Patience jusqu'à la mi-septembre (au mieux) pour en savoir plus sur les dessous de l'accord franco-russe (ce qui nous laisse le temps de déterminer où seront ponctionnés les quelques 800 millions à rembourser).
En effet, le texte sur l'accord pour le règlement du dossier des deux BPC de type Mistral que la France ne va pas livrer à la Russie sera examiné "dès la rentrée" par le Parlement, qui reprend ses travaux le 14 septembre.
C'est ce qu'a annoncé ce lundi matin le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) sur RTL. "Nous recommençons nos travaux au début de la deuxième semaine de septembre. Très vite, dès la rentrée parlementaire, nous aurons à examiner ce texte (...). On connaîtra à la fois les conditions, sur quelles bases a été calculée cette indemnité, et on aura une discussion pour savoir ce que deviendront ces navires", a précisé le président Bartolone.
Paris et Moscou sont parvenus la semaine dernière à un accord sur l'épineux dossier des BPC, dont la livraison à la Russie avait été suspendue sine die en raison de la crise ukrainienne : Paris en récupérera la "pleine propriété" après avoir "intégralement" remboursé Moscou.
Près de quatre mois après son départ des côtes charentaises, la réplique de la frégate qui emmena en 1780 La Fayette aux Etats-Unis est de retour en France. Après une double traversée de l’Atlantique et une grande tournée américaine, au cours de laquelle elle a réalisé 13 escales et accueilli quelques 55.000 visiteurs, l’Hermione arrive à Brest ce lundi 10 août.
(Article publié le 6 août) Percé entre 1859 et 1869 sous la direction du Français Ferdinand de Lesseps, le canal de Suez ouvre une nouvelle page de son histoire. Ce jeudi 6 août, l’Egypte inaugure l’extension de cet ouvrage, fruit d’un chantier colossal lancé il y a un an. Le projet, qui vise à fluidifier le trafic maritime, réduire le temps de transit et accueillir des navires plus gros, porte sur 72 des 193 kilomètres du canal.
(Article publié le 6 août et complété) « La France et la Russie sont parvenues à un accord pour mettre un terme au contrat signé en 2011 qui prévoyait la livraison de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral », a annoncé le 6 août l’Elysée, suite à un entretien téléphonique intervenu entre François Hollande et Vladimir Poutine. Les présidents français et russes considèrent désormais « ce dossier (comme) clos ». Selon Paris, l’accord prévoit que la France rembourse intégralement « les sommes avancées au titre du contrat ».
Le D’Entrecasteaux, premier des quatre nouveaux bâtiments multi-missions de la Marine nationale, est désormais en achèvement à flot au chantier Piriou de Concarneau. La tête de série du programme B2M doit être livrée en octobre, en vue d’une mise en service début 2016 à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie.
Après l’annonce d’une lettre d’intention pour la construction de trois paquebots destinés à sa filiale Crystal Cruises chez Lloyd Werft, le groupe asiatique Genting Hong Kong serait en discussion avec le chantier allemand pour entrer dans son capital. C’est ce que rapportent différents media outre-Rhin.
Le 27 septembre 2015 les électeurs de Catalogne espagnole renouvellent leur parlement. Cette consultation n’a rien d’ordinaire. D’abord parce qu’elle a été anticipée. Et ensuite et surtout parce que la rupture du calendrier, voulue par Artur Mas, président de la Généralité (nom officiel de la « Région » autonome) a dramatisé le vote. Choisir la liste qu’il soutient, lui donner une majorité, sanctionnerait selon son propos la pose de la première pierre de l’indépendance catalane.
Parallèlement d’autres Espagnols, qui peuvent d’ailleurs être aussi catalans, ont symboliquement renoué avec le passé républicain de l’Espagne. Les nouvelles équipes de gauche alternative issues des dernières élections municipales ont dès leur accession aux responsabilités, marqué symboliquement leur rupture avec les compromis dynastiques de la transition démocratique des années 1976-1978. La monarchie parlementaire clef de voûte du « cambio » construit ces années-là est contestée de Barcelone à Vigo en passant par Madrid.
Ces deux contestations n’ont pas été concertées. Même si on peut trouver des ponts entre indépendantisme catalan et républicanisme. L’un des acteurs indépendantistes, la gauche républicaine catalane (ERC), revendique depuis longtemps sa double vocation. Mais de façon générale Podemos, les plates-formes de gauche alternative, et les indépendantistes catalans, se définissent et agissent en parallèle. Chacun agit en cohérence avec son idéologie particulière, indifférente à d’autres logiques.
Il n’y a pas donc d’effet de pince potentiellement porteur de rupture. Pourtant les uns, les indépendantistes, et les autres, les alternatifs, bousculent les compromis difficilement construits après la mort du dictateur Francisco Franco Bahamonde. Comme tout compromis celui de la Constitution de 1978 répondait à l’exercice du genre. Il donnait partiellement satisfaction aux uns et aux autres. Aux uns, les cadres de la dictature, oubli et impunité étaient assurés. Ils ont pu se présenter aux élections, devenir députés, sénateurs et pour certains ministres. La monarchie et l’unité nationale, référents idéologiques de la dictature, étaient inscrites dans le marbre de la loi fondamentale. Les autres, l’opposition démocratique clandestine, étaient également et paradoxalement amnistiés. Leurs partis ont été reconnus, communiste, socialistes, comme nationalistes basques et catalans. Un système fédéral inavoué leur avait été avec la démocratie parlementaire concédé.
Le compromis, de circonstance, a bon an mal an tenu jusqu’en 2008. D’autant plus que ses contestataires les plus virulents, l’organisation ETA, en refusaient les termes par la voie des armes. La perpétuation d’un terrorisme rejeté par les majorités, y compris au Pays basque et en Catalogne, garantissait la pérennité de cette cote mal taillée en 1978. L’ETA a suspendu ses activités en 2011. Les Espagnols ont été brutalement privés des retombées sociales et financières de la transition par la crise de 2008. Le chômage est passé de 8 à 25%. Salaires, Etat de bienfaisance, ont été parallèlement révisés à la baisse.
Le ras le bol lisible dans les chiffres active un retour de neurones. Côté balcon, le gouvernement s’efforce de parer au coup de vent. Il se félicite de la productivité retrouvée. La croissance est effectivement de retour. L’emploi a timidement repris. Mais côté jardin, la population en risque de pauvreté est passée de 26 à 29% de 2010 à 2014. Le chômage qui était de 24% est aujourd’hui à 22%. Et ceux qui ont du travail ont un salaire nettement inférieur aujourd’hui à celui qu’ils percevaient en 2008. La perte de pouvoir d’achat serait selon des chercheurs de la Fondation Fedea, de 8% en nominal et de 17% en intégrant l’inflation. Rien d’étonnant donc que les Espagnols, si l’on en croit l’institut Eurostat, ne soient pas en 2015 contents de leur sort. Ils sont en 18e place européenne, en dessous de la moyenne, dans l’échelle de satisfaction mesurée par les enquêteurs de Bruxelles.
Les trous dans la ceinture, l’éloignement du terrorisme, ont éveillé la mémoire. Les nationalistes catalans ont jugé que le moment était propice pour faire avancer leurs ambitions. Le discours, tenu par Artur Mas, président de l’exécutif et leader du parti Convergence, est simple, simpliste disent certains observateurs, il est vrai non catalans pour la plupart. La crise vient de Madrid. La Catalogne paye trop au pouvoir central. Alors qu’elle reçoit moins que ce qu’elle donne. Cet argent pourrait être utilement mobilisé pour aider les Catalans à s’en sortir. Mieux dit-il, les Catalans pourraient bénéficier d’un mode de vie à la suédoise.
Les équipes alternatives, à Barcelone, Madrid et Valence, ont ranimé un autre récit. Elles font leurs comptes et entendent présenter une facture globale sociale et politique aux autorités en place. La gauche de la clandestinité était républicaine. Elle a accepté en 1978, la monarchie, l’impunité des crimes commis par la dictature, pour obtenir le droit d’exister au grand jour, au bénéfice du mieux vivre des Espagnols les plus pauvres. La monarchie, le Roi Juan Carlos, sa famille, ont ces dernières années été à la Une des faits divers. Alors que la majorité des Espagnols mangeait de la soupe à la grimace. Les partis héritiers de la transition font le dos rond. Les élections générales approchent. La tentation de réviser les compromis d’hier est de plus en plus forte. Les alternatifs ont dépoussiéré le drapeau de la République. La perpétuation de la monarchie est sur la table.
Le mal vivre prolongé chambarde les esprits. D’autant plus que la transition démocratique, ses équilibres délicats, sont bien loin. Ses artisans sont pratiquement tous hors-jeu, de droite à gauche. Les nouvelles générations ne sont tenues par rien d’autre que des institutions bâties sur le sable de l’oubli. Les contestataires de la crise ont toute latitude dans un tel contexte, de remettre les équilibres institutionnels en question. Le désordre des interpellations sociales, nationales et politiques laisse paradoxalement une marge de flottaison aux partis de la transition démocratique, le PSOE et le Parti populaire. Les indépendantistes catalans butent sur la primauté donnée au social par les alternatifs. Podemos est débordé par la diversité foisonnante de ses soutiens.
Seule finalement la monarchie pourrait être la victime expiatoire et commode des impasses actuelles. Le 23 juillet 201,5 le buste de Juan Carlos Ier, a été retiré de la salle de délibération du conseil municipal de Barcelone. Le lendemai,n la mairie de Saragosse, en Aragon, débaptisait un bâtiment, jusque-là portant le nom du souverain actuel Philippe VI. Cadix, en Andalousie, a suivi le mouvement. Son maire a retiré le portrait officiel du Roi placé sur l’un des murs de son bureau. D’autres municipalités, en Galice notamment, s’apprêtent à suivre ce geste iconoclaste. Le ras-le-bol a manifestement trouvé là une soupape d’évacuation d’effet immédiat, spectaculaire et symboliquement forte. La course de taureaux qui présente les mêmes avantages, pourrait accompagner la famille royale.
Le Syndicat mixte de promotion de l’activité Transmanche (SMPAT) exploite depuis 2001 une ligne de ferry entre Dieppe et Newhaven. Ses deux navires transportent annuellement environ 250 000 passagers, 100 000 véhicules de tourisme et 40 000 pièces de fret.
Il recrute pour la régie personnalisée qu’il vient de créer, un Directeur (H/F).
Az ukrán migránsok fenyegetést jelentenek Lengyelország számára – írja a Rusnext egy friss társadalmi felmérésre hivatkozva. Az egyetemi diákok irigykednek aziránt az ösztöndíj iránt, amit az ukránok kapnak, az idősebbek pedig panaszkodnak a vendégek viselkedésére.
Erről Mikhail Bno-Airiian, Ukrajna Energiaügyi Minisztériumának európai integrációért felelős osztályának a vezetője nyilatkozott – írja a Zvezda TV. Szavai szerint az Európából diverzifikált orosz gáz ellenére is szükség van az orosz gázra.