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Défense

Les marchandises conventionnelles, un autre atout pour Haropa Port

MeretMarine.com - ven, 17/12/2021 - 12:45

Le trafic conventionnel connaît ces derniers mois un regain. En conservant une activité dédiée à cette filière, Haropa Port garde sa diversité. Dans ce premier épisode de notre série sur les trafics des marchandises conventionnelles, nous nous attacherons à analyser l’évolution des trafics de colis lourds. Un article de la rédaction de Ports et Corridors

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Hypothèques maritimes : la tenue du registre transférée vers les greffes de tribunaux de commerce

MeretMarine.com - ven, 17/12/2021 - 11:44

À partir du 1er janvier 2022, la tenue du registre des hypothèques maritimes sera transférée de la douane vers les greffes de tribunaux de commerce. 

Cette mission sera répartie entre 33 greffes de tribunaux de commerce, en fonction du port d’attache des navires. Rien ne change pour ces hypothèques. Celles valides seront intégrées au registre et les inscriptions pourront être consultées auprès des greffes compétents.

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Jean-Louis Étienne - Explorateur d’océans : son nouveau livre

MeretMarine.com - ven, 17/12/2021 - 00:30

Premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire, Jean-Louis Étienne a vécu de nombreuses expéditions. Mais la mer a toujours été au cœur de son quotidien. Aujourd’hui, il partage son amour de l’océan dans un livre qui mêle récit d’aventure, autobiographie et réflexions scientifiques : Explorateur d’océans, paru aux éditions Paulsen, en octobre 2021.

 

La découverte de la mer

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La task-force Takuba prend de l’épaisseur lentement. Un à un les pays européens rejoignent la coalition anti-terroriste (v2)

Bruxelles2 - jeu, 16/12/2021 - 15:09

(B2) La task force Takuba se développe. De nouveaux pays vont intégrer le dispositif en 2022. Ils renforceront les moyens militaires déjà présents au Sahel.

(photo : EMA / DICOD)

Une lente adhésion européenne

Même si à l’état-major français on adore les chiffres de progression fantastiques, 6 pays en avril 2021, 8 deux mois plus tard et 10 en décembre 2021, voire 13 en 2022, on doit aborder cette réalité de manière un peu moins romantique.

Petit décompte

Dans les six d’avril, il faut en fait retirer la France (!) et la Belgique (deux ou trois officiers à l’état-major ne font pas un engagement). Et les deux supplémentaires de juin (Pays-Bas, Portugal) sont aussi à l’état-major. On est donc toujours à quatre pays engagés sur le terrain ! Mais la Hongrie et le Danemark ont promis d’arriver bientôt : plutôt 2022 que 2021 pour les Hongrois comme pour le Danois ! Cela fera six.

Des Lituaniens et des Roumains bientôt

Deux autres pays sont dans les startings blocks. La Roumanie a déjà donné son accord politique il y a quelques mois. La Lituanie vient tout juste de terminer son processus de validation politique. La Diète a validé le texte sur les opérations 2022-2023. Le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielus Landsbergis l’a confirmé jeudi (16 décembre) en soirée. Il autorise l’engagement jusqu’à 30 soldats, durant trois mois, et un avion de transport (basé au Niger).

D’autres arrivées à venir

Les discussions continuent toujours avec la Grèce (qui avait déjà promis en son temps, mais tarde à concrétiser), la Pologne (ce qui serait nouveau) et la Slovaquie (idem). Un sujet évoqué par la ministre française avec son homologue slovaque Jaroslav Naď lors de sa visite à Paris. Et inclus dans la conversation bilatérale qu’ont eu le président Emmanuel Macron et le premier ministre slovaque Eduard Heger, en marge de la rencontre des Visegrad à Budapest ; ce n’était pas tout à fait fortuit, selon nous. À l’EMA, on préfère donc rester prudent, échaudé par quelques annonces fracassantes, qui ont parfois mis beaucoup de temps à se concrétiser ou des remaniements gouvernementaux qui ont obligé à revoir les beaux plans bâtis avec labeur. « Tant qu’ils ne sont pas engagés concrètement… »

Les yeux de Chimène de Paris vers l’Outre-Manche

Quant aux Britanniques, Paris continue d’espérer. Londres a déployé des militaires chargés du renseignement (le Long-Range Reconnaissance Task Group) sous le drapeau des casques bleus de la MINUSMA et fournit aussi des hélicoptères Chinook aux deux opérations (Barkhane et Minusma). Leur engagement au sein de Takuba pourrait être « une option » susurre-t-on à Paris.

Un démarrage en mode diesel

Mais c’est un fait. Après un démarrage poussif — un diplomate d’un pays européen engagé parlait d’un retard d’environ un an sur le programme — la liste des pays engagés s’allonge lentement, mais sûrement. L’état-major des armées peut donc se réjouir. « Il y a un véritable phénomène d’entraînement des partenaires européens, qui y voient quelque chose d’intéressant et de novateur. »

L’européanisation de la mission

Et avec un commandement assuré sur place par un général suédois, la ministre des Armées Florence Parly peut à juste titre parler d’une « européanisation » de l’action militaire au Sahel. Un point fondamental pour la Rue Saint-Dominique, siège du ministère français des Armées. Car « dans la perspective de l’évolution du dispositif militaire au Sahel, Takuba doit jouer un rôle croissant et nous permettre de fournir de plus en plus un soutien crédible aux Maliens ».

Gros point d’interrogation à l’horizon fin 2022 – 2023

Reste à espérer que tous ceux qui sont engagés aujourd’hui resteront jusqu’au bout de l’année 2022. Et là, c’est un point d’interrogation. Il y a un fait : les Suédois pourraient plier en grande partie bagage à la fin du premier trimestre 2022 (sauf prolongation décidée ultérieurement). Et l’arrivée d’Allemands ou d’Espagnols semble toujours improbable. Quant à la situation dans le pays, elle reste très instable : la possible arrivée des privés russes de Wagner au Mali, comme un troisième coup d’État militaire, pourrait changer la donne. L’option travaillée très sérieusement à Paris comme dans les pays participants à Takuba est donc de déplacer le nœud névralgique des opérations plutôt vers le Niger. Pays plus acceptable pour nombre de pays…

(Helen Chachaty & Nicolas Gros-Verheyde)

  1. Même si la task force reste sous le commandement d’opération de la force Barkhane (donc sous autorité française).
  2. Le Niger serait un pays plus acceptable politiquement parlant. Le Mali étant un pays en guerre, y intervenir pourrait poser des problèmes de politique interne pour certains États membres.

Lire aussi :

Papier mis à jour le 16.12 19h30 sur la validation par la Diète lituanienne

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Ukraine ou Biélorussie, entre Europe et Russie. La bataille violette est déclenchée

Bruxelles2 - jeu, 16/12/2021 - 13:10

(B2) C’est une bataille sournoise qui se déroule aux confins orientaux de l’Union européenne. Entre Bruxelles et Moscou, « l’Ouest » et « le nouvel Est », se déroule une bagarre qu’on peut qualifier de violette. Ni rouge, comme la guerre, ni bleue, couleur de la guerre froide. Plutôt un entre les deux subtil.

Véhicules Buk russes équipés de missiles aériens en manœuvre (Archives B2 – Photo : armée russe)

Dans la ligne de mire du Kremlin

L’Union européenne ennemi à abattre, l’OTAN adversaire de cœur

Dans la ligne de mire du Kremlin, malgré les mots, ce n’est pas tant l’Alliance atlantique qui est l’ennemi. Celle-ci fait plutôt figure d’adversaire utile, mais pas trop menaçant. La vraie menace, c’est l’Union européenne. Elle et sa volonté, douce, de raccrocher les six pays du pourtour russe (Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) à sa sphère démocratique libérale et de libre échange. Une Union européenne, avec un air malicieux, que Moscou exècre et redoute. Car elle opère, malgré tout, une sacré force de séduction.

Le Partenariat oriental : entre Europe et Russie ?

Cette stratégie européenne avec les pays du Partenariat entend être une sorte de sas, quasi-permanent, entre l’adhésion à l’Union européenne et l’état de pays tiers. Il s’agit d’arrimer le plus solidement possible ces pays au marché européen en leur donnant différents avantages (commerciaux, économiques, visas, etc.), sans leur accorder le sacro-saint statut de membre à part entière de l’Union européenne.

Un passage en douceur à un monde libéral

Une sorte de passage en douceur du marché soviétique, à un marché libéral régulé plus européen. Une sorte de partenariat qui fonctionne, au regard des chiffres du commerce extérieur de l’Ukraine par exemple. La part de marché de l’ensemble des pays de l’Union en Ukraine a progressé de cinq points, entre la révolution de Maidan et aujourd’hui : de 35% de 2013 à plus de 40% en 2020, selon le Trésor Français.

La hantise de Moscou

Pour la Russie, c’est ce qu’il faut éviter à tout prix, qu’un pays bascule totalement côté européen, se voir éjectée des marchés et du commerce, ramener ses entreprises à une influence infime et son poids politique se réduire peu à peu. Un vrai cauchemar. Car il ouvrirait aussi la porte à une adhésion de ces pays à l’Alliance atlantique. Et pour éviter cela, tous les moyens sont bons.

Les différentes techniques russes d’entretien de la tension

Pour maintenir constante la pression sur ces territoires qu’elle entend bien à un moment, sinon reconquérir, du moins neutraliser, la Russie utilise toute une palette d’outils stratégiques et politiques, de façon concurrente ou successive.

La technique du territoire rebelle

En Moldavie (avec la Transnistrie), en Géorgie (Abkhazie, Ossétie du Sud), en Ukraine (Crimée, Est de l’Ukraine), des parties notables des territoires ont été arrachées à l’autorité de ces pays, pour passer dans une autonomie sous orbite russe, voire carrément intégrées dans le territoire russe. Le cas extrême étant la Crimée, envahie en 2014 et aujourd’hui entièrement intégrée à la Russie. Question stratégique oblige, ces territoires procurent un avantage très net à Moscou. Au niveau militaire, ils lui permettent de stationner des troupes et d’attiser des tensions. Au point de vue politique, ils empêchent l’adhésion à l’OTAN : un pays devant assurer le contrôle intégral de son territoire pour adhérer à l’alliance atlantique.

Des forces de maintien de la paix

Dans plusieurs territoires, la Russie a obtenu de pouvoir stationner des troupes militaires, sous couvert de forces de maintien de la paix. En Arménie, la présence russe a été renforcée par la dernière défaite face à l’Azerbaïdjan au Haut Karabagh. Et en Azerbaïdjan, à la faveur de ce conflit, les troupes russes assurent le maintien de la paix. Idem sur le territoire moldave de Transnistrie arraché à la Moldavie.

La technique des accords militaires

Voire, la Russie a passé plusieurs accords militaires : avec l’Arménie, avec l’Abkhazie (province autonome de Géorgie). Quant à la Biélorussie, qui avait réussi jusqu’à présent à tenir une position assez indépendante, le maintien de Loukashenko au pouvoir et la politique européenne l’obligent à se rapprocher de la Russie, Moscou espérant à terme une union plus étroite, voire une fusion-absorption.

L’incursion politique et médiatique

Dans plusieurs de ces pays, Moscou soutient directement ou indirectement des forces politiques qui lui sont plus favorables. Au besoin, il s’ingère dans les campagnes électorales nationales par la diffusion de fausses informations relayées par les médias classiques ou sur les réseaux sociaux. La bonne vieille propagande a été modernisée sous forme de fake news, de trolls etc. Les médias russophones qui bénéficient d’un fort soutien financier sont souvent plus modernes, plus populaires que les médias locaux.

Le durcissement du régime

Pour imposer sa politique, c’est une phase ultime possible : le passage d’un régime démocratique à un régime plus autoritaire, avec chasse aux opposants politiques et privation des libertés. C’est le modèle qui s’est imposé en Biélorussie, avec l’aide des services russes de force. Au besoin en poussant la provocation aussi loin que possible (tel le détournement d’un avion de Ryanair avec à son bord un opposant politique bélarusse) pour éviter toute tentation de retour en arrière. Le décrochage de la Biélorussie du Partenariat oriental est un succès pour Moscou. Sera-t-il durable ?

L’immigration provoquée

C’est la dernière tactique mise en œuvre : Importer des migrants de pays tiers, via charters aériens ou terrestres, en leur facilitant le transit dans le territoire national pour les projeter sur la frontière du voisin occidental. Elle ne date certes pas d’aujourd’hui et de l’action hybride menée par les Biélorusses contre la Pologne et les pays Baltes. Elle a été utilisée auparavant par les Russes pour faire pression sur la Finlande, en amenant par voie de bus des migrants, dans le Grand Nord.

Des conflits gelés qui peuvent se rouvrir

Les conflits sont dit ‘gelés’ pour l’instant en Moldavie, Géorgie et en Crimée. Mais le conflit reste ouvert dans l’Est de l’Ukraine et l’expérience du Haut Karabagh à l’automne 2020 montre qu’un conflit dit gelé peut se réchauffer rapidement et se transformer en guerre. En particulier, notons que depuis l’intervention en Géorgie en 2008, quand un conflit se calme d’un côté, il se ravive de l’autre. Et, même gelés, les tensions permettent d’alimenter une certaine fièvre.

La stratégie de l’allumage des signaux

De ces différentes présences, qui ont chacune une dynamique propre, Moscou joue pour assurer une tension permanente. Tension alternative, parfois basse, parfois haute, qui permet de maintenir sous pression l’ensemble de la zone et oblige l’adversaire à exercer une vigilance continue et s’adapter en permanence. Elle place les alliés de l’OTAN dans un dangereux numéro d’équilibriste : ils doivent maintenir une présence, mais pas trop au risque d’apparaitre comme le fauteur de troubles. Ils doivent rassurer les pays de la zone, mais ne pas s’engager trop… car ils n’ont ni la volonté ni les moyens. Aucun allié de l’Atlantique n’a envie de mourir pour le Donbass ou l’Abkhazie. La réalité est connue. Une sorte de guerre d’usure de l’adversaire sur plusieurs années ou dizaines d’années est ainsi bel et bien entamée entre l’Occident, Europe et USA, et la Russie.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Le showroom virtuel au service des innovations et produits du secteur maritime

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:30

Face aux contraintes sanitaires, gardez le lien avec vos clients quoi qu’il arrive !

La crise sanitaire liée à la Covid-19 a profondément modifié nos interactions professionnelles. Salons digitaux, réunions à distance, rendez-vous commerciaux par visioconférence… Ces pratiques s’ancrent dans la durée, avec le bouleversement des meetings professionnels et l’essor du télétravail. Comment disposer d’une solution qui soit exploitable en présentiel comme à distance, partout, pour tous ? Déployez votre showroom virtuel, un espace d’exposition en 3D personnalisé !

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Irish Ferries : l’Isle of Innisfree débute ses rotations dans le Détroit

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:07

Après trois semaines d’arrêt technique à Dunkerque, l’ex-Calais Seaways, devenu Isle of Innisfree, a débuté hier ses rotations entre Calais et Douvres aux couleurs d’Irish Ferries. De première traversées en mode fret, avant d’accueillir à partir de ce jeudi des passagers.

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L’US Navy teste un drone de surveillance à voile

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:01

La marine américaine a annoncé, lundi 13 décembre, qu’elle testait un nouveau drone de surveillance à voile (Saildrone Explorer USV) dans le golfe d’Aqaba, dans le cadre de l’exercice Digital Horizon. Il a été lancé depuis la base navale jordanienne d’Aqaba d’où ce type de drone doit opérer. L'engin mesure 7 mètres de long, pour 4.87 de haut. Il dépend du vent pour sa propulsion, tandis que ses capteurs pour surveiller son environnement sont alimentés par des panneaux photovoltaïques.

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Suède : une pilotine convertie au méthanol

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:01

Une pilotine de l’administration maritime suédoise (SMA) a été convertie pour fonctionner au méthanol dans le cadre du consortium Fastwater (pour FAST Track to Clean and Carbon-Neutral WATERborne Transport through Gradual Introduction of Methanol Fuel). Il s’agit d’une première pour ce type de navire. Remise à l'eau le 14 décembre, la pilotine 120 SE de la station SMA d’Oxelösund mesure 14.4 mètres de long, pour 4.6 de large et fonctionne avec un seul moteur MD 97 alimenté au méthanol, dont la puissance atteint 415 kW à 2100 tr/min.

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BRF : la section italienne du Jacques Chevallier est arrivée à Saint-Nazaire

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:01

La section de coque du futur Jacques Chevallier de la Marine nationale réalisée en Italie par Fincantieri est finalement arrivée hier, à Saint-Nazaire. Elle a immédiatement été installée dans la forme B, où les Chantiers de l’Atlantique vont assurer l’assemblage du premier des quatre nouveaux bâtiments ravitailleurs de forces (BRF). Réalisée en sous-traitance par le chantier Fincantieri de Castellammare di Stabia, près de Naples, cette section flottante mesure de 73.8 mètres de long pour une largeur de 27.6 mètres, une hauteur de 20.6 mètres et un poids d’environ 3000 tonnes.

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Patrouille maritime : le plateau franco-allemand MAWS fermé

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:01

En 2020, un plateau d’étude franco-allemand avait été installé dans les locaux de Thales à Vélizy, en région parisienne. Cela, dans le cadre du projet MAWS (Maritime Airborne Warfare System) de renouvellement des capacités de patrouille maritime de la Marine nationale et de la Bundeswehr.

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Le port de Brest-Roscoff rejoint les RTE-T

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:01

L’horizon se dégage pour Brest et Roscoff ! Le cluster portuaire de la Bretagne nord rejoint les autres cadors du corridor atlantique qui comprenait déjà les ports français de Bordeaux, Le Havre et Nantes-Saint-Nazaire. Mardi 14 décembre, la Commission européenne réunie à Strasbourg a adopté sa proposition de révision des réseaux transeuropéens de transport (RTE-T). Dans cette nouvelle mouture, le port breton rejoint le réseau central, c’est-à-dire l’ossature essentielle du RTE-T dans laquelle figurent tous les grands ports européens.

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Noveltis : une interface pour accéder à 30 ans de données météo

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:01

Quel vent souffle en général le 16 décembre au large d’Antsiranana, à Madagascar ? Une question à laquelle il est possible de répondre en utilisant des données publiques et gratuites, mises en ligne par l’institut océanographie américain Noaa ou par le programme européen Copernicus de Mercator, par exemple. Mais il faut une sérieuse expertise pour extraire, décoder et exploiter ces imposants datasets avant d’en faire des statistiques.

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Brest : l’épave du Bugaled Breizh doit être déconstruite

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:01

Le processus devant conduire à la déconstruction de l’épave du chalutier breton Bugaled Breizh a débuté, a appris Mer et Marine, mais il devrait prendre du temps. Le bateau, qui a fait naufrage le 15 janvier 2004 au large du Cap Lizard, entrainant la mort des cinq marins-pêcheurs présents à bord, avait été renfloué et ramené à Brest en juillet 2004 pour les besoins de l’enquête. Considéré comme une pièce constitutive du dossier, il avait été installé dans la base navale, où il se trouve toujours.

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Grain de Sail 2 commence à se dévoiler

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:01

« Le projet Grain de Sail 2 a commencé il y a un an » raconte Loys Leclercq, architecte naval de L20naval, à Mer et Marine. « Nous avons commencé par reprendre une partie des études de détails du premier bateau, Grain de Sail, puis nous avons travaillé sur l’avant-projet du deuxième navire ».

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Logistique : le groupe CMA CGM défait les nœuds

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:01

Fin novembre, le groupe CMA CGM a annoncé deux mesures phares destinées à défaire les nœuds logistiques de la conteneurisation. Il ajoute une capacité supplémentaire entre l’Asie et la France et offre une prime pour sortir les conteneurs du port de Los Angeles. Un article de la rédaction de Ports et Corridors

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DFDS réceptionne l’Aura Seaways

MeretMarine.com - jeu, 16/12/2021 - 00:01

Son précédent navire à passagers neuf en propriété remontait à 1982, c’était le Scandinavia, affirme DFDS. L’armement danois a annoncé, lundi 13 décembre avoir réceptionné, près de 40 ans plus tard, l’Aura Seaways, un Ropax construit au chantier chinois Guangzhou Shipbuilding International (GSI) pour servir en Baltique.

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EUTM RCA suspend ses activités, elle ne s’arrête pas. Enfin un peu quand même !

Bruxelles2 - mer, 15/12/2021 - 21:34

(B2) Interrogé par B2, le service diplomatique européen a confirmé à mi-mot la suspension de la mission de l’Union européenne de formation des forces armées centrafricaines. Et surtout sa cause.

(Crédit: EUTM RCA)

Le conseil uniquement

Il ne s’agit pas d’un arrêt de la mission a justifié la porte-parole du Haut représentant, Nabila Massrali. EUTM RCA va arrêter la formation et « temporairement recentrer ses efforts sur le conseil stratégique ». Un conseil dispensé « au ministère de la défense et [à l’état-major] militaire » ainsi qu’aux « écoles militaires des FACA », les forces armées centrafricaines.

La cause : la présence de Wagner

« Les forces armées centrafricaines ont reçu un soutien bilatéral de Wagner ». Des « rapports » l’indiquent. Cette coopération a été « établie sans aucune transparence ». La présence « des mercenaires de Wagner en RCA est un sujet de grave préoccupation pour l’Union européenne, plus particulièrement pour l’EUTM ».

Une mission qui n’est pas engagée sur le terrain de bataille

Or, EUTM est « une mission de formation, pas une mission de combat ». C’est-à-dire qu’elle « n’est pas physiquement sur le champ de bataille et n’est pas engagée sur le champ de bataille aux côtés des FACA ».

Aucune coopération avec Wagner, où que ce soit

Et la porte-parole, d’ajouter « pour être [parfaitement] clair » : « Nous ne coopérons pas avec le Groupe Wagner, où que ce soit ». Il n’est donc ainsi « pas prévu que les FACA reçoivent une formation supplémentaire de la part de l’EUTM pour le moment ou à court terme, il s’agit d’une mesure opérationnelle temporaire ».

Commentaire : un retour six ans en arrière ! Ni vu ni connu

Cette déclaration en forme de démenti est en fait une confirmation des informations publiées hier. (Lire : Face à Wagner en Centrafrique, l’Europe se retire). Elle représente un sacré revers pour l’Union européenne, condamnée à un aveu d’impuissance, et un sacré retour en arrière à la case départ, du début de la mission sous forme uniquement de conseil stratégique (EUMAM RCA) entre 2015 et 2016.

La réticence à l’engagement en Centrafrique dès le début

Cette mission EUMAM RCA avait suscité à l’époque une forte réticence des Européens pointant le risque de l’inefficacité. La génération de forces de cette mission sera d’ailleurs fort laborieuse. La plupart des États membres rechignant à envoyer du personnel (lire : EUMAM RCA, une génération de force bien laborieuse). Elle ne devra en fait son existence qu’à la France qui fournira un bon tiers des effectifs au final, à une petite dizaine d’États membres, … et surtout aux Géorgiens qui fourniront l’équipe de protection et aux Serbes le soutien médical (lire : La mission EUMAM RCA va être lancée, tous les effectifs arriveront plus tard). Deux points fondamentaux pour le bon déroulement de la mission.

Je persiste et signe

Notre article signé hier n’a pas vraiment plu en haut lieu. Certains contestant le titre ou l’analyse. Je persiste et je signe. Cette décision — que l’on appelle recentrage et suspension (comme le SEAE) ou repli ou arrêt — n’est pas anodine. Elle ne pouvait, selon nous, être prise simplement par une décision du comité politique et de sécurité.

Une défaillance politique et démocratique

Elle aurait dû être prise par les ministres en tant que telle, ou au moins être endossée par eux. Tout comme l’a été la décision sur les sanctions de Wagner (préparée en amont et ‘endossée’ par les ministres, sans débat). Et dans un système démocratique, le Parlement européen aurait dû être dûment et officiellement informé. Quitte à se prononcer dans un avis (purement consultatif), cela paraît assez logique.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Face à Wagner en Centrafrique, l’Europe se retire. Russie : 1 point

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Courant quai : premières opérations avec la PLUG NG3 à Trondheim

MeretMarine.com - mer, 15/12/2021 - 18:37

Dans le cadre de la réduction des émissions de la ligne de l’Express Côtier exploitée par les armateurs Hurtigruten et Havila, le port de Trondheim vient de mettre en service une interface de courant de quai PLUG d’une capacité de 2000 Ampère sous 1000 Volt, fournie par NG3.

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Une fin d’année chargée pour le Campus des Industries Navales

MeretMarine.com - mer, 15/12/2021 - 17:25

Depuis 2018, CINav accompagne la filière des industriels de la mer pour répondre à l’enjeu d’ancrer dans les territoires une main-d’œuvre nationale qualifiée avec des perspectives de carrière motivantes.  Pour l’association, décembre 2021 s’avère chargé en actualités et événements.

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