le contraire. Donald Trump n'en sortira pas indemne. Valeurs ou intérêts, éthique ou realpolitik ? Le meurtre de Jamal Khashoggi par un commando saoudien constitue l'illustration la plus parfaite de ce dilemme au coeur de toute réflexion sur la politique internationale.

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