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Diplomacy & Defense Think Tank News

»Putin kann diesen Krieg nicht ohne Sieg beenden«

SWP - ven, 06/10/2023 - 13:00
Hat »Chauvinismus« Moskau in den Krieg getrieben? Forscherin Sabine Fischer sagt, das Regime funktioniere mit einer Mischung aus Nationalismus, Sexismus und Autokratie. Und dieses Denken dürfte Russland noch lange begleiten.

Studentische Hilfskraft (w/m/div) in der Abteilung Energie, Verkehr, Umwelt

Die Abteilung Energie, Verkehr, Umwelt sucht zur Mitarbeit im Projekt „Offene Wasserstoff-Modellierung“ zum nächstmöglichen Zeitpunkt eine studentische Hilfskraft (w/m/div) für 10 Wochenstunden.

Im Projekt „Offene Wasserstoff-Modellierung“ verwendet das DIW Berlin gemeinsam mit den Projektpartnern an der TU Berlin verschiedene Energiemodelle, um die Bedingungen für die zukünftige Wasserstoffnutzung in Deutschland zu erforschen. Die im Projekt entwickelten und genutzten Modelle und Daten werden quelloffen öffentlich bereitgestellt.


« Israël, l’agonie d’une démocratie » – 3 questions à Charles Enderlin

IRIS - ven, 06/10/2023 - 09:45

Journaliste franco-israélien, ancien correspondant pour France 2, et auteur de nombreux ouvrages sur le conflit israélo-palestinien et la situation au Proche-Orient, Charles Enderlin répond aux questions de Pascal Boniface à l’occasion de la parution de son ouvrage Israël, l’agonie d’une démocratie aux éditions du Seuil.

 

Vous citez un leader des colons qui déclare : « C’est sur l’axe juifs/Israéliens que se profile le prochain combat. » …

Il y a deux formes d’intégrisme juif en Israël. Le fondamentalisme des ultra-orthodoxes qui veulent maintenir à tout prix l’autonomie de leur communauté, empêcher l’intrusion du monde moderne, obtenir la dispense de service militaire pour tous leurs jeunes, et recevoir de l’État le financement de leur système d’éducation, sans que leurs écoles talmudiques ne soient obligées d’enseigner les matières fondamentales.

L’autre intégrisme, le sionisme religieux, est expansionniste et vise le contrôle de l’État et de ses institutions, au nom d’un message eschatologique. Pour ce mouvement, la terre d’Israël, – en l’occurrence la Cisjordanie- a été donnée par Dieu au peuple juif, et ce serait anathème d’en céder ne serait-ce qu’une partie à des non-Juifs. En 2005, après l’évacuation des colonies de Gaza – qu’ils n’ont pas réussi à empêcher- les idéologues du sionisme religieux ont analysé leur échec. L’opinion public leur était très défavorable. Selon un sondage, seuls 34% des personnes interrogées étaient t contre le retrait, 60% y étaient favorables et 73% pensaient que ce n’était que le début vers l’évacuation massive des colonies en Cisjordanie. Dans Nekouda, la revue du mouvement de colonisation, Moti Karpel, le rédacteur en chef, a écrit : « Se préparer à nouveau au combat entre la droite et la gauche, c’est se préparer à la guerre précédente. C’est sur l’axe Juifs-Israéliens que se profile le prochain combat. Ceux qui sont d’abord Juifs font face à ceux qui sont d’abord Israéliens. » Pour Moshé Koppel, brillant professeur de mathématiques et d’informatique, « L’État n’a pas l’autorité de parler au nom du peuple juif ou de s’immiscer dans les affaires concernant la halakha (la loi juive). Un des centres de pouvoir où les Juifs (religieux) souffrent de sous-représentation scandaleuse est le système judiciaire. Ici, tout peut être jugé selon les valeurs du « public éclairé », c’est-à-dire celles des Israéliens éloignés du Judaïsme. » Il ajoute qu’il faudrait également en finir avec le monopole séculier sur les médias électroniques. Douze ans plus tard, Koppel aura les moyens de créer Kohelet, la puissante ONG qui sera à l’origine du vote de la loi discriminatoire Israël-État-nation du peuple juif en 2018 … Puis œuvrera en coulisse pour lancer de la grande refonte du système judiciaire mis en place par Benjamin Netanyahou.

 

Les ONG sont désormais accusées d’être des taupes d’une Europe antisémite… 

Et l’Europe présente l’autre joue… Cela a toujours un peu existé, mais s’est renforcé à partir de 2009 avec le retour au pouvoir de Benjamin Netanyahou. D’abord par de véritables campagnes de haine sur les réseaux sociaux dirigées par l’organisation fasciste de droite Im Tirtzu, avec la bénédiction du pouvoir. Les dirigeants d’ONG anti-occupation sont nommément accusés d’être des taupes, d’encourager le terrorisme palestinien et de poignarder Israël dans le dos.  Dans cette liste on trouve également les principaux écrivains israéliens, Amos Oz, David Grossman, et A.B. Yehoshua, accusés d’être des taupes gauchistes. En 2011, Netanyahou a fait voter une loi contre le boycott des colonies, une autre sur la « transparence des ONG », les obligeant à signaler à tous leurs interlocuteurs officiels les subventions qu’elles recevraient de l’étranger.

Plus récemment, dans le gouvernement actuel, il faut citer le rabbin Avi Maoz, placé par Benjamin Netanyahou à la tête d’une toute nouvelle agence de l’identité nationale juive. Nommé vice-ministre, homophobe et misogyne, il s’est donné pour mission de mener le combat contre les « forces impures » venues notamment du christianisme, qui ont, selon lui, le soutien des médias et s’attaquent au judaïsme de l’État d’Israël. « Nous devons, dit-il, protéger notre peuple et notre État des infiltrations d’éléments qui viennent de pays, d’organisations et de fondations étrangers. ». L’actuel gouvernement envisage de taxer les budgets des ONG de gauche, pourtant toutes déclarées associations à but non lucratif.

 

Pour vous, la maladie incurable de l’État-nation d’Israël a un nom : occupation…

Et ce ne sont pas les avertissements qui ont manqué. Déjà, en 1976, Yitzhak Rabin, Premier ministre, mettait en garde : « En l’absence d’accord, Israël risquerait de devenir un État apartheid. » En 2007, les dirigeants de Meretz, Shoulamit Aloni et Yossi Sarid, accusaient : « Israël impose une forme d’apartheid à la population palestinienne [dans les territoires occupés]. » La même année, Ehoud Olmert, chef du gouvernement, annonçait que « si la solution à deux États devient impossible, Israël se retrouvera dans la même situation que l’Afrique du Sud, face à un combat [palestinien] pour l’égalité du droit de vote et ce sera la fin d’Israël. » En 2017, Ehoud Barak, ancien Premier ministre, déclarait qu’« Israël se trouve sur la pente glissante qui mène à l’apartheid. » Et en 2021, Yehudit Karp, ancienne adjointe au procureur général, ajoutait : « C’est le terme utilisé par la loi internationale pour qualifier le genre de régime mis en place par Israël dans les territoires occupés.»

Le 7 septembre dernier, Tamir Pardo, qui fut le patron du Mossad de 2011 à 2015, a déclaré : « Les mécanismes israéliens de contrôle des Palestiniens, depuis les restrictions de mouvement jusqu’à leur placement sous la loi martiale, alors que les colons juifs dans les territoires occupés sont gouvernés par des tribunaux civils, sont à la hauteur de l’ancienne Afrique du Sud. ». Je suppose qu’en France il risque d’être accusé d’antisémitisme… À ce propos, je cite Wladimir Rabinovitch, écrivain, magistrat, militant sioniste jusqu’en 1967, qui décrivait en 1979, un phénomène de « schizophrénie morale » selon lequel : « La relation avec Israël imposerait à tout Juif une échelle de valeurs différentes selon qu’il s’agit d’Israël ou d’un autre État dans le monde. Il ne peut y avoir une vérité dans l’ordre juif, et une autre dans l’ordre universel. »

 

 

Das dänische Modell ist nicht übertragbar

SWP - ven, 06/10/2023 - 06:50
Dänemarks Asylpolitik lässt sich nicht einfach kopieren, so der Politologe Raphael Bossong. Das Land habe einen besonderen Rechtsstatus in der EU. Zudem würden strengere Maßnahmen die Menschen auch nicht davon abhalten, nach Europa zu kommen.

Recompositions géopolitiques au Caucase

IRIS - jeu, 05/10/2023 - 17:35

 

Un des conflits gelés, du nom des conflits non résolus qui se sont cristallisés à la suite de l’implosion de l’ex-URSS et de l’ancien bloc soviétique, vient de connaitre un dénouement d’une rapidité spectaculaire. L’autodissolution du Haut-Karabakh, qui sera effective le 1er janvier 2024, a en effet surpris plus d’un observateur. Des recompositions géopolitiques sont à l’œuvre au Caucase et contribuent à modifier les rapports de force entre les États de la région.

 

Une récente accélération de l’histoire

Historiquement, il faut remonter aux décisions de Joseph Staline, alors commissaire du peuple aux nationalités, pour comprendre la situation qui prévaut. Tout à son principe de diviser pour régner, il rattache en effet, en 1921, le Haut-Karabakh, peuplé majoritairement d’Arméniens, à l’Azerbaïdjan.

Plusieurs décennies plus tard, en 1988, au moment où l’URSS commence à être soumise à des forces centrifuges, qui aboutissent finalement à son implosion, les députés arméniens du Haut-Karabakh demandent le rattachement de leur territoire à l’Arménie. De l’automne 1988 à juin 1994, s’ensuit une guerre qui fait environ 30 000 morts, entraine le déplacement de 400 000 Arméniens, ainsi que celui de près d’un million d’Azerbaïdjanais et l’occupation par l’Arménie d’environ 20 % du territoire de l’Azerbaïdjan (Haut-Karabakh, corridor de Latchine et rive gauche du fleuve Araxe). Depuis lors, en dépit de plusieurs résurgences de tensions armées, la situation s’est retrouvée bloquée dans son statu quo, d’où l’expression de « conflit gelé » souvent utilisée pour la qualifier. Entretemps, le Haut-Karabakh proclame son indépendance en 1991 qui ne sera jamais reconnue par quiconque.

Le groupe de Minsk créé en 1992 dans le but de favoriser une solution négociée ne parviendra jamais à faire évoluer la situation, tant les vainqueurs semblaient hostiles à toute forme de compromis. L’enjeu est d’autant plus complexe que chacun des protagonistes se réclame de principes du droit international antinomiques. Droit à l’autodétermination des peuples pour les Arméniens, intangibilité des frontières et respect de la souveraineté pour les Azerbaïdjanais.

C’est l’aiguisement des contradictions et l’impossibilité pour la partie azerbaïdjanaise d’accepter le maintien du statu quo qui permet de comprendre la guerre des 44 jours au cours de l’automne 2020. Renversement complet de situation, puisque l’Arménie et la république autoproclamée du Haut-Karabakh subissent une défaite cuisante. Pour aller à l’essentiel, c’est tout d’abord la reconnaissance de la reconquête par Bakou de ses territoires illégalement occupés par l’Arménie depuis 1994 ainsi qu’une large partie du Haut-Karabakh. Pour ce qui concerne ce dernier, environ 80 % de sa superficie revient à l’Azerbaïdjan, sans que pour autant le statut à venir ne soit précisément défini pour les 20 % restants. Deux corridors doivent être créés et placés sous contrôle russe : le premier, reliant une parcelle du Haut-Karabakh à l’Arménie pour remplacer celui déjà existant de Latchine passé sous contrôle azerbaïdjanais – clause jamais appliquée – ; le second, totalement nouveau, reliant le Nakhitchevan et l’Azerbaïdjan. La mise en œuvre du cessez-le-feu est garantie par une force de paix russe de près de 2 000 soldats. Enfin, la mise en place d’un centre russo-turc de vérification de l’application des termes de l’accord est prévue sur le territoire azerbaïdjanais. Pour autant, son mandat précis n’a jamais été totalement défini, et il semble que Moscou et Ankara n’en aient jamais eu la même interprétation.

Dernière séquence, celle qui vient de se dérouler sous nos yeux au cours du mois de septembre 2023. À la suite d’une opération éclair de 24 heures menée par l’armée azerbaïdjanaise le 19 septembre, les dirigeants du Haut-Karabakh capitulent rapidement et annoncent, le 28 septembre, qu’ils procèdent à la dissolution de leur république autoproclamée avec effet officiel le 1er janvier 2024. Depuis lors, c’est un exode massif des habitants du Haut-Karabakh en direction de l’Arménie qui se produit. La tragédie humaine ne doit pas pour autant faire perdre la rigueur de l’analyse et le vocable de génocide utilisé par certains commentateurs ne semble guère efficient. A contrario se pose l’utilisation du terme de « nettoyage ethnique » pour décrire la situation actuelle même si ce dernier ne relève pas d’une définition reconnue par le droit international.

Des recompositions géopolitiques à l’œuvre

Une redistribution des cartes géopolitiques est donc clairement à l’œuvre avec des perdants et des gagnants.

Dans la première catégorie se trouvent évidemment la République d’Arménie et le territoire du Haut-Karabakh. L’hubris qui a prévalu après leur victoire de 1994, leur refus d’accepter négociations et compromis négociés au mépris du droit international et leur propension à ne pas constater le processus de réarmement de l’Azerbaïdjan au fil des ans, ont un coût politique important. La Russie pour sa part, évidemment concentrée sur le théâtre d’opérations militaires en Ukraine n’a pas su prévenir le dénouement auquel nous avons assisté ces derniers jours. C’est certainement un coup rude pour Moscou, tant les dirigeants russes ont depuis des lustres tenu le Caucase comme leur pré carré. Les instances de régulation internationale, tout particulièrement en l’occurrence l’ONU et le groupe de Minsk, ont-elles aussi malheureusement prouvé leur impuissance. L’Union européenne (UE) enfin a montré sa pusillanimité en se contentant de jugements souvent moraux, mais peu opérationnels. Outre les divisions qui existent en son sein, l’accord de coopération stratégique dans le domaine de l’énergie, contresigné entre Ursula von der Leyen et le président Ilham Aliyev en juillet 2022, n’est peut-être pas étranger à l’aspect inaudible réservée de la politique de l’UE dans la région.

Parmi les gagnants, nous avons en premier lieu, c’est une évidence, l’Azerbaïdjan qui a retrouvé la souveraineté sur l’ensemble de son territoire national et qui apparaît comme la puissance ascendante au Caucase. La Turquie, dont nous savons qu’elle a toujours soutenu Bakou dans ses revendications au nom du principe d’« une nation, deux États » et a largement contribué à la modernisation des forces militaires azerbaïdjanaises au cours des dernières années. Israël enfin qui, tout à son obsession de contenir la puissance iranienne, n’a pas non plus ménagé son soutien à l’Azerbaïdjan.

Une des questions qui se posent désormais concerne la perspective de la création du corridor de Zanguezour qui permettrait de relier le Nakhitchevan au reste de l’Azerbaïdjan en passant par la province méridionale de l’Arménie, le Syunik. Ce corridor est d’une importance capitale, car il constituerait un lien direct entre la Turquie et l’Azerbaïdjan via le Nakhitchevan et donc entre mer Noire et mer Caspienne. Chacun peut aisément en comprendre les enjeux en matière d’hydrocarbures. Sans verser dans les fantasmes consistant à mettre en exergue de soi-disant projets panturquistes, il apparaît, de manière plus réaliste, que la concrétisation de ce corridor renforcerait considérablement l’influence de la Turquie dans la région. La question est de savoir si Ilham Aliyev saura résister à l’hubris de la victoire et acceptera le principe d’une solution négociée avec l’Arménie. Dans le cas contraire, le risque serait fort de rentrer dans une nouvelle logique d’affrontements militaires, l’Arménie défendant dans cette hypothèse son intégrité territoriale.

Enfin, il faut mentionner la République islamique d’Iran, très préoccupée par les dernières évolutions. Non seulement parce qu’elle perçoit le renforcement de l’influence turque comme une concurrence avérée dans une région où la sienne propre reste forte et qu’il lui faut préserver. Mais aussi parce que la construction du corridor de Zanguezour, non loin d’une partie de sa frontière septentrionale, lui rendrait plus difficiles les relations traditionnellement bonnes avec l’Arménie et l’ouverture qu’elle lui permet conséquemment vers l’Europe. Last but not least, les dirigeants iraniens restent aussi attentifs aux évolutions de l’Azerbaïdjan parce qu’environ 20 % de sa population est azérie et que Téhéran craint d’hypothétiques velléités irrédentistes.

L’imbroglio caucasien n’a donc pas fini de produire tensions et contradictions. À suivre dans les prochaines semaines et prochains mois.

Coupe du Monde 2030 : le triomphe du Maroc

IRIS - jeu, 05/10/2023 - 17:00

Grand succès pour le Maroc : après cinq candidatures infructueuses, il a été élu mercredi 4 octobre pour accueillir l’édition 2030 de la Coupe du monde de football, aux côtés de l’Espagne et du Portugal. Il s’agit d’une alliance entre trois États pour maximiser leurs chances d’être choisis, qui témoigne aussi, au-delà du football, du rapprochement entre l’Espagne et le Maroc – comme l’atteste la reconnaissance par Madrid de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Mais on pourrait également y voir une stratégie de la FIFA de jouer sur le principe de la rotation continentale pour permettre à l’Arabie saoudite, pôle émergent du football mondial, d’organiser la Coupe du monde 2034 pour la première fois de son histoire. L’analyse de Pascal Boniface.

Afrikanisch sein oder nicht?

SWP - jeu, 05/10/2023 - 14:42

 

Am 25. Juli 2021 ergriff Kais Saied die uneingeschränkte Macht in Tunesien. Erst 2019 war er demokratisch zum tunesischen Präsidenten gewählt worden. Anschließend löste er das Parlament auf und schaffte die erste und einzige demokratische Verfassung ab, die Tunesien jemals gehabt hatte.

In einer Erklärung vom 21. Februar 2023 sprach er davon, dass Tunesien von „Horden illegaler Migranten“ belagert werde, die eine Ursache für „Gewalt, Verbrechen und inakzeptablen Taten“ seien. Damit meinte er afrikanische Migrant*innen, die versuchten, über Tunesien nach Europa zu gelangen.

Saied betonte, dass ihre Anwesenheit in Tunesien schnell ein Ende finden müsse. Diese illegale Einwanderung sei Teil eines „kriminellen Unterfangens“, das zu Beginn des Jahrhunderts geplant worden sei, um die demographische Zusammensetzung Tunesiens zu verändern“. Das Ziel dieser Verschwörung sei es, Tunesien in ein „rein afrikanisches“ Land zu verwandeln und seinen „arabisch-muslimischen Charakter“ zu verdrängen.

Diese Rede hatte dramatische Folgen. Auf menschlicher Ebene führte sie zu einer regelrechten Hetzjagd auf schwarze Menschen. Studierende mit regulärem Aufenthaltsstatus wurden auf der Straße belästigt; viele wandten sich an ihre Konsulate mit der Forderung, sie in ihre Herkunftsländer zurückzubringen. Ganze Familien wurden aus ihren Wohnungen vertrieben. Racial Profiling wurde zur Norm, von der auch dunkelhäutig gelesene Tunesier*innen betroffen waren. Schlimmer noch, Migrant*innen wurden an die libysche Grenze zurückgebracht und dort mitten in der Wüste ohne Wasser und Lebensmittel sich selbst überlassen.

Auf politischer Ebene hat dieser Skandal Tunesiens Image weiter beschädigt – ein Land, das 2011 mit seiner demokratischen und friedlichen Revolution den sogenannten Arabischen Frühling auslöste und damit der Stolz der arabischen Welt und Afrikas war.

Vor allem aber hat diese düstere und beschämende Episode der modernen Geschichte Tunesiens gezeigt, wie tief drei große Fragen reichen, die nicht nur Tunesien, sondern den gesamten Maghreb beschäftigen: jene nach der Identität, der regionalen Integration und der geostrategischen Verortung.

Die Rede des Putschisten-Präsidenten drehte sich im Kern um die nach wie vor ungelöste Frage, wer wir, die Tunesier*innen und Maghrebiner*innen, eigentlich sind.

Auf diese Frage gibt es in Tunesien, wie im übrigen Maghreb, zwei Antworten, die relativ eng mit der sozialen Zugehörigkeit verbunden sind. Für einen konservativen Teil der Bevölkerung mit niedrigerem sozioökonomischen Status ist unsere Identität ohne Zweifel arabisch-maghrebinisch. `Maghreb´ bedeutet im Arabischen `Westen´, was darauf verweist, dass wir am westlichen Rand der arabisch-muslimischen Welt sind.

Für das westlich orientierte und weitgehend säkularen Bürgertum sind wir in erster Linie Anrainer*innen des Mittelmeerraums, Bewohner*innen des südlichen Westens, wobei mit Westen hier Europa gemeint ist.

Insbesondere in Algerien, Marokko und Libyen werden außerdem zunehmend Stimmen laut, die eine identitäre Zugehörigkeit zur Kultur der Berber oder Amazigh beanspruchen.

Dagegen gibt es keine Stimmen, die sich auf eine afrikanische Identität berufen – obwohl ein Teil der Bevölkerung, insbesondere im Süden der Maghrebstaaten, aus Subsahara-Afrika stammt. Sogar das Wort `Afrika´ selbst leitet sich von dem Begriff `Ifriqiya´ ab, der ursprünglich den Nordwesten Tunesiens bezeichnete und später auf den gesamten Kontinent ausgeweitet wurde.

Die Ablehnung der afrikanischen Identität hat ihren Ursprung in einem Rassismus nach brasilianischem Muster. Bis heute werden Menschen umso niedrigerer auf der sozialen Leiter eingeordnet, je dunkler ihre Hautfarbe ist. Mit diesem latenten Rassismus und der impliziten Zurückweisung unseres Afrikanisch-seins spielte nun der gegenwärtige Putschisten-Präsident. Er erntete dafür Beifall, denn nichts funktioniert heutzutage besser als die populistische Rhetorik der extremen Rechten, die die niedrigsten Instinkte einer Gesellschaft anspricht.

Die menschliche Natur ist leider überall und zu allen Zeiten die gleiche. Deshalb betrachtete der Maghreb im Laufe seiner Geschichte Subsahara- Afrika nur als ein Gebiet, in dem es Reichtümer (hauptsächlich Gold und Menschen für den Sklavenhandel) zu plündern und die eigene Sprache und Religion zu verbreiten galt. Es ist die gleiche Art von kolonialer Beziehung, die der Kontinent unter europäischer Herrschaft erlitten hat.

Die zweite Frage, die durch die rassistische Tirade des Präsidenten mit Gewalt auf die Tagesordnung gesetzt wurde, ist eine politische: In welchen regionalen Raum sollen sich unser Land und der Maghreb integrieren?

Die Arabische Liga ist seit ihrer Gründung im Jahr 1945 eine leere Hülle. Das 1989 in Marrakesch gegründete Projekt der Union des Arabischen Maghreb (UAM), die Libyen, Tunesien, Algerien, Marokko und Mauretanien umfassen sollte, ist aufgrund des Konflikts zwischen Marokko und Algerien um die Westsahara tot und begraben. Die Versuche des ehemaligen marokkanischen Königs Hassan II, der Europäischen Union (EU) beizutreten, lehnte Europa höflich ab. Was also bleibt übrig?

Für die maghrebinischen Politiker*innen, die ihren Gesellschaften ausnahmsweise einmal voraus waren, war die Suche nach engeren Verbindungen mit den Ländern südlich der Sahara die Lösung für die Blockade der interarabischen und intermaghrebinischen Integration.

Der Wettlauf um Subsahara-Afrika wurde durch Libyen unter Muammar Gaddafi eröffnet, der sich als König von Afrika träumte. Weniger folkloristisch und besser organisiert war die marokkanische Politik, die Märkte Zentral- und Westafrikas zu erschließen. Algerien folgte Marokko im Zuge einer Rivalität in alle Himmelsrichtungen. Tunesien war unter Präsident Ben Ali in diesem Rennen völlig außen vor. Diese Abwesenheit, die in erster Linie meinem Land geschadet hat, musste so schnell wie möglich behoben werden.

Nach meinem Amtsantritt als Interims-Präsident 2011 besuchte ich zahlreiche afrikanische Hauptstädte in Begleitung einer Delegation mit rund 100 Unternehmensvertreter*innen, um Beziehungen für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Handel zu knüpfen.

Wir wurden überall sehr herzlich empfangen und brachten Kooperationsvorhaben, insbesondere im Gesundheits- und Bildungsbereich, auf den Weg. Diese ganze Arbeit wurde nun durch einen inkompetenten und unverantwortlichen Diktatorenlehrling zunichte gemacht.

Es bleibt allerdings festzuhalten, dass Tunesien, wie alle Maghrebstaaten, mit einem realen Problem konfrontiert ist, das sich weiter verschärfen wird, und das mit seiner geostrategischen Lage verbunden ist.

Aufgrund politischer Instabilität, des Klimawandels, wirtschaftlicher Krisen und einer rasanten demographischen Entwicklung, hat die Jugend in Afrika südlich der Sahara keine andere Wahl als zu emigrieren, vor allem in Richtung Europa. Der Maghreb liegt dabei auf der kürzesten Route und sieht sich Druck aus zwei Richtungen ausgesetzt: dem Migrationsdruck aus dem Süden und dem politischen Druck aus dem Norden, diese Migrationsbewegungen zu stoppen – einschließlich wirtschaftlicher Erpressung als Hebel).

Zwischen diesen beiden gegensätzlichen Kräften gefangen, stehen Tunesien und der Maghreb grundsätzlich vor unmöglichen Entscheidungen.

Unsere eigenen wirtschaftlichen und politischen Krisen schüren den Ansturm gen Norden, der in den Zielländern starke politische Reaktionen auslöst. Heute nutzt die extreme antidemokratische Rechte in Europa die Angst vor Migration und versucht Europa in die 1930er Jahre zurückzuführen. Welche Folgen hätte es für die Demokratie und die Welt, wenn Europa in die dunkelsten Stunden seiner Geschichte zurückkehren würde?

Diese drei großen Fragen konfrontieren alle Maghrebiner*innen – und nicht nur sie – mit enormen Herausforderungen.

Die Frage der irregulären Migration von Nordafrikaner*innen und Afrikaner*innen südlich der Sahara kann nur durch eine großangelegte und langfristige Politik der wirtschaftlichen Zusammenarbeit gelöst werden – eine Zusammenarbeit zwischen Europa und Afrika als Regionen mit einem geteilten Schicksal.

Die Identitätsfrage stellt sich aufgrund der Globalisierung weltweit. Nur wenn wir unsere Vorstellung von Identität verändern, können wir das gefährliche Monster namens Rassismus in Schach halten. Für uns Maghrebiner*innen bedeutet dies, dass wir aufgrund unserer Geographie und Geschichte arabisch-berberisch-afrikanisch-mediterran sind und unser Afrikanisch-Sein in gleichem Maße annehmen sollten wie die anderen drei Komponenten unserer Identität.

Allein die Integration innerhalb der Region, das heißt die Wiederbelebung der UAM, kann die Wirtschaft unserer Region ankurbeln und damit die Gründe für die Auswanderung unserer Jugend verringern – und zwar auch die der qualifizierten Jugend, die jedoch nur selten von den aufnehmenden Ländern als Geschenk der Ärmsten an die Wohlhabendsten verstanden wird.

Zum Schluss bleibt noch die Frage nach der menschenwürdigen Behandlung von Migrant*innen. Die Maghrebiner*innen würden die schlechteste aller Lösungen wählen, wenn sie die Region in ein von Europa finanziertes Internierungslager verwandeln würden. Für die Europäer*innen wiederum wäre es die schlechteste aller Lösungen, den Kontinent in eine belagerte Festung umzubauen.

Es geht schließlich um unserer aller Zukunft und mehr noch, um unsere Ehre.

Dr. Moncef Marzouki war von 2011 bis 2014 der erste demokratisch gewählte Präsident der Republik Tunesien. Vor der Revolution von 2011 war Marzouki Medizinprofessor und Menschenrechtsaktivist. 2015 gründete er die Partei al-Irada, die sich 2019 in al-Harak umbenannte.

Die Verantwortung für die im Artikel vorgetragenen Inhalte, Meinungen und Quellen liegt beim Autor.

Qui doit défendre l’Europe ?

IRIS - jeu, 05/10/2023 - 12:17

Le 22 février 2022, l’Europe a compris que sa sécurité pouvait être menacée. Les populations réfugiées ukrainiennes ont afflué dans les pays baltes limitrophes d’Europe centrale, dans les pays baltes et en Allemagne. Et si l’Europe, c’est à dire un des pays de l’Union européenne, était attaquée ? Qui doit être le garant de la défense européenne ? Alors que l’OTAN se retrouve renforcée depuis le début de la guerre en Ukraine, l’Union européenne peut-elle encore construire son autonomie stratégique ? Comment l’Union européenne peut-elle parvenir à concilier une stratégie de défense européenne long terme et les divergences politiques court-termistes de ses États membres ?

Autant d’enjeux sur lesquels revient le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue Défense Nationale et chef de bureau des sessions régionales de l’Institut des hautes études de défense nationale, dans le cadre de sa participation aux Géopolitiques de Nantes 2023 organisés par l’IRIS et le Lieu Unique, avec le soutien de Nantes métropole.

 

Der Euro angesichts der Dollar-Dominanz

SWP - jeu, 05/10/2023 - 02:00

Die Frage der internationalen Rolle des Euros, der nach dem Dollar die zweitwichtigste Währung im internationalen Finanzsystem ist, sollte bei den Bemühungen um eine Stärkung der strategischen Autonomie der EU einen höheren Stellenwert haben. Das Haupthindernis für eine weitere Internationalisierung des Euros sind das Fehlen eines Souveräns, der hinter ihm steht, sowie die Heterogenität und die strukturellen Probleme der Mitgliedstaaten. Der internationale Status des Euros kann aktiv verbessert werden, indem seine Rolle bei der grünen Transformation und bei der weiteren Vertiefung und Integration des Finanzmarkts in Europa gestärkt wird – und durch eine Förderung des Projekts »Digitaler Euro«. Die gegenwärtigen Tendenzen einer wachsenden geopolitischen Rivalität, der Digitalisierung und des Aufstiegs von Plattformunternehmen in der Weltwirtschaft werden sich auf die Entwicklung des internationalen Finanzsystems hin zu einer stärkeren Regionalisierung auswirken.

„Wir müssen konkrete Angebote machen, ohne neue Abhängigkeiten zu schaffen.“

SWP - mer, 04/10/2023 - 13:31

 

Megatrends Afrika (MTA): Welche aktuellen Entwicklungen und Herausforderungen machen es nötig, dass Deutschland seine Afrikapolitik neu ausrichtet?

Dr. Karamba Diaby (KD): Afrikas Gewicht in der Welt wächst stetig. Der Kontinent verfügt über ein immenses Potenzial für erneuerbare Energien, Digitalisierung und landwirtschaftliche Produktion, über Rohstoffvorkommen und eine chancenreiche junge Bevölkerung. Die Afrikanische Union und andere Regionalorganisationen gewinnen international erheblich an Bedeutung.

Während der Corona-Pandemie ist viel Vertrauen in die globale Solidarität verloren gegangen. Wir beobachten, dass sich immer mehr afrikanische Staaten nach Alternativen zum „westlichen Modell“ umsehen. Bei den jüngsten Machtwechseln in Burkina Faso, Mali und Niger haben lokale Akteure auch Kritik an westlichen Partnerländern geübt. Seit Beginn seines Angriffskriegs auf die Ukraine steht zudem der Einfluss Russlands auf dem afrikanischen Kontinent bei uns auf der politischen Tagesordnung.

Doch globale Herausforderungen können wir nur gemeinsam lösen. Der Klimawandel wird Krisenherde verschärfen und Auswirkungen auf die 17 Nachhaltigkeitsziele der Agenda 2030 haben. Um vorhandene Partnerschaften zu stärken und neue aufzubauen, müssen wir auf aktive Diplomatie setzen. Wir müssen afrikanischen Staaten konkrete Angebote machen, ohne neue Abhängigkeiten zu schaffen.

MTA: Wie sollte die deutsche Afrikapolitik neugestaltet werden, um die Zusammenarbeit mit afrikanischen Staaten zu verbessern und die nachhaltige Entwicklung in Afrika zu fördern?

KD: Die deutschen Afrikapolitik orientiert sich an den Zielen der afrikanischen Staaten selbst. Diese formulieren selbstbewusst Zukunftsstrategien, die wir mit unserer Afrikapolitik flankieren. Im Bereich Frieden und integrierte Sicherheit heißt das auch die Zusammenarbeit mit den einschlägigen Regionalorganisationen zu stärken. Sie kennen die lokalen Gegebenheiten am besten.

Weiterhin bleibt es wichtig, unser Engagement an den 17 Nachhaltigkeitszielen auszurichten, die Klimaversprechen einzuhalten und die Zusammenarbeit im Bereich der Globalen Gesundheit und der Erneuerbaren Energien zu fördern. Zentral ist dabei, unsere Afrikapolitik an den Erwartungen von Frauen und marginalisierten Gruppen auszurichten. Diese progressiven Inhalte greift die neue Afrikastrategie des Bundesministeriums für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) auf und sollen auch in die Leitlinien der Bundesregierung einfließen. Dazu gehören Initiativen wie der Klimaclub von Bundeskanzler Olaf Scholz, das Bündnis für globale Ernährungssicherheit von Ministerin Svenja Schulze und unser Engagement für Just Energy Transition Partnerships.

MTA: Wie wollen Sie sicherstellen, dass die deutsche Afrikapolitik sowohl die eigenen Interessen als auch die Bedürfnisse und Prioritäten der afrikanischen Staaten und Gesellschaften berücksichtigt?

KD: Neu ist, dass wir unseren Partnern nicht nur unsere Konzepte aufzwingen. Wir hören den afrikanischen Staaten mit ihren individuellen Zukunftsstrategien zu und fragen: Wie lauten Eure Prioritäten? Was erwartet Ihr euch von einer Zusammenarbeit?

Die Anerkennung von kolonialen Kontinuitäten und die entscheidende Rolle von Frauen, der Jugend und indigenen Minderheiten werden endlich explizit benannt. Progressive Afrika-Politik bedeutet, dekolonial zu denken, also koloniale Kontinuitäten aufzubrechen; die 54 afrikanischen Länder und ihre Prioritäten differenziert zu betrachten und nicht immer nur von dem „einen Afrika“ zu sprechen. Und besonders: von den Menschen vor Ort zu lernen.

Es bedeutet, in der afrikapolitischen Betrachtung weg von der alleinigen Entwicklungszusammenarbeit zu kommen und weitere Handlungsfelder mitzudenken. Das Muster, wir müssten „Afrika helfen“, ist mehr als veraltet! Wir sollten die vielfältige Zivilgesellschaft aktiv miteinbeziehen. So gelingt eine Ausrichtung unserer Politik an den konkreten lokalen Bedürfnissen. Gleichzeitig gilt es, uns ehrlich zu machen und eigene Interessen im Dialog mit den Partnerländern klar zu benennen.

MTA: Welche blinden Flecken nehmen Sie in der deutschen Afrikapolitik wahr, die Sie gerne stärker auf die politische Agenda setzen würden?

KD: Im Bereich Digitalisierung und Digitalwirtschaft bietet der Kontinent enormes Potenzial, von dem Deutschland noch lernen kann. Diese Chancen ebenso wie der sozial gerechte Übergang zu Erneuerbaren Energien gehören auf unsere Agenda.

Auch im Ausbau der sozialen Sicherungssysteme bieten sich stärkere Kooperationen an. Das hat sich die Bundesregierung ausdrücklich vorgenommen. Deutschland kann bei der Stärkung der nationalen Gesundheitssysteme ein verlässlicher Partner sein. Bereits jetzt fördern wir die lokale Produktion von Impfstoffen, Medikamenten und Diagnostika. Wissenschafts- und Bildungskooperationen spielen dabei eine wichtige Rolle. Aber: Wir verlieren Vertrauen, wenn wir uns einerseits für Bildungs- und Forschungsförderung; das aber andererseits nicht für Visa-Gerechtigkeit und vereinfachte Migrationsverfahren tun.

Die Auswärtige Kultur- und Bildungspolitik bleibt ein zentraler Bestandteil der deutschen Außenpolitik. Schwerpunkt sollte darüber hinaus eine faire Handelspolitik sein, die die nachhaltige Wertschöpfung in Afrika selbst zum Ziel hat. Die afrikanische Freihandelszone ist eine Chance für den Kontinent, die Deutschland zusammen mit der Europäischen Union stärker unterstützen sollte.

Dr. Karamba Diaby (SPD) ist Mitglied des Deutschen Bundestages und Mitglied im Auswärtigen Ausschuss, sowie dem Ausschuss für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung. Dieses schriftliche Interview wurde im August 2023 geführt und ist Teil unserer Mini-Serie „Vier Fragen“, in denen wir Abgeordnete nach ihren Prioritäten für die neuen Afrikapolitischen Leitlinien fragen.

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