Erasmus+ est le programme de l’Union européenne dédié à l’éducation, la formation, la jeunesse et les sports. Il regroupe un certain nombre d’initiatives visant à promouvoir la mobilité des jeunes, les échanges et le développement européen des systèmes éducatifs et de formation.
Son objectif général est de “soutenir, au moyen de l’apprentissage tout au long de la vie, le développement éducatif, professionnel et personnel des personnes dans les domaines de l’éducation et de la formation, de la jeunesse et du sport, en Europe et au-delà, et ainsi de contribuer à la croissance durable, à l’emploi de qualité, à la cohésion sociale, au développement de l’innovation et au renforcement de l’identité européenne et d’une citoyenneté active”.
Doté d’un budget en nette hausse, à hauteur de 26,2 milliards d’euros, le programme pour la période 2021-2027 présente quelques nouveautés par rapport à celui des sept années précédentes. Selon la Commission européenne, celui-ci est plus inclusif et innovant, mais également plus numérique et plus écologique. Parmi ses objectifs, la nouvelle programmation souhaite :
Cette action soutient la mobilité à des fins d’éducation et de formation :
Cette mobilité peut par ailleurs s’accompagner d’un apprentissage virtuel et de mesures telles qu’un soutien linguistique, des visites préparatoires, une formation et une coopération virtuelle. Pour les personnes qui ne seraient pas en mesure d’effectuer une mobilité physique, celle-ci peut être entièrement remplacée par un apprentissage virtuel.
À LIRE AUSSI[Infographie] Mode d’emploi : comment partir avec Erasmus+ ?Pour organiser cette mobilité, les établissements d’enseignement supérieur doivent être titulaires de la charte Erasmus+ et faire une demande de financement auprès de l’Agence Erasmus+ France / Education et Formation.
Action clé 2 : échange de bonnes pratiques et coopérationCette action soutient :
Pour les plus petites structures pas encore familières avec le programme, Erasmus+ propose désormais des partenariats simplifiés pour des projets plus courts impliquant moins de partenaires.
À LIRE AUSSI[Infographie] Mode d’emploi : monter un projet Erasmus+Let’s play greener
Elèves et enseignants de trois établissements scolaires situés dans des zones d’éducation prioritaire en France, en Italie et en Roumanie ont travaillé ensemble pendant deux ans dans le cadre d’un projet d’échanges scolaires pour créer un jeu vidéo autour du développement durable. Intitulé : “Let’s play greener”, l’objectif est de développer une citoyenneté européenne responsable à travers l’usage du numérique.
Plus d’infos sur le projet sur le site de l’Agence Erasmus+ France / Education et Formation.
Action clé 3 : réforme des politiques publiquesCette action est dédiée au développement :
Ce programme soutient :
Le programme soutient des actions en faveur de la jeunesse, réparties parmi les trois actions clés. Il comprend notamment les activités DiscoverEU qui permet aux jeunes Européens âgés de 18 ans de découvrir le continent.
Les actions en faveur du sportLe programme soutient des actions en faveur du sport, réparties parmi les trois actions clés.
Porteurs de projet éligiblesUniversités, étudiants, enseignants, centres de formation, autorités locales et régionales, écoles, entreprises, associations.
À LIRE AUSSIFonds européens : bénéficiaires et éligibilitéÀ LIRE AUSSIErasmus+, c’est aussi pour les élèves et professeurs en agriculture Quels sont les pays participant à Erasmus+ en-dehors de l’UE ?Certains Etats tiers sont pleinement associés au programme Erasmus+ : la Macédoine du Nord, la Serbie, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Turquie.
Retrouvez la liste des pays tiers qui ne sont pas associés au programme mais qui peuvent participer à certaines actions, sous conditions.
Type de financementSystème de bourse (mobilité individuelle) et subventions.
ProcédureLes fonds sont alloués par le biais d’appels à projets annuels, en début d’année. Pour chaque action, un seul appel à propositions est publié par an. La liste est disponible sur le site dédié de la Commission européenne.
À LIRE AUSSIFonds européens : les modes de gestion des programmes ContactsL’article Erasmus+ est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
C’est une grande première en Europe. Jeudi 16 février, l’Espagne est devenu le premier Etat à se doter d’un congé menstruel. Concrètement, il permettra aux Espagnoles sujettes à des règles douloureuses de demander un arrêt maladie signé par leur médecin traitant. “Des pathologies comme l’endométriose” seront ainsi “reconnu[es] comme une situation spéciale d’incapacité temporaire”, explique le texte.
À LIRE AUSSIFiche pays : EspagnePour la ministre de l’Egalité Irène Montero, il s’agit d’ ”un jour historique pour les avancées féministes”. Selon elle, cette mesure doit mettre fin au tabou autour des règles et des douleurs qu’elles peuvent générer. La loi proposée par le gouvernement de Pedro Sánchez prévoit par ailleurs que l’Etat rembourse entièrement ce congé. Cette disposition fait partie d’une législation plus large visant à renforcer l’application du droit à l’avortement dans les hôpitaux publics.
L’annonce de ce nouveau congé est toutefois loin de faire l’unanimité en Espagne. Face à la coalition de gauche au pouvoir de l’autre côté des Pyrénées, l’opposition estime qu’une telle mesure pourrait avoir des conséquences négatives pour les femmes sur le marché de l’emploi. Certaines associations s’inquiètent également d’un possible non-respect du secret médical.
À LIRE AUSSIL’égalité femmes-hommes dans l’Union européenne en 3 minutesÀ LIRE AUSSIEgalité entre les femmes et les hommes : où en est-on dans l’Union européenne ?Ce jeudi, la chambre basse espagnole a aussi adopté un projet de loi qui doit notamment permettre de changer librement de genre au registre de l’état civil. Cela pourra se faire par une simple déclaration dès 16 ans, comme c’est par exemple déjà le cas au Danemark. D’autres dispositions sont prévues pour les personnes plus jeunes qui souhaiteraient modifier leur genre sur leurs papiers officiels.
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Doté d’une enveloppe de 2,44 milliards d’euros sur la période 2021-2027, dont 1,4 milliard pour le seul volet MEDIA, Europe Créative subventionne des projets visant à “préserver, développer et promouvoir la diversité et le patrimoine culturels et linguistiques européens” et “accroître la compétitivité et le potentiel économique des secteurs de la culture et de la création”. Pour cela, il se dote de trois objectifs spécifiques :
Le programme bénéficie d’un budget en hausse par rapport à la période 2014-2020 où il atteignait 1,5 milliard d’euros. Si ce dernier conserve une architecture similaire pour la période 2021-2027, quelques nouveautés sont à souligner.
Le nouveau Europe Créative met davantage l’accent sur l’inclusion, en promouvant la participation des personnes handicapées, des minorités et des personnes issues de milieux défavorisés, ainsi qu’en soutenant des artistes féminines. Les professionnels du monde de la culture ayant été particulièrement touchés par la pandémie de Covid-19, le programme met également l’accent sur certains secteurs comme celui de la musique.
Europe Créative se compose de trois volets d’action, eux-mêmes déclinés en priorités et mesures propres :
Le Festival international de La Rochelle
L’organisation de la 47e édition du Festival international du film de La Rochelle en 2019 a été cofinancée par Europe créative.
Financement européen : 63 000 €
Voir la liste de projets français soutenus par Europe Créative.
Chaque année, les priorités et les actions proposées peuvent varier. Celles-ci sont présentées dans le programme de travail annuel du programme.
Quelles actions sont financées ? Le volet CULTURE finance :Le programme soutient également certaines actions comme le label du patrimoine européen, les prix européens pour la musique, la littérature, le patrimoine et l’architecture, ainsi que les capitales européennes de la culture.
Le volet MEDIA finance :Opérateurs culturels et créatifs possédant la personnalité juridique depuis au moins deux ans (autorités locales et régionales, entreprises, administrations, ONG, PME, universités, associations).
Zone géographique concernée : pays de l’UE mais également de nombreux pays tiers comme les membres de l’Espace économique européen ou les pays candidats à l’adhésion.
À LIRE AUSSIFonds européens : bénéficiaires et éligibilité Type de financementCe programme offre des subventions. Le taux de cofinancement est variable selon le volet et la priorité concernés. Il prévoit aussi des prix, des marchés publics ou encore des instruments financiers.
ProcédureLes priorités de financement sont définies dans le programme de travail annuel. Les financements Europe Créative sont ensuite alloués par le biais d’appels à projets ouverts dans les 3 volets du programme tout au long de l’année.
À LIRE AUSSIFonds européens : les modes de gestion des programmes ContactsEurope Créative est un programme directement géré par la Commission européenne via l’agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture.
Assurant la fonction du Bureau Europe Créative France, le Relais Culture Europe vous appuie dans la mobilisation du programme Europe Créative (Culture, MEDIA et trans-sectoriel) autour de vos projets de développement européen. Strasbourg dispose d’une antenne pour le volet MEDIA.
La liste des autres Bureaux Europe Créative dans les autres pays est disponible sur le site de la Commission européenne.
Source juridiqueL’article Europe Créative, le programme pour les secteurs audiovisuel, culturel et créatif est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
“Coup de théâtre dans la politique écossaise”, entame Le Monde. Mercredi 15 février, lors d’une conférence de presse organisée “à la hâte à Bute House”, la résidence de la Première ministre d’Ecosse, Nicola Sturgeon “a annoncé qu’elle se retirerait une fois qu’un remplaçant aurait été choisi par son parti”, indique The Scotsman.
“Celle que l’on appelait parfois la ‘reine d’Ecosse’ a jeté l’éponge”, ajoute Le Figaro. Au cours de ses huit années de mandat, “elle aura connu cinq Premiers ministres britanniques, deux élections au Parlement écossais, trois scrutins à Westminster, le vote sur le Brexit, et une pandémie mondiale”, égrainent Les Echos.
“Dans ma tête et dans mon cœur, je sais que le moment est venu, que c’est bon pour moi, pour mon parti et pour mon pays”, a expliqué Nicola Sturgeon avec émotion, rapporte The Scotsman. La Première ministre a également blâmé la “brutalité” de la vie politique moderne, se disant épuisée moralement et physiquement par la pression de la gestion de la pandémie [Le Figaro].
“Impasse politique”D’autres motifs ont également été mis en avant pour expliquer ce choix. Le Monde note que “politiquement, les dernières semaines ont été particulièrement difficiles pour la Première ministre”. Relayés par La Libre, trois éléments sont notamment évoqués : “l’enquête sur les finances de son parti, la loi sur l’auto-identification des transsexuels ou les difficultés actuelles de la cause indépendantiste”.
Car c’est bien sur la question de l’indépendance de l’Ecosse que Nicola Sturgeon a perdu l’avantage. Les récents sondages mettent en lumière les divisions de l’électorat sur le sujet. “En moyenne, le soutien à l’indépendance tourne juste en dessous de 50 %, ce qui reste très aléatoire en cas de référendum”, rapporte Le Monde.
“Réélue en mai 2021 sur la promesse d’un nouveau vote en faveur de l’indépendance, Nicola Sturgeon se trouvait dans une impasse politique”, estiment Les Echos. En octobre 2022, la Cour suprême britannique a rendu un “jugement sévère, indiquant au gouvernement écossais qu’il n’est pas de sa compétence d’organiser un référendum sans l’autorisation des ministres britanniques”, rappelle le tabloïd écossais The Herald.
À LIRE AUSSIPourquoi une Ecosse indépendante de retour dans l’UE n’est pas pour demain Bilan remarquéLe bilan n’en reste pas moins positif pour celle qui “incarnait depuis près d’une décennie le mouvement indépendantiste” écossais [Le Figaro]. A Edimbourg, The Herald note que Nicola Sturgeon “a été largement acclamée pour la façon dont elle a géré la pandémie, en utilisant ses excellentes compétences en communication alors que Downing Street peinait à faire passer les messages de santé publique les plus élémentaires”.
“Restait l’évidence, à souligner : sa longévité exceptionnelle” [Le Monde]. Près d’un quart de siècle d’engagement au sein du Parti national écossais (le SNP) pour celle qui avait porté le choix de l’indépendance lors du référendum de 2014 (45 % des Ecossais avaient voté pour), puis qui a pris la tête du gouvernement. “Son départ soudain, aujourd’hui, laisse un vide”, écrit le journal du soir.
Seule ombre au tableau : le service national de santé qui “n’a jamais été aussi mal en point” [The Herald]. Néanmoins, pas de quoi ternir son image au pays des Highlands. “Elle terminera sa carrière au sommet de la politique écossaise en tant que Première ministre ayant le plus d’ancienneté et avec son parti largement en tête dans les sondages, ayant remporté huit élections successives en autant d’années”, souligne The Scotsman.
Et maintenant ?“Qui pour lui succéder ?”, s’interroge La Libre. Pour le journal belge, “personne ne se détache pour la remplacer”. Les défis qui attendent le futur Premier ministre écossais s’annoncent importants. “Le système de santé est en grande difficulté, l’inflation attaque les finances de nombreux Ecossais et, surtout, la voie vers l’indépendance semble obstruée”, relève le journal belge.
Le Parti travailliste aimerait ainsi profiter de la situation. “Longtemps dominant en Ecosse, le Labour a presque été balayé de la province durant la dernière décennie”, relatent Les Echos. Son leader Keir Starmer a déclaré mercredi que son parti “était prêt à incarner le changement dont l’Ecosse a besoin”, cite le journal économique.
Le Parti national écossais restant majoritaire dans le pays, le successeur de Nicola Sturgeon devrait toutefois bien se trouver dans ses rangs. Mais aucun profil ne se distingue, elle-même refusant “de se prononcer, laissant le SNP choisir un nouveau leader” [Le Monde]. L’une des pistes a d’ailleurs particulièrement amusé Nicola Sturgeon : celle d’Andy Murray, ancien numéro 1 mondial de tennis et triple vainqueur de Grands Chelems, qui avec humour s’est déclaré intéressé par le poste. “J’ai dit que je ne soutiendrai personne pour me succéder, mais…”, a réagi amusée la dirigeante écossaise [Sud-Ouest].
À LIRE AUSSIBrexit : tous les événements depuis le référendum Les autres sujets du jour Belgique Consommation DiscoverEUL’article Ecosse : démission surprise de la Première ministre Nicola Sturgeon, figure de la cause indépendantiste est apparu en premier sur Touteleurope.eu.