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Défense

Le vieux pétrolier Varzuga en route pour Brest

MeretMarine.com - lun, 12/07/2021 - 00:01

Le vieux pétrolier brise-glace russe Varzuga a quitté Le Havre, jeudi, pour le port de Brest, en remorque du VB 22 Gascogne de Boluda. Il devrait être déconstruit chez Navaleo.

 

@ FABIEN MONTREUIL

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L’opération Barkhane reconfigurée sur trois piliers. La menace est au Sud, cap sur le Niger dit Emmanuel Macron

Bruxelles2 - dim, 11/07/2021 - 16:15

(B2) Réduction de l’emprise militaire et de l’effectif sur place, réorientation des efforts vers la menace au Sud et à l’Ouest, recentralisation du commandement au Niger… Voici quelques unes des pistes présentées par Emmanuel Macron vendredi (9 juillet). Trois missions sont fixées dans l’après Barkhane : neutraliser les terroristes, accompagner la montée en puissance des forces du G5 Sahel et réaction rapide en cas de menace

Emmanuel Macron présentant les détails de la reconfiguration de Barkhane à la fin de la réunion du G5 Sahel (Flux Elysée – Sélection B2)
  • Ces annonces ont eu lieu à la fin d’une réunion du G5 Sahel en format hybride (à moitié par vidéo-conférence) et en présentiel, le président nigérien étant seul présent aux côtés du président français à l’Élysée.
  • Le président français vient ainsi détailler les annonces faites fin juin. Les raisons de ce dégengagement sont multiples et ne résument pas juste à une évolution de la menace (lire : Le Barkhane Exit de Emmanuel Macron. Sauve-qui-peut opérationnel ou raisonnement politique ?)

Objectif : fermer Barkhane

On ne se cache plus devant une terminologie plus floue, tels le mot ‘transformation’. L’objectif présidentiel est clair : « l’opération Barkhane sera fermée », dès que la réorganisation le « cheminement » dans le langage présidentiel — sera « accompli[e]. »

Aller vite

Après avoir longtemps hésité à acter un changement de pied pour Barkhane, Emmanuel Macron ne veut désormais plus traîner. Cette volonté d’aller vite revient à plusieurs reprises dans le propos présidentiel. Il faut« sans plus attendre », entamer ce redéploiement, profitant du « reflux de l’emprise terroriste » dans le Nord du Mali et de la « stabilisation de la zone frontière ». Le nouveau dispositif au Niger sera mis en œuvre « dans les prochains mois ». La « reconfiguration » de l’opération Barkhane va débuter « dès les prochaines semaines ». Elle devrait ainsi être achevée courant 2022, si on en croit les éléments mentionnés, juste à temps avant la période électorale en France — les premières élections, présidentielles, auront lieu en avril.

Le retrait du Nord Mali

La France va ainsi réduire ses emprises militaires au nord du Mali, de façon « progressive » mais assez rapide. Kidal, Tessalit, Tombouctou vont ainsi être « dégraffées » (selon la terminologie officielle). « Ces fermetures s’étaleront sur le second semestre 2021 et seront achevés d’ici le début de l’année 2022. » NB : Le terrain devrait être laissé aux Casques bleus de la MINUSMA et aux forces maliennes.

Une réduction du format des troupes

A terme, il y aura entre 2 500 et 3 000 forces sur place (à comparer aux plus de 5 000 aujourd’hui) qui seront moins éparpillées sur le terrain, mais concentrées sur quelques points essentiels : Niamey (Niger) et Gao et Ménaka (Mali), auxquels il faut ajouter la base historique dans la région : N’Djamena (Tchad – sur la base aérienne 172 Camp Kossei).

Relocaliser le commandement au Niger

Le commandement central de la Task Force Takuba et le commandement de la coordination entre Takuba et les dispositifs des forces conjointes du G5 Sahel déménage. Basé actuellement à N’Djamena (pour Takuba) et à Gao (pour le soutien Barkhane), ils vont être relocalisés à Niamey (1). Avec les forces aériennes, le pôle ‘Niamey’ va être « très fortement musclé » confirme le président. La France reste « engagée au Sahel ». Même si elle « n’a pas vocation, encore moins la volonté, de rester engagée éternellement au Sahel » affirme Emmanuel Macron.

Les trois éléments de la présence

La présence militaire va s’articuler autour de trois missions (et non pas deux comme indiqué précédemment) qui ont toutes trois pour objectif la « lutte contre le terrorisme ».

Premier axe : « poursuivre la neutralisation et la désorganisation » du commandement des deux organisations « ennemies » : l’État islamique au Grand Sahara et Al Qaida. Elle sera essentiellement assurée par la Task Force Sabre, composée des forces spéciales françaises et d’autres éléments de soutien.

Deuxième axe : « l’appui à la montée en puissance des armées de la région ». Cette « dimension partenariale de combat » avec l’accompagnement des partenaires africains lors « des opérations communes » sera menée par la Task Force Takuba qui aura « donc [aussi] donc une mission de lutte contre le terrorisme », mais aussi par des actions de formation bilatérales et via la mission européenne EUTM Mali.

Troisième axe : la réaction rapide (ou « réassurance » dans la terminologie présidentielle). Les forces françaises resteront « en permanence en mesure d’intervenir rapidement au profit des forces alliées ou partenaires », à partir de plusieurs pôles : Niger, Mali et Tchad (pour le Sahel) ainsi que la Côte d’Ivoire (qui n’est pas expressément mentionnée, mais figure bel et bien dans le dispositif).

La task-force Takuba en pôle position

La task-force Takuba monte en puissance, au moins au plan politique. Elle s’est vue reconnaitre un rôle à part entière dans les dernières conclusions du Conseil européen (2) comme dans le mandat de la MINUSMA (3). La France reste la « nation cadre » de cette force, y apportant une « contribution significative ». Mais Paris espère bien agréger de nouvelles composantes. « Nous avons sollicité plusieurs autres partenaires non-européens et nous sollicitons sur des missions d’appui des partenaires africains », explique le dirigeant français. Les États-Unis devraient occuper une place de choix dans cette coopération. Le fait que la ministre française des Armées, Florence Parly, vient tout juste de signer à Washington un mémorandum pour la coopération entre les forces spéciales ne tient pas du hasard.

NB : trois pays participent déjà concrètement à la mission (Estonie, Tchéquie, Suède) rejoint par l’Italie. Ils devraient être suivi en fin d’année par la Roumanie et la Portugal et, début 2022 par le Danemark, et (peut-être) les Lituaniens.

Renforcer la partie coopération-formation

Cette dimension s’appuiera sur deux éléments principaux : le dispositif français de « partenariat militaire opérationnel » déjà existant à « l’échelle régionale de l’Afrique de l’Ouest » (la coopération bilatérale) ; et la mission européenne de formation EUTM Mali. Deux objectifs sont fixés par la France à ce partenariat : « la préparation à l’engagement opérationnel, et la construction des outils de défense capables de former, d’entraîner et de gérer dans la durée les soldats, d’entretenir les matériels, d’acquérir aussi des compétences ».

Avec la mission EUTM Mali en pôle central sur le Sahel

La transformation est déjà engagée pour les Européens puisque le mandat V de la mission EUTM Mali, décidé il y a plus d’un an au niveau européen (en mars 2020 !) vise à augmenter ses effectifs et étendre son action dans trois directions : le Centre du Mali, le Burkina-Faso et le Niger. La crise sanitaire et le premier coup d’État d’août 2020 ont un peu retardé la mise en place de cette évolution. Mais elle est déjà engagée. Le général espagnol Gracia Herreiz nous l’a confirmé dans une interview exclusive.

Mes six mois à la tête d’EUTM Mali. Le général Gracia Herreiz se confie

La réassurance des forces locales sur trois pôles géographiques

La France devrait maintenir un dispositif de réaction assez conséquent : des « capacités aériennes » basées au Niger (base aérienne projetée de Niamey avec drones Reaper notamment et avions de chasse) ; certaines capacités de soutien basées au Mali — soutien « santé » (hôpital Rôle 2 de Gao), « aéromobilité » (hélicoptères de transport et d’attaque) et « force de réaction rapide » ; une « présence aérienne et terrestre significative » basée à N’Djamena au Tchad (groupement terre et groupement ‘Air’). Les militaires français (basés près de l’aéroport au camp Kossei) devrait garder leur fonction première de « coopération avec les forces armées tchadiennes » (aide renseignement, défense territoire, etc.). A ceux-là, il faut ajouter les éléments français en Côte d’Ivoire, sur la zone Afrique de l’Ouest.

Un changement de focus vers le Niger

Le changement de focus, davantage porté vers le Niger, est net. Une « feuille de route » va être établie « dans une semaine » pour accroître le rôle au Niger et développer « un partenariat de combat et de lutte contre le terrorisme ». Cette évolution répond à une nécessité politique tout comme militaire.

Un îlot démocratique

Avec le Tchad et un Mali dirigés vers des gouvernements militaires de ‘transition’ issus d’un coup de force ou d’un coup d’État, et par conséquent instables, le Niger demeure un îlot démocratique et stable. Même s’il reste fragile et sujet à des raids des djihadistes, hors zone de ‘conflit’ au sens politique du terme. Il est donc plus facile de s’y engager pour la plupart des pays européens. Il peut permettre ainsi un déploiement d’avions de soutien ou d’officiers au quartier général sans approbation formelle du parlement pour les pays soumis à cette procédure (ex. Allemagne ou Pays-Bas).

Une coopération militaire déjà entamée par plusieurs pays européens

Au plan militaire, les Italiens, comme les Allemands ou les Belges ont déjà entamé des coopérations bilatérales avec l’armée nigérienne. Ajouté à cela la présence américaine, en fait, tout milite aujourd’hui pour faire du Niger le centre de l’activité militaire européenne. Ce changement a été déjà été illustré par l’opération ‘Soltice’ menés par les Takuba en juin avec les forces nigériennes, au Niger (le leurre du terme ‘Liptako malo-nigérien’ utilisé dans la communication officielle vole ainsi en éclat).

Les raisons avancées de ce changement

Les ‘succès’ engrangés

Emmanuel Macron justifie essentiellement ce changement par deux raisons. Premièrement, les « succès » engrangés dans la zone des trois frontières — « le projet d’enracinement territorial a été entravé, empêché par la concentration des efforts et des forces » décidée lors du sommet de Pau. « Nous avons pu tous ensemble reprendre le contrôle de ces territoires ».

… et le pivot terroriste vers l’Afrique de l’Ouest

Deuxième cause : « l’évolution de la nature de la menace » qui se diffuse davantage vers le « Sud » et l’Ouest. Un véritable « pivot » des organisations terroristes est en train de s’effectuer. Le schéma actuel de la présence française « ne correspond plus ni à la géographie, ni [à] la menace ». « Nos adversaires ont aujourd’hui délaissé une ambition territoriale au profit d’un projet de dissémination de la menace » qui ne concerne « plus seulement le Sahel mais « l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest ». Un « changement de paradigme » qui s’illustre dans « la pression [exercée] par les groupes terroristes dans les zones se situant à la frontière entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ». La pression vers « l’ensemble des pays du golfe de Guinée est d’ores et déjà une réalité ».

La menace vers l’Europe évacuée

On peut remarquer que la menace vers l’Europe, qui a été un temps évoqué comme une justification de la présence française, n’est pas mentionné, sauf de façon indirecte. En revanche, est mise en avant la solidarité européenne et africaine. « Les attaques que nous avons vécues sur notre territoire nous enseignent que ce combat est aussi le nôtre, nous, Français et Européens. C’est pour cette raison que nous le menons à vos côtés. »

Le rôle des Européens mis en avant

De la même façon, sauf de façon sibylline, la situation politique complexe au Mali ou au Tchad, est évacuée. En revanche, Emmanuel Macron invoque plusieurs fois l’Europe ou les Européens, dans son propos (par cinq fois d’après le compte de B2), comme s’il entendait démontrer que cette présence n’était plus française mais européenne.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Sur les motifs de ce retrait, lire notre analyse : Le Barkhane Exit de Emmanuel Macron. Sauve-qui-peut opérationnel ou raisonnement politique ?

Pour découvrir un peu ce que font les ‘Takuba’ dans la formation et l’accompagnement des #FAMA maliennes dimanche sur LCP à 19h30 dans le Journal de la défense. Lire aussi notre analyse (janvier 2021) : Les multiples contradictions de l’opération Barkhane et de l’engagement français au Sahel

  1. Le président ne précise pas si le quartier ‘tactique’ de Takuba — situé actuellement à Ménaka — est concerné par ce mouvement. On peut en douter, vu l’investissement fait sur place par les différentes forces européennes (Suède, Italie) et le soutien qui vient d’être signé avec la NSPA, une agence de l’OTAN.
  2. « L’UE et ses États membres continueront de soutenir la stabilisation des pays du G5 Sahel, en particulier la Force conjointe du G5 Sahel, par la poursuite des missions PSDC de l’UE et de l’engagement au sein de la task force Takuba. » (point 38 des conclusions du Conseil européen du 24 et 25 juin 2021.
  3. La résolution 2584 approuvée le 29 juin par le Conseil de sécurité des Nations Unies insiste en particulier sur « La coordination, l’échange d’informations et, selon qu’il convient, l’appui opérationnel et logistique entre la MINUSMA, les Forces de défense et de sécurité maliennes, la Force conjointe du G5 Sahel, les forces françaises et les partenaires européens, dont le groupement de forces Takuba et les missions de l’Union européenne au Mali ». Et elle demande au secrétaire général de faire un rapport tous les trois mois sur cette question.

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Le tricorne des personnels féminins de l'armée de Terre prend des couleurs à Bernay

Lignes de défense - dim, 11/07/2021 - 11:41

Ce 14 Juillet 2021, le personnel féminin de l’armée de Terre défilera sur les Champs-Elysées avec un nouveau modèle de tricorne (voir ci-dessous le modèle actuel et ci-dessous les modèles relookés).

Ce modèle relooké reprend les couleurs des képis par armes (voir la photo ci-dessus. Photo Armée de Terre). Un galon brodé décliné par grade peut y être apposé. Il est également possible de placer la croix de commandement pour les officiers et sous-officiers supérieurs, mais aussi tout autre signe distinctif (grenade, étoile chérifienne... ) brodé au centre, rappelant celui des képis. 

La réalisation de ces tricornes à été confiée à l'entreprise Sofac; de Bernay dans l'Eure. Lire l'article paru dans ouest-france.fr.

Cette entreprise emploie 40 salariés et elle dispose du label "Entreprise du patrimoine vivant". Délivré sous l’autorité du ministère de l’Économie et des Finances, il distingue la Sofac pour ses savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.

Selon Arnaud Lecarpentier, le chef de l'entreprise, les tricornes des personnels féminins "étaient déjà beaux, d’un feutre bleu profond, mais sans apparat, sans décoration, sans faste… Bref, ils étaient austères. Aujourd’hui, ils n’ont pas à rougir face aux képis des hommes. Nous livrons deux cents tricornes qui chapeauteront autant de femmes le 14 juillet à Paris".

C’est une vraie reconnaissance pour les femmes issues des différentes armes des forces françaises", se félicite Arnaud Lecarpentier qui espère de nouvelles commandes.

Du côté des Armées, on précise que "la généralisation de cette mesure est en cours d’étude (aspects calendaires, modes d’action logistiques et financiers) en vue de pouvoir équiper l’ensemble du personnel féminin au cours du cycle 2021-2022."

 

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Mozambique: les Rwandais arrivent et l'UE met en branle sa mission de formation

Lignes de défense - dim, 11/07/2021 - 10:21

Le Rwanda a entamé le déploiement de mille soldats au Mozambique afin d'appuyer le pays dans sa lutte contre l'insurrection djihadiste dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays (photos Reuters).

Le gouvernement rwandais a déclaré que ses troupes se battraient aux côtés de l'armée mozambicaine et des forces de la SADC (la Communauté de développement d'Afrique australe). "Le contingent rwandais soutiendra les efforts visant à restaurer l'autorité de l'État mozambicain en menant des opérations de combat, de sécurité, ainsi que de stabilisation et de réforme du secteur de la sécurité" a déclaré le gouvernement dans un communiqué:

Le contingent rwandais est composé de membres des forces de police et de troupes spécialement entraînées pour lutter contre le terrorisme, selon l'EMA rwandais. Cette force est aux ordres du Maj Gen Innocent Kabandana.

Voir aussi sur le site du ministère de la Défense rwandais.

Par ailleurs, on attend toujours des précisions sur le déploiement de troupes annoncé par la SADC. Les 16 membres de la Communauté de développement d'Afrique australe, dont le Rwanda ne fait pas partie, ont approuvé le mois dernier le déploiement d'une force conjointe pour aider le Mozambique à reprendre contrôle de la province, théâtre depuis 2017 d'une insurrection liée au groupe Etat islamique. Cette force devrait rassembler 2900 soldats.

Enfin, l'Union européenne va formellement annoncer en début de semaine le lancement de sa mission de formation des forces armées mozambicaines (EUTM, pour  EU training mission). Le Portugal et la France vont y contribuer. 

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Le Salon parisien du livre d’histoire militaire aura lieu les 18 et 19 septembre

Lignes de défense - dim, 11/07/2021 - 09:35

Organisé pour la quatrième fois aux Invalides les 18 et 19 septembre 2021, lors du week-end des journées européennes du patrimoine, le salon parisien du livre d’histoire militaire de l’armée de Terre donnera l'occasion de rencontrer des auteurs militaires et civils et de découvrir leurs ouvrages.

Cette année, le Premier Empire et la Seconde Guerre mondiale sont mis à l’honneur dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon 1er ainsi que dans celui des combats des Forces françaises libres. Études, biographies, bandes dessinées, romans, etc., un large choix sera proposé dans un cadre emblématique de l'histoire militaire française.

 

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Mali: Emmanuel Macron précise le retrait français et Florence Parly négocie avec Washington

Lignes de défense - sam, 10/07/2021 - 15:09

Le processus de fermeture de bases de la force Barkhane dans le nord du pays débutera au "second semestre de l'année 2021", selon Emmanuel Macron qui s'est exprimé lors de la réunion de vendrdi du G5 Sahel.

Les emprises de Kidal, Tessalit et Tombouctou seront closes "d'ici le début de l'année 2022". 

Au final, la France maintiendra "à terme entre 2 500 à 3 000" hommes dans la région, contre 5 100 aujourd'hui, a affirmé le président Macron, en évoquant leurs deux missions principales: "la neutralisation et la désorganisation du haut commandement des deux organisations ennemies", ainsi que "l'appui à la montée en puissance des armées de la région". Les commandos de la task force française "Sabre" seront comme prévu maintenus.

Pour sa part, la ministre française des Armées était le même jour à Washington.

Florence Parly et son homologue américain Lloyd Austin ont signé à Washington une nouvelle feuille de route pour la coopération entre les forces spéciales des deux pays. On lira ici la transcription de leurs propos après leur rencontre. Et ici le texte du communiqué diffusé à l'issue.

"Signature avec Lloyd Austin d'une convention pour renforcer la coopération de nos forces spéciales. Face au terrorisme, nos forces spéciales ont développé une véritable fraternité d'armes", a indiqué Florence Parly dans un tweet après la rencontre. "Cette convention approfondira les liens exceptionnels qui ont été tissés", a assuré Florence Parly, sans donner davantage de détails sur sa nature. Le texte ne porte pas sur une région spécifique, a fait savoir un porte-parole du Pentagone, Anton Semelroth, les deux pays étant engagés dans la lutte antidjihadiste sur des théâtres très différents.

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EUTM Mozambique : une nouvelle mission pour les Européens

Bruxelles2 - ven, 09/07/2021 - 18:55

(B2 – exclusif) Les Européens vont donner lundi (12 juillet) leur feu vert au lancement d’une nouvelle mission de formation militaire, la quatrième EUTM en Afrique. Une mission dirigée par les Portugais. La France participera de façon ‘mesurée’

Les fusiliers marins portugais, une des unités d’élite de l’armée portugaise, pourraient venir former leurs homologues mozambicains (Crédits : Armée portugaise)

Un feu vert politique

La décision va être adoptée lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères lundi. Mais, sans débat, dans ce qu’on appelle la partie des ‘points A’. Elle a, en effet, été préparée bien en amont, entre les États membres, l’état-major de l’UE et le service diplomatique européen, au sein des différents groupes de travail et avalisée lors de la réunion des ambassadeurs du COPS (comité politique et de sécurité) puis du COREPER (représentants permanents).

Deux décisions en une

En fait, il n’y a pas un texte, mais deux qui sont adoptés. L’un est une décision qui cadre la mission au point de vue politique (objectif, tâches, durée, chaîne de commandement, budget). Ce document public sera publié au journal officiel dans toutes les langues officielles. L’autre document — le concept de gestion de crises (ou CMC dans le jargon) —, est plus technique et ne sera pas rendu public. Il décrit de façon plus précise les tâches à accomplir, les moyens développés sur place, comme le contexte (mozambicain, international, etc.). Il sera suivi de plusieurs autres documents de planification militaire (comme un plan de mission, les règles d’engagement, etc.) qui sont déjà en cours d’écriture.

Une mission de formation qui s’insère dans d’autres actions

Comme toutes les autres « European Union Training Mission », EUTM Mozambique n’aura pas de mandat exécutif. Elle n’aura pas vocation ainsi à imposer ou rétablir la paix, mais juste à former les forces armées de défense du Mozambique (FADM), ou plutôt une partie d’entre elles. EUTM n’est qu’un pan de l’action européenne qui comprend de l’action humanitaire dans le Nord du Mozambique, mais aussi du soutien en équipements aux FADM, non létaux (par exemple des véhicules, des radios, etc.).

Un État existant et une armée déjà constituée

Cette EUTM est cependant différente des autres déployées entre la Corne de l’Afrique et le Sahel. Il ne s’agit plus d’intervenir dans un État failli (Somalie) ou quasi-failli (Centrafrique, Mali) où l’armée est en lambeaux, mais dans un État assez structuré, avec une armée qui manque de capacités certes, mais existe bel et bien. Les Européens auront donc une seule tâche : former plusieurs compagnies de forces spéciales, pour arriver à terme à constituer une Quick Reaction force.

Une présence en milieu protégé

La mission européenne intervient aussi pour la première fois dans la partie australe de l’Afrique, dans une zone, a priori, calme. La mission européenne de formation ne sera pas en effet basée à proximité du Cabo Delgado, réputée dangereuse, où les rebelles et djihadistes agissent, mais très loin, soit dans les casernes mozambicaines des forces spéciales et des fusiliers marins, près de Maputo (la capitale).

Un format réduit, essentiellement fourni par les Portugais

Le format de la mission sera plutôt réduit : environ 120 personnes, dont près de deux tiers devraient être fournis par les Portugais, d’après nos informations — les Portugais déjà présents dans le cadre d’une formation bilatérale. La mission sera d’ailleurs dirigée par un officier portugais expérimenté, le général de brigade Nuno de Lemos Pires.

Un général portugais à la tête d’EUTM Mozambique

Une contribution française par les FAZSOI

Les Français ne devraient pas fournir beaucoup de personnel. Du moins en l’état des forces. Un ou deux officiers devraient être présents au Mozambique dans l’état-major de la mission. Mais les forces françaises de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), basées à la Réunion ou Mayotte, pourraient venir faire des formations ponctuelles et ciblées (par exemple entrainement au tir ou maritime), dans le cadre de détachements d’instruction opérationnelle (DIO). Une participation qui pourrait augmenter avec le temps (1). La destination n’est pas totalement inconnue pour les FAZSOI, qui sont déjà intervenues au profit des forces mozambicaines, mais surtout en mer.

Démarrage opérationnel de la mission : entre fin septembre et fin octobre. Si tout va bien…

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. L’engagement français pourrait être assez réciproque de l’engagement portugais dans Takuba, d’après notre compréhension des discussions entre Paris et Lisbonne. Si le Portugal fournit ce que demande la France au Sahel (des unités sur le terrain, et non pas uniquement quelques officiers d’état-major), la France s’engagerait davantage au Mozambique. Un échange de bons procédés que personne ne nous a expressément confirmé, mais qui n’a pas été démenti énergétiquement…

D’autres détails ici, pour les abonnés de B2 Pro :

Où ? Quand ? Comment ? Les points clés de la future mission de formation de l’UE au Mozambique (EUTM)

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France Energies Marines : huit nouveaux projets

MeretMarine.com - ven, 09/07/2021 - 00:01

« Nous avions une assemblée générale la semaine dernière et un conseil d’administration hier qui a validé huit nouveaux projets qui nous engagent pour les trois années à venir », a annoncé Yann-Hervé De Roeck, directeur général de France Energies Marines (FEM), lors d’une conférence de presse à laquelle a assisté Mer et Marine. Ces projets de recherche collaborative représentent un budget de plus de 13,1 millions d’euros, dont 6,4 millions pour l'ITE (Institut pour la transition écologique) qui compte 53 collaborateurs.

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Eolien : la branche Renewables de Subsea 7 et OHT fusionnent

MeretMarine.com - ven, 09/07/2021 - 00:01

La branche Renewables, dédiées aux énergies renouvelables, du norvégien Subsea 7, spécialisé dans les travaux offshore, et son compatriote OHT ASA, qui opère des navires d’installation d’éoliennes, sont en train de fusionner pour créer Subsea 7 ASA. Subsea 7 en détiendra 72% et les actionnaires d’OHT 28%.

 

(© OHT)

 

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Dubaï : explosion et incendie au port de Jebel Ali

MeretMarine.com - ven, 09/07/2021 - 00:01

Une explosion s’est produite au terminal 1 du grand port de Jebel Ali, à Dubaï, où DP World a son siège, dans la nuit de mercredi 7 à jeudi 8 juillet, qui a été ressentie jusqu’à 25 km de distance. Il semble qu’un incendie se soit déclaré dans un conteneur contenant des produits inflammables de l’Ocean Trader, un porte-conteneurs de 90 mètres de long, d’une capacité de 210 EVP, battant pavillon des Comores. Le feu a pu être maîtrisé par les pompiers qui ont notamment empêché que le feu se propage au navire voisin.

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L'Ever Given a repris la mer

MeretMarine.com - ven, 09/07/2021 - 00:01

Comme prévu, le porte-conteneurs Ever Given a quitté les grands lacs Amers où il se trouvait immobilisé au mouillage depuis fin mars. Il a pris la direction de Port-Saïd où une inspection menée par ABS, sa société de classification, est actuellement en cours. Une visite par des plongeurs devrait notamment établir les dégâts exacts du bulbe d'étrave qui est resté encastré dans la rive du canal de Suez pendant six jours. Il devrait ensuite prendre la route de Rotterdam puis effectuer sa tournée du Nord pour décharger sa cargaison, estimée à plus de 2 milliards de dollars.

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Eolien flottant : l’Espagne veut installer jusqu’à 3 GW d’ici 2030

MeretMarine.com - ven, 09/07/2021 - 00:01

Le ministère de la Transition écologique espagnol a rendu public sa feuille de route pour l’éolien offshore et les énergies marines, mercredi. Il en ressort notamment qu’elle prévoit d’investir massivement l’éolien flottant.  A l’horizon 2030, Madrid, qui veut sortir totalement du charbon à cette date, entend atteindre 1 à 3 GW d’éolien offshore flottant, soit jusqu’à 40% des objectifs européens (7 GW). L’éolien flottant correspond mieux aux fonds espagnols, où les fonds sont importants, que l’éolien posé.

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27 migrants récupérés à la dérive entre le cap Fréhel et Jersey

MeretMarine.com - ven, 09/07/2021 - 00:01

Les douanes françaises ont pris en charge 27 migrants, dont 10 enfants, à la dérive, en Manche, ce jeudi 8 juillet matin, à une trentaine de kilomètres dans le nord du cap Fréhel. Hommes, femmes et enfants sont rapatriés vers Saint-Malo.

27 migrants, dont 10 enfants, ont été sauvés en Manche, ce jeudi, vers 5 h 30, alors qu’ils étaient à bord d’une embarcation à la dérive. Une opération menée dans l’ouest du plateau des Minquiers, à une trentaine de kilomètres au nord du cap Fréhel.

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Energie osmotique : "le potentiel est gigantesque"

MeretMarine.com - ven, 09/07/2021 - 00:01

Avec deux associés, Nicolas Heuzé a fondé en 2016 Sweetch Energy pour développer une technologie s’appuyant sur les nanotechnologies permettant d'exploiter de manière compétitive l’énergie osmotique. Une énergie méconnue qui se libère notamment lorsque l’eau douce des fleuves rencontre l’eau salée des océans. En avril dernier, cette start-up d’une dizaine de personnes installée au Biopôle de Rennes et soutenue par l’Ademe, a annoncé avoir levé 5.2 millions d’euros pour lancer la phase d’industrialisation.

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Le port de Lorient s’engage pour recycler les chaluts

MeretMarine.com - ven, 09/07/2021 - 00:01

Le port de pêche de Keroman, à Lorient, a entamé depuis quelques mois une réflexion sur le recyclage des chaluts, ces filets de pêche en forme de vaste entonnoir tractés par les navires.

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Les militaires poursuivis pour un accident d’hélicoptère Cougar survenu au Gabon en 2009 ont été relaxés

Zone militaire - jeu, 08/07/2021 - 18:41

Dans la soirée du 17 janvier 2009, lors de l’exercice franco-gabonais N’Gari, un hélicoptère Cougard du Détachement de l’aviation de légère de l’armée de Terre [DETALAT] des Forces françaises au Gabon [FFG], avec dix militaires à son bord, dont cinq opérateurs opérateurs du 13e Régiment de Dragons Parachutistes [RDP], s’abîma en mer peu après avoir...

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Les Rafale de la force aérienne du Qatar pourront avoir un accès aux bases turques pendant cinq ans

Zone militaire - jeu, 08/07/2021 - 17:37

Pour la première fois depuis sa création, l’exercice « Aigle d’Anatolie », dont l’édition 2021 vient de se terminer sur la base aérienne turque de Konya, a impliqué quatre Rafale de la force aérienne de l’émir du Qatar. Ce qui a suscité de nombreux commentaires sur les raisons de cette participation, la Turquie et le Pakistan, également...

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Comment préparer son projet de nouvelle carrière après l’armée ?

Aumilitaire.com - jeu, 08/07/2021 - 16:23
La reconversion professionnelle concerne chaque année des milliers de professionnels de fonctions. En tant qu’ancien militaire, les perspectives pour une reconversion après l’armée ont de quoi vous faire mûrement réfléchir. Cependant, une bonne dose de préparation suffit à dissiper vos doutes. Officier, sous-officier ou militaire de rang, retrouvez ici des astuces clés pour aborder au […]
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Le renseignement militaire muscle ses capacités d’analyse de l’imagerie satellitaire avec l’intelligence artificielle

Zone militaire - jeu, 08/07/2021 - 15:43

En novembre 2020, la Direction du renseignement militaire [DRM] avait évoqué l’expérimentation TAIIA, menée en relation avec la jeune entreprise innovante Preligens [ex-EarthCube], à l’occasion de la participation de Definvest à la levée de fonds de 20 millions d’euros que cette dernière venait alors de réaliser. Pour rappel, cette opération financière devait alors permettre à...

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Une arme laser anti-drones sera bientôt testée à bord d’un navire de la Marine nationale

Zone militaire - jeu, 08/07/2021 - 12:59

Ces derniers jours, le Sénat et l’Assemblée nationale ont chacun publié un rapport sur les drones au sein des forces armées. Et l’un comme l’autre ont fait le constat que la menace que ces derniers sont susceptibles de représenter est « encore insuffisamment prise en compte ». Et cela d’autant plus que l’on assiste à une prolifération...

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