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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 weeks 19 hours ago

Un terroriste narcotrafiquant arrêté à El Oued

Fri, 27/10/2017 - 17:07

Un détachement de l’Armée Nationale Populaire, a procédé jeudi à la wilaya d’El Oued, à l’arrestation d’un terroriste narcotrafiquant répondant aux initiales « G.Mohamed Fares », alors qu’un autre détachement a intercepté des éléments de soutien aux groupes terroristes à Ain Defla.

En revanche, cinq casemates pour terroristes ont été découvertes te détruites à Batna,a-t-on appris du ministère de la défense nationale, lors d’un communiqué récemment rendu public.

«Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un Détachement de l’Armée Nationale Populaire a arrêté, le 26 octobre 2017 à El Oued, le terroriste narcotrafiquant recherché « G. Mohamed Fares », tandis qu’un autre Détachement a appréhendé deux (02) éléments de soutien aux groupes terroristes à Boumerdes et Ain Defla, alors que cinq (05) casemates pour terroristes ont été découvertes et détruites à Batna ».

Le même communiqué ajoute que dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée ,des détachements de l’ANP ont saisi à Bordj Badji Mokhtar, un camion chargé de 5 tonnes de denrées alimentaires et des outils d’orpaillage, tandis que d’autres détachements et des éléments de Garde-côtes ont saisi 18340 litres de carburant à Tébessa, El Taref, Souk Ahras et Bordj Badji Mokhtar, alors que des éléments de la Gendarmerie Nationale ont saisi (6605) unités de différentes boissons à Ain Témouchentet Saïda.

D’autre part, des Garde-côtes ont déjoué, à Oran, une tentative d’émigration clandestine de (20) personnes à bord d’une embarcation pneumatique, tandis que trois (03) contrebandiers et (50) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Tlemcen, Adrar, Tindouf et Ouargla.

Categories: Afrique

Taref : Un lion évadé sème la terreur

Fri, 27/10/2017 - 16:22

La wilaya de Taref a mobilisé toutes les ressources matérielles et humaines, depuis avant-hier afin capturer un lion évadé, qui a semé la terreur parmi les habitants de la ville.
Agents forestiers, gendarmes et même membres du Parc National d’El Kala ,se sont mobilisés dans les hauteurs du Mont de Souani pour mettre les mains sur le lion en liberté.

Plusieurs citoyens de la ville ont témoigné que le félin rodait en toute liberté dans la région boisée, chose qui a semé la terreur parmi les habitants qui se sont retrouvés coincés à la maison. Certains ont même interdit à leurs enfants d’aller à l’école tant que la bête féroce n’a pas encore été capturée.

Les services de sécurité ont passé au peigne fin la région boisée d’El Hadjar située entre Guelma et Souk Ahras allant vers le sol tunisien.

Pour rappel, et selon nos mêmes sources, le lion se serait enfui d’un parc zoologique situé dans la même région.

Categories: Afrique

Sonatrach: Mustapha Guitouni «24 milliards de dollars de recette pétrolière en 2017»

Fri, 27/10/2017 - 16:09

Le ministre de l’Energie et des mines, Mustapha Guitouni a dévoilé que les recettes pétrolières s’élevaient, fin septembre 2017, à 24 milliards de dollars (USD), soit une hausse de 23% par rapport à la même période de l’année 2016.

Soulignant que le volume des exportations d’hydrocarbures a été stable en 2017 en application de l’accord Opep sur la baisse de production, le ministre a expliqué la hausse des recettes par l’augmentation du prix de pétrole algérien qui s’est établi autour de 51 dollars le baril à la fin de septembre 2017, contre 43 dollars/baril durant la même période de l’année 2016, soit une hausse de quelque 20%.

M.Guitouni, a notamment rajouté que le groupe Sonatrach avait réalisé 26 découvertes d’hydrocarbures entre le 1er janvier et le 30 septembre 2017 contre 28 découvertes durant la même période de l’année 2016.

«Ces découvertes sont le fruit des efforts individuels du groupe Sonatrach soit sans partenariat étranger », a précisé M. Guitouni lors d’une réunion avec la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre de l’examen des dispositions du projet de loi de finances (PLF) 2018.

Ces découvertes consolideront les réserves nationales de pétrole et de gaz, a-t-il ajouté.

Categories: Afrique

25 millions de dollars pour l’importation du chewing-gum !

Fri, 27/10/2017 - 13:46

Désormais, certains produits de luxe qui alourdissent la facture des produits importés seront interdits.

La déclaration est du ministre du Commerce qui a été auditionné aujourd’hui par la commission des finances et du budget de l’APN dans le cadre de l’examen du PLF pour 2018. Mais pas seulement, les grains de tournesol et la mayonnaise sont également concernés par cette interdiction. Leur importation est estimée respectivement à 25 et 20 millions de dollars.

Mohamed Benmeradi, a annoncé par ailleurs que son département tend à réduire les importations à 41 milliards de dollars à la fin de l’année et à 30 milliards de dollars en 2018, et ce dans le cadre de la politique du secteur visant à protéger la production nationale. Il a aussi annoncé la suspension définitive de certains produits sans les définir se contentant de dire que l’arrêt concernant la nature de ces produits sera annoncé par décret.

Pour rappel, le projet de loi de finances propose des droits de douanes pour 32 produits et les taxes internes sur la consommation concernant certains autres produits, outre l’établissement d’une liste de 10 produits avec étiquettes.

Le ministre a en outre indiqué qu’une liste de 24 produits est soumise aux licences d’importation, et que le volume des produits à importer sera fixé à chaque début d’année conformément aux besoins du pays. Il sera ensuite procédé à leur distribution « par voie de vente aux enchères », tout en soulignant que ladite liste est en cours d’élaboration et sera annoncée avant sa publication dans le journal officiel aux fins de garantir plus de transparence dans l’opération.

A noter que le pays compte un millier d’importateurs, dont 40 assurent la couverture de 40 % des activités économiques du pays à l’instar du groupe Sonatrach et l’Office national des aliments du bétail, outre des importateurs privés.

Categories: Afrique

Irak : Les Kurdes proposent de geler le résultat du référendum

Fri, 27/10/2017 - 13:28

Le gouvernement régional du Kurdistan irakien (GRK) a proposé mercredi, de geler le résultat du référendum d’autodétermination du 25 septembre, un geste destiné à résoudre pacifiquement la crise avec le gouvernement central de Bagdad.

Un porte-parole militaire irakien a cependant laissé entendre que se poursuivrait l’offensive lancée il y a dix jours par l’armée de Bagdad pour reprendre le contrôle de territoires contrôlés par les peshmergas (combattants kurdes) depuis trois ans dans le nord du pays. «Les affrontements entre les deux parties ne produiront de victoire pour aucune d’entre elles, et conduiront le pays vers une destruction totale», affirme le GRK dans un communiqué. «Nous faisons la proposition suivante au gouvernement et à l’opinion publique irakienne et internationale :

1- un cessez-le-feu immédiat
2-le gel du résultat du référendum
3-l’ouverture d’un dialogue avec le gouvernement fédéral sur la base de la Constitution irakienne.» Les autorités irakiennes ont déclaré le référendum kurde illégal et ont lancé une offensive le 15 octobre pour reprendre la région pétrolifère de Kirkouk et les «zones disputées». Le Premier ministre Haïdar al Abadi, qui avait posé comme préalable à des discussions que le GRK déclare nul et non avenu le référendum, n’a pas encore réagi aux propositions kurdes. Dans un bref communiqué diffusé mercredi matin, un porte-parole militaire irakien a simplement déclaré: «Les opérations militaires ne sont pas liées à la politique.»
ZONE STRATÉGIQUE

Haïdar al Abadi a entamé une visite officielle en Turquie et en Iran, deux pays où vivent également des populations kurdes, et ce dossier devrait être largement abordé dans les discussions. L’Iran a annoncé la réouverture du point de passage de Bashmagh avec le Kurdistan irakien, qui avait été fermé après le référendum du 25 septembre.

Le Premier ministre irakien, soutenu par Téhéran et Ankara dans sa politique envers les Kurdes, exige de contrôler les postes frontaliers avec la Turquie, qui se trouvent tous dans la région autonome kurde. Mardi, les peshmergas ont annoncé avoir repoussé des miliciens pro-gouvernementaux dans la région de Rabia, à 40 km au sud de la zone frontalière de Fish-Khabour, où passe un tronçon d’un oléoduc permettant aux Kurdes d’exporter du pétrole. Jusqu’ici, les quelques affrontements qui ont eu lieu depuis le 15 octobre s’étaient déroulés en dehors de la région autonome kurde mais Fish-Khabour se trouve à l’intérieur de cette région. Ces combats ont été rares, les peshmergas préférant en général se retirer devant les forces irakiennes.

OFFENSIVE IMMINENTE CONTRE L’EI
Par ailleurs, l’armée de Bagdad s’apprête à lancer une offensive contre les derniers territoires encore contrôlés par le groupe Etat islamique (EI) en Irak, à la frontière avec la Syrie dans l’ouest du pays. Des tracts ont été largués par l’aviation irakienne sur la région frontalière d’Al Kaïm et Rawa où il est écrit: «Vos forces de sécurité viennent maintenant vous libérer,» déclare le Commandement conjoint des opérations. «Dieu est avec nous dans ce dernier assaut contre les membres de Daech.

Dites à ceux parmi vos enfants et vos proches qui ont pris une arme contre l’état de la jeter immédiatement et de se rendre dans toutes les maisons où un drapeau blanc aura été hissé quand les forces de libération entreront dans al Qaïm», peut-on encore lire. Le califat autoproclamé en 2014 par l’Etat islamique sur un territoire à cheval entre l’Irak et la Syrie s’est effondré de facto en juillet avec la capture de Mossoul, dans le nord de l’Irak, après neuf mois de combats acharnés.

En Syrie, le groupe djihadiste a perdu la semaine dernière sa «capitale» Rakka. Il contrôle toujours des territoires dans la région de Daïr az Zour mais cette région rétrécit à mesure que le groupe armé se replie face à deux offensives distinctes, l’une menée par les milices arabo-kurdes des FDS (Forces démocratiques syriennes) avec le soutien de la coalition sous commandement américain, l’autre par l’armée syrienne avec l’appui de la Russie.

Categories: Afrique

oran: Projet de la centrale électrique de Boutlélis «Livraison en mai prochain !»

Fri, 27/10/2017 - 13:08

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a insisté, à Oran, sur la livraison du projet de la centrale électrique de Boutlélis au mois de mai prochain.

Lors d’une visite au chantier de cette station d’une capacité de 246 mégawatts disposant de deux turbines à gaz, le ministre a mis l’accent sur le rattrapage du retard et la réception totale du projet au mois de mai 2018, au plus tard pour satisfaire les besoins en cette énergie, notamment dans la région ouest de la wilaya. M. Guitouni a insisté surtout sur l’entrée en service en juin prochain de la première turbine à gaz d’une capacité de 223 mégawatts et en juillet de la deuxième turbine de même capacité, tout en recommandant le lancement de la phase d’expérimentation respectivement en mars et avril prochain.

Une fois exploitée, cette centrale électrique, dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d’avancement de 56 pour cent, renforcera l’alimentation en électricité de la wilaya d’Oran et de wilayas voisines dont Aïn Témouchent et Tlemcen d’une part, satisfera la demande croissante sur cette énergie dans la partie ouest de la wilaya, où la réalisation de près de 30 000 logements est en cours, de même que celle de zones industrielles et autres, selon les informations fournies.

Les travaux de réalisation de cette centrale contribuant à la création de 600 postes d’emploi ont été confiés à deux entreprises algériennes et ceux de l’équipement à deux firmes américaine et française. Une fois exploitée, elle pourvoira 140 postes d’emploi, a-t-on indiqué. Dans une déclaration à la presse en marge de la visite d’inspection, le ministre a souligné que l’Algérie adopte l’énergie solaire depuis 1985 et gére actuellement dans ce domaine 343 mégawatts à travers 22 stations réparties sur 14 wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux. «Nous œuvrons à atteindre un seuil de 4 000 mégawatts de cette énergie dans les prochaines années», a ajouté Mustapha Guitouni invitant les entreprises et les industriels à investir dans ce domaine.

Lors d’une encontre avec les cadres de l’activité «Aval» de Sonatrach à Oran, le ministre a indiqué que la consommation de l’essence super et sans plomb et du gasoil a atteint 15 millions de tonnes, alors que la production nationale ne dépasse pas 11,5 millions de tonnes, ce qui nécessite l’importation de 3,5 millions de tonnes, soit une valeur de près de deux milliards de dollars, insistant dans ce sens sur la réussite du raffinage en Algérie.

Au passage, Mustapha Guitouni, il a mis l’accent sur la réception en 2018 de la raffinerie d’Alger qui fait l’objet de réhabilitation et de mise à niveau pour pouvoir produire une quantité supplémentaire de près 1,2 million de tonnes, ainsi que sur le lancement d’un avis d’appel d’offres pour la réalisation de raffineries à Hassi Messaoud et Tiaret à l’horizon 2020 et 2022 respectivement pour atteindre une production de 15 millions de tonnes et se diriger vers l’exportation de 35 pour cent de cette production ce qui représente 3 milliards de recettes. Au sujet des prix du pétrole dans les marchés mondiaux, le ministre a rassuré qu’ils s’améliorent, annonçant la prise de mesures nécessaires à la réunion de l’OPEP prévue au mois de novembre prochain à Vienne (Autriche). à noter que le ministre a inauguré le Salon des offres de Naftal, situé à l’avenue Sidi Chahmi à Oran.

Pour rappel, M. Guitouni avait présidé, lundi matin, en compagnie de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati et du président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, l’ouverture de la huitième édition du salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable «ERA», qui se tient au Centre des conventions d’Oran (CCO).
«Mohamed Benahmed»

Categories: Afrique

Attaque au gaz sarin en Syrie: Moscou dénonce des « incohérences » dans le rapport de l’ONU

Fri, 27/10/2017 - 12:35

Le rapport de l’ONU désignant le régime syrien comme responsable de l’attaque meurtrière au gaz sarin sur Khan Cheikhoun en avril comporte de multiples « incohérences » et des « témoignages douteux », a dénoncé vendredi la diplomatie russe.

La lecture de ce rapport montre « de nombreuses contradictions, des incohérences logiques, une utilisation de témoignages douteux et de preuves non confirmées », a dénoncé le ministre adjoint des Affaires étrangères Sergueï Riabkov à l’agence Interfax.

« A la différence de nos interlocuteurs, qui dorment et ne rêvent de ce rapport que pour l’utiliser comme une arme pour leurs propres objectifs géopolitiques en Syrie, nous avons tranquillement et professionnellement étudié le contenu de ce document », a-t-il poursuivi.

Il a précisé que la Russie, alliée de longue date du régime de Bachar al-Assad, livrerait une « analyse » plus complète plus tard.

Dans un rapport de l’ONU publié jeudi, les experts se sont dits « convaincus que la République arabe syrienne est responsable de l’usage de sarin sur Khan Cheikhoun le 4 avril 2017 ».

L’attaque sur cette ville de la province d’Idleb, alors contrôlée par des rebelles et des jihadistes, a fait 83 morts selon l’ONU, au moins 87 dont plus de 30 enfants selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Les images des habitants, dont ces nombreux enfants, agonisants, avaient fait le tour du monde et poussé l’administration Trump à lancer une attaque sur la base aérienne d’où, selon les puissances occidentales, était parti l’assaut sur la ville.

Dans la nuit du 6 au 7 avril, l’armée américaine avait tiré 59 missiles de croisière Tomahawk depuis deux navires américains vers la base d’Al-Chaayrate.

Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni avaient accusé les forces du président syrien Bachar al-Assad d’être responsables de cette attaque, mais Damas avait démenti toute implication.

La Russie affirme que le sarin retrouvé à Khan Cheikhoun est venu de l’explosion d’un obus au sol et non d’une attaque aérienne syrienne.

Début septembre, la Commission d’enquête de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Syrie avait déjà estimé que les forces syriennes étaient responsables de cette attaque au gaz sarin.

Categories: Afrique

Maroc: Un rapport officiel pointe les retards dans le développement du Rif : trois ministres limogés

Fri, 27/10/2017 - 12:22

Un rapport de la Cour des comptes observe que depuis la signature de la convention-cadre en octobre 2015 et jusqu’à février 2017,  »il y a eu une insuffisance, voire une absence d’initiatives pour démarrer l’exécution effective des projets ».  »Ainsi, ajoute-t-il, sur les 644 projets prévus dans le programme, les réalisations à fin 2016 se limitent à 5 projets achevés (146,8 MDH) et 45 projets en cours (565 MDH) ».

Séisme politique au Maroc après les fracassantes révélations du rapport de la Cour des comptes, commandé par le roi Mohamed 6, sur les retards et les dysfonctionnements dans le développement de la région du Rif.

La décision du monarque de limoger trois ministres et un secrétaire d’Etat du gouvernement El Othmani (PJD, islamiste modéré) intervient au lendemain de la présentation au monarque de la synthèse du rapport de la Cour des comptes, présidée par l’ex-chef de gouvernement Driss Jettou, sur le retard dans l’application du  »programme Al Hoceima, Manarat Al Moutawassit », doté de plusieurs milliards de dirhams.

Rendus responsables du retard accusés par la réalisation du programme de développement de la région d’Al Hoceima, trois ministres (Intérieur, Habitat, et Santé), ont sauté.

En octobre 2016, la mort effroyable d’un poissonnier à Al Hoceima, a été le détonateur d’une contestation populaire généralisée dans le Rif, avec comme principale accusation des jeunes du Hirak contre le pouvoir central, la marginalisation de la région, la corruption de l’administration locale et le chômage et le manque d’infrastructures.

 »Une insuffisance voire une absence d’initiatives »

La contestation a été violente et plusieurs manifestations ont été organisées entre octobre 2016 et juillet 2017. Résultat: des arrestations de plusieurs centaines de jeunes du mouvement Hirak, d’autres de la région. Plusieurs ont été condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement, alors que d’autres, dont les leaders du mouvement, Nasser Zefzafi et Ahmed Ahmadjik, attendent encore leurs procès.

Dans ses conclusions, le rapport de la Cour des comptes relève notamment que  »la mise en œuvre du programme a connu un démarrage timide ». En effet, observe-t-il, depuis la signature de la convention-cadre en octobre 2015 et jusqu’à février 2017, il y a eu une insuffisance, voire une absence d’initiatives pour démarrer l’exécution effective des projets par la plupart des intervenants aussi bien au niveau central que local ».

Cinq projets réalisés sur 644

 »Ainsi, ajoute le rapport, sur les 644 projets prévus dans le programme, les réalisations à fin 2016 se limitent à 5 projets achevés (146,8 MDH) et 45 projets en cours (565 MDH)  ». Les raisons avancées par plusieurs parties prenantes pour expliquer ce retard se rapportent à la réception tardive de la convention-cadre, à la non programmation des crédits budgétaires et aux difficultés de mobiliser le foncier.

La cour des comptes estime que ces arguments ne peuvent justifier le manque d’initiatives pour entamer le démarrage du programme :  »Le retard dans la notification de la convention aurait pu être évité par la remise aux différentes parties-prenantes, de copies certifiées conformes à l’original, dès le lendemain de la signature de la convention ».

Les experts de la Cour des comptes enregistrent une amélioration dans l’exécution du  »programme Al Hoceima, manarat el Moutawassit », mais après plus de huit mois de manifestations, de protestations, de violations des droits de l’Homme dans l’ensemble de la région rifaine, des centaines d’arrestations d’activistes rifains. Il souligne, en effet, qu’ »avec l’installation du nouveau Gouvernement, et surtout après le Conseil des ministres du 25 juin 2017, une nouvelle dynamique a été enregistrée et comme conséquence de cette mobilisation, l’état d’avancement du programme s’est amélioré de manière significative », avec 512 projets en cours de réalisation ou en phase de démarrage, pour un montant global de 3,9 MMDH.

Que fera El Othmani

Pour le moment, le chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani a écarté un remaniement élargi, et toutes les suppositions penchent pour un remplacement des ministres déchus. Les tractations devraient avoir lieu dans les prochains jours entre la majorité gouvernementale.

La procédure de limogeage des trois ministres fait débat, car c’est le roi qui est intervenu directement, après avoir pris connaissance des conclusions du rapport de la Cour des comptes.  »Le limogeage survenu hier procède d’une autre procédure, qui n’a jamais été évoquée par le chef du gouvernement, ni qui était à l’ordre du jour », indique Saâd Loudiyi, chef de cabinet de Saad Eddine El Othmani. « Pour l’instant, nous disposons d’un communiqué clair du cabinet royal. Le chef du gouvernement proposera uniquement des noms pour remplacer les responsables démis de leurs fonctions », a-t-il ajouté dans une déclaration à l’hebdomadaire TelQuel.

Pour les Rifains,  »c’est insuffisant »

A Al Hoceima, on estime que les décisions du roi sont insuffisantes.  »Ce qu’a fait le roi, c’est bien, mais c’est insuffisant. Car ceux qui ont failli à ces postes à responsabilités doivent être présentés devant le juge, pas seulement limogés puis remplacés par quelqu’un d’autre », estime un habitant d’Al Hoceïma cité par RFI.

Un autre rifain, cité par la même radio souligne que  »c’est normal que les ministres soient limogés et c’est grâce au Hirak ». Et d’ajouter que  »d’autres villes doivent faire la même chose » et doivent elles aussi  »protester ».

Pour Azzedine Akesbi, de Transparency Maroc,  »ces dysfonctionnements concernent plusieurs régions autres que le Rif ». Et d’expliquer :  »Il faudrait avant tout résoudre les problèmes de gouvernance pour répondre réellement aux besoins des Marocains. Cette décision est la reconnaissance au plus haut niveau de l’Etat que c’est un problème global de développement et qu’il serait très difficile d’isoler les responsabilités au niveau d’un ou plusieurs ministres. »

Categories: Afrique

Terrorisme et trafic de stupéfiants Messahel veut des «cordons sanitaires»

Fri, 27/10/2017 - 11:51

L’interconnexion entre le crime organisé et le terrorisme n’est plus à démontrer. Le ministre des Affaires étrangères a rappelé hier que la large palette de trafics menaçait la stabilité de la région. Il a pointé du doigt le trafic de stupéfiants, en particulier celui du «haschich». Messahel plaide pour la création de «cordons sanitaires» autour des zones de production de psychotropes.

Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Les participants à la première réunion régionale du Groupe de travail du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) sur la relation entre le terrorisme et le crime organisé transnational partagent la même conviction : l’éradication du terrorisme passe par une lutte sans merci contre le crime organisé. La relation entre les deux fléaux est «complexe» de l’aveu du ministre des Affaires étrangères. Si le lien étroit entre les deux n’est plus à démontrer, Abdelkader Messahel a insisté hier à l’ouverture des travaux de ladite réunion sur la nécessité de coordonner les efforts pour mieux lutter contre les deux phénomènes.

La région à laquelle appartient l’Algérie, dit-il, souffre aussi bien du crime organisé que du terrorisme. «La bande sahélo-sahélienne est aujourd’hui une zone meurtrie et menacée par le développement de ces deux fléaux et par la densification de leurs canaux de collaboration, par la solidité des interconnexions de leurs intérêts et par la mutualisation progressive de leurs moyens pour la conduite et la protection de leurs activités criminelles progressives», affirme le ministre des Affaires étrangères qui place le trafic de stupéfiants en tête des menaces, notamment celui du «haschich».
Il vient s’ajouter au trafic de cocaïne, d’armes, la traite des êtres humains, l’exploitation de la migration illégale, le blanchiment d’argent, la contrebande ainsi que le vol de bétail.

Des activités illégales qui permettent à leurs auteurs de drainer des sommes colossales qui servent, par la suite, dans la planification d’attentats terroristes. D’où l’urgence de mieux cerner les ramifications des différents groupes et de comprendre leur fonctionnement, surtout qu’ils agissent souvent à l’international. Messahel avance des pistes de réflexion et voit en la délinquance ordinaire un risque certain qui peut conduire à la radicalisation et au terrorisme.

S’il estime que des arsenaux juridiques existent déjà pour lutter de manière efficace conte chacun des deux fléaux, un effort reste à faire pour mieux appréhender la relation entre les deux en organisant l’échange d’informations et données entre pays, en renforçant la coopération judiciaire au niveau régional et international ainsi que les institutions qui luttent contre le crime organisé. Messahel plaide pour la création de «cordons sanitaires» autour des zones de production de psychotropes. Une analyse partagée par le représentant du Royaume-Uni qui co-présidait la réunion.

Son ambassadeur a rappelé que l’initiative lancée en septembre dernier visait à harmoniser les bonnes pratiques pour développer une meilleure compréhension entre crime organisé et terrorisme. Il s’agit, selon lui, de relever les nombreux défis que vit la région en renforçant l’Etat de droit tout en impliquant les sociétés civiles. Il a tenu à rappeler le caractère transnational du terrorisme qui ne peut être combattu que grâce à des pratiques consensuelles identifiées par l’ensemble des pays directement ou indirectement concernés.
N. I.

Categories: Afrique

Une faille dans le protocole de sécurisation du wifi

Tue, 17/10/2017 - 00:31

Des chercheurs ont découvert une vulnérabilité dans le protocole WPA2 qui sert à protéger les échanges wifi, rapporte lundi le site spécialisé Ars Technica.

L’Equipe d’intervention en cas d’urgence informatique des Etats-Unis (US-Cert), qui a gardé le secret pendant plusieurs semaines, devait faire une communication à ce sujet plus tard dans la journée, selon Ars Technica.

Concrètement, un dispositif de chiffrement qui devrait être à usage unique peut en réalité être réutilisé plusieurs fois au cours de la procédure d’identification, ce qui « affaiblit complètement le chiffrement », écrit le site.

Quand bien même l’US-Cert a discrètement prévenu la profession, « la grande majorité des points d’accès existants ne devraient pas bénéficier d’un patch de correction rapidement, et certains risquent de ne pas en avoir du tout », note Ars Technica.

« Si les rapports initiaux sont avérés et que les failles permettant de contourner le chiffrement sont faciles à utiliser (…), il est probable que les attaquants seront en mesure d’espionner le trafic wifi à proximité lorsqu’il passe entre les ordinateurs et les points d’accès », écrit-t-il notant que cela peut « ouvrir la porte à des piratage visant les noms de domaine des utilisateurs ».

Categories: Afrique

Algérie: 5ème édition du Salon du bâtiment, de l’habitat et des travaux publics « Annaba-Build » du 3 au 6 décembre 2017

Tue, 17/10/2017 - 00:29

La 5ème édition du Salon professionnel du bâtiment, de l’habitat et des travaux publics « Annaba-Build », prévue du 3 au 6 décembre prochain à Annaba, est une rencontre économique dédiée à la promotion du produit national dans les filières du bâtiment, de l’urbanisme et des travaux publics, a annoncé dimanche la chambre du commerce et de l’industrie « CCI-Seybouse ».
Une large participation d’opérateurs économiques, d’hommes affaires, d’organisations professionnelles et des bureaux d’études est attendue à ce salon, placé sous le slogan « construisons algérien », a indiqué la CCI-Seybouse.
Le salon, qui aura lieu à la maison de la culture « Mohamed Boudiaf » d’Annaba, donnera lieu à une exposition des matériaux et équipements du secteur du bâtiment et des travaux publics de production nationale, ainsi que des installations d’intérieur, de décoration, d’aménagement et d’amélioration urbaine.
Des conférences scientifiques et des rencontres entre hommes d’affaires figurent également au programme de la manifestation, dont l’objectif est de mettre en contact les opérateurs du secteur du bâtiment et des travaux publics et favoriser les opportunités de partenariat, assure-t-on à la CCI-Seybouse.

APS

Categories: Afrique

Sonatrach a du retard à rattraper-Mourad Preure-(Audio)

Tue, 17/10/2017 - 00:28

 » Aujourd’hui, la puissance des pays producteurs de pétrole repose sur le degré de compétitivité de leurs compagnies nationales respectives « , estime l’expert.

Le portefeuille de la compagnie Sonatrach n’est pas équilibrée et elle devrait faire le nécessaire afin de s’adapter à l’évolution du marché mondial, a déclaré aujourd’hui sur Radio M, Mourad Preure, spécialiste des questions énergétiques.

L’expert reproche, entre autre, à la compagnie publique de ne pas s’intéresser suffisamment aux énergies renouvelables alors que d’autres compagnies l’ont fait à l’étranger. Il estime également que des réformes sont nécessaires au sein de Sonatrach  qui devrait, selon lui, adopter un système dans le cadre duquel les filiales pourraient être autonomes les unes des autres.

Précisant que Sonatrach a du retard à rattraper, l’invité de Radio M « constate, néanmoins, qu’elle travaille en ce moment sur son renforcement structurel et managérial ».

De son point de vue, il est important d’abandonner le système Taylorien qui veut que chacun fasse une tâche en particulier, pour aller vers un système par objectif. Il s’agit, dit-il, d’un choix fait par de grandes firmes et qu’il s’agit à présent d’adopter  en Algérie.

« Aujourd’hui, la puissance des pays producteurs de pétrole repose sur le degré de compétitivité de leurs compagnies nationales respectives », souligne-t-il.  La priorité est de donner à Sonatrach les moyens qui lui permettront d’être compétitive au plan international, poursuit l’expert.

Sur un autre volet, Mourad Preure a considérée que la loi 86-14, de 1986, relative à l’investissement dans le domaine pétrolier est la meilleure loi que l’Algérie ait adoptée. Cette loi remplacée par celle de 2005, elle-même modifiée en 2006, a permis de faire de nombreuses découvertes. « En tout 425 découvertes ont été réalisées durant les vingt années d’application de la loi 86-14 dont des gisements géants », a-t-il rappelé.

La loi prévoit globalement que les travaux d’explorations effectuées par les compagnies étrangères ne pouvaient être rémunérés qu’en cas de découverte.

M. Preure s’est dit incapable d’expliquer les raisons ayant poussé l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil à remplacer cette loi qui avait été très bénéfique pour le secteur minier algérien.

Categories: Afrique

Les normes industrielles algériennes reconnues à l’étranger

Tue, 17/10/2017 - 00:24

Si un laboratoire accrédité par ALGERAC donne un certificat à une entreprise quelconque ses produits sont susceptibles d’être exportés en Europe sans subir un nouveau contrôle à la frontière.

La reconnaissance de l’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC) par l’European Accreditation (EA) depuis le début du mois ouvre de nouvelles perspectives aux exportateurs algériens puisque les normes appliquées en Algérie sont désormais reconnues à l’étranger.

C’est ce que nous a expliqué une source du ministère de l’Industrie duquel dépend ALGERAC soulignant que le directeur général de l’Organisme, Nouredine Boudissa s’est déplacé en personne à Bucarest en Roumanie à l’occasion de la réunion du comité de l’EA. L’examen du résultat de l’évaluation initiale d’ALGERAC a eu lieu en cette même réunion. Pour rappel l’évaluation a eu lieu en février dernier par un panel d’experts européens.

Sur la base du rapport d’évaluation de l’équipe ainsi que du rapport d’examen des conclusions de l’évaluation, l’EA a décidé «qu’ALGERAC devienne signataire BLA (Bilateral Agreement) dans les domaines des essais (à l’exclusion des examens médicaux selon ISO 15189), de l’étalonnage et de l’inspection ».

Ce sont d’ailleurs les trois missions d’ALGERAC qui lui permettent d’accréditer des laboratoires dans les domaines divers comme l’industrie et le bâtiment afin d’obtenir une reconnaissance de la conformité de leurs produits à des normes internationales.

Ces normes sont essentielles pour pénétrer le marché européen comme par exemple dans le domaine de l’électricité dans lequel les composants sont rigoureusement contrôlés. Si un laboratoire accrédité par ALGERAC donne un certificat à une entreprise quelconque ses produits sont susceptibles d’être exportés en Europe sans subir un nouveau contrôle à la frontière.

Le directeur général de l’Organisme algérien d’accréditation, Noureddine Boudissa, nous avait déjà indiqué que la priorité est d’accréditer les laboratoires avant d’appliquer les normes. A ce titre, il évoquait le retard dans l’ouverture, à Zéralda, du laboratoire national d’essai qui manque encore de matériel et de personnel.

Quant aux autres organes de contrôle de l’Etat comme le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (Cacque), ils manquent encore d’organisation.

On sait aussi que le Centre technique des industries agroalimentaires (CTIAA) de Boumerdès, a lancé un appel à candidatures d’experts dans le domaine agroalimentaire, toutes filières confondues (céréales et dérivés, laits et dérivés, viandes et poissons, fruits et légumes, huiles et corps gras et eaux et boissons) pour de créer un réseau apte à concevoir et encadrer des formations dans le domaine des normes. De quoi faciliter davantage les exportations.

Cela permettra ainsi au CTIAA de répondre aux besoins et attentes de l’ensemble des acteurs de la branche agroalimentaire.

Afin que le personnel devienne acteur de la sécurité alimentaire dans l’entreprise et maîtriser une analyse des dangers et des risques alimentaires, ces formations sont nécessaires.

Pour un meilleur contrôle et une maîtrise des points critiques, le CTIAA annonce le lancement d’une formation sur la mise en place d’un système HACCP à la demande du client.

Le centre constate que la visite des entreprises sur le terrain montre clairement que celles-ci sont toutes en démarche d’évolution et de formation sur la maîtrise sanitaire et qualité des produits alimentaires. Bon nombre d’entre-elles sont déjà en processus de formation avec des cabinets privés. Ces derniers dispensent aussi une formation sur la norme ISO 22000 qui fait son entrée en Algérie. Le Centre de Boumerdès constate que compte-tenu des manques criants dans bon nombre de domaines liés à la transformation alimentaire et au management humain, les besoins en formation de tout ordre sont extrêmement nombreux et se développeront rapidement dans les années à venir. Les possibilités de formation sont également grandement encouragées par les différents programmes d’Etat ou ceux montés conjointement avec l’Union européenne.

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La Chine veut acquérir directement 5% de Saudi Aramco

Tue, 17/10/2017 - 00:22

« Une série d’options pour l’entrée en Bourse de Saudi Aramco continuent de faire l’objet d’un examen attentif », a dit un porte-parole de la compagnie pétrolière.

La Chine propose d’acquérir directement 5% du capital de Saudi Aramco, selon des sources, ce qui laisserait à l’Arabie saoudite la possibilité d’étudier diverses options pour son projet d’introduction en Bourse du premier producteur mondial de pétrole.
Les compagnies nationales chinoises PetroChina et Sinopec ont écrit à Saudi Aramco ces dernières semaines pour manifester leur intérêt pour une transaction directe, ont dit des sources du secteur à Reuters.
Les deux groupes ont effectué cette démarche dans le cadre d’un consortium comprenant également le fonds souverain chinois et des banques, ont-elles ajouté.

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Salman, a annoncé l’an dernier que le royaume envisageait de mettre en Bourse environ 5% du capital d’Aramco en 2018, une opération qui pourrait lui permettre de lever 100 milliards de dollars (85 milliards d’euros) si, comme espéré, la compagnie est valorisée 2.000 milliards de dollars.
« Les Chinois veulent sécuriser leur approvisionnement en pétrole », a dit une des sources. « Ils sont disposés à prendre seuls la totalité des 5%, voire davantage. » PetroChina et Sinopec n’ont pas souhaité commenter ces informations.

L’introduction en Bourse (IPO) de Saudi Aramco est la pièce maîtresse du plan de réforme économique du prince Mohammed censé diversifier l’économie saoudienne. Elle soulagerait aussi le budget de l’Etat mis à mal par la baisse des cours du pétrole.
Le projet a cependant valu à Ryad des critiques, ses détracteurs lui reprochant de brader un joyau de la couronne en période de prix bas.
Des sources ont fait état de l’opposition d’une partie du personnel d’Aramco à la privatisation partielle et de divergences entre le gouvernement et des banques conseil sur les préparatifs de l’opération, qui aurait ainsi pris du retard.

Des divergences sont aussi apparues au sein même du pouvoir, certains responsables plaidant pour une IPO réservée à la Bourse locale ou reportée au-delà de 2018, quand les prix du pétrole se seront – peut-être – stabilisés à la hausse. « Une série d’options pour l’entrée en Bourse de Saudi Aramco continuent de faire l’objet d’un examen attentif », a dit un porte-parole de la compagnie pétrolière. « Aucune décision n’a été prise et le processus d’IPO reste sur les rails. »
Selon des sources du secteur, la cession d’une participation à des firmes chinoises est l’une des options envisagées.
Ryad pourrait choisir cette possibilité et mettre une autre partie du groupe en Bourse, sur le Tadawul, la Bourse saoudienne, mais aussi sur un marché international – en substance New York, Londres ou Hong Kong.

Deux sources haut placées de l’industrie pétrolière ont noté que Ryad verrait d’un bon oeil la Chine, le premier acheteur de son pétrole, devenir un actionnaire de référence d’Aramco. Aucune décision n’a toutefois été prise à ce stade, selon les sources.
Des sources ont dit à Reuters vendredi, confirmant une information de presse, que Saudi Aramco envisageait d’effectuer un placement privé auprès d’investisseurs chinois en préalable à une IPO internationale, qui pourrait être reportée au-delà de 2018.

Mais permettre à la Chine d’acquérir 5% reviendrait à annuler l’IPO, ce qui est peu probable compte tenu des préparatifs déjà engagés et de la détermination affichée dans ce dossier par le prince Mohammed, a noté une des sources.
Deux sources ont dit à Reuters que les fonds souverains de Corée du Sud et du Japon, deux autres clients importants du pétrole saoudien, étaient aussi intéressés par la prise d’une participation dans Aramco.
Une des sources a aussi noté un intérêt du fonds souverain russe RDIF.

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« Le mariage entre l’Etat et le privé est un frein à l’économie » (Taieb Hafsi)

Tue, 17/10/2017 - 00:21

Le professeur Taieb Hafsi considère que l’entreprise est l’unique instrument de développement économique et que le rôle de l’Etat doit se limiter à fabriquer des lois et à veiller à ce qu’elles n’entravent pas l’action économique des entreprises.

Lors de son passage sur Radio M, le professeur Taieb Hafsi et néanmoins concepteur et directeur de la collection « Les bâtisseurs du Maghreb » pour les éditions Casbah, a dit que le mariage entre l’Etat et le privé dans l’économie n’était pas porteur. Bien au contraire, il constitue, selon lui, un frein majeur au développement économique.

« L’Etat ne peut pas fonctionner avec le privé.  Le problème avec le Partenariat Public-Privé, c’est que  le privé se marie avec l’Etat et, dans ces conditions, l’Etat est coincé car il est obligé d’appliquer des règles qui sont les règles générales de l’Etat, ce qui est incompatible avec le marché. Ca ne marche pas. Tous les jours il y a des freins », a-t-il assuré. Et d’ajouter : « le projet de Banamor/Erriad Corso de boulangerie industrielle en est un bon exemple d’échec ». Pour Taieb Hafsi, les PPP ne peuvent pas fonctionner parce que les entreprises publique ont un modèle de fonctionnement administratif qui ne leur permet pas d’être en phase avec la rationalité du marché, ce qui n’est pas le cas des entreprises privés qui, elles, sont plus prompts à répondre aux exigences du marché.

Rendre visible les bons modèles

Analysant la situation de crise que traverse l’économie algérienne et, plus particulièrement, l’entreprise algérienne,  Taieb Hafsi a indiqué que cette crise était le fruit d’un ensemble d’éléments liés à la nature centraliste, dirigiste et rentière du système économique algérien mais aussi à la culture entrepreneuriale des Algériens.  « Je pense que la raison pour laquelle l’Algérie est aujourd’hui en grande difficulté n’est pas seulement le fait de l’Etat.

« Bien sur que l’Etat gère mal mais, c’est surtout le fait que la population pense que les entreprises ne sont pas bonnes et qu’elles sont voleuses. Cette  perception de l’entreprise est légitime puisqu’il existe des entreprises qui se comportent mal, qui sont voleuses, corrompues, tricheuses, corruptrices, et qui sont souvent biens publicisées », a-t-il expliqué. « La population n’a donc pas tort mais elle a devant elle les mauvais modèles, pour sortir de cette situation, il faut mettre en avant les bons modèles et c’est ce que nous nous employons à faire à travers la collection « Les grands bâtisseurs » », a-t-il expliqué.

« Nous sommes dans un pays où le modèle de développement va du sommet à la base, où l’influence du sommet est très importante. On ne peut donc pas attribuer aux entreprises la responsabilité sur le fait que le système économique du pays fonctionne mal. Il y a des entreprises qui agissent selon la logique du système. Mais il y en a d’autres qui, malgré les turbulences, malgré les problèmes, malgré la corruption, construisent. Ce sont ces entreprises là qu’il faut rendre visibles et donner en exemple aux populations, notamment les jeunes», a-t-il ajouté.

L’entreprise : unique instrument de développement

T. Hafsi a également  a indiqué, dans son intervention, que l’entreprise étant l’unique instrument de développement économique, il convient d’en prendre soin et d’en créer une multitude dans tous les domaines afin de donner le plus de chances de développement à l’Algérie. « L’entreprise est l’unique instrument de développement économique. On ne peut pas faire comme si elle ne l’était pas. Ce n’est pas l’Etat qui développe les pays, ce sont les entreprises. L’Etat peut au mieux veiller à ce que les règles qu’il promulgue n’entravent pas l’action des entreprises », a-t-il affirmé en soulignant que la liberté d’initiative et d’entreprise représentent  la seule voie de salut pour l’économie algérienne.

« Les Algériens se sont battus pour la liberté, notamment durant la période coloniale. Le moment où les Algériens étaient le plus libres,  c’était pendant la guerre de libération parce que le Mouvement national n’avait pas de tête et les gens, au niveau local, se débrouillaient. Il y avait donc une très grande liberté d’initiative et on a eu notre indépendance grâce à cette liberté d’initiative ». L’indépendance acquise, « les Algériens s’attendaient à ce que cette liberté d’initiative continue. Cela n’a pas été  le cas malheureusement.  Mais l’aspirations des Algériens à la liberté d’initiative est là », a-t-il assuré  en précisant que l’Etat algérien est prisonnier de l’idée, fausse, qu’il se fait des Algériens et en plaidant pour la consécration la plus totale de « la liberté d’initiative » dans tous les domaines, économique, mais aussi politique, culturel, social, etc.

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Lancement d’un service en ligne permettant aux électeurs de reconnaitre leurs bureaux de vote

Tue, 17/10/2017 - 00:15

Un nouveau service en ligne permettant aux électeurs de reconnaître leurs bureaux de vote en vue d’accomplir leur devoir électoral a été lancé, indique dimanche un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Ce service  » est disponible à travers le site web officiel du ministère sous la rubrique des services en ligne : www.interieur.gov.dz/servicesenligne « , précise le ministère.

« Les citoyennes et les citoyens désireux de disposer d’informations supplémentaires peuvent se rapprocher des bureaux dédiés à cet effet au niveau des communes de leur résidence, et cela durant la période de la révision annuelle des listes électorales qui s’étale du 2 au 31 octobre 2017 », conclut le ministère de l’Intérieur.

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Des jeunes d’Algérie et de France interpellent les ministres des Affaires Etrangères des deux pays

Tue, 17/10/2017 - 00:12

Messieurs les Ministres,

Aujourd’hui, nous savons. Le mardi 17 octobre 1961 à Paris, la police française réprimait une manifestation d’Algériens qui, bravant le couvre feu auquel ils étaient soumis, manifestaient pour le droit à l’indépendance.
Arrêtées, frappées à terre, jetées dans la Seine, plus d’une centaine de personnes furent assassinées.
Longtemps, ce massacre a été occulté.

Ce ne fut pas le seul. Le 8 mai 1945 et les jours qui suivirent, le pouvoir colonial français arrêtait, bombardait, tuait des milliers d’Algériens qui, inspirés par la toute fraîche victoire de la liberté, réclamaient la leur.

Cette date marque le début « d’événements », puis d’une guerre qui de 1954 à 1962 devait séparer nos deux pays, emportant tant de vies sous le rouleau compresseur des bombardements, des attentats, de la torture, des enlèvements, des camps, des assassinats, des ratonnades et de l’exil.

Ce fut une guerre d’une grande violence, nourrie par l’attachement narcissique à l’Empire, le racisme colonial, et une soif de liberté et d’autodétermination d’un peuple colonisé.

Nous portons toujours, collectivement et individuellement, les stigmates de ce conflit ravageur. Le 15 février dernier, candidat en déplacement en Algérie, le nouveau Président de la République française qualifiait la colonisation de « crime contre l’Humanité ». Au-delà des débats sur la validité juridique de cette expression utilisée pour qualifier l’abomination du colonialisme, les réactions violentes qu’elle provoqua en France témoignent bien « d’une névrose française ». Cette agressivité et cette incapacité à parler du passé sont le fruit d’un silence et de mémoires conflictuelles, trop longtemps entretenus. Des blessures non soignées, legs des violences et des exils, continuent de miner le corps social. Elles poussent nombre d’entre nous vers la haine et le racisme et nous empêchent tous de respirer.

Mais nous sommes aussi cette France métissée et cette Algérie qui, dans sa diversité, souhaitons aujourd’hui lire la page du passé pour se parler.

Nous, jeunesse de France et d’Algérie, nous voulons construire des liens pour parler avec calme et sans acrimonie de ce que fut ce régime colonial dans lequel la France bafouait tous ses principes, de ce qu’il s’est passé à Dahra en 1845, à Sétif cent ans après, dans les Aurès et à Alger pendant la Guerre d’Indépendance, à Paris en 1961, à Oran en 1962, à la ferme Ameziane ou à la villa Sessini, à MontLuc ou Rivesaltes, du sort qui attendait ceux qui durent prendre la route de l’exil.

Nous voulons construire des projets en commun, des récits apaisés qui reflètent la pluralité des histoires et que seuls guident la vérité et la justice pour lutter contre les discours racistes et négationnistes.

Nous voulons construire des avenirs qui nous permettent enfin de nous rencontrer, nous parler, voyager et étudier ensemble.
Nous voulons construire des ponts pour découvrir Paris, Oran, Bejaia, Lyon, Alger, Lille, Sétif et Marseille, apprendre l’arabe, le français et le tamazight sans craindre les foudres de ceux qui voient dans l’Autre, non une chance, mais leur propre perte.
L’expérience franco-allemande nous offre aujourd’hui des modèles pour surmonter les tourments du passé. Après trois guerres sales et sombres, nous célébrons cette année 72 ans de paix, un couple moteur d’un rêve européen appuyé sur des jeunesses connectées. Dans ce processus, il nous parait essentiel de saluer le rôle joué depuis 1963 par l’OFAJ dont la création, le dynamisme et l’efficacité nous ont ouvert tant de portes que nous croyions fermées.

C’est ce modèle qui aujourd’hui inspire la réconciliation dans les Balkans où tant d’espoirs et d’efforts ont été placés dans RYCO pour que des jeunes dont les parents s’entretuaient puissent croire en un avenir débarrassé de la haine.
C’est pourquoi, prêts et inspirés par ces expériences, nous appelons ardemment de nos vœux la création d’un Office Franco-Algérien/Algéro-Français de la Jeunesse et vous appelons, Messieurs les Ministres, à porter à ce projet l’attention, l’ambition et les moyens à la hauteur des enjeux et du travail à accomplir.

Cet outil actera la réconciliation, mettra les institutions et la société civile au travail pour investir dans la jeunesse et dépasser les tensions.

Depuis l’Antiquité, l’espace méditerranéen est un cœur battant au sein duquel la circulation des êtres humains, des idées et des biens rythme et nourrit notre enrichissement mutuel. Depuis 55 ans, une partie de cet espace semble s’être refermé et cela nie notre histoire et la réalité de nos identités. Il est plus que temps d’ouvrir ces portes.

Signataires*

Associations en Algérie :
Nadira Benketira, Présidente de Graine de Paix
Firas Ferhat, Président de CIVIC Oran – Comité d’initiative et de Vigilance Citoyenne
Nourdinne Benissad, Président de la LADDH – Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme
Metair Kouider, Président de Bel Horizon (Oran)
Ali Mansouri, Président de l’ADCE – Association de Développement des Capacités des Etudiants
Abdelouhab Fersaoui, Président de RAJ – Rassemblement Actions Jeunesse

Associations en France :
Dominique Sopo, Président de SOS Racisme
Hassan Benhsain, Président de la FIDL – Fédération Indépendante et Démocratique et Lycéenne
Clara Jaboulay, Présidente de l’UNL – Union Nationale Lycéenne
Lilâ Le bas, Présidente de l’UNEF – Union Nationale des Etudiants de France
Jimmy Losfeld, Président de la FAGE – Fédération des Associations Générales Etudiantes
Samy Chelli, Président de l’UEAF – Union des Etudiants Algériens de France
Benjamin Lucas, Président des Jeunes Socialistes
Aurélien Sebton, Président de l’UDI Jeunes
Florian Humez, Président des Jeunes République En Marche
Célia da Costa Cruz et Hugo Cordier – Co-secrétaires des Jeunes Ecologistes

Initiative soutenue par :
Mustapha Bouras, Président du CEFIR
Alain Desjardin, Président de la 4ACG – Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis contre la Guerre
Jacques Pradel, Président de l’ANPNPA – Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis.
George Morin, Président de Coup de Soleil
Hakim Addad, Membre fondateur de RAJ – Rassemblement Actions Jeunesse et ancien secrétaire général

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Les ex-ministres Amar Ghoul, Bouchouareb et deux walis dans le collimateur de la justice

Tue, 17/10/2017 - 00:09
Des sources informées ont révélé que le ministre de la justice, garde des sceaux aurait instruit le procureur général près la Cour suprême d’ouvrir une enquête judiciaire contre deux anciens ministres et deux walis (dont un en fonction), pour leur implication dans des affaires de détournement de deniers publics et mauvaise gestion  durant leur présence à la tête des deux ministères et les deux wilayas. Les sources ont fait allusion aux deux ex-ministres, Amar Ghoul et Abdselam Bouchouareb. Dans un autre contexte, le site ‘’djazairia elkbar’’ avait révélé sur sa page, que les services de sécurité ont transféré des dossiers ‘’carabinés’’ à l’institution suprême de la justice, concernant l’implication des deux anciens ministres et les deux walis dans des affaires scandaleuses, au sujet des détournements de terres agricoles de leur vocation ainsi que des terrains détournés au profit de l’investissement touristique du temps d’Amar Ghoul, ministre du tourisme, et des défaillances dans l’élaboration de cahiers de charges  concernant le secteur de l’industrie et la mauvaise gestion des fonds publics destinés aux projets de l’industrie du temps du ministre Bouchouareb. Les quatre hauts cadres, selon les mêmes sources risquent de comparaitre devant la justice, si leur accusation est confirmée par des preuves consistantes. Ismain
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Communications électroniques : Création d’une autorité de régulation indépendante

Tue, 17/10/2017 - 00:05
Le projet de loi fixant les règles générales relatives à la poste et aux communications électroniques, qui sera débattu prochainement par l’APN, prévoit la création d’une autorité de régulation indépendante de la poste et des communications électroniques chargée d’assurer la régulation et de veiller à l’existence d’une concurrence loyale dans ces deux marchés.

Selon le projet de loi dont l’APS a obtenu une copie, l’autorité de régulation dotée de l’autonomie financière et de la personnalité morale, « est chargée d’assurer la régulation des marchés postal et de communications électroniques pour le compte de l’Etat ». Parmi ses missions, l’autorité de régulation est chargée de veiller à l’existence d’une concurrence effective et loyale sur les marchés postaux et des communications électroniques en prenant toutes les mesures nécessaires afin de promouvoir ou de rétablir la concurrence sur ces marchés. Le projet de loi, composé de 192 articles, précise, toutefois, que l’autorité de régulation informe le conseil de la concurrence de toute pratique relevant des compétences de celui-ci dans le marché de la poste et des communications électroniques, ajoutant que lorsque l’autorité de régulation est saisie d’une demande relevant des compétences du Conseil de la concurrence, elle transmet le dossier à ce dernier. Il est stipulé aussi que l’autorité de régulation peut saisir le conseil de la concurrence pour avis sur toutes les questions relevant de sa compétence. La nouvelle instance a également pour mission d’assigner aux opérateurs et de contrôler l’utilisation des fréquences dans les bandes qui lui sont attribuées par l’Agence nationale des fréquences dans le respect du principe de non-discrimination, d’établir un plan national de numérotation, d’examiner les demandes de numéros et de les attribuer aux opérateurs et d’approuver les offres de référence d’interconnexion et d’accès aux réseaux de communications électroniques. Cette instance indépendante est chargée d’octroyer les autorisations générales d’établissement et/ou d’exploitation des réseaux de communications électroniques et la fourniture de services de communications électroniques, les autorisations des réseaux privés ainsi que les autorisations pour la fourniture des services et prestations de la poste et à veiller à l’instauration, dans le respect du droit de propriété, du partage d’infrastructures de communications électroniques. Elle veille aussi à homologuer les équipements de la poste et des communications électroniques conformément aux spécifications et normes fixées par voie réglementaire, à se prononcer sur les litiges entre les opérateurs lorsqu’il s’agit d’interconnexion, d’accès, de partage d’infrastructure et d’itinérance nationale et à régler les litiges qui opposent les opérateurs aux abonnés. Ismain

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17 OCTOBRE 1961 à Paris, 56 ans après : Un « crime d’Etat  » occulté

Mon, 16/10/2017 - 23:58
Les séquelles de la répression barbare et sauvage d’il y a 56 ans à Paris en France, commise au nom de la ‘’Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité’’, par la France ‘’civilisée’’ de l’époque, sur des algériens sans défense et sans armes, un certain 17 octobre 1961, sont encore d’actualité aujourd’hui dans les mémoires des algériens (es). Les rares rescapés encore vivants de l’horreur de cet événement ‘’génocidaire’’, portant atteinte volontaire à la vie d’autrui, s’en souviennent encore aujourd’hui.

Des témoins français et étrangers condamnent l’acte barbare
Les conséquences de la sauvagerie et l’horreur du drame du 17 octobre 1961, n’ont laissé personne indifférent, dans le monde entier, c’est pourquoi elles ont été immortalisées par quelques témoins de l’horreur où écrivains, journalistes et autres âmes sensibles, ont rapporté les faits, dont on peut citer par exemple, l’historien Gilles Manceron qui a intitulé son article ‘’ce 17 octobre 1961 : « Ce massacre a été occulté de la mémoire collective », ajoutant : ‘’L’exécution de plus d’une centaine de manifestants algériens à Paris le 17 octobre 1961 reste méconnue’’ paru dans le journal le monde etc…. et tant d’autres auteurs et journalistes qui ont rapporté les faits de cette tuerie barbare. Ces témoignages ont fait revivre dans l’esprit des lecteurs, l’horreur, les exactions dans tout leur paroxysme…,de tous les actes condamnables, contraires à toute logique ou moralité qui ne peuvent effacer les souvenirs douloureux. Toutes ces horreurs ne peuvent jamais être cachées, ni oubliées, du jour au lendemain, surtout quand il s’agit d’exécutions volontaires de masses préméditées contre des personnes, pareilles à une extermination à ‘’l’holocauste nazie’’. Il ne s’agit pas d’un simple fait divers, portant sur un accident ayant couté la vie à une seule, deux, voire dix personne à relater, au contraire, il est question de dizaines de vie humaines exécutées, massacrées et abattues lâchement et froidement par les ennemis de la liberté de l’Algérie, et rapportées par les médias. C’est pourquoi, il faut que l’histoire de la colonisation de l’Algérie par la France soit contée, il ne faut pas qu’elle passe inaperçue, et surtout la faire connaitre à travers nos livres d’histoire pour décrire les crimes horribles commis à la façon ‘’nazis-sionistes à la française’’ par les hordes sauvages et barbares de l’époque, sur des innocentes victimes algériennes assoiffées de liberté, qu’ils soient d’Algérie, de France ou d’ailleurs.

Exécutions en masse, massacres, noyades, tueries…..
Les jeunes générations montantes de toutes les nations du monde quel que soit leurs origines  ont le droit et le devoir de connaitre la vérité, et savoir ce qui se cachait derrière ce complot dramatique qui porte atteinte non seulement au principe de la ‘’Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité’’ mais aussi porte un coup sévère au droit  des autres de disposer de leur souveraineté dans toute sa légitimité. Ce 17 octobre 1961, a démasqué les criminels, les trompeurs, hypocrites et les ennemis de la liberté qui se sont avérés  ‘’ colonialistes et impérialistes’’ d’une France criminelle, de l’époque. Les tristes et réputés criminels machiavéliques, ont sans aucun doute,  hérité du nazisme hitlérien, que le monde qualifie de mauvais et de plus abject. La lâcheté maladive, haineuse et sans égale dont ils ont fait preuve contre des êtres humains traités comme des bêtes que l’on dirige vers les abattoirs, par ce colonisateur français, a conduit, aveuglément et sans discernement, à des meurtres, des assassinats, des exécutions, des tueries, des dépassements, des agressions physiques et morales sur des algériens sans défense. Ces algériens bâtisseurs de la France ont manifesté, pacifiquement à Paris, pour réclamer tout simplement un droit à la liberté de circuler, un droit bafoué, en cette nuit d’horreur , s’éternisant pour les malheureuses victimes, prises au piège par des hordes sauvages, sans état d’ âme, ni scrupules.

 Retour sur les évènements du 17 octobre 1961
« Ainsi le nombre de victimes de ce 17 octobre 1961 évoqué aujourd’hui tourne autour des 200 morts désormais. « Il s’agit de la répression d’État la plus violente qu’ait jamais provoquée une manifestation de rue en Europe occidentale dans l’histoire contemporaine », » ont écrit à ce sujet les historiens britanniques Jim House et Neil Mac Master, auteurs en 2008 de ‘’Les Algériens, la République et la terreur d’État’’, cités par leur homologue français Gilles Manceron dans  ‘’Le Monde du 17 octobre 2011. ‘’ L’histoire raconte que ce 17 octobre 1961, restera à jamais gravé dans les esprits de chacun, il s’agit d’une toute petite partie de l’histoire, horrible, de la révolution algérienne, liée à l’insurrection de tout un peuple algérien assoiffé de liberté .Durant la guerre de l’Algérie des années 1950  et début 1960 , à Paris en France,dans le pays soit disant dit des ‘’droits de l’homme’’, au fief même des commanditaires et tortionnaires de l’horreur et de la mort, eut lieu un évènement occulté. Il a été raconté par tous les médias du monde, et très particulièrement ceux de la France. Cet  inoubliable  épisode  du massacre collectif a marqué éternellement des mémoires sur la sanglante guerre d’Algérie, laquelle a duré plus de 7 ans, au sein même d’une colonisation de 130 ans, grêlée par des viols, des tortures, des emprisonnements dans des camps de concentration, des massacres, des vols, etc… Il y a  56 ans ,jour pour jour, à Paris en France, un certain 17 octobre 1961, un massacre d’algériens a été organisé et perpétré par des criminels ‘’nazis-sionistes français ‘commandés par le célébrissime préfet et bourreau qu’est le dénommé ‘’ Maurice Papon’’.Ce fut la marionnette du pouvoir de l’époque, qui a ‘’lâché ‘un très grand nombre de policiers sanguinaires avec l’ordre de réprimer sauvagement des manifestants pacifiques .Cette  manifestation  a été organisée par la Fédération de France du Front de Libération Nationale algérien (FLN), à Paris. Bien sûr, c’est avec la bénédiction d’un gouvernement sourd, aveugle et muet de cette ‘’douce France’’ mère des libertés de l’époque que le crime a été consommé. Le seul tort de ces algériens, résidents en France, massacrés était une simple revendication légitime, sensée de leur donner un droit de circulation à Paris, de nuit comme de jour, et ce suite à un couvre feu, décidé et instauré spécialement pour la communauté algérienne résidente en France. Selon les statistiques avancées par les médias français, le nombre des algériens présents à la manifestation, suite à l’appel du FLN (fédération de France), protestant contre ce ‘’couvre feu’’, variait entre 30 000 et 50 000. En cette nuit du 17 octobre 1961, il y aurait eu 11.730 arrestations, et peut-être beaucoup plus de 200 morts, noyés ou exécutés, parmi les Algériens, où on lit dans un article rapporté par le journal Rebellyon -Info intitulé ‘’   Le massacre du 17 octobre 1961 à Paris : « ici on noie les Algériens !’’. Ce crime au cœur de l’État français n’a toujours pas été reconnu officiellement, alors que certains ont été retrouvés, plus tard dans la Seine. Après l’horreur, les tueries…, le couvre feu a été requalifié par les autorités criminelles françaises, comme étant ‘’simplement’’ une interdiction de circuler, interdiction qui cachait bien des ‘’choses inavouables’’. Cette autre version ne dupa  personne, vu la gravité des actes,  ‘’couvre feu ou interdiction de circuler, cela a le même sens, c’est la même chose,  c’est kif kif,  et c’est pareil en tout cas, enfin tous ces synonymes ont le même sens d’explication. Malheureusement, le crime était commis, et nulle explication ou justification ne pouvait sauver la face d’une France coloniale des exécutions ‘’sommaires’’ et purement gratuites commises contre des innocents à qui on a tout volé : leur  pays, leur liberté, leur dignité et le droit sacré de vivre.

Benyahia Adda

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