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Défense

IED : pour en finir avec les statistiques approximatives

Le mamouth (Blog) - lun, 04/01/2021 - 09:26

20, 30, 40, 50%, ... "beaucoup". Les pertes liées aux IED ont eu le droit à une série de chiffres durant tout

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Comment Barkhane réduit ses effectifs (avant l'heure)

Le mamouth (Blog) - lun, 04/01/2021 - 08:50

Les responsables français l'affirment, pour l'heure, pas de décision sur une réduction, sur un retrait.

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In memoriam : brigadier Loïc Risser (2e hussards / GRM)

Le mamouth (Blog) - sam, 02/01/2021 - 23:52

Le brigadier Loïc Risser (24 ans) a été tué par un IED ce matin à Menaka avec sa chef de groupe, le

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In memoriam : Sergent Yvonne Huynh (2e hussards / GRM)

Le mamouth (Blog) - sam, 02/01/2021 - 23:39

Le sergent Yvonne Huynh a été tué ce matin par un IED à Menaka, avec un autre membre de son équipe,

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Deux hussards tués par un IED à Menaka (actualisé 23h15)

Le mamouth (Blog) - sam, 02/01/2021 - 21:19
Trois hussards ont été blessés grièvement aujourd’hui au Mali, près de Menaka, par la troisième Plus d'infos »
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New attack against a vehicle of Operation Barkhane near Menaka in Mali (v2)

Bruxelles2 - sam, 02/01/2021 - 19:30
(crédit : DICOD / EMA)

(B2) A patrol of the Barkhane Force was hit this Saturday (2 January) in the early afternoon by an improvised explosive device. The French forces are counting two dead and one seriously wounded

The incident took place in the locality of Tabangoute, 2 km north of the town of Menaka in Mali. The attack by an improvised explosive device (IED) caused several casualties among the military, according to Wassim Nasr, citing local & corroborating sources. It is the work of the JNIM (1), analysis the watchman-analyst and journalist for France 24. Organisation which has a « platform for firing home-made rockets » in the area he says.

Two dead, one injured

The information was officially confirmed at 23:00. « Sergeant Yvonne Huyng and Brigadier Loïc Risser of the 2nd regiment of Haguenau hussars died in battle north of Ménaka, » the French army said in a statement. Despite the immediate care provided by the detachment’s first-aid worker, they died « as a result of the explosion ». A third soldier was injured. His condition « is stable and his medical prognosis is not promising », assured the French army staff. Aerial observation, protection means (such as fighter planes) and a rapid reaction force on the ground (by helicopter) have been « deployed » to ensure the protection of the elements, as well as the evacuation of victims.

Improvised explosive device

Their light armoured vehicle, acting as part of an observation and intelligence patrol, was hit by an improvised explosive device NB: this is indeed a mine-type IED. An EOD investigation team was deployed on site to determine the operating mode used (by pressure or remote control of the mine), as well as its design. This is important in order to define the origin or group behind the explosion.

Second incident in less than a week

This is the second incident in less than a week. The previous one took place on Monday in another area near Hombori.

Czech deployment under way

Menaka is a key area. It is there that the Czech soldiers who are going to operate with the French within the framework of the Takuba Task Force grouping together European special forces under the command of the Barkhane Force is to be based. This incident is all the more significant as the units of the 601st special forces group based at Prostějov are, according to our information, in the process of setting up in the area. Most of them have even already arrived.

This is a first for the men of this elite unit of the Czech Army, which bears the name of General Moravec (2). They have already been deployed in several areas of tension (since the advent of the Czech Republic): during the Balkan War (IFOR, SFOR, KFOR, UNPROFOR), in Iraq (during the Gulf War or Operation Enduring Freedom) or in Afghanistan. But never in Africa in a combat position.

(NGV)

  1. The Support Group for Islam and Muslims (GSIM or JNIM in Arabic) brings together several rebel and terrorist movements and is affiliated to Al Qaeda in the Islamic Maghreb.
  2. Head of Czechoslovak military intelligence during the period of World War II

English version published at 23:50

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Nouvelle attaque contre un véhicule de l’opération Barkhane près de Menaka au Mali (v3)

Bruxelles2 - sam, 02/01/2021 - 19:30
(crédit : DICOD / EMA)

(B2) Une patrouille de l’opération Barkhane a été atteinte ce samedi (2 janvier) en début d’après midi. Deux morts et un blessé grave figurent parmi les forces françaises

L’incident a eu lieu vers la localité de Tabangoute à 2 km au nord de la ville de Menaka au Mali. L’attaque par un engin explosif improvisé (IED) a fait plusieurs victimes dans les rangs des militaires, selon Wassim Nasr, citant des sources locales & concordantes. Il est l’œuvre du JNIM (1), précise le veilleur-analyste et journaliste pour France 24. Organisation qui a dans la zone une « plateforme de tirs de roquettes artisanales ». Le bilan exact n’est pas confirmé. Mais on parle de deux morts au moins et plusieurs un militaire gravement blessé, évacué sur l’hôpital de la base militaire de Gao (Mali).

#Mali selon sources locales & concordantes « un convoi #Barkhane a été frappé par un IED en début d’après midi vers la localité de Tabangoute à 2km au nord de la ville de #Menaka » // zone d’activité du #JNIM #AQMI utilisée aussi comme plateforme de tirs de roquettes artisanales pic.twitter.com/FouizZf7I2

— Wassim Nasr (@SimNasr) January 2, 2021

L’état-major des armées, sollicité par B2 vers 20h, n’a pas souhaité au départ commenté la nouvelle. Ce qui n’est pas vraiment de bon augure. En général, il s’agit d’une part de prévenir les familles concernés, mais aussi de consolider le bilan exact et de mettre au point la communication politique.

Deux morts et un blessé

(Mise à jour) L’information a été confirmée officiellement à 23h. « Le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser du 2e régiment de hussards de Haguenau sont morts au combat au nord de Ménaka », détaille l’état-major des armées dans un communiqué. En dépit des soins prodigués immédiatement par le secouriste du détachement, « ils ont succombé des suites de l’explosion ». Un troisième militaire a bien été blessé. Son état « est stable et son pronostic médical n’est pas engagé ». Des moyens d’observation et de protection aérienne (de type avions de chasse) ainsi qu’une force rapide de réaction au sol (intervenue par hélicoptère) ont « été déployés » afin de garantir la protection des éléments, comme l’évacuation des victimes.

Le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser (crédit : DICOD / EMA)

Un engin IED

Leur véhicule blindé léger qui faisait partie d’une patrouille d’observation et renseignement a été atteint par un engin explosif improvisé.

NB : il s’agit bien d’un IED de type mine. Une équipe d’enquête EOD a été déployée sur place afin de déterminer le mode opératoire utilisé (par pression ou télécommandée de la mine), comme sa conception. Ce qui est important pour définir la provenance ou le groupe à l’origine de l’explosion.

Second incident en moins d’une semaine

C’est le second incident en moins d’une semaine. Le précédent avait eu lieu lundi, dans une autre zone, près de Hombori (lire : Trois militaires de Barkhane décèdent dans un IED). Mais Menaka est une zone clé. C’est là que doivent s’installer les militaires tchèques qui vont opérer avec les Français dans le cadre de la Task force Takuba (regroupant des forces spéciales européennes sous le commandement de Barkhane) (lire : Takuba. Déploiement tchèque en cours).

Hommage

Plusieurs hommages ont été rendus aux militaires français venant de responsables européens « C’est l’Europe toute entière qui s’incline devant le sacrifice de ces jeunes tués loin de chez eux et qui, en protégeant la paix et la stabilité au Sahel, renforcent aussi notre sécurité en Europe » a indiqué Charles Michel, via twitter.

(NGV)

  1. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM en arabe) regroupe plusieurs mouvances rebelles et terroristes et est affilié à Al Qaida au Maghreb islamique.
  2. Chef du renseignement militaire tchécoslovaque durant la période de la 2e guerre mondiale.

Mis à jour 23h30 (v2) Confirmation du bilan. Précisions sur l’engin explosif et sur la présence tchèque. 5.1 (v3) Ajout du commentaire de Charles Michel

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New Year's Eve Ball Drop: la tradition bien observée sur la base aérienne d'Agadez

Lignes de défense - ven, 01/01/2021 - 18:44

 

Le 1ere clase  Ablezah Staples, du 724th Civil Engineer Squadron, vérifie que la boule du Nouvel an fonctionne bien sur la base 201 d'Agadez, au Niger (US Air Force photos Staff Sgt. Matthew J. Wisher). 

Cette boule rappelle celle de Times Square: depuis 1907, une grosse boule lumineuse d'un diamètre de 3,7 m, pesant 49 kg, munie de 600 ampoules halogènes, de 540 panneaux à cristaux en forme de triangle et de 96 lampes stroboscopiques. La boule descend lentement à partir de 23 h 59 sur un mât situé sur le toit du One Times Square pour se poser à minuit pile.

Les militaires d'Agadez ont repris cette tradition comme le montrent ces clichés.

La boule lumineuse a ensuite été accroché dans un des shelters de la base. Pendant ce temps, d'autres soldats installaient des "2021" au-dessus de conteneurs.

 

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Stratégie et confinement : Grande stratégie ?

EGEABLOG - ven, 01/01/2021 - 17:01

Dans le cadre du dossier annuel d'ER, voici un premier artticle pour cette année. J'ai un peu l'intention de revenir plus souvent... Il faut juste que je trouve le temps....

Thomas (ici) a en effet parcouru le vocabulaire militaire que notre confinement actuel pouvait évoquer : blocus, embargo, endiguement, autant de termes opératifs qui renvoient à notre expérience présente. A un détail près cependant : notre confinement n’a rien de militaire. On peut certes évoquer les hôpitaux de campagne qui ont été mis en œuvre, les liaisons aériennes par hélicoptères ou kits Morphée, les quelques PHA mis en alerte au profit des DOM-COM mais finalement, l’outil militaire a été peu utilisé. Certes, il faudrait aussi évoquer les conséquences opérationnelles du confinement sur les forces : entre les cas qui se sont déclarés sur le Charles de Gaulle ou sur le bâtiment américain Théodore Roosevelt au printemps, ou les mesures de confinement ajoutées à la préparation opérationnelle avant les Opex (ou au retour d’Opex). Rien là finalement qui n’attire l’intérêt au-delà des spécialistes.

 

Source

Mais du coup, si l’on réfléchissait en termes de grande stratégie, celle qui est au-dessus de la stratégie militaire, celle que doit conduire le stratège politique qui préside aux destinées de la Nation ? Voyons cela...

Les pays fermés

Car le confinement est une stratégie qui peut se décider pour des raisons politiques et pas seulement sanitaires. Deux exemples viennent à l’esprit : la Corée du Nord et le Turkménistan.

Le cas de la Corée du nord est le plus connu. Pyong-Yang a en effet décidé de fermer ses frontières avec l’extérieur et de ne pas autoriser la libre circulation de ses citoyens à l’extérieur, et même à l’intérieur du pays. Mais l’expression de « royaume ermite », utilisée souvent pour désigner le pays, s’applique en fait à toute la péninsule, tant elle a été prise en tenaille entre de multiples puissances expansionnistes : Chine, Japon et Russie, traditionnellement. Depuis le XVIIe siècle, face à tant d’invasions, la Corée se ferme et se méfie de tout ce qui est étranger. En fait, la dynastie Kim reprend une vieille tradition coréenne. Dès lors, malgré l’ouverture de quelques zones franches, le pays vit refermé sur lui-même, ce qui constitue un de ses piliers géopolitiques.

Le Turkménistan est moins connu. A la suite de l’éclatement de l’URSS, le pays devient indépendant sous la houlette d’un dictateur, Saparmurat Niazov (qui meurt en 2006). Ce « Turkmenbachi » (père des Turkmènes) conduit une politique d’indépendance nationale autour de la langue turkmène, à la fois pour se dégager de l’influence russe et pour dépasser la structure tribale de la société. Cependant, malgré d’énormes richesses en hydrocarbures qui en font un eldorado gazier et constituent l’essentiel de ses relations extérieures, le pays s’enferme. Membre à l’origine de la Communauté des Etats indépendants qui a succédé à l’URSS, il en devient un simple « membre associé », afin de manifester une neutralité officielle. Dès lors, la population, jeune et endoctrinée par l’éducation du régime (autour du livre Ruhnama écrit par Niazov et qui a officiellement autant de valeur que le Coran), se voit interdire toute relation avec l’extérieur. Le système est donc moins dur que celui de Corée du Nord, le pays est plus riche grâce au pétrole, mais il reste enclavé et très distant envers toute communication étrangère.

Les pays murés

Une autre forme de confinement consiste à dresser des murs, des clôtures et des barrières à ses frontières. Certaines sont très anciennes (que l’on pense justement à la DMZ entre les deux Corées, qui date de 1953), d’autres bien plus contemporaines, pour des motifs divers. Constatons qu’en ces temps de mondialisation, donc d’ouverture, les murs et clôtures se multiplient, comme s’ils étaient une externalité de cette mondialisation.

Ils ont différentes formes et ne ressemblent pas tous à l’accumulation de grillages autour des présides de Ceuta et Melilla : ainsi, une marche peut constituer une telle barrière : un espace avec un obstacle naturel (ou pas) mais surtout aucun point de franchissement, manifestant la volonté des deux pays de ne pas échanger : par exemple la marche entre Panama et Colombie, ou celle entre Papouasie et Indonésie. De simples grillages peuvent suffire, comme entre Botswana et Zimbabwe (le Botswana a d’ailleurs invoqué des raisons sanitaires pour justifier, en 2003, l’érection de cette barrière électrifiée). Enfin, de véritables ouvrages avec beaucoup de technologie peuvent s’élever, comme aux frontières du Koweït ou celle d’Arabie Séoudite.

Il est vrai que la plupart de ces murs sont destinés à empêcher l’autre de venir. La barrière est alors tournée vers l’extérieur, créant deux zones : une qui serait « protégée », l’autre qui serait ouverte à tout vent. Le discours sanitaire est sous-jacent car l’autre est censé apporter avec lui bien des inconvénients dont on ne veut pas. L’autre est synonyme de danger. Ce peut être pour des raisons de contrebande (motif invoqué par le sultanat de Brunei face à la Malaisie orientale, ou par l’Inde face au Bengladesh), sécuritaires (Chine, Thaïlande, Ouzbékistan, Iran, Maroc) et bien sûr l’immigration (multiples exemples).

Des pays ouverts utilisent largement ces dispositifs : que l’on pense à l’Union Européenne et son dispositif Schengen (avec des zones très équipées, par exemple en Thrace), aux États-Unis (D. Trump a attiré l’attention sur cette barrière qui restait à terminer d’ériger) et bien sûr à Israël, qui a dressé un véritable mur de plusieurs mètres de haut à l’intérieur de son pays pour se séparer des zones officiellement attribuées à l’autorité palestinienne.

La barrière est un moyen de « réduire le risque », notre société contemporaine manifestant une aversion maximale au risque. De ce point de vue, elle obtient l’assentiment de la population qui y voit l’affirmation d’une souveraineté perçue comme menacée. Mais dans un certain nombre de conflits gelés, la barrière peut aussi constituer un signe d’apaisement permettant l’ouverture de négociation. Aussi bien, la barrière n’est pas aussi rigide que certains la présentent souvent. Elle est d’ailleurs efficace à court terme mais elle perd son usage dans le temps. Car l’étanchéité des murs paraît hypothétique notamment sur de longues distances. Élever une barrière ne suffit pas : il faut la surveiller, l’entretenir, être en mesure d’intervenir en cas de problèmes et de repousser « l’autre » qui voudrait passer en force. Autant de moyens humains qui sont indispensables et qui supposent des ressources constantes, rarement allouées dans la durée.

Confinements intérieurs

Dernier exemple de confinement stratégique, celui du confinement intérieur. Il peut affecter une population entière : la pandémie de 2020 nous a montré comment. Plus habituellement, il concerne certains espaces ou certaines catégories de la population.

On peut bien sûr penser aux zones réservées pour des motifs sécuritaires, telles les zones militaires (aux statuts divers, de la simple zone protégée aux zones sous haute surveillance) mais aussi les centrales nucléaires ou autres emprises Seveso. Nous sommes ici à cheval entre des motifs régaliens et des considérations de sécurité publique, sans même parler des clôtures particulières destinées à protéger la propriété privée. Mais au-delà de ces cas courants, il y a des confinements exceptionnels.

Le cas d’Israël construisant un mur intérieur le long de la ligne verte est symptomatique de ce confinement intérieur des espaces. N’oublions pas non plus les dispositifs d’apartheid comme ceux qu’a connu l’Afrique du sud.

Deux autres phénomènes existent, assez proches et admis socialement. D’une part, les zones d’accueil des gens du voyage, disposées partout sur le territoire. Les gens du voyage ont mauvaise réputation, précisément parce qu’ils n’ont pas de domicile fixe. A défaut d’un passeport individuel retraçant leur itinéraire sur le territoire, les autorités ont mis en place des obligations d’accueil géographique aux alentours des agglomérations. Autre phénomène, celui des « parcos », qui désignent en Italie ces regroupements de maisons entourées et gardées pour des raisons de sécurité. Le phénomène se répand notamment aux États-Unis, sous le nom de gated communities (quartier résidentiel fermé). Ces deux exemples retracent les phénomènes observés aux frontières extérieures. Le premier vise à cantonner les extérieurs dans des enceintes réservées (des sortes de frontières intérieures), quand le second vise à se protéger soi-même de l’extérieur en s’isolant. Dans un cas, le confiné est reflué dans l’espace clos, dans l’autre, l’espace clos sert à protéger le confiné.

Ainsi, le confinement constitue une stratégie générale visant à isoler deux populations, l’une « saine », l’autre « dangereuse ». Finalement, il constitue un outil courant permettant de séparer « le même » de « l’autre ». Il s’applique aussi bien aux frontières extérieures, soit qu’il faille empêcher la population de sortir, soit d’empêcher l’étranger d’entrer. Mais le phénomène existe aussi à l’intérieur, avec des sortes de confinements temporaires ou durables, permettant de confiner relativement telle ou telle population.

De ce point de vue, la situation que nous avons connue avec la pandémie et les confinements nationaux mis en place est extraordinaire, au sens premier du mot : En effet, il ne s’agit pas simplement d’empêcher la population de sortir du pays, mais tout simplement de limiter ses déplacements à l’intérieur du pays, à l’encontre d’une liberté de circulation qui apparaissait traditionnellement comme une liberté publique intangible.

Olivier Kempf

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L'art bat les lettres, pour 2021

Le mamouth (Blog) - ven, 01/01/2021 - 16:06

C'est une carte de voeux encore très interactive que le Commandement des opérations spéciales a

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Les deux derniers survivants du 1er BFMC promus

Le mamouth (Blog) - ven, 01/01/2021 - 14:08

Ils étaient 177 sur la plage de Colleville-Montgomery le 6 juin 1944, ils ne sont plus que deux : Léon

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Le vétéran Léon Gautier élevé au rang de Grand officier de la Légion d’honneur

Lignes de défense - ven, 01/01/2021 - 12:52

C'est au JO de ce matin: 

A la dignité de grand officier M. Gautier (Léon, Charles, Alexandre), ancien combattant des forces navales françaises libres. Commandeur du 23 août 2014.

Léon Gautier, l’un des 177 fusiliers marins du commando Kieffer à avoir débarqué sur les côtes normandes le 6 juin 1944, a donc été élevé au rang de Grand officier de la Légion d’honneur, ce 1er janvier 2021.

Né le 27 octobre 1922 à Rennes et habitant à Ouistreham (Calvados), il rejoint les Forces françaises libres, à Londres, en juillet 1940. Trois ans plus tard, il se porte volontaire pour intégrer un des commandos dirigé par le commandant Kieffer.

Le 5 juin 1944, il quitte l’Angleterre dans une barge menée par Alexandre Lofi, la seconde étant conduite par le commandant Kieffer. À 7 h 30, le lendemain matin, il débarque sur sa terre natale, à Colleville-sur-Orne (Colleville-Montgomery). « En août 1945 à Vannes, je suis débarqué de mon bataillon parce que je me casse à nouveau quelque chose, nous racontait-il en 2019. Je repars à Rennes avec Dorothy, ma femme rencontrée à Douvres, en Angleterre. J’y travaille comme carrossier, métier appris avant la guerre. Les conditions de vie, à ce moment-là en France, sont difficiles et nous retournons en Angleterre où nous restons sept ans. Nos deux filles, Jacqueline et Jeannette, y naissent. Nous partons vivre ensuite en Afrique où j’exerce le même métier pour le Comptoir français d’Afrique occidentale. Puis nous rentrons en France. Je reprends des études de droit et je deviens expert automobile à Rennes puis à Beauvais (Oise). »

Il emménage en 1992 à Ouistreham, pour éviter les voyages liés aux commémorations et s’occuper du musée du Numéro 4 Commando.

Il est un des deux hommes du commando à être encore en vie, avec Hubert Faure, de dix ans son aîné, qui vient d’être élevé Grand-croix de la Légion d’honneur, comme le dit aussi le JO de ce 1er janvier:

A la dignité de grand'croix M. Faure (Hubert, Emile), ancien combattant des forces navales françaises libres. Grand officier du 13 décembre 2014.

 

 

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A Grafenwöhr, difficile d'imaginer une vie sans soldats américains

Lignes de défense - ven, 01/01/2021 - 10:42

Voici le texte d'un reportage réalisé par Isabelle Le Page, de l'AFP, avec des photos de Christof Stache et de l'US Army. Il a été réalisé à Grafenwöhr, en Bavière. La ville allemande accueille l'un des principaux centres d'entraînements de stationnement des troupes US en Europe. Des troupes que le président Trump a décidé de rapatrier en partie.

L'annonce cet été d'un retrait de soldats américains avait fait l'effet d'une bombe. Mais depuis l'élection de Joe Biden, l'espoir renaît à Grafenwöhr, petite ville bavaroise qui a lié son destin à la plus importante base militaire des Etats-Unis en Europe. "Sans les soldats américains, Grafenwöhr n'est rien", affirme tout de go Piri Bradshaw, dont les parents tiennent l'Irish Pub du centre de cette "Petite Amérique".

Depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, il y a 75 ans, ils font vivre une ville qui s'est adaptée à leurs besoins. Comme sur la rue longeant la base, où s'alignent "Barber shops" et studios de tatouage. Chez le concessionnaire BMW du coin, les soldats ont droit à un "Militär Rabatt". "Imaginez, nous avons 7 supermarchés, beaucoup trop pour une ville de 6.500 habitants!", s'exclame Mme Bradshaw, jeune femme aux cheveux roux. Il faut bien nourrir les quelque 40.000 soldats et leurs familles qui vivent dans la région, à l'intérieur de la base et aux alentours.

"Graves conséquences"
Dans le centre, quelques vieilles bâtisses témoignent d'un lointain passé de village rural bavarois. Mais les bruits de tirs, similaires à des coups de tonnerre, ramènent le visiteur rapidement dans le présent. "Nous sommes habitués et ne les entendons presque plus", assure Birgit Plössner, responsable culturel du musée militaire, rappelant qu'un camp d'entraînement avait été créé ici dès 1908. Les Américains s'y sont installés après la défaite du IIIe Reich. Mais depuis la fin de la Guerre froide, leur présence a diminué. Dans toute l'Allemagne, elle est passée de quelque 200 000 soldats en 1990 à 34 500 aujourd'hui.
Si la ville est consciente de la menace depuis des années, l'annonce -cette fois chiffrée- de l'administration de Donald Trump d'un redéploiement de 12 000 soldats hors du pays, dont quelque 5 000 de Grafenwöhr et de la commune voisine de Vilseck, avait causé un choc.
Une simple réduction des troupes aurait de "graves conséquences" économiques, estime le maire conservateur Edgar Knobloch. "La base offre un emploi à plus de 3 000 civils de la région", dit-il à l'AFP. Les militaires dépensent en outre environ 660 millions d'euros en salaires, loyers et consommation privée par an.
Depuis l'élection en novembre du démocrate Joe Biden, le projet est suspendu dans l'attente d'une nouvelle expertise du Pentagone, un grand "soulagement" pour la ville. "Nous ne sommes pas au bout de nos peines, mais je suis persuadé que la décision sera en notre faveur", veut croire M. Knobloch. Il y va selon lui aussi de l'intérêt des Américains, qui ont lourdement investi ces dernières années pour moderniser la base, d'où les soldats sont envoyés en mission en Irak ou Afgahnistan. Les armées de pays membres de l'OTAN s'y entraînent aussi régulièrement.

Trois générations et le "King"
Il n'y a pas que l'aspect économique. "Trois générations de soldats américains se sont succédés ici, parfois même de pères en fils", explique Birgit Plössner. Le plus célèbre d'entre eux: Elvis Presley, qui a effectué l'essentiel de son service militaire en Allemagne. A l'occasion d'un séjour à Grafenwöhr, il avait même donné un concert privé dans un bar, le seul en Europe de toute sa carrière. Le musée a recréé la scène avec piano original et un "King" grandeur nature en plastique.


Leur présence imprègne la vie culturelle et sociale. "On célèbre ensemble le jour de l'indépendance des Etats-Unis comme le MaiBaum", dit-elle, en référence à la fête du mât de Mai, une tradition celtique très répandue en Bavière. "Ici, il y a une réelle entente entre les peuples", renchérit le maire.
Des militaires reviennent même s'y installer après leur carrière. Comme Raymond Tavarez Gascot. Un an après sa retraite de l'armée américaine, l'ancien parachutiste originaire de Puerto Rico a posé ses bagages à Grafenwöhr en 2007, où il s'est marié et a pu réalisé son rêve de monter un garage. "Je suis tombé amoureux de ce pays, de sa culture", raconte cet homme dynamique de 45 ans, même s'il avoue peiner encore avec la langue de Goethe. "Bien sûr mon pays, le soleil, la plage, me manquent", avoue-t-il. "Mais ici, la qualité de la vie est tout simplement incomparable".

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L'hommage national aux trois morts du 1er RCh aura lieu lundi

Lignes de défense - jeu, 31/12/2020 - 14:52

Le traditionnel hommage national aura lieu lundi en fin d'après-midi, aux Invalides. Le convoi transportant les corps des trois cavaliers du 1er régiment de chasseurs franchira le pont Alexandre III vers 16h30. 

Voici le programme des hommages:
- Ce jeudi, un hommage du Premier ministre. Jean Castex, en déplacement auprès de la Force Barkhane au Tchad, a rendu un hommage au maréchal des logis Tanerii MAURI, aux brigadiers Quentin PAUCHET et Dorian ISSAKHANIAN sur la base aérienne 172 de N’Djamena (Tchad). Il a déposé une gerbe en leur mémoire.
- Lundi 4 janvier 2021 : Un dernier hommage sera rendu aux trois soldats au passage du cortège funèbre sur le pont Alexandre III, à 16h30. Chacun pourra marquer son soutien à leurs familles, à leurs proches et à leurs frères d’armes par une présence digne et silencieuse tout en respectant les consignes sanitaires en vigueur. Une retransmission en direct sera assurée par les médias et les réseaux sociaux du gouverneur militaire de Paris (Facebook live). 
- Lundi 4 janvier 2021 : Les honneurs funèbres militaires, à 16h40 à l’Hôtel national des Invalides (HNI). Présidée par le général d'armée Thierry Burkhard, chef d'état-major de l'armée de Terre, la cérémonie sera organisée dans la plus stricte intimité.
- Mardi 5 janvier 2021 : La cérémonie d’hommage national aura lieu au sein du 1er régiment de chasseurs à Thierville-sur-Meuse (55), à 15h15. Elle sera présidée par Florence Parly, ministre des Armées.

 

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Qui va s'occuper des abeilles du fort de Vanves?

Lignes de défense - jeu, 31/12/2020 - 11:35

Un avis de marché portant sur des prestations multiservices au profit du site du fort de Vanves, à Malakoff (92240), a été diffusé juste avant Noël.

Ce site accueille la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense (DRSD) et la Direction centrale du service des essences des armées.

La valeur du marché est estimée hors TVA à 3 666 666,67 euros . Il aura une durée de 51 mois. L'accord cadre débute par une période de 27 mois (3 mois de mise en place et 24 mois d'exécution) et sera reconduit tacitement par période de 12 mois. 

Le précédent marché de 2017 avait une valeur de 2,75 millions d'euros. Il avait été attribué à la SE3M.

Ce projet de marché concerne les prestations suivantes :
- Outils de pilotage
- GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur)/Demande de prestations
- Nettoyage des locaux
- Gestion des équipements sanitaires, des consommables et des tapis d’accueil
- Viabilité hivernale
- Gestion des déchets et revalorisation
- Gestion des nuisibles
- Fontaines à eau
- Blanchisserie
- Entretien des espaces verts
- Entretien des voieries
- Distributeurs automatiques de boissons et de friandises
- Pavoisement
- Petites manutentions
- Prestation d’apiculture (d'où mon titre)
- Gestion de crise (pandémie, crue de la Seine, grève des transports)
- MCO des matériels de lutte contre l’incendie (extincteurs, bacs à sable, détecteurs autonomes avertisseurs de fumées)
- Contrôles et vérifications périodiques obligatoires (CVPO)

 

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Les Royal Marines de Sa Majestée ont les honneurs d'un hors série de Raids

Lignes de défense - jeu, 31/12/2020 - 09:23

Un peu de lecture pour 11,50 € avec le Raids hors-série n°77 (décembre 2020-janvier-février 2021) qui est consacré aux célèbres Royal Marines, les Commandos de Sa Majestée. Leur histoire remonte à 1664, avec une étape clé en 1942 lorsque toutes leurs unités  ont été réorganisées en commandos.

Ce hors série a été rédigé par Jean-Pierre Husson, sous la direction d'Éric Micheletti.

Au sommaire de ce HS de 84 pages:
- De Gibraltar aux plages normandes.
- Une force combat pouvant se battre sous toutes les latitudes.
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Réunissant F-22, F-35 et Rafale, l’exercice Atlantic Trident va être organisé en France pour la première fois

Zone militaire - mer, 30/12/2020 - 18:31

Organisé en 2015 et en 2017 aux États-Unis, la prochaine édition de l’exercice trilatéral Atlantic Trident se tiendra pour la première fois en France, plus précisément sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, entre les 17 et 28 mai. C’est en effet ce qu’a annoncé le ministère des Armées, ce 30 décembre, à l’occasion de...

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À cause de la pandémie de covid-19, Lockheed-Martin a livré moins d’avions F-35 qu’initialement prévu

Zone militaire - mer, 30/12/2020 - 17:35

La semaine dernière, l’Aeronautica Militare a reçu un nouveau F-35A, sorti des lignes d’assemblage du site de production de Cameri [FACO – Final Assembly and Check Out], exploité conjointement par Leonardo et Lockheed-Martin. Il s’agissait du 123e appareil livré en 2023. Or, début janvier, pour le groupe américain, l’objectif était de livrer 141 appareils à...

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Un « planeur » sous-marin présumé chinois a été récupéré par des pêcheurs indonésiens

Zone militaire - mer, 30/12/2020 - 16:41

Le 17 mars dernier, l’Académie chinoise des sciences annonçait que le navire de recherche Xiang Yang Hong 06 venait de rentrer à Zhoushan après une mission de trois mois dans l’océan Indien. Et d’ajouter qu’il avait récupéré 12 planeurs sous-marins [encore appelés « gliders »] de type Haiyi [ou Sea Wing], mis au point par l’Institut d’automatisation...

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L’administration américaine autorise la vente de 3.000 bombes GBU-39 SDB à l’Arabie Saoudite

Zone militaire - mer, 30/12/2020 - 11:38

Pour le moment, et à trois semaines de la cérémonie où il devra passer la main, le président Trump n’a toujours pas reconnu la victoire de son rival démocrate, Joe Biden lors de l’élection de novembre dernier. En attendant, les ventes d’armes continuent. Ainsi, le 29 décembre, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], l’agence chargée...

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