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Union européenne

Monténégro: le jeune économiste Jakov Milatovic remporte la présidentielle

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 22:42
Jakov Milatovic sera le nouveau président du Monténégro. Cet économiste libéral a battu le vétéran de la politique balkanique, l’inamovible Milo Dukanovic, au pouvoir depuis 32 ans.
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Russie: un blogueur militaire tué dans une explosion à Saint-Pétersbourg

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 19:52
Une explosion a eu lieu ce dimanche 2 avril dans un café de Saint-Pétersbourg, faisant au moins un mort et 25 blessés. Elle aurait été provoquée par un engin explosif. Selon le ministère de l'Intérieur, la personne décédée est un blogueur militaire connu sous le pseudonyme de Vladlen Tatarsky.
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Le procès de l’ex-président du Kosovo Hashim Thaçi s’ouvre à La Haye

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 17:54
Accusés par le procureur du Tribunal spécial, l’ex-chef politique de l’Armée de libération du Kosovo et ses trois coaccusés doivent répondre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis lors de la guerre de 1998 et 1999, opposant la guérilla séparatiste à l’armée de Belgrade. Leur procès s'ouvre ce lundi 3 avril.
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Des milliers de Polonais manifestent pour défendre la réputation de l'ex-pape Jean-Paul II

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 16:18
Jean-Paul II a récemment été accusé d'avoir dissimulé des crimes de pédophilie lorsqu'il était archevêque, dans un pays réputé pour son attachement à la foi catholique.
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Législatives en Finlande: «La figure de Sanna Marin est clivante»

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 14:35
Âgée de 34 ans lorsqu'elle a pris les rennes du gouvernement finlandais il y a quatre ans, Sanna Marin était la plus jeune Première ministre au monde. Restera-t-elle au pouvoir ? C'est l'un des enjeux des élections législatives qui se tiennent ce dimanche 2 avril, sur fond d’adhésion à l’Otan la semaine prochaine. Entretien avec Cyril Coulet, chercheur, spécialiste des pays scandinaves. 
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Trois Britanniques détenus en Afghanistan par les talibans

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 13:17
En Afghanistan, trois Britanniques ont été arrêtés en janvier et sont détenus par les islamistes talibans, a annoncé samedi soir une ONG.
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Un novice face à un vétéran pour la présidentielle au Monténégro

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 07:53
Le jeune économiste libéral Jakov Milatovic va-t-il faire tomber l’inaltérable Milo Djukanovic, au pouvoir depuis trois décennies dans ce minuscule pays des Balkans ? Le second tour de l’élection présidentielle, ce dimanche 2 avril, s'annonce tendu.
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Divisés, les Bulgares votent pour la cinquième fois en un an pour élire leur Parlement

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 07:17
Les Bulgares se rendent aux urnes, ce dimanche 2 avril, pour de nouvelles législatives anticipées. Entre crise et corruption, les sondeurs craignent une forte abstention et un Parlement tout aussi fragmenté que les fois précédentes. 
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Turquie: émotion après après la mort suspecte d'une étudiante gabonaise

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 04:06
Le corps de Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga, 17 ans, a été retrouvé le 25 mars dans une rivière, non loin de l'université de Karabük où elle étudiait le génie mécanique. Selon les premières conclusions de l’enquête, il s’agirait d’une mort « naturelle ». Mais ses proches et la représentation du Gabon en Turquie réclament une contre-expertise.
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L'Ukraine commande la production de 100 blindés à la Pologne

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 01:06
Si elle a obtenu les chars Leopard 2 qu’elle réclamait ainsi que certains avions de combat, Kiev a cette fois passé commande auprès de la Pologne. Varsovie va produire et livrer 100 véhicules de transport blindés KTO Rosomak à l’Ukraine. De quoi satisfaire le gouvernement polonais.
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Humza Yousaf, un Premier ministre jeune et ancré à gauche pour diriger l’Écosse

RFI (Europe) - dim, 02/04/2023 - 00:29
L’Écosse a élu le plus jeune Premier ministre de son histoire : Humza Yousaf, 37 ans, a succédé le 29 mars à Nicola Sturgeon à l’issue d’un scrutin serré à la présidence du SNP, le parti écossais indépendantiste. Entouré d’une équipe de dix ministres dont six femmes, il a promis d'apporter l'indépendance à l'Écosse. Mais il hérite d’un parti divisé et d’un projet nationaliste dans l’impasse.
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Le Premier ministre grec veut doubler la taille d'un mur à la frontière avec la Turquie

RFI (Europe) - sam, 01/04/2023 - 20:51
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a signé un accord pour l’extension d’un mur à la frontière terrestre avec la Turquie. Il a enjoint l'Europe à financer l'extension de cette clôture métallique.
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Législatives en Finlande: la Première ministre joue sa reconduction dans un scrutin serré

RFI (Europe) - sam, 01/04/2023 - 19:21
La populaire Première ministre sociale-démocrate finlandaise Sanna Marin tentera ce dimanche 2 avril d'arracher un deuxième mandat face à ses rivaux de droite et d'extrême droite dans des élections législatives qui s'annoncent très serrées.
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150 milliards d’euros versés au titre du plan de relance européen

Toute l'Europe - ven, 31/03/2023 - 13:30
NextGenerationEU est le nom officiel du plan de relance européen - Crédits : Commission européenne

6 milliards de plus en faveur de l’Espagne, qui font 150. Après le versement d’une nouvelle tranche d’aide à Madrid vendredi 31 mars, la Commission européenne a annoncé avoir atteint la barre symbolique des 150 milliards d’euros déboursés au titre de la facilité pour la reprise et la résilience. Celle-ci constitue le principal instrument du plan de relance européen de 800 milliards d’euros, lancé à l’été 2020 en réaction à la pandémie de Covid-19 qui a mis l’économie du Vieux Continent à l’arrêt.

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“Que finance concrètement cet instrument ?” : l’exécutif européen tente également de répondre à cette question en lançant une carte interactive répertoriant les projets financés dans les Etats membres. Rénovation thermique, décarbonation, innovation : celle-ci présente brièvement les projets tout en précisant l’état d’avancement de la mise en œuvre.

Pour toucher les montants de la facilité, les Etats membres ont dû présenter des plans nationaux pour la reprise et la résilience, dans lesquels ils soumettent des projets d’investissements et de réformes. La Commission vérifie que ces étapes sont bien franchies et effectuent des versements conformes aux progrès effectués. La France doit toucher un peu moins de 40 milliards d’euros d’ici 2026.

À LIRE AUSSIPlan de relance européen : où en est-on ?À LIRE AUSSIPlan de relance européen : 136 milliards d’euros déjà décaissés, la mise en œuvre se poursuit à des rythmes différents selon les Etats membresÀ LIRE AUSSIQuelle place pour l’environnement dans le plan de relance européen ?

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La Turquie ratifie l’adhésion de la Finlande à l’Otan 

Toute l'Europe - ven, 31/03/2023 - 12:55
Réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’Otan avec la Finlande, la Suède et l’UE en mars 2022, à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine - Crédits : Erik Luntang / Otan

La grande alliance occidentale se renforce”, indique L’Opinion. Les parlementaires turcs ont ratifié jeudi 30 mars, “au bout de dix mois de suspense et d’un dernier bref débat parlementaire”, l’adhésion de la Finlande à l’Otan. La Turquie devient ainsi “le dernier pays de l’Alliance à donner son feu vert après celui de la Hongrie lundi” 27 mars, résume Le Figaro.

L’intégration nécessite en effet une ratification des protocoles d’adhésion de l’ensemble des 30 membres de l’Otan. “La décision a été longue à prendre, mais les débats au Parlement turc ont finalement été brefs” pour les 276 députés ayant voté à l’unanimité la ratification, indique le JDD. Ceux-ci ont reconnu les “légitimes préoccupations sécuritaires de la Finlande” [France info]. Elément favorable : “la voie était de fait dégagée depuis la mi-mars” [Les Echos], lorsque le président turc Recep Tayyip Erdoğan avait annoncé la levée de son véto en recevant son homologue finlandais Sauli Niinistö à Ankara.

L’Alliance transatlantique s’est aussitôt réjouie de ce vote qui va rendre “la famille de l’Otan plus forte et plus sûre”, cite Le JDD. Le pays nordique devra désormais “envoyer ses ‘instruments de ratification’ à Washington, où le traité de l’Alliance est conservé” [Le Monde]. Au terme de la réception des documents par le gouvernement américain, “ce [sera officiel] : la Finlande sera membre de l’Otan” [The New York Times].

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Ce vote turc est un “soulagement pour la Finlande” [Le JDD]. La décision a été saluée par le chef d’Etat finlandais, qui a tenu à “remercier [tous les Etats membres de l’Alliance atlantique] pour leur confiance et leur soutien” dans un communiqué [Le Figaro]. Le processus a été retardé plusieurs mois et l’urgence se faisait sentir pour Helsinki, puisque “des élections législatives ont lieu en Turquie le 14 mai et les travaux du Parlement vont être arrêtés un mois” [Le JDD]. La ratification turque pourrait par ailleurs profiter à l’actuelle cheffe du gouvernement finlandais, qui joue son poste lors d’élections législatives ce dimanche 2 avril. “L’adhésion définitive pourrait aider la Première ministre Sanna Marin et ses sociaux-démocrates à rester au pouvoir”, estime le New York Times.

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Mais le bilan est en demi-teinte. Car la Suède, qui a pourtant elle aussi déposé sa candidature à l’Otan en mai dernier suite à l’invasion russe de l’Ukraine, “reste toujours à la porte”, souligne Le Soir. Les deux pays voisins et proches partenaires en matière de sécurité “avaient espéré adhérer à l’Otan ‘main dans la main’ ” [The New York Times]. 

Or l’exécutif turc reproche à Stockholm “sa passivité face à la présence de ‘terroristes’ kurdes accueillis sur son sol et réclame des extraditions sur lesquelles le gouvernement n’a pas le dernier mot” [France info]. La Hongrie, qui n’a pas non plus ratifié l’intégration de la Suède, est accusée de se servir “de l’adhésion à l’Alliance atlantique comme monnaie d’échange dans sa bataille avec l’UE” [Le Figaro], sur l’état de droit notamment. “Mais la Turquie est considérée comme l’ultime obstacle pour la Suède”, insiste Politico.

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Les autorités finlandaises affirment “qu’elles continueront à faire pression pour une adhésion rapide de la Suède”, note le New York Times. Tandis que Stockholm “espère toutefois boucler l’entrée de son pays dans l’Alliance avant le prochain sommet de l’Otan prévu en juillet à Vilnius, en Lituanie” [France info]. “Je m’efforcerai de faire en sorte que la ratification de la Suède intervienne dès que possible”, a aussi déclaré le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, cité par Politico.

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Le dernier feu vert pour l’adhésion finlandaise marque un “revers pour Moscou” [RTL]. Car la Finlande “partage la plus longue frontière européenne (1 340 km) avec la Russie, derrière l’Ukraine” [La Tribune]. Ce qui “offre à l’Otan une position beaucoup plus forte pour dissuader toute agression, en lui donnant accès à une armée puissante, ainsi qu’à l’espace aérien, aux ports et aux voies maritimes finlandais” [The New York Times].

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La ratification de l’adhésion finlandaise répond par ailleurs à “une menace de plus en plus pressante” de la Russie. Le Kremlin a effectivement annoncé que l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’Alliance atlantique en feraient des “ ‘cibles légitimes’ de ‘représailles de Moscou’, y compris ‘militaires’ ” [Le Soir].  

L’intégration de la Finlande est finalement “un exemple de la manière dont les objectifs de guerre de M. Poutine se sont retournés contre lui. Au lieu d’affaiblir l’Otan, le dirigeant russe a unifié l’alliance et favorisé une nouvelle expansion aux portes de la Russie”, conclut le New York Times.

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Latest news - Next DROI meeting - 24 and 25 April 2023 - Subcommittee on Human Rights

The next meeting of the Subcommittee on Human Rights will be held on Monday, 24 April 2023 from 15.00 - 18.30 and on Tuesday, 25 April 2023 from 09.00 - 12.30 and from 14.30 - 18.30 in room SPINELLI 1G3.
DROI Meetings 2023
Urgency Resolutions on human rights
Source : © European Union, 2023 - EP
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58/2023 : 31 mars 2023 - Informations

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - ven, 31/03/2023 - 09:42
Des modifications importantes des règles de procédure du Tribunal de l’Union européenne entreront en vigueur le 1er avril

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Europe : quelles sont les prochaines élections nationales en 2023 ?

Toute l'Europe - jeu, 30/03/2023 - 18:38
Les prochains scrutins législatifs dans l’Union européenne auront lieu en Finlande, en Bulgarie et en Grèce - Crédits : Toute l’Europe 2 avril 2023 : élections législatives en Bulgarie

En Bulgarie, l’instabilité politique perdure : des élections législatives ont été convoquées le 2 avril, pour la cinquième fois depuis 2021. Après une parenthèse relativement stable de quelques mois en 2022, le fragile gouvernement de coalition du centriste pro-européen Kiril Petkov (Continuons le changement - PP) est tombé l’été dernier. Depuis, le parti de centre-droit (GERB) du conservateur Boïko Borrissov et le Parti socialiste bulgare (BSP), dirigé par Korneliya Ninova, ont tous deux échoué à former un nouveau gouvernement. Le président bulgare Rumen Radev a de nouveau annoncé la dissolution du Parlement monocaméral le 2 février 2023.

D’après l’agrégateur de sondages de Politico, le parti de Boïko Borrissov, qui a dirigé le pays pendant 12 ans et fait face à de nombreux scandales de corruption, est au coude-à-coude avec l’alliance entre le PP de Petkov et Bulgarie démocratique (DB, centre-droit). Les deux candidats reçoivent respectivement 26 % d’intentions de vote. La guerre en Ukraine constitue une ligne de fracture dans le pays : les pro-russes sont nombreux au sein du Parti socialiste et du parti Renaissance (nationaliste), accrédités d’environ 13 % des votes chacun. Pays le plus pauvre de l’Union européenne, la Bulgarie est également dans une situation économique difficile, marquée par une inflation qui approche les 14 %. Les prochaines élections pourraient jouer un rôle crucial quant à l’avenir du pays dans l’Union européenne et son rapport à Moscou.

À LIRE AUSSIFiche pays : Bulgarie À LIRE AUSSILe taux d’inflation en Europe 2 avril 2023 : élections législatives en Finlande

Le même jour que la Bulgarie, les Finlandais élisent les députés de l’Eduskunta, le Parlement finlandais. Malgré sa popularité à l’international et sa prise de position ferme vis-à-vis de la guerre en Ukraine, l’actuel gouvernement de coalition dirigé par la sociale-démocrate Sanna Marin (SDP) est notamment menacé par la conjoncture économique. La Finlande est en effet entrée en récession à la fin de l’année 2022, et le niveau de la dette publique, qui s’élevait à 71 % du PIB fin 2022, préoccupe.

À LIRE AUSSILa dette publique des Etats de l’Union européenne

Pour le moment, les intentions de vote sont très serrées entre les sociaux-démocrates du SDP et le parti libéral-conservateur (KOK), qui oscillent autour de 20 % chacun. Une percée du parti nationaliste (Parti des Finlandais - Perus S) est attendue, avec 19 % des intentions de vote actuellement. Comme celui de Sanna Marin, de nombreux partis ont exclu toute alliance avec le Parti des Finlandais. Contrairement au KOK qui ne s’est pas prononcé sur la question.

À LIRE AUSSIFiche pays : Finlande 21 mai 2023 : élections législatives en Grèce

En Grèce, le scrutin législatif se déroulera dans un contexte politique tendu, lié à plusieurs scandales qui ont marqué la vie politique ces derniers mois. En juillet 2022, des enquêtes menées par la presse ont révélé la mise sous surveillance des téléphones de journalistes, membres d’associations et personnalités politiques, dont le leader du parti socialiste (PASOK) Níkos Androulákis. Plus récemment, un grave accident ferroviaire a mis en cause la mauvaise gestion du réseau par les gouvernements successifs. Le Premier ministre conservateur Kyriákos Mitsotákis (Nouvelle Démocratie) a ainsi fait face, de fin février à mi-mars, à une vague de protestations dans tout le pays.

Initialement prévu le 9 avril, le premier tour des élections a ainsi été décalé au 21 mai. Les derniers sondages révèlent que le parti de l’actuel Premier ministre conserve néanmoins la majorité des intentions de vote (34 %). Il est suivi par le parti de gauche radicale Syriza, mené par l’ancien Premier ministre Aléxis Tsípras (29 %). Ce n’est pas tant la popularité de Kyriákos Mitsotákis que les difficultés de la gauche à remonter la pente qui peuvent expliquer ces résultats. Le parti socialiste, secoué par l’implication de l’eurodéputée grecque Eva Kaïlí en décembre dernier dans le scandale du Qatargate, se place quant à lui en troisième position avec 11 % des intentions de vote.

À LIRE AUSSIEn Grèce, un grave accident ferroviaire met en lumière la vétusté du réseau national À LIRE AUSSIFiche pays : Grèce Septembre 2023 : élections sénatoriales en France

En septembre prochain, la moitié du Sénat français sera également renouvelée, au scrutin indirect cette fois. Le collège électoral est composé des sénateurs, députés, conseillers régionaux élus dans le département, conseillers départementaux et délégués des conseils municipaux. Actuellement, le parti majoritaire est le groupe Les Républicains (LR).

30 septembre 2023 : élections législatives en Slovaquie

En Slovaquie, les élections auront lieu un an avant la date initialement prévue, une motion de censure ayant fait tomber le gouvernement de centre-droit d’Eduard Heger en décembre dernier. Sa coalition OL’aNO a chuté dans les sondages, avec actuellement 5 % d’intentions de vote. Les candidats des partis libéral et conservateurs (PS, SaS), tous deux pro-européens, sont en lice contre les partis de gauche, notamment le Smer de l’ex-Premier ministre Robert Fico.

Ce dernier avait accédé au pouvoir en 2006 grâce à une alliance avec le parti nationaliste HLAS, ce qui lui avait valu d’être exclu temporairement du groupe social-démocrate au Parlement européen (S&D). Pour l’heure, les deux partis de gauche Smer et HLAS obtiennent chacun 17 % des intentions de vote. Les libéraux (PS) se placent en troisième position avec 13 % des intentions de vote. Le parti libéral-conservateur SaS récolterait quant à lui 6 % des voix.

À LIRE AUSSIFiche pays : Slovaquie Novembre 2023 : élections législatives en Pologne

En Pologne, le Parlement sera renouvelé en novembre prochain. Le parti de droite radicale du Premier ministre Mateusz Morawiecki (Droit et Justice - PiS) reste populaire grâce à sa ligne résolument anti-Moscou et son rôle dans l’accueil des réfugiés ukrainiens. Il est néanmoins affecté par la situation économique, avec un taux d’inflation de près de 16 %. Par ailleurs, la Pologne ne dispose toujours pas des fonds du plan de relance européen : ceux-ci sont conditionnés au respect de l’état de droit, qui est mis en péril depuis plusieurs années par le gouvernement actuel.

À LIRE AUSSIComment l’UE conditionne-t-elle les fonds européens au respect de l’état de droit ?

Depuis quelques semaines, la Pologne est secouée par les accusations visant l’ancien pape polonais Jean-Paul II, qui aurait couvert des cas de pédocriminalité dans l’Eglise. Depuis lors, le PiS défend vigoureusement la mémoire de ce dernier, devenue un thème central de la campagne. Le parti gouvernemental espère ainsi renforcer sa légitimité, notamment auprès de l’important électorat catholique du pays. Pour le moment, il se maintient en tête avec 36 % des intentions de vote. Les sondages indiquent néanmoins que le parti Plateforme civique (PO) de centre droit, mené par l’ancien président du Conseil européen Donald Tusk, a 29 % d’intentions de vote. Il pourrait déloger la droite eurosceptique, mais tout dépend s’il parvient à former une coalition gouvernementale avec les non-alignés, qui représentent pour le moment 9 % des intentions de vote.

À LIRE AUSSIFiche pays : Pologne Décembre 2023 : élections générales en Espagne

Au sein du gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, les tensions sont désormais nombreuses. Le PSOE (sociaux-démocrates) et Unidas Podemos (gauche radicale) se déchirent notamment sur la réforme d’une loi sur le consentement sexuel, l’un des projets phares de la législature.

Depuis 2018, le parti conservateur (Partido Popular - PP) met également le gouvernement de Pedro Sánchez en difficulté, en bloquant le renouvellement de la Cour constitutionnelle : celui-ci est habituellement basé sur le consensus entre les principales forces politiques parlementaires que sont le PSOE et le PP. Ce dernier espère ainsi que la majorité des juges ne bascule pas à gauche.

Le PP et l’extrême droite de VOX, qui se sont déjà associés pour les élections régionales de mai, obtiennent respectivement 32 % et 15 % d’intentions de vote pour les élections générales de décembre. Le PSOE est soutenu par 26 % des Espagnols, tandis qu’Unidas Podemos se place en quatrième position avec 11 %. Comme la France il y a peu, l’Espagne organisera ce scrutin à la fin de sa présidence tournante du Conseil de l’UE, au second semestre 2023.

À LIRE AUSSIFiche pays : Espagne 14 mai 2023 : élections présidentielle et législatives en Turquie

Kemal Kılıçdaroğlu peut-il gagner face au président Recep Tayyip Erdoğan, au pouvoir depuis 20 ans ? Le 14 mai, les Turcs décideront du sort de ce dernier, leader charismatique et néanmoins contesté du parti conservateur (AKP). L’élection présidentielle se déroulera le même jour que les élections législatives, conformément à la réforme constitutionnelle menée il y a cinq ans par M. Erdoğan.

En ce qui concerne l’élection présidentielle, Kemal Kılıçdaroğlu, candidat centriste de la coalition hétéroclite “Alliance de la nation” et présenté comme l’anti-Erdoğan, se situe pour le moment en tête des sondages (plus de 50 %). L’actuel président se maintient quant à lui à 44 % des intentions de vote. Le parti kurde (HDP), troisième force politique du pays, a annoncé le 22 mars qu’il ne présenterait pas de candidat à l’élection présidentielle du 14 mai, apportant son soutien tacite à M. Kılıçdaroğlu dès le premier tour.

Le régime présidentiel mis en place depuis la réforme constitutionnelle de 2017 pourrait donc ne pas bénéficier à son instigateur. D’autant que le candidat de l’opposition souhaite réinstaurer un régime parlementaire. La campagne est marquée par une inflation qui dépasse les 50 %, mais aussi les dégâts matériels et humains du grave séisme ayant frappé la région le mois dernier, dont le bilan s’élève à plus de 48 000 morts. En Europe, le résultat est surveillé de près : si Kemal Kılıçdaroğlu a multiplié les gestes envers l’UE, la normalisation des relations entre Ankara et Bruxelles n’est toutefois pas assurée.

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L’eau, cheval de bataille du Comité économique et social européen en 2023

Toute l'Europe - jeu, 30/03/2023 - 18:08
Les eaux souterraines dans l’Union européenne fournissent 65 % de l’eau potable et 25 % de l’eau destinée à l’irrigation agricole - Crédits : Borchee / iStock

Le CESE veut faire de 2023 l’année du “Pacte bleu” pour l’Union européenne. L’institution a décidé de produire une série d’avis sur l’eau pendant plusieurs mois afin de proposer des solutions aux dirigeants européens.

Selon les Nations unies, la demande mondiale en eau devrait dépasser l’offre de 40 % à la fin de cette décennie. En cause ? Une mauvaise gestion qui a amené à une surconsommation et la pollution de cette précieuse ressource.

D’autant que le changement climatique impose de nouveaux défis à l’humanité, avec une multiplication des sécheresses et une plus grande évaporation. Sachant qu’en 2050, environ deux tiers de la population vivra dans les grandes villes, surtout dans les pays en développement comme la Chine ou l’Inde, “l’accès à l’eau risque d’être rendu encore plus difficile qu’actuellement car ces zones géographiques sont déjà en situation de déficit hydrique”, ajoute le Centre d’information sur l’eau (C.I.EAU).

“Pacte bleu”

Au Comité économique et social européen (CESE), organe consultatif de l’Union européenne qui réunit la société civile, la question est désormais considérée comme une priorité transversale. Après avoir voté le 22 février deux textes sur la révision de la directive relative au traitement des eaux urbaines et sur la liste des polluants, plusieurs avis sont attendus cette année.

Nous allons en élaborer sept sur différents domaines : agriculture, activités sociales, industries… Cela devra être le point de départ pour les prochaines politiques européennes”, explique Paul Rübig, membre autrichien de l’organe consultatif. Parmi les sujets abordés, il y aura un rapport sur les infrastructures de distribution, les solutions pour l’agriculture dans le cadre des pénuries d’eau, la question de la consommation économe en eau ou encore la diplomatie bleue.

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Une délégation était d’ailleurs présente à New York pour la Conférence sur l’eau qui s’est tenue du 22 au 24 mars, dont faisait partie M. Rübig. Pour la première fois depuis 1977, elle réunissait des Etats, la société civile et des acteurs du secteur. Un grand rassemblement destiné à la réalisation de l’objectif de développement durable n°6 : garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable.

En octobre 2023, une conférence de haut niveau sera organisée côté européen par le CESE, durant laquelle l’institution annoncera ses propositions pour un “Pacte bleu” et appellera la Commission européenne à traiter l’eau comme une priorité des prochaines années. “Il devrait y avoir un commissaire européen responsable seulement de l’eau”, cite par exemple Paul Rübig. Au sein du collège des commissaires actuel, au moins trois dirigeants s’occupent de cette question, à savoir le commissaire chargé de l’Environnement Virginijus Sinkevičius, celui chargé de l’Agriculture Janusz Wojciechowski et bien sûr le vice-président exécutif de la Commission européenne, responsable du Pacte vert, Frans Timmermans.

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Si quasiment toutes les régions d’Europe sont concernées par le manque, selon l’Agence européenne de l’environnement, la pénurie d’eau est plus fréquente dans le sud, où environ 30 % de la population vit dans des zones soumises à un stress hydrique permanent. Le chiffre grimpe jusqu’à 70 % dans des zones soumises à un stress hydrique pendant l’été. Une situation qui s’accentue avec les besoins liés au tourisme dans ces régions qui accueillent des millions de visiteurs, à l’image de la Catalogne en Espagne ou la pointe de l’Italie.

Mais c’est bien l’agriculture qui est la plus gourmande aujourd’hui en Europe. Elle compte pour 40 % de la quantité d’eau utilisée chaque année. Viennent ensuite la production d’énergie (28 %), puis l’exploitation minière et la production industrielle (18 %). Plusieurs secteurs particulièrement consommateurs sont exposés au risque de pénuries, et en ont déjà subi les conséquences. De nombreux sites industriels ont ainsi dû cesser leur production de façon temporaire en 2022 pour cause de sécheresses.

Au sein du CESE, Paul Rübig est le rapporteur d’un avis sur les industries à forte consommation d’eau et les technologies économes en eau. “Ces enjeux ne sont pas suffisamment intégrés dans les politiques européennes”, plaide M. Rübig. L’anticipation des risques et le soutien aux technologies les plus vertueuses sont des pistes.

Des moyens pourraient aussi être fléchés vers la réutilisation des eaux prélevées, en circuit court pour l’irrigation, ou même en circuit long, en rechargeant les ressources en eaux souterraines ou les zones humides. Selon un rapport récent d’une fédération du secteur, moins de 1 % des eaux traitées sont réutilisées en France, contre 9 % en Italie et 14 % en Espagne.

L’avis concernant l’industrie doit être voté en séance plénière du Comité économique et social européen en juillet prochain. Une pierre à l’édifice du prochain “Pacte bleu” que le CESE appelle de ses vœux.

À LIRE AUSSILe Comité économique et social européen (CESE)

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Dans quels pays européens l’application TikTok fait-elle l’objet d’interdictions ?

Toute l'Europe - jeu, 30/03/2023 - 17:01
La Commission européenne a pris des mesures internes contre TikTok dès la fin février - Crédits : 5./15 WEST / iStock

Une suspicion grandissante et des interdictions qui se multiplient, TikTok n’est pas en odeur de sainteté en Europe. Après la Commission, le Conseil et le Parlement européens fin février, plusieurs Etats membres de l’UE et ailleurs sur le Vieux Continent ont pris des mesures vis-à-vis de l’application. Des actions motivées par des inquiétudes à propos de ByteDance, la société chinoise propriétaire de TikTok, qui pourrait partager des données sensibles avec Pékin. Tour d’horizon des restrictions mises en place en Europe.

Union européenne

La Commission européenne a été la première à instaurer une interdiction de l’application, celle-ci ayant été annoncée le 23 février. Les téléphones professionnels des salariés de l’institution ne peuvent plus être dotés de TikTok. Une mesure qui vaut aussi pour les téléphones personnels connectés au réseau mobile de la Commission.

Cette prohibition de TikTok a rapidement été étendue à d’autres institutions de l’UE, à savoir le Conseil et le Parlement européens, le Conseil de l’UE ou encore la Cour des comptes européennes. Le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), le service diplomatique du haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a également interdit l’application à ses employés. De même que les deux organes consultatifs de l’UE, le Comité européen des régions (CdR) et le Comité économique et social européen (CESE).

La politique restrictive de l’UE en interne au sujet de TikTok intervient alors que le Digital Services Act (DSA), une nouvelle législation visant à encadrer l’économie numérique, entrera en vigueur cet été pour les grandes plateformes. Ce règlement européen doit notamment renforcer leur responsabilité à l’égard de leurs utilisateurs et introduire des obligations de transparence.

En janvier dernier, le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton a pressé Shou Zi Chew, PDG de TikTok, d’appliquer l’ensemble des règles issues du DSA à l’application. Celle-ci “doit se conformer pleinement à la législation de l’UE, notamment au DSA. J’ai demandé [à] Shou Zi Chew, de démontrer, dès que possible, non seulement des efforts mais aussi des résultats”, a-t-il déclaré sur Twitter après une réunion en visioconférence avec l’intéressé. En cas de non-respect de la législation à venir, les sanctions pourront s’élever à 6 % du revenu ou du chiffre d’affaires annuel des sociétés, voire aboutir à leur éviction du marché européen.

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Le 24 mars, le gouvernement français est allé au-delà d’une interdiction de TikTok, avec le bannissement de tout un ensemble d’applications dites “récréatives” – comprenant aussi Twitter, Instagram, Netflix ou encore Candy Crush – des appareils professionnels des fonctionnaires d’Etat, soit 2,5 millions d’employés. Car selon le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Stanislas Guerini, celles-ci “ne présentent pas les niveaux de cybersécurité et de protection des données suffisants pour être déployées sur les équipements d’administrations”. Les fonctionnaires concernés peuvent toutefois conserver ces applications sur leurs téléphones personnels.

Belgique

Le Premier ministre Alexandre de Croo a annoncé le 10 mars l’interdiction de TikTok aux employés de l’Etat fédéral belge, pour six mois au minimum avant réévaluation. Comme pour les fonctionnaires français, les appareils personnels ne sont pas visés.

Danemark

Après un avis émis fin février par le Centre pour la cybersécurité, un organisme rattaché au service du renseignement extérieur, le ministère de la Défense a pris le 6 mars la décision d’interdire à ses employés d’utiliser TikTok sur leurs téléphones professionnels. Une semaine auparavant, les députés et le personnel du Parlement danois avaient fait l’objet d’une “forte recommandation” les appelant à supprimer l’application de leurs téléphones de travail en raison d’un “risque d’espionnage”.

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S’il n’a pas interdit l’utilisation de TikTok, le ministère de l’Intérieur a déconseillé aux fonctionnaires d’Etat d’utiliser sur leurs téléphones professionnels toute application émanant de “pays ayant un programme cybernétique agressif visant les Pays-Bas ou les intérêts néerlandais”. L’application chinoise n’a pas été explicitement nommée mais le gouvernement néerlandais s’appuie sur une évaluation des services de renseignement mettant en garde contre plusieurs pays, tels que la Chine, la Russie ou encore l’Iran.

Royaume-Uni

Le 16 mars, le gouvernement britannique a banni “avec effet immédiat” TikTok sur les téléphones professionnels de ses membres et employés. Une décision qui ne touche pas les appareils personnels. Le Parlement a adopté une mesure similaire le 23 mars, de même que le gouvernement écossais le même jour.

Norvège

Le Parlement a aussi interdit le 23 mars à son personnel l’utilisation de TikTok sur leurs téléphones professionnels, tout comme sur les appareils ayant accès au système informatique de l’institution. L’interdiction est intervenue quelques jours après une recommandation du ministère de la Justice demandant aux employés du gouvernement de ne pas se servir de l’application sur leurs téléphones de travail.

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Aux Etats-Unis, le gouvernement a annoncé le 28 février donner 30 jours à l’ensemble des agences fédérales pour supprimer TikTok des téléphones professionnels de leurs employés. La mesure a aussi été adoptée par le Congrès, le Parlement américain, tout comme par l’armée. Sur les 50 Etats américains, plus de la moitié ont par ailleurs banni l’application des téléphones de leurs salariés. Et ces restrictions pourraient être bien plus élargies. L’administration du président Joe Biden exigerait, selon des déclarations de responsables de TikTok le 15 mars, que l’application soit rachetée et ne soit plus propriété de la société chinoise ByteDance, sous peine d’être totalement interdite aux Etats-Unis.

Le Canada, l’Australie ou bien la Nouvelle-Zélande ont eux aussi, totalement ou partiellement, prohibé l’usage de TikTok pour des employés de leur gouvernement.

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L’Inde est, elle, allée beaucoup plus loin. Depuis janvier 2021, TikTok est complétement interdit aux côtés d’une cinquantaine d’autres applications chinoises, telles que le service de messagerie instantanée WeChat. Des interdictions qui ont été instaurées sur fond de tensions frontalières avec la Chine dans l’Himalaya, un incident ayant causé la mort de 20 soldats indiens en juin 2020 et conduit l’exécutif à agir contre Pékin.

A Taïwan, qui craint une invasion chinoise, l’application a été interdite pour raisons de sécurité sur les téléphones des fonctionnaires en décembre dernier. Et le gouvernement envisage une interdiction totale comme en Inde.

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