Sur les hauteurs du Moyen Atlas au Maroc, la bourgade sans histoire de Melouiya est tombée des nues après l’annonce de l’implication présumée des frères Driss et Moussa Oukabir, originaires du village, dans les attentats qui ont endeuillé l’Espagne.
Une tente Caïdale a été plantée dans un paysage rocailleux, à quelques mètres de la maison rudimentaire en pierre et en terre des Oukabir, initialement pour accueillir une cérémonie de mariage prévue de longue date, et qui s’est transformée en veillée funèbre.
« La joie a laissé place à la tristesse et à la douleur », souffle Abderrahim, la quarantaine, un des oncles des frères Oukabir.
« Nous sommes sous le choc, complètement effondrés », enchaîne, les larmes aux yeux, leur père Said, entouré de membres de la famille, de voisins et d’amis venus lui présenter leurs condoléances.
« La police espagnole a appelé aujourd’hui sa mère qui se trouve en Espagne, pour lui dire que Moussa était mort », dit-il à l’AFP peu avant l’annonce officielle vendredi soir par la police catalane.
Âgé de 17 ans, Moussa a été tué par un policier dans la nuit de jeudi à vendredi, avec d’autres assaillants. Ils avaient lancé à toute allure une Audi A3 sur la promenade de la station balnéaire de Cambrils, en Espagne.
Son frère Driss, 27 ans, a lui été arrêté jeudi à Ripoll, une ville d’environ 10.000 habitants non loin des Pyrénées, avec trois autres personnes.
Les deux attentats, à Cambrils et à Barcelone, ont fait 14 morts et près de 120 blessés.
Entre deux rives
« Nous sommes des gens simples, pacifistes. Nous ne connaissons ni le radicalisme, ni le terrorisme », dit un habitant de cette région sinistrée et majoritairement berbérophone nichée dans le centre du royaume, et dont l’économie repose essentiellement sur l’élevage, l’agriculture et le transfert d’argent des Marocains de la région établis en Europe, principalement en France, en Espagne et en Italie.
Said Oukabir est lui parti tenter sa chance de l’autre côté de la Méditerranée dans les années 1990, dans la province de Gérone en Catalogne.
Son fils Driss, qui a passé son enfance à Aghbala, une commune rurale de 12.000 habitants à huit kilomètres du village natal, avait alors dix ans.
Moussa, qui aurait fêté ses 18 ans en octobre prochain, est né à Ripoll. La famille vivait depuis entre Melouiya, Aghbala et son pays d’accueil.
L’annonce de l’implication présumée des deux frères dans les attentats qui ont frappé l’Espagne a manifestement suscité une onde de choc chez leurs proches, qui affirment ne pas les avoir vu se radicaliser.
« Ils ne montraient aucun signe de radicalisation. Ils vivaient comme les jeunes de leur âge, s’habillaient comme eux », jure le père, carrure d’athlète et casquette vissée sur la tête.
« Moussa était un garçon gentil qui ne faisait de mal à personne. Il suivait ses cours normalement et devait passer son bac l’an prochain. Ces derniers temps, il a commencé à faire sa prière (…) mais ça s’arrêtait là ». Mais il était jeune, pas encore mûr, et il s’est sans doute fait manipuler », poursuit-il.
« Il était doux, toujours souriant. Il ne fumait pas, ne buvait pas », affirme son oncle, selon qui « toute la région est sous le choc ».
Driss, lui, a « quitté tôt l’école pour travailler honnêtement et gagner sa vie », raconte le père.
« Aujourd’hui il est entre les mains de Dieu et de la police. Il est sous le coup d’une enquête. J’espère qu’ils diront qu’il est innocent. Je n’ai pas envie de perdre mes deux fils ».
Par Kader Bakou
On a «célébré» le 40e anniversaire du film Omar Gatlato de Merzak Allouache, sorti en 1976.
«Célébrer» l’anniversaire de la sortie d’un film pourrait être vu sous plusieurs angles. Le premier «point de vue», c’est que la production cinématographique en Algérie est tellement faible (en qualité et en quantité) que nous n’avons pas oublié un film sorti il y a une quarantaine d’années.
L’autre point de vue, c’est que le film en question est un chef-d’œuvre à tous points de vue, comme par exemple Le Dictateur de Charlie Chaplin ou Le Cuirassé Potemkine de Serguei Eisenstein.
Omar Gatlato est sorti à l’époque des grands films sur la guerre de Libération ou des films «révolutionnaires» sur l’édification du socialisme et ses trois «révolutions». C’était aussi la période des films «réalistes» algériens qui, eux aussi, entraient dans la même moule idéologique.
Loin d’être un film engagé, Omar Gatlato est une simple comédie divertissante. Un cinéphile non Algérien pourrait même le considérer comme un film ennuyeux avec une histoire dont on a du mal à suivre le fil. Mais le cinéphile algérien, à l’époque, était ravi de voir sur écran le quotidien des jeunes comme lui, parlant un langage populaire qu’il comprend bien.
«Les défauts» de Omar Gatlato sont, en fait, ses qualités.
K. B.
kaderbakou@yahoo.fr
Akli Yahiaten animera un concert demain soir à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih. C’est dans les geôles françaises qu’il avait composé plusieurs chansons à succès, notamment Yal Menfi (le banni), un chant d’exil parlant des déportés algériens en Nouvelle-Calédonie, à la suite, notamment, de la révolte d’El Mokrani de 1871.
L’Opéra d’Alger Boualem- Bessaih a programmé jeudi soir un concert en hommage à Blaoui Houari, disparu, il y a exactement un mois, le 19 juillet dernier à Oran.
Intitulée El Marsem, du titre d’un de ses succès, cette soirée, sous la direction de Kamel Maati, avait à l’affiche les chanteurs Rahal Zoubir, Maati El Hadj, Amel Atbi et Baroudi Benkhedda. Blaoui Houari né le 23 janvier 1926 à Oran est l’un des fondateurs, avec Ahmed Wahby, du genre musical «El Asri el Wahrani» (moderne oranais) un genre nouveau né à Oran dans les années 1940 et influencé par la musique arabe traditionnelle du Moyen-Orient, mais avec un langage poétique typiquement oranais. Blaoui Houari a aussi révolutionné et modernisé la musique «bédoui» (bédouine), un style typique dans l’Oranie.
Le répertoire de Blaoui Houari est riche de près de 500 chansons qui ont influencé plusieurs chanteurs des années 1980 dont Cheb Mami, Baroudi Benkhedda et Houari Benchenet qui deviendra un de ses plus fervents admirateurs. Blaoui Houari est celui qui a le plus adapté les textes populaires de l’Ouest algérien en composant et chantant les textes des cheikhs Miloud, Mostfa Ben Brahim, El-Hadj Khaled Benahmed, Kadour Ould M’hamed, M’barek Essouci, etc.
Par ailleurs, l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, abritera demain (dimanche 20 à partir de 19h), un concert du grand artiste Akli Yahiaten. Akli Yahiaten, né en 1933 à Aït-Mendes près de Boghni dans l’actuelle wilaya de Tizi-Ouzou, est un des plus grands artistes algériens. Dans les années 1950, il a travaillé comme manœuvre spécialisé dans les usines Citroën en France et commence à fréquenter le milieu artistique «émigré» du Quartier Latin, notamment Slimane Azem, Cheikh El Hasnaoui et Allaoua Zerrouki. Suspecté de collecter des fonds au profit du FLN, durant la guerre de Libération nationale, il sera emprisonné à plusieurs reprises.
Dans les geôles françaises, il composera plusieurs chansons à succès, notamment Yal Menfi (le banni), une reprise d’un vieux chant d’exil parlant des déportés algériens en Nouvelle calédonie, à la suite notamment de la révolte d’El Mokrani de 1871.
Cette chanson rappelle aussi les souffrances et la nostalgie du pays, des immigrés algériens dans l’Hexagone. Ya El Moudjerreb ahkili, El Fraq, Tamurt Iw et Zrigh zin di Michelet, figurent parmi les plus grands succès d’Akli Yahiaten, qui chante aussi bien en kabyle qu’en arabe.
Kader B.
La hausse des températures entraînera probablement un effet négatif sur le rendement du blé, du riz et du maïs disent les chercheurs dont les conclusions de leurs recherches ont été publiées dans les comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).
En plus clair, le rechauffement climatique va faire baisser le rendement des cultures céréalières et toute la terre est concernée par ce phénomène. Cette menace plane mais l’état et les agriculteurs tentent de réduire au mieux l’impact du réchauffement climatique sur les cultures avec la création de nouveaux points d’eau, l’augmentation des superficies irriguées, l’emblavement des terres, l’utilisation des engrais et fertilisants de bonne qualité, le choix des graines de semence, etc. Ces facteurs ont été pour beaucoup dans l’importance du rendement céréalier à Sidi-Bel-Abbès pour la saison 2017. Le rendement des cultures a largement dépassé les estimations pour cette campagne de moisson-battage. En effet, 1,7 milion de quintaux de céréales ont été collectés alors que les prévisions faisaient état de 1,3 million de quintaux. En bref, le rendement céréalier est appréciable avec 500 000 quintaux de blé dur sur
46 000 hectares, 300 000 quintaux de blé tendre sur 40 000 hectares, 700 000 quintaux d’orge sur 67 700 hectares et 50 000 quintaux sur 6 000 hectares.
A. M.
Les crampes nocturnes
Le soir, envelopper vos jambes dans un linge que vous aurez imbibé de vinaigre ; garder en place deux minutes.
La fatigue passagère
Diluer 1 cuillerée à café de miel et 1 demi-cuillerée à café de vinaigre dans un verre d’eau tiède. Deux fois par jour, une heure avant les repas.
La gorge irritée
Diluer une cuillerée à soupe de vinaigre dans un verre d’eau tiède ; utiliser en gargarisme.
Le mal de tête
Ingrédients pour la préparation du vinaigre de romarin : 50 g de romarin, 1/2 litre de vinaigre.
• Vous êtes sujette au maux de tête ? Laissez macérer les deux ingrédients durant trois semaines dans un flacon hermétique, filtrez, puis versez dans un vaporisateur. Quand vous sentirez la douleur monter, vaporiser ce remède autour de vous et respirez : soulagement garanti.
Les petits problèmes de peau
Le vinaigre, qui a le même pH (acidité) que la peau, est efficace contre les démangeaisons et éruptions diverses. Il suffit de mélanger à parties égales vinaigre de vin et eau et de tamponner les lésions.
Les pieds douloureux
Après avoir marché trop longtemps, vos pieds sont rouges, lourds et douloureux ? Le remède est simple : faites-les tremper dans de l’eau froide avec une petite poignée de gros sel et un verre de vinaigre de cidre.
Une piqûre (insecte, ortie)
Lotionnez-vous tout de suite avec le premier vinaigre venu : il neutralisera le venin.
Les cheveux ternes
Après chaque shampooing, rincer la chevelure avec un demi-verre de vinaigre dilué dans deux verres d’eau.
Pour le biscuit : – 6 blancs d’œufs – 250 g de poudre d’amandes – 150 g de sucre en poudre – 2 c. à soupe de café lyophilisé – 1 c. à soupe de farine – sel
Pour la mousse au chocolat : – 200 g de chocolat dessert – 75 g de beurre – 3 œufs – 20 g de sucre en poudre
Pour le glaçage : – 150 g de chocolat – 4 cuillerées à soupe d’eau – 50 g de sucre glace – 30 g de beurre
1/ Préparez le biscuit :
Préchauffez le four Th.4 (150°). Battez les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel puis ajoutez progressivement le sucre tout en continuant de fouetter pour obtenir une préparation lisse et brillante. Ajoutez alors la farine, le café lyophilisé préalablement dilué dans 2 cuillerées à soupe d’eau et la poudre d’amandes en mélangeant délicatement de bas en haut avec une spatule.
Etalez cette préparation sur une plaque de four recouverte d’un papier sulfurisé beurré d’environ 30 cm x 40 cm (l’épaisseur idéale étant de 2 cm). Faites cuire 35 à 40 minutes au four Th.4 (150°) puis laissez refroidir sur une grille. Coupez le biscuit en 3 rectangles égaux, dans le sens de la longueur.
2/ Préparez la mousse au chocolat :
Cassez le chocolat en morceaux et faites-le fondre au bain-marie sans ajouter d’eau. Hors du feu, incorporez progressivement le beurre coupé en parcelles. Versez ce mélange sur les jaunes d’œufs en remuant vivement. Battez les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel puis ajoutez le sucre tout en continuant de battre. Incorporez-les délicatement à la préparation. Versez cette mousse sur les rectangles de biscuit en intercalant biscuit, mousse, biscuit, mousse, biscuit. Réservez au réfrigérateur.
3/ Préparez le glaçage :
Pour le glaçage, faites fondre le chocolat cassé en morceaux au bain-marie. Hors du feu, ajoutez le beurre en parcelles, mélangez bien et incorporez le sucre glace.
Nappez le gâteau et placez-le au réfrigérateur jusqu’au moment de servir
2 blancs de poulet, 4 œufs, 250 g de fromage, 2 cuillères à soupe de persil haché, 3 cuillères de crème fraîche, farine, sel et poivre.
Dans un bol, battre les œufs en omelette, ajouter la crème fraîche, le persil haché, le sel et le poivre. Couper les blancs de poulet en morceaux, les faire cuire à la vapeur.
Faire tremper les morceaux de poulet dans le mélange d’œufs puis dans la farine et,à la fin, dans le fromage râpé.
Les faire frire dans l’huile chaude. Servir aussitôt.
Forme
1 exercice, 4 minutes, 28 jours… pour un nouveau corps
Le meilleur exercice pour renforcer la partie centrale du corps est la planche. Cet exercice permet de brûler la graisse abdominale et de renforcer les muscles intérieurs et extérieurs du dos, la partie supérieure du corps, les fessiers, les jambes et les mains. Lorsque vous maintenez la position, les muscles se contractent. Ils ne deviendront pas plus larges ni plus courts, ils seront simplement renforcés de l’intérieur.
Ce défi est basé sur une augmentation progressive de la durée de l’exercice, et ce, pendant quatre semaines.
Vous commencez avec 20 secondes pour finir avec 4 minutes de planche.
Après les quatre semaines de défi, vos muscles seront plus résistants et vous serez prête pour de nouveaux challenges.
Vous devez adopter une position bien droite pour faire la planche. Lorsque vous vous appuyez sur les coudes et les orteils, la partie supérieure du corps doit former une ligne droite. Respirez profondément et maintenez toujours la ligne droite. Ensuite, essayez de pousser les muscles des fesses et de distribuer votre poids entre les jambes et les coudes afin de garder votre équilibre. Après avoir trouvé la position correcte, il ne vous reste plus qu’à aller au-delà de vos espérances et relever le défi des 28 jours.
Pendant les 20 premières secondes, vous allez vous rendre compte que la planche est un exercice difficile. Si vous n’arrivez pas à relever ce défi, ou que vous voulez seulement travailler certaines parties du corps, il existe d’autres types de défis. Les techniques restent les mêmes, il suffit simplement d’augmenter le temps et le nombre de mouvements progressivement.
Vive le papotage !
Pipelettes, soyez fières de l’être
D’après les psychologues, ce charmant défaut n’en est finalement pas un. S’il irrite parfois notre conjoint, le papotage peut libérer les tensions et s’avérer aussi efficace qu’une thérapie. Réapprenez à parler… Au quotidien, nous ne discutons pas, nous échangeons des informations pratiques. Il faut retrouver le goût du simple bavardage, avec vos enfants notamment. Certes, ils ont appris leurs leçons, fini leur verre de lait et rangé leur chambre. Et si vous vous arrêtiez de les interroger sans cesse pour discuter avec
eux ? Les enfants adorent jacasser et ils profitent souvent de ces instants privilégiés pour raconter ce qu’ils ont dans la tête et qui parfois les perturbe. Éteignez donc la télévision pendant le dîner. Au travail, le bavardage est un excellent moyen de défense face au stress ou aux changements. Et c’est aussi en discutant avec les collègues qu’on apprend qu’une place se libère au service. Attention toutefois à ne pas diffuser de ragots et autres fausses rumeurs : cela risquerait de se retourner contre vous. Bien sûr, ne négligez pas non plus le dialogue avec votre conjoint. A force de penser «il n’écoute pas ce que je lui dis», on finit par ne plus se parler. N’hésitez pas à discuter en voiture ou avec vos voisins. Engagez la conversation, vous ne risquez rien et un peu de spontanéité est si agréable.
De la gym antigonflette pour les yeux
Ouvrez l’œil et, avant de sortir du lit, faites bouger vos vingt-deux muscles oculaires pour relancer la circulation sanguine et lymphatique, ralentie pendant la nuit.
Amusez-vous à faire rouler doucement vos yeux dans leurs orbites. Sans bouger la tête, dessinez dans l’espace des petits cercles dans un sens, dans l’autre, puis dessinez un huit à l’horizontale, à la verticale…
Une façon toute naturelle de réveiller en douceur les circuits.
l’OIM a enregistré l’arrivée par mer de 119.069 personnes en Italie, en Grèce, en Espagne et à Chypre, quatre pays méditerranéens membres de l’Union européenne (UE).
L’agence des Nations Unies en charge des migrations souligne cependant que l’Espagne pourrait bientôt dépasser la Grèce en nombre d’arrivées par mer de réfugiés et migrants, la voie maritime entre le Maroc et la péninsule ibérique étant de plus en plus empruntée.
Si les chiffres notés en Espagne restent loin de ceux enregistrés en l’Italie, l’OIM estime toutefois que les autorités de Madrid pourraient faire face à davantage d’arrivées de migrants et de réfugiés que celles d’Athènes.
Les autorités espagnoles agissaient seules et de manière responsable face à ces nouvelles arrivées de migrants et réfugiés. « Si le nombre d’arrivées augmente, l’Espagne aura besoin d’un soutien supplémentaire » a souligné un porte-parole.
« L’attaque a d’abord été qualifiée de meurtre, mais pendant la nuit, nous avons reçu des informations supplémentaires qui indiquent que les infractions pénales sont maintenant des meurtres terroristes », a déclaré la police dans un communiqué.
ALGER- Plus de 20.000 futurs hadjis ont bénéficié des facilités pour l’accomplissement des formalités au niveau des aéroports de départ vers les Lieux saints et ce depuis le premier vol programmé à cet effet, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Les services de la Police des frontières ont facilité la procédure de sortie à plus de 20.500 hadjis depuis le début de l’opération le 6 août jusqu’à jeudi dernier, en leur évitant l’attente au niveau des guichets de contrôle, a précisé la même source qui ajoute qu’un couloir vert a été réservé aux futurs pèlerins notamment les plus âgés pour leur faciliter le passage. Un dispositif de sécurité a été mis en place en vue de faciliter le trafic aux alentours des aéroports, indique le communiqué.
ALGER – Les trois ressortissants algériens blessés jeudi dans l’attentat terroriste de Barcelone (Espagne) ont quitté vendredi après-midi l’hôpital où ils étaient sous observation médicale, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif dans une déclaration à l’APS, précisant que le dispositif de crise mis en place au ministère a été levé.
« Les trois ressortissants algériens blessés hier (jeudi) dans l’attentat terroriste de Barcelone, ont quitté cet après-midi l’hôpital où ils étaient sous observation médicale. Ils ont reçu aujourd’hui la visite de Mme l’Ambassadeur d’Algérie au Royaume d’Espagne et de notre Consule Générale à Barcelone à qui ils ont fait part de leur décision de prolonger leur séjour en Espagne », a indiqué M. Benali Cherif.
« Mme l’Ambassadeur d’Algérie au Royaume d’Espagne a remercié, au nom du Gouvernement algérien, les autorités espagnoles pour la diligence et la qualité de la prise en charge dont ont bénéficié nos citoyens touchés par ce drame », a-t-il ajouté. « Le dispositif de crise mis en place par le ministre des Affaires Etrangères, M. Abdelkader Messahel immédiatement après l’annonce de l’attentat a été levé », a conclu le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Après des semaines de spéculations et dans un climat de tension à la Maison Blanche, Donald Trump s’est finalement séparé vendredi de Steve Bannon, conseiller aussi provocateur que controversé.
Contempteur virulent de « l’establishment » et des « élites », cet homme de 63 ans, ancien patron du très droitier site Breitbart News, revendiquait une rupture avec les politiques mais aussi les us et coutumes de la capitale fédérale.
Mais l’homme à la crinière poivre et sel et démarche toujours nonchalante, qui se décrit comme « un nationaliste économique », n’aura tenu qu’un peu plus de six mois dans la West Wing version Trump.
« Le secrétaire général de la Maison Blanche John Kelly et Steve Bannon se sont mis d’accord sur le fait qu’aujourd’hui serait le dernier jour de Steve », a annoncé Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de la Maison Blanche.
En début de semaine, Donald Trump avait déjà laissé entendre que son conseiller était en mauvaise posture.
S’il avait loué en apparences – « J’aime bien M. Bannon, c’est un ami (…) C’est quelqu’un de bien, pas un raciste » – il avait aussi rappelé qu’il était arrivé « tard » dans son équipe.
« Nous verrons ce qui arrivera à M. Bannon », avait-il lancé, menaçant, donnant corps aux articles évoquant son extrême irritation face aux fuites organisées par son conseiller pour nuire aux factions rivales au sein de la Maison Blanche.
‘Les médias, parti d’opposition’
Le départ de Steve Bannon, protagoniste majeur de la campagne atypique de Donald Trump qui a mené le milliardaire à la plus haute fonction, permet aussi au nouveau secrétaire général de la Maison Blanche d’affirmer un peu plus son pouvoir.
John Kelly, général à la retraite des Marines, avait été nommé par Donald Trump pour remettre de l’ordre dans une équipe qui donnait une impression de chaos.
Le départ du conseiller, qui avait mis le site internet qu’il dirigeait au service de l’une des mouvances de l’extrême droite américaine se présentant sous le nom d’alt-right, intervient en pleine polémique provoquée par les déclarations ambigues de Donald Trump sur les violences de Charlottesville.
Le président des Etats-Unis, tout en condamnant les suprémacistes blancs et les néo-nazis qui avaient organisé une manifestation à Charlottesville, a provoqué une vive controverse en estimant que leurs opposants antiracistes avaient aussi des torts dans ces violences.
Ancien banquier d’affaires chez Goldman Sachs, Steve Bannon raconte avoir grandi dans une famille ouvrière démocrate, pro-Kennedy, pro-syndicats, et affirme que son rejet farouche de l’establishment remonte au jour où il a réalisé que George W. Bush avait mis « autant de bordel que (Jimmy) Carter ».
« Nous assistons à la naissance d’un nouvel ordre politique, et plus les élites médiatiques s’affolent, plus ce nouvel ordre politique devient puissant », affirmait-il quelques jours après avoir pris ses fonctions à la Maison Blanche.
Plutôt discret dans les médias, il prenait avait pris une fois la parole pour dénoncer, avec une virulence inouïe… les médias, jugeant, dans un entretien au New York Times, que ces derniers devraient se sentir « humiliés ». Et se taire.
« Je veux que vous me citiez là-dessus », ajoutait-il, content de son effet: « Les médias ici sont le parti d’opposition. Ils ne comprennent pas ce pays ».
L’Aïd el-Adha sera célébré au début du mois prochain, une fête qui est symbolisée par le sacrifice du mouton et les espaces de vente deviennent des lieux de convergence par excellence.
23 points de vente de moutons sans compter les exploitations agricoles réparties à travers les communes de la wilaya de Mostaganem ont été autorisés pour la vente du mouton de l’Aïd el-Adha, a-t-on appris auprès de la Direction des services agricoles. Ces points de vente seront ouverts suite à un arrêté du wali et feront l’objet d’une surveillance sanitaire drastique.
Quatre sites ont été autorisés pour la vente du mouton de l’Aïd dans la ville de Mostaganem, à savoir Chemouma, Sidi-el-Adjel, Tighditt et Haï-Benmedjahri, et les sites secondaires représentant surtout les marchés hebdomadaires de la wilaya qui se transformeront dès le début du mois de septembre en de vastes points de vente pour l’achat du mouton par les citoyens des daïras de Bouguirat, Mesra, Aïn-Nouissy, Hassi-Mamèche, Aïn-Tedelès, Kheireddine, Sidi-Lakhdar, Sidi-Ali et Achaâcha. Le service vétérinaire de la DSA a mobilisé plus d’une trentaine de vétérinaires pour le contrôle des points de vente autorisés à travers l’ensemble du territoire de la wilaya.
Ces vétérinaires seront appelés à assurer la permanence le jour de l’Aïd, notamment au niveau des abattoirs communaux. Le cheptel mis en vente sera soumis au contrôle permanent des vétérinaires pour préserver la santé du consommateur. Des recommandations sur la conduite à tenir en cas d’un kyste hydatique sont données en sus par les vétérinaires aux citoyens.
A. B.
ALGER – Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a condamné vendredi, dans un message de condoléances, adressé au président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, l’attentat terroriste « ignoble » et « horrible » perpétré jeudi à Barcelone, ayant causé la perte de plusieurs vies humaines et des dizaines de blessés, dont des ressortissants algériens, appelant à une « mobilisation déterminée » de la communauté internationale pour l’éradication du terrorisme.
« J’ai appris avec indignation l’horrible attentat terroriste perpétré à Barcelone, ayant causé la perte de plusieurs vies humaines et des dizaines de blessés dont des ressortissants algériens« , a écrit le Président Bouteflika dans son message, ajoutant que « cet acte ignoble est une négation de la sacralité de la vie humaine et une vaine tentative d’atteinte aux valeurs fondamentales de liberté et de tolérance ».
« Tout en condamnant ce crime dans les termes les plus sévères, je vous présente, Monsieur le Président, à vous même ainsi qu’à votre peuple et aux familles des victimes, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, nos sincères condoléances », a souligné le président de la République.
« En cette douloureuse circonstances, l’Algérie assure le Royaume d’Espagne ami de sa solidarité contre la barbarie terroriste qui n’épargne aucune nation ni aucune communauté à travers le monde. Elle renouvelle son appel à une mobilisation déterminée de la communauté internationale, sous l’égide des Nations unies, pour l’éradication du terrorisme et pour le renforcement du dialogue entre les peuples et les civilisations », a conclu le chef de l’Etat.
AIN TEMOUCHENT – Les ouvrages en tamazight édités par le Haut-Commissariat à l’Amazighité (HCA) ont atteint quelque 275 titres dans différents domaines historique, littéraire et scientifique, a indiqué jeudi à Aïn Temouchent, le secrétaire général du HCA, Hachemi Assad.
Dans une déclaration à l’APS, jeudi, en marge de la clôture de la caravane littéraire du centenaire de la naissance de l’écrivain Mouloud Mammeri, M. Assad a relevé que le chiffre connaît chaque année une augmentation, ajoutant que plusieurs nouveaux titres seront édités à l’occasion de la tenue du Salon International du Livre d’Alger (SILA), considéré comme une opportunité pour mettre en évidence les nouvelles éditions.
Le HCA, a-t-il dit, participera à la 22ème édition du SILA avec un espace destiné à l’écrivain Mouloud Mammeri dans lequel seront présentés ses romans réédités, ses œuvres traduites en Tamazight, ainsi que deux nouveaux livres qui lui sont consacrés.
Hachemi Assad a, d’autre part, indiqué que le HCA est prêt à soutenir les écrivains intéressés par la langue amazighe, appelant les maisons d’édition à participer davantage dans l’encouragement des créations dans la littérature amazighe dans tous ses genres, notamment la nouvelle, le roman, la poésie, entre autres, sachant que la dernière révision de la constitution de 2016 a officialisé la langue amazighe comme langue officielle et nationale.
La caravane littéraire consacrée au centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri devra poursuivre son périple sur le terrain avec comme prochaine étape, vendredi soir, la wilaya de Tlemcen, qui accueillera, samedi, un colloque national consacré aux contributions de Mouloud Mammeri à la guerre de libération nationale, a annoncé le SG du HCA, ajoutant que le thème a été programmé dans le cadre des festivités commémorant la Journée nationale du moudjahid, coïncidant avec le 20 août.
La mère de la femme de 32 ans tuée samedi par un sympathisant néo-nazi à Charlottesville (Virginie, est) a indiqué vendredi qu’elle refusait de parler au président Donald Trump « après ce qu’il a dit sur mon enfant ».
Susan Bro a précisé sur la chaîne ABC que la Maison Blanche avait tenté à plusieurs reprises de la contacter.
« Au début, je manquais simplement ses appels », a-t-elle dit. « Le premier appel semble être arrivé pendant les funérailles » de Heather Heyer, sa fille, qui participait samedi à une contre-manifestation anti-raciste face à des suprémacistes blancs.
« J’étais à la maison, en train de me remettre de l’épuisement des funérailles et j’ai pensé +eh, bien, je m’occuperai de lui plus tard+ », a-t-elle raconté, avant de changer d’avis en découvrant les déclarations controversées du président mardi.
« Je ne parle plus au président désormais. (…) Je suis désolée. Après ce qu’il a dit sur mon enfant », a justifié Mme Bro.
« J’ai vu un extrait vidéo de sa conférence de presse où il disait que les manifestants comme Mlle Heyer, et le KKK et les suprémacistes blancs étaient équivalents », a-t-elle poursuivi. « Vous ne pouvez évacuer ça d’un revers de la main et dire +je suis désolé+ ».
M. Trump a dit vendredi avoir entendu que Heyer était « une fantastique jeune femme » et que sa mère avait dit « les choses les plus gentilles » sur lui.
Selon lui, le conducteur du véhicule qui a foncé dans la foule — blessant également 19 personnes — a fait « quelque chose d’horrible et d’inexcusable ». Il a aussi condamné les suprémacistes blancs et les néo-nazis qui avaient organisé la manifestation pour s’opposer au retrait d’une statue confédérée.
Mais il a provoqué une vive controverse, y compris au sein de son propre camp, en estimant mardi qu’il y avait des torts « des deux côtés ».
L’ancien candidat républicain à la présidence Mitt Romney a pressé vendredi M. Trump de présenter ses excuses « pour le bien de notre pays ».
« Qu’il en ait eu l’intention ou pas, ce qu’il a déclaré a entraîné un ravissement des racistes, les larmes des minorités et le deuil du grand coeur de l’Amérique », a écrit M. Romney sur Facebook.
« Mais ce que nous avons entendu est désormais une réalité et, à moins que ce ne soit traité comme tel par le président, avec une honnêteté et une force sans précédent, pourrait commencer l’effilochage de notre tissus national », a-t-il prévenu.
Selon lui, M. Trump « devrait s’adresser au peuple américain, reconnaître qu’il a eu tort, s’excuser » et « affirmer avec force et sans équivoque que les racistes sont 100% à blâmer pour le meurtre et la violence à Charlottesville ». « C’est un moment décisif pour le président Trump ».
ALGER – Le tennisman algérien Karim Bendjamaâ, bien qu’appartenant encore à la catégorie « juniors », s’est porté candidat à deux tournois professionnels en Roumanie et en Serbie, avec l’espoir d’être retenu pour au moins l’un d’entre eux, selon la pré-liste d’admission, dévoilée vendredi par les organisateurs.
Les deux tournois, dotés d’un prize-money de 15.000 USD, sont programmés en même temps, à savoir : du 21 au 27 août 2017 à Chitila (Roumanie) et à Subotica (Serbie).
Bendjamaâ (17 ans), qui figure actuellement sur la liste d’attente espère être retenu au moins pour l’un de ces deux tournois, prévus l’un comme l’autre sur terre battue.
Le jeune algérien s’était inscrit dans quatre ou cinq tournois de la catégorie « juniors », mais il y a finalement renoncé, pour tenter sa chance en professionnel.
CONSTANTINE – Un incendie s’est déclaré jeudi dans une unité (de statut privé) de production de médicaments, dans la zone industrielle de la commune de Benbadis, wilaya de Constantine, a-t-on appris vendredi auprès des services de la protection civile.
Les flammes ont ravagé deux dépôts et un laboratoire de cette usine, a-t-on précisé dans un communiqué, précisant qu’un des dépôts contenait de la matière première pour la fabrication des médicaments, alors que dans l’autre dépôt était stocké des médicaments ainsi que du matériel.
Le feu a également décimé un laboratoire de cette unité avec tous ses équipements, a-t-on souligné de même source, précisant que fort heureusement aucune perte humaine n’est à déplorer.
L’intervention des services de la protection civile a permis de préserver du feu deux étages de cette unité, l’atelier d’entretien et d’autres sections de fabrication de médicaments, a indiqué la même source.
Les éléments de l’unité principale de la protection civile d’Ali Mendjeli, ceux des unités secondaires d’El Khroub et Sissaoui et Ain S’mara, appuyés par les pompiers du poste avancé Moncef Abderrahmane ont été mobilisés pour venir à bout des flammes, a ajouté le document des mêmes services.