Dans un communiqué en date du 19 décembre 2024, le ministre de la sécurité Mahamadou Sana à rappelé la nécessité de redoubler de vigilance en ces périodes de fêtes de fin d'année. Il a souligné que la baisse de vigilance occasionnée par les fêtes, constitue des moments propices d'actes terroristes. Il rassure les populations que les dispositifs de sécurité sont renforcés et les forces de défense et de sécurité préparées à faire face à toute éventualité.
Mahamadou Sana invite les populations à être sur leurs gardes, surtout au cours de la période allant du 20 décembre 2024 au 15 janvier 2025. Il a par ailleurs exhorté les citoyens à signaler toute activité, comportement, colis, chargement, ou véhicules suspects aux numéros verts suivants : 10 10 ; 16 ; 17 ; 199.
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Dans sa politique de parvenir à l'auto-suffisance alimentaire et à la transformation structurelle de l'agriculture burkinabè par la valorisation des maillons de la chaîne, le gouvernement, à travers le ministère de l'Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, multiplie les initiatives. Désormais, il faut, à cet effet, compter avec les Journées nationales de l'agroécologie (JN-AE), dont la première édition se tient du 19 au 21 décembre 2024. La cérémonie officielle de lancement de cet événement s'est déroulée dans la matinée de ce jeudi 19 décembre 2024 à Ouagadougou.
Cette édition inaugurale, qui se tient sous le patronage du ministre d'État, ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, le commandant Ismaël Sombié, a pour thème : « Agroécologie et création d'emplois dans le contexte de l'Offensive agro-pastorale et halieutique, enjeux et perspectives ».
Les Journées nationales de l'agroécologie (JN-AE) se veulent une initiative de valorisation et de promotion de l'agroécologie, « une alternative crédible pour la durabilité des systèmes de production et un levier essentiel pour la création d'emplois et la sécurité alimentaire ».
Cadre d'échanges et de partage d'expériences entre acteurs, cette édition repose sur deux grands volets. Il s'agit des activités de communication (panels et conférences) avec des producteurs, des cadres de l'agriculture, des organisations et institutions de promotion de l'agroécologie, des chercheurs, des étudiants, des entrepreneurs dans l'agrosylvopastoral, etc.
... le poisson d'eau douce fumé de Koubri et des crevettes.L'exposition-vente est sans doute l'activité-phare de cette première édition des JN-AE. Elle met en exergue, divers produits de l'agroécologie (poissons d'eau douce, frais et fumés ; différentes gammes de jus naturels ; des produits locaux transformés et leurs dérivés ; du charbon vert ; des intrants et pesticides bio ; des engrais organiques ; du matériel agricole, etc.). On trouve également dans cet espace spécialement aménagé pour la circonstance, des services, organisations et institutions de promotion et d'accompagnement de l'agroécologie, ainsi que des spécialistes de pépinières et d'équipements adaptés à ces systèmes de production.
Fatoumata Ouarmé, gérante de l'entreprise Les Saveurs du Faso SARL, basée à Dédougou (à gauche) et Biba Banananzaro de l'Établissement La Grâce, également à Dédougou, présentent une gamme variée de produits alimentaires.Selon la conseillère technique du ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Ivonne Rouamba, qu'elle a représenté à cette cérémonie d'ouverture des JN-AE, l'agroécologie s'inscrit dans la dynamique engagée pour la souveraineté alimentaire du Burkina à l'horizon 2025, mission première de l'offensive agro-pastorale et halieutique.
Coupure du ruban de l'exposition-vente avec la Conseillère technique Ivonne Rouamba.Situant les enjeux du sujet, la représentante du patron a relevé que le Burkina est désormais confronté à deux urgences, qui peuvent être perçues comme contradictoires : assurer sa souveraineté et sa sécurité alimentaires en produisant plus et lutter contre le dérèglement climatique en produisant différemment. C'est pour résoudre cette équation qu'est proposée l'agroécologie, qui permet d'engager l'agriculture vers de nouveaux modes de production plus vertueux et synonyme de croissance, motive Mme Rouamba.
Matériel agricoleCes premières JN-AE visent donc à, présente la conseillère technique, développer des synergies entre les acteurs de l'agroécologie au Burkina ; partager les résultats des bonnes pratiques agro-écologiques en termes de savoir-faire, de pratiques, d'intrants et de produits agro-écologiques ; identifier les freins à l'adoption de l'agroécologie et déterminer les conditions et les besoins d'accompagnements favorables à une mise à l'échelle réussie de l'agroécologie dans toutes les zones agro-climatiques du Burkina.
Ici, les discours d'ouverture avec des premières JN-AE, avec la Conseillère technique, Ivonne Rouamba (au milieu), avec à sa droite, le représentant du Secrétariat permanent des organisations non-gouvernementales (SPONG), Hervé Koné.« A travers ces journées, nous voulons montrer les impacts positifs, les effets de l'agroécologie sur notre environnement, et surtout sa contribution à la sécurité alimentaire, notamment par sa production agricole, halieutique et pastorale », soutient le correspondant national agroécologie du ministère de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Adama Sawadogo, qui précise que l'agroécologie est une façon de produire, tout en préservant les ressources naturelles, l'environnement et la biodiversité.
Le représentant du Secrétariat permanent des Organisations non-gouvernementales (SPONG), Hervé Koné, partenaire à l'événement, salue les progrès notables enregistrés par le Burkina en matière d'agro-écologie.
Pour lui, l'adoption de la stratégie nationale de développement de l'agro-écologie 2023-2027, accompagnée de son plan triennal et l'offensive agro-pastorale 2023-2025, marquent une étape cruciale dans la quête d'une agriculture durable.
Le Burkina Faso, en adoptant l'agro-écologie prépare, au-delà des enjeux actuels, un avenir pour ses agriculteurs, tout en préservant les ressources naturelles pour les générations futures, convainc M. Koné.
C'est pourquoi rassure-t-il de la disponibilité de l'ensemble des organisations et associations de la société, à accompagner le ministère de l'Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques et tous les acteurs engagés dans cette démarche.
Jusqu'au 21 décembre 2024, toutes ces activités s'ouvrent aux populations burkinabè, en particulier celles de la ville de Ouagadougou et environs. Pour les exposants, venus de l'ensemble du territoire national avec divers produits locaux de l'agroécologie, ces journées nationales sont une aubaine également en cette veille de fêtes de fin d'année. Pour cela, il suffit de se rendre au ministère de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, sis Ouaga 2 000, avenue Ousmane Sembène.
O.L
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Koubri, dans la région du Centre, abrite du 19 au 22 décembre 2024, l'atelier régional bilan et de capitalisation des résultats avec les partenaires et les parties prenantes du projet “Mobilité protégée en Afrique de l'Ouest” (MoProtAO). L'ouverture de la rencontre qui réunit des participants du Niger, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée et du Burkina Faso, a eu lieu ce jeudi 19 décembre 2024.
Le projet “Mobilité protégée en Afrique de l'Ouest” (MoProtAO) est le premier cycle d'une convention-programme initiée par Ecpat France et Ecpat Luxembourg grâce au soutien financier de Luxembourg Aid & Development et de l'Agence française de développement. Conçu et mis en œuvre dans six pays que sont la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Niger, le Sénégal et le Burkina Faso et le Mali (le projet y a pris fin en 2023) sur une durée de trois ans (2021-2024), ce projet œuvre pour la protection des enfants en mobilité. Le projet ambitionne qu'à l'horizon 2030, les filles et les garçons concernés par la mobilité en Afrique de l'Ouest participent à leur protection et vivent dans des environnements sûrs et sécurisés à l'abri de traite et d'exploitation sexuelle.
Les participants viennent du Niger, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée et du Burkina Faso.Alors que le projet arrive à son terme, les parties prenantes et les partenaires sont réunis pour faire le bilan et capitaliser les résultats engrangés. Trois jours durant, les participants feront un bilan général de l'exécution du projet de 2021 à 2024 et analyseront les difficultés rencontrées, ainsi que les solutions utilisées pour en venir à bout. Ce sera aussi le lieu de capitaliser les leçons apprises, les bonnes pratiques et les résultats des principaux changements réalisés durant ces trois années et d'échanger sur les grandes orientations du deuxième cycle du projet en cours de validation et qui devrait débuter en 2025.
Des résultats encourageants
À en croire Sami Patrice Palm, directeur Afrique de l'Ouest d'Ecpat France et Ecpat Luxembourg, en trois années de mise en œuvre sur le terrain, le projet MoProtAO a engrangé des résultats satisfaisants, Il a rappelé que le premier cycle du projet a été expérimental, l'occasion pour les organisations de mise en œuvre dans les différents pays, d'apprendre à travailler ensemble pour la protection des enfants depuis les zones de départ jusqu'aux zones d'arrivée en passant par les zones de transit. « La traite des enfants est visible par ses manifestations, mais la question de l'exploitation sexuelle des enfants est plutôt sournoise. Donc à travers ce projet, nous mettons en place des dispositifs qui consistent à former les enfants eux-mêmes, pour qu'ils soient conscients de ces risques et qu'ils développent des réflexes pour pouvoir s'auto-protéger et protéger leurs pairs. Ensuite, nous renforçons les mécanismes communautaires, dans toutes les localités, tout le long des chemins de mobilité. Nous renforçons également les mécanismes institutionnels de prise en charge de telle sorte que lorsqu'un enfant est concerné par l'une de ces situations qu'ils puissent savoir aller vers ces structures et obtenir la prise en charge qui sied, qui est adaptée et qui est respectueuse de ses droits. C'est ce que nous avons essayé de tisser comme filets de protection sur tous les principaux chemins de mobilité que ce soit à l'intérieur des différents pays et de façon transfrontalière pour faire en sorte qu'un enfant qui quitte le pays et qui est dans une situation de mobilité, lorsqu'il est confronté à un risque, qu'on sente qu'il y a tout un réseau qui est en branle pour pouvoir le prendre en charge », explique M. Palm.
Sami Patrice Palm, directeur Afrique de l'Ouest d'Ecpat France et Ecpat Luxembourg se dit satisfait des résultats engrangés par le projet.Ces résultats n'ont pas été atteints sans difficultés. La crise sécuritaire et humanitaire dans certains pays comme le Burkina Faso a favorisé la mobilité des enfants, alors qu'ils n'y étaient pas préparés. Ils se sont retrouvés sur les routes sans documents d'état civil et sans aucune connaissance des mécanismes de protection. Mais grâce aux enfants déjà formés par le projet, certains des enfants en mobilité ont été outillés sur les mécanismes d'autoprotection et les recours qui existent. « Certains de ces enfants ont eu la chance d'être en contact avec les ressources du projet. Les enfants champions qui ont été formés dans les localités ont mené des séances d'autoprotection qui ont pu aider ces enfants-là à être sensibilisés et à pouvoir avoir accès à des services de qualité de prise en charge. Mais il y a aussi d'autres enfants qui n'ont pas eu cette chance et qui sont toujours dans les parcours de mobilité, fortement exposés. Tout le défi, c'est de faire en sorte que notre expérience de ces trois années, puisse être portée à l'échelle pour que tous les enfants, où qu'ils soient, lorsqu'ils sont dans le contexte de la mobilité, qu'ils soient en contact avec des ressources qui peuvent les aider à se protéger », a indiqué M. Sami Patrice Palm.
Les participants ont posé pour la postérité.Au Niger également, le projet a engrangé des résultats satisfaisants, comme l'a souligné Moustapha Kadoum, chef du projet “Mobilité protégée en Afrique de l'Ouest” (MoProtAO) au Niger. Il a rappelé que la rencontre de Koubri permettra d'échanger sur les grandes orientations du deuxième cycle du projet en cours de validation et qui devrait débuter en 2025, et dont il a hâte de démarrer la mise en œuvre dans son pays.
Justine Bonkoungou
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L'Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM) a effectué du 12 au 19 décembre 2024, des sorties inopinées dans des boulangeries dans 6 régions du pays. L'information est rapportée par le service de communication de l'institution. Ce sont au total 37 boulangeries qui ont été contrôlées dans les villes de Fada N'Gourma, Tenkodogo, Pouytenga, Ouagadougou, Dano, Houndé, Boromo, Diébougou, Gaoua et Orodara.
Des pesées des baguettes de pains produites par les boulangeries contrôlées ont été effectuées par les techniciens de l'ABNORM. A l'issue des pesées, 10 des 37 boulangeries contrôlées ont été mises sous scellé, pour non respect du poids du pain.
L'ABNORM entend multiplier ses opérations de contrôles sur l'étendue du territoire national pour le bien du consommateur burkinabè. Elle invite par ailleurs les populations à prendre attache avec ses services techniques pour dénoncer tout cas de tromperie sur la qualité et la quantité des produits alimentaires et non alimentaires vendus sur la place du marché.
Source : ABNORM-BF
Pour le compte du ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, le conseil des ministres du 18 décembre 2024 a adopté deux rapports portant approbation des statuts particuliers de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et dissolution de la Chambre consulaire de la CCI-BF. L'objectif est d'orienter la gestion des ressources de la Chambre de commerce et d'industrie vers le développement du commerce, de l'industrie et des services, a expliqué le ministre Serge Gnaniodem Poda.
Le gouvernement a adopté, le 18 décembre 2024, cinq décrets visant à parachever la structuration du secteur des mines au Burkina. Ces décrets portent, entre autres, sur les activités de coulée, de pesée et de contrôle de la quantité et de la qualité de l'or et des autres substances précieuses, la constitution des réserves d'or au Burkina ; l'indemnisation des personnes victimes de préjudices au niveau de l'exploitation minière. Le ministre des Mines, Yacouba Zabré Gouba, donne des explications.
Light for the world offre une formation en développement personnel aux personnes handicapées atteintes de nanisme. Cette session de formation, qui se tient ce jeudi 19 décembre 2024 à Ouagadougou, entre dans le cadre de la Journée internationale du nanisme, célébrée en différé par l'Association burkinabè des personnes de petite taille (ABPPT), sous le thème « Personne de petite taille : Grand potentiel ».
Elles n'auraient pas voulu avoir cette petite taille par rapport à leurs semblables. A cause de cette malformation congénitale compromettant leur croissance normale, ces personnes font souvent l'objet de stigmatisation. Les stéréotypes sociaux, le manque de scolarisation sont, entre autres, les facteurs qui entravent leur inclusion et favorisent le développement d'un complexe d'infériorité. En organisant cette formation en développement personnel, Light for the world entend redonner la confiance en soi et briser la barrière de l'inégalité sociale. Afin que ces personnes puissent s'affirmer. Cette formation vise, selon l'ONG, à renforcer leurs capacités à s'intégrer dans la société et à développer des compétences en leadership et en communication.
« Au Burkina Faso les personnes handicapées de façon générale ont des défis pour leur autonomisation, notamment, politique, sociale et autres. Mais la plupart manquent d'estime. Nous pensons que cette formation peut renforcer leurs capacités pour qu'elle puissent plaider pour leur prise en compte dans toutes les actions », a indiqué Annick Bambara, conseillère en inclusion du handicap à Light for the World.
La coordonnatrice de programme autonomisation économique et inclusive de Light for the World, Annick Bambara, a salué la participation des acteursC'est la première fois que Light for the World organise cette activité au profit de cette association mais ce n'est que le début d'une collaboration, a-t-elle assuré. « En tant qu'organisation œuvrant pour l'autonomisation des organisations des personnes handicapées, cette session est comme une petite évaluation pour nous, de voir leurs capacités organisationelles et institutionnelles. Nous voulons qu'elles prennent le lead elles-mêmes. Nous identifierons par la suite, leurs défis, faiblesses, capacités afin de mieux les appuyer pour leur autonomisation », a-t-elle laissé entendre.
« La taille ne fait pas la grandeur… »
Pour le formateur, Elie Bagbila, il s'agira d'amener cette catégorie de personnes à prendre conscience de leur situation. « La taille ne fait pas la grandeur de la personnalité », a-t-il déclaré, expliquant que la formation s'articule autour de cette philosophie.
Le formateur, Elie Bagbila« Cette session de formation va leur permettre de quitter le complexe d'infériorité et de s'affirmer », a ajouté Lassimane Kounkorgo, secrétaire permanent du Conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées (COMUD/Handicap). A l'entendre, les personnes handicapées et notamment, celles de petite taille, sont confrontées à beaucoup de pesanteurs socio-culturelles telles que la discrimination et la stigmatisation. Ce sentiment de rejet, selon lui, favorise le manque de confiance en soi. Avec cette formation, il espère que la donne va changer et qu'elles prendront conscience pour leur épanouissement. Il dit être là pour représenter la ministre de l'action humanitaire et de la solidarité nationale qui a été sollicitée par l'ABPPT pour cette activité.
Le sécreatire général du COMUD/ Handicap, Lassimane Kounkorgo, a félicité tous les acteurs pour leurs contributionsLa présidente de l'ABPPT, Sarah Maïga, a salué l'accompagnement de Light for the World. « Les personnes de petite taille sont recroquevillées sur elles-mêmes, elles ont peur d'aller vers les gens, elles ont peur de sortir. Je pense que cette formation va changer beaucoup de choses dans notre quotidien », a-t-elle confié, ajoutant que l'association a été créée en 2012.
C'est au Secrétariat permanent du Conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées (SP/COMUD/Handicap) que l'activité a eu lieu. Il s'est agit de renforcer les compétences personnelles et sociales de 30 personnes atteintes de nanisme pour leur permettre de s'épanouir personnellement et socialement.
En plus de la session de formation, il est prévu, dans le cadre de cette semaine du nanisme, une sensibilisation à la sécurité routière et au port du casque au profit des acteurs de l'ABPPT.
Pour rappel, Light for the World est une organisation internationale de développement qui travaille à l'autonomisation des personnes handicapées et à l'établissement des services de santé oculaire dans les pays à faibles revenus. Elle s'est donnée pour mission d'améliorer les systèmes de santé et permettre l'éducation pour tous et amplifier la voix des personnes handicapées. Elle a ouvert son bureau pays au Burkina Faso en 2012 et contribue à faire tomber les barrières de l'inclusion du handicap dans le pays depuis 2004.
Serge Ika Ki
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La deuxième session ordinaire de l'assemblée générale de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina (ANSAL-BF) s'est tenue le mercredi 18 décembre 2024 à Ouagadougou. Cette rencontre a permis aux membres de cette institution de passer en revue plusieurs points stratégiques en vue de consolider leur rôle dans le développement scientifique, culturel et artistique du pays.
Au menu de la deuxième session ordinaire figuraient le projet de programme d'activités, le budget prévisionnel et le plan de passation des marchés pour l'exercice 2025. Ces éléments constituent des piliers essentiels pour assurer le bon fonctionnement et la réalisation des objectifs de l'académie. L'occasion a également été saisie pour dresser le bilan des réalisations de l'ANSAL-BF au titre de l'année écoulée.
Selon le président de l'ANSAL-BF, le Dr Paco Sérémé, cette session revêt une importance capitale dans la mise en œuvre du plan stratégique de l'académie. En termes de progrès pour la réalisation de la vision stratégique par laquelle l'ANSAL-BF aspire, à l'horizon 2026, à être une institution de référence en matière de conseil. « Le budget prévisionnel, comme les années précédentes, met en évidence un important gap financier. Pour combler ce déficit, il est indispensable que nous renforcions nos efforts dans la recherche de financements complémentaires. A cet égard, je tiens à saluer et à remercier chaleureusement les membres de la commission des relations avec les partenaires pour les démarches entreprises auprès du CILSS. Je me réjouis de la signature prochaine d'un protocole d'accord de coopération avec cette institution, qui représente un pas important vers la consolidation de nos partenariats stratégiques », a-t-il indiqué.
Le président de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso ANSAL-BF, Dr Paco SéréméAu cours de cette assemblée générale, l'académie a félicité trois récipiendaires de décorations. Il s'agit du professeur Tinga Robert Guiguemdé, premier président de l'ANSAL-BF, élevé à la dignité de Grand-croix de l'Ordre de l'étalon, du professeur Hamidou Touré, secrétaire perpétuel, promu au grade d'officier de l'Étalon et de Habibou Kaboré Belem, chargée de communication promue au grade de chevalier de l'Ordre du mérite. « Au-delà des mérites individuels, ces distinctions honorent l'ensemble de notre institution et témoignent de la reconnaissance par les plus hautes autorités du pays, du rôle fondamental que joue l'ANSAL-BF. Il nous revient à présent de mériter et de pérenniser cette marque de considération à travers un engagement sans faille », a exprimé le Dr Paco Sérémé.
Malgré les défis, l'académie a connu des avancées notables en 2024L'ANSAL-BF, malgré les défis auxquels elle fait face, a su accomplir des avancées notables au cours de l'année 2024. Ces progrès témoignent de l'engagement des académiciens à promouvoir la recherche scientifique, les arts et les lettres comme moteurs de développement au Burkina Faso. L'institution a par ailleurs appelé l'ensemble de la population à soutenir et à faire confiance aux chercheurs qui travaillent pour l'intérêt du pays.
Farida Thiombiano
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Le comité de pilotage du Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+( PGPC/REDD+), tient ce 19 décembre 2024 sa deuxième session ordinaire de l'année. Celle-ci va permettre de présenter l'état de mise en œuvre des recommandations de la première session tenue en juillet 2024, d'examiner le bilan technique et financier du plan de travail et du budget annuel 2024 au 30 septembre, d'examiner et adopter le plan de travail et le budget annuel 2025 et enfin formuler des recommandations pour une mise en œuvre du projet.
Le comité de pilotage est une instance d'orientation et de pilotage du projet. Il se réunit deux fois l'an. Après une première session tenue le 31 juillet 2024, la deuxième session ordinaire se tient ce jour. Il a permis de passer en revue, le niveau d'exécution physique et financière des activités à mener au cours de l'année.
Au 30 septembre 2024, on note que la mise en œuvre du plan de travail 2024 révisé du PGPC/REDD+ affiche un taux d'exécution physique de 50% et un taux d'exécution financière de 34%, fait savoir Saidou Sawadogo, directeur général de l'économie verte et du changement climatique, président du comité de pilotage. Quant au plan de passation des marchés, il affiche un taux d'exécution estimé à 75% avec un taux d'engagement de 78% sur la même période. Sur 370 activités planifiées, ce sont 127 activités qui sont entamées.
Saidou Sawadogo, président du comité de pilotageSelon le président du comité de pilotage, ce niveau d'exécution moyen s'explique par les difficultés qu'a connu le projet à son démarrage, ainsi que le déblocage tardif des ressources à allouer aux collectivités territoriales et devant servir à la mise en œuvre des activités. Qu'à cela ne tienne, Saidou Sawadogo rassuré que le déblocage récent des ressources au profit de porteurs de projets et des collectivités territoriales, devrait permettre de booster davantage la mise en œuvre du projet.
« Pour ce qui est déjà fait, c'est un projet qui donne des motifs de satisfaction. Il est même cité par le ministre de l'environnement comme l'un des meilleurs projets mis en œuvre dans la sous-région. Actuellement tout est mis en œuvre pour que les activités qui avaient connu des difficultés de réalisation puissent se faire », a-t-il ajouté.
Jean-Bosco So, coordonnateur du PGPC/REDD+Le coordonnateur du PGPC/REDD+, Jean-Bosco So, a indiqué qu'au regard de la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso, certaines communes de mise en œuvre sont difficilement accessibles. « Toutefois, avec la Banque mondiale, nous avons opté pour la flexibilité. Nous travaillons actuellement à mettre en place une approche endogène dans plusieurs communes dont l'accès est difficile. Nous travaillons maintenant avec des animateurs endogènes qui vont permettre de dérouler le même dispositif que dans les zones accessibles », explique-t-il.
photo de familleEn rappel le PGPC/REDD+ vise à renforcer la gestion durable des paysages et à améliorer la génération de revenus dans les zones forestières ciblées au Burkina. Il va couvrir la période 2022-2028 et sera mis en œuvre dans plusieurs phases dans 96 communes. Le projet a un coût global d'un peu plus de 75 milliards de FCFA, avec un apport d'environ 69 milliards de FCFA de la Banque mondiale.
Armelle Ouédraogo
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(Ouagadougou, 19 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu, ce jeudi matin, les lettres de créance de cinq ambassadeurs de pays amis accrédités auprès du Burkina Faso.
Le premier à présenter ses lettres de créance au Chef de l'Etat, est l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso, Erwin Michel DE WANDEL. Diplomate de carrière, l'ambassadeur belge a occupé de hautes fonctions dans son pays. Il a pour résidence Ouagadougou.
Ensuite, l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada auprès du Burkina Faso, Tina GUTHRIE a présenté ses lettres de créance au Capitaine Ibrahim TRAORE. Titulaire d'une maitrise en sciences politiques de l'Université de Carleton, l'ambassadeur GUTHRIE était fonctionnaire de l'Agence Canadienne de Développement et a servi récemment en Haïti, en qualité de Chef de Coopération. Elle a pour résidence Ouagadougou.
L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Confédération suisse auprès du Burkina Faso, Dominique FAVRE a aussi présenté ses lettres de créance au Président du Faso. Le diplomate, qui a pour résidence Abidjan en Côte d'Ivoire, a occupé plusieurs hautes fonctions au sein du Département fédéral des Affaires étrangères suisses ainsi qu'au sein de plusieurs grandes Organisations internationales.
Le quatrième diplomate à présenter ses lettres de créances au Chef de l'Etat est l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Burundi auprès du Burkina Faso, Edouard NDUWIMANA. Titulaire d'une Licence en Droit, Edouard NDUWIMANA est un homme politique ayant occupé des hautes fonctions.
Il a été ministre de l'intérieur et Médiateur de la République. Il est, depuis le 6 janvier 2024, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Burundi au Nigéria et représentant de son pays auprès de la CEDEAO et de la BAD. Il a pour résidence Abuja au Nigéria.
L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République des Philippines auprès du Burkina Faso, Mersole J. MELLEJOR a également présenté ses lettres de créance au Président du Faso. Diplomate de carrière, il a occupé plusieurs hautes fonctions dans son pays et dans les missions diplomatiques notamment à Singapour, en République Tchèque et en Italie. Le diplomate de la République des Philippines a pour résidence Abuja au Nigéria.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Au cours du conseil des ministres du 18 décembre 2024, Mamadou Dembélé, précédemment directeur de cabinet du ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, a été nommé directeur de cabinet du Premier Ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Il remplace à ce poste le Dr Ferdinand Ouédraogo.
Titulaire d'un Master professionnel en communication des organisations de l'Institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC) et d'une maitrise en lettres modernes, Mamadou Dembélé a occupé plusieurs postes de responsabilité.
Avant sa nomination, il était directeur de cabinet du ministre de la communication depuis juin 2023. Il a précédemment été directeur commercial des Éditions Sidwaya entre novembre 2022 et juin 2023, directeur commercial et du marketing de la RTB entre août 2018 et juin 2022.
Le nouveau directeur de cabinet du Premier ministre a aussi été communicateur à la présidence du Faso et rédacteur en chef des Cahiers de la présidence de septembre 2016 à août 2018.
Entre décembre 2006 et février 2016, il était directeur de la communication du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, puis conseiller en communication et relations publiques à la SONATUR en 2016.
Mamadou Dembélé a également occupé le poste de directeur commercial de l'agence de communication AZIMUT et a été journaliste correspondant de l'agence AITV-RFO en 2006.
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Quatre ressortissants français détenus au Burkina Faso depuis décembre 2023 ont recouvré la liberté, grâce à l'intervention du roi Mohammed VI du Maroc. L'information émane d'un communiqué du ministère des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.
Le communiqué précise que le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, a répondu favorablement à la demande de libération des ressortissants français, adressée par le roi du Maroc.
"Cet acte humanitaire a été rendu possible grâce à l'excellence des relations qui lient le roi au président Traoré ", indique le communiqué.
En rappel, les quatre français avaient été arrêtés le 1er décembre 2023 et accusés d'espionnage. Après une mise à l'examen, ils avaient été transférés à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).
Selon des sources locales, ils seraient partis du Burkina dans la nuit du 18 au 19 décembre 2024.
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L'ONG ASMADE en partenariat avec la CNAMU et Diakonia, a organisé du 16 au 18 décembre 2024 à Ziniaré dans le Plateau-central, un atelier de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du Régime d'assurance maladie universelle (RAMU). La session avait pour but d'approfondir les connaissances des participants venus des régions du Centre et du Plateau-central, sur les modalités d'accès et de gestion du RAMU pour assurer leur pleine implication dans sa mise en œuvre. Ils sont désormais outillés, pour prendre part activement à l'opérationnalisation du RAMU.
Trois jours durant, la cinquantaine de participants a pu en apprendre davantage sur les principes fondamentaux du RAMU, les conditions d'assujettissement et de bénéfice des prestations, les modalités d'immatriculation, le panier de soins (les prestations éligibles, la tarification, le circuit de prise en charge, le contrôle de la qualité des soins) et la stratégie de déploiement (vision, cibles et grandes étapes). Ils ont aussi pris connaissance du rôle que doivent jouer les différents acteurs, impliqués dans la mise en œuvre du RAMU.
Il convient de souligner que le Burkina Faso est en pleine phase d'opérationnalisation à grande échelle de l'assurance maladie universelle. Depuis l'adoption de la loi en 2015 et la création de la caisse en 2018, 6 décrets jugés prioritaires ont été adoptés en 2023. Avec l'adoption de ces différents décrets, la CNAMU a procédé à la pré-immatriculation de tous les agents publics de l'État ainsi que de plusieurs employeurs et employés du privé et de l'économie informelle.
Losani Séré, chargé de programme à l'ONG ASMADEPour Losani Séré, chargé de programme à l'ONG ASMADE, en renforçant les capacités des acteurs régionaux, il s'agit de faire d'eux « des relais valables pour relayer l'information autour d'eux mais aussi des participants citoyens et responsables en ce qui concerne la mise en œuvre de l'assurance maladie universelle ». Il faut noter que la présente session de formation, se tient dans le cadre du projet « Renforcement de capacités des parties prenantes pour une participation citoyenne et responsable à la mise en œuvre de l'assurance maladie universelle », qui couvre la période 2023-2024.
Nestor Lingani, directeur des affaires juridiques et du contentieux à la CNAMULa Caisse nationale d'assurance maladie universelle (CNAMU) a assuré l'animation des différents modules au cours de la formation. Nestor Lingani, directeur des affaires juridiques et du contentieux à la CNAMU, se réjouit de l'engouement des participants qui selon lui voulaient apprendre et comprendre les conditions d'accès à l'assurance maladie universelle. « Ce sont des cibles averties dans le domaine de la protection sociale et ce sont également des acteurs de mise en œuvre de l'assurance maladie universelle au niveau régional. Nous espérons qu'avec cette formation, ils pourront être des relais de qualité sur le terrain », a-t-il laissé entendre.
Aïssatou Karambiri, agent au Secrétariat technique du Registre social unique, compte partager les informations reçues avec ses collaborateurs et son entourageEn ce qui concerne les participants, c'est un satisfecit général qui se dégage à l'issue de la session. Aïssatou Karambiri, agent au Secrétariat technique du Registre social unique confie qu'en venant à la formation, elle n'avait pas une idée très précise de ce qu'est l'assurance maladie universelle. « Ma participation à l'atelier m'a permis d'apprendre plusieurs choses comme les conditions d'accès, le panier des soins, les différentes prestations qui sont prises en charge, la vision du RAMU, le rôle des acteurs, etc. Je me suis également fait immatriculer ». Elle s'est engagée à partager les connaissances reçues avec ses collaborateurs dès que l'occasion se présentera, ainsi qu'à l'ensemble de son entourage pour susciter leur adhésion.
Mohammadi Soré, président de l'Union des mutuelles sociales du Plateau-central va quant à lui informer les présidents des mutuelles sur le bien-fondé de l'assurance maladie universelle.Mohammadi Soré, président de l'Union des mutuelles sociales du Plateau-central soutient que grâce à cette formation, l'assurance maladie universelle n'a plus de secret pour lui. A l'issue de la formation, il compte mettre tous les présidents des mutuelles membres de l'Union au même niveau d'information que lui à travers une rencontre d'échanges. « Nous allons les informer sur la nécessité et le bien-fondé de l'assurance maladie universelle en cours. Notre engagement pour l'assurance maladie universelle est totale », a-t-il signifié.
photo de familleIl faut noter qu'à l'issue des travaux, les participants ont formulé des recommandations à l'endroit des différents acteurs, pour une opérationnalisation réussie de l'assurance maladie.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Après avoir brillamment défendu sa thèse intitulée « Les processus de communication des sociétés minières au Burkina Faso et au Ghana, entre enjeux relationnels et réputationnels », Inna Guenda, épouse Segueda, a été déclarée digne de recevoir le grade de docteur en sciences de l'information et de la communication. La soutenance a eu lieu dans la matinée du mercredi 18 décembre 2024, depuis la salle de réunion des écoles doctorales de l'université Joseph Ki-Zerbo. L'impétrante qui évolue dans la spécialité communication des organisations, a obtenu la mention très honorable. Le jury était composé du Pr Alkassoum Maïga, des maîtres de conférences Boniface Désiré Somé, Régis Dimitri Balima, et Émile Pierre Bazyomo.
Dans un contexte où l'exploitation minière est au centre des débats économiques, sociaux et environnementaux en Afrique de l'Ouest, la thèse d'Inna Guenda s'est focalisée à décrypter les mécanismes de communication utilisés par les sociétés minières en exploitation au Burkina Faso. et au Ghana. Ces deux pays, fortement dépendants de l'industrie extractive, sont confrontés à des attentes sociétales complexes. Ces attentes sont entre autres, la nécessité de maximiser les retombées économiques, d'instaurer un dialogue transparent avec les communautés locales, et de minimiser les impacts négatifs sur l'environnement.
Le travail d'Inna Guenda a ainsi mis en lumière les stratégies mises en œuvre par les entreprises pour gérer les relations avec les parties prenantes (communautés locales, organisations de la société civile, États et médias) tout en construisant et préservant leur réputation dans des environnements souvent marqués par des tensions et des attentes diverses.
Des conclusions qui interpellent les entreprises minières
La Dre Inna Guenda a partagé deux conclusions majeures. La première souligne qu'il est essentiel pour une entreprise minière opérant au sein d'une communauté d'entretenir de bonnes relations avec ses parties prenantes. Compte tenu de l'impact de ses activités sur l'environnement, la société et l'économie, il est crucial, selon elle, que l'entreprise établisse des mécanismes efficaces pour interagir avec ces parties. Elle insiste sur le fait que la survie de l'entreprise dépend en grande partie de sa capacité à accéder aux ressources nécessaires tout en préservant sa légitimité sociale.
La seconde conclusion met en lumière l'importance pour les entreprises de concilier leurs déclarations publiques avec leurs actions concrètes sur le terrain. « Aujourd'hui, il ne suffit plus de proclamer que l'on agit. Le public est devenu beaucoup plus vigilant », a-t-elle affirmé. Elle souligne la nécessité d'intégrer authenticité, transparence et cohérence dans les pratiques de communication. « C'est en alignant ces éléments que l'on parvient à construire une réputation solide. Les actions concrètes menées sur le terrain ont un impact bien plus significatif sur la réputation des entreprises minières que de simples campagnes médiatiques », a-t-elle expliqué.
Un travail salué pour son originalité et sa contribution scientifique
Le jury, composé de chercheurs de renom dans le domaine des sciences de la communication et des relations publiques, a salué l'originalité de cette recherche. Ils ont souligné la contribution significative de la thèse à la compréhension des relations entre les entreprises extractives et leurs parties prenantes dans un contexte africain.
Le jury a apprécié l'éloquence de Inna Guenda, épouse Segueda, lors de la présentation de sa thèse qui a duré 25 minutesSelon le président du jury, le Pr Alkassoum Maïga, ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur, la Dre Inna Guenda a abordé une thématique d'une grande pertinence. Elle s'est attelée à analyser le rôle de la communication dans les relations entre les entreprises minières et les communautés environnantes, tout en explorant son impact sur la construction de leur réputation auprès des parties prenantes et des observateurs. « Nous avons considéré que l'impétrante a fait preuve de courage et d'originalité. Le travail qui nous a été présenté est d'une qualité remarquable », a-t-il déclaré.
Le jury a également relevé chez elle, des qualités indéniables d'enseignante dans le domaine de la communication, l'encourageant vivement à envisager une carrière dans l'enseignement supérieur.
Une approche méthodologique rigoureuse et novatrice
À travers une approche qualitative et quantitative, Dre Inna Guenda a mené des enquêtes approfondies sur le terrain dans les deux pays. Elle a collecté des données via des entretiens, des observations et l'analyse de documents scientifiques. La thèse a permis de dégager des similitudes et des spécificités dans les pratiques communicationnelles des sociétés minières au Burkina Faso et au Ghana.
La soutenance de thèse d'Inna Guenda marque une avancée importante dans le champ des études sur la communication organisationnelle en Afrique de l'Ouest. Son travail offre des pistes concrètes pour améliorer les pratiques des entreprises extractives dans leurs interactions avec les communautés locales et autres parties prenantes, contribuant ainsi à une meilleure harmonisation entre développement économique et cohésion sociale.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
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Avec l'accord du Ministère de la Santé, et dans le cadre de son partenariat avec l'ONG HOPE WALKS, l'HÔPITAL SCHIPHRA a l'honneur d'informer la population du Burkina Faso de la disponibilité de la prise en charge des cas de pied bot congénital chez les enfants de 0 à 2 ans. Cette prise en charge est gratuite.
Le pied bot congénital est une malformation présente dès la naissance, dans laquelle le pied est tourné en dedans et les orteils sont pointés vers le bas. Il peut concerner un ou deux pieds, et survient dans 1 cas sur 806 naissances.
Le traitement du pied bot congénital se fait selon la technique de Ponseti qui consiste en deux étapes :
– La phase de correction avec l'utilisation de plâtres hebdomadaires en 6 à 8 semaines, suivie d'une ténotomie.
– Et la phase de maintien avec le port de chaussures spéciales appelées attelles pour maintenir la correction et éviter la récidive du pied bot.
Depuis 2017, plus de 1.500 enfants ont bénéficié de ce traitement avec succès.
Une équipe de L'HÔPITAL SCHIPHRA est à votre disposition chaque mercredi matin à 7h30 au sein de la clinique Pied Bot au service de Kinésithérapie pour les soins de vos enfants nés avec le pied bot congénital. Voir également la liste des autres 7 Centres partenaires à la page suivante.
Aidez-nous à dépister et soigner ces enfants et à changer positivement leur vie.
RENSEIGNEMENTS PAR TELEPHONE ET WATHSAPP AUX HEURES OUVRABLES AU 52.00.27.99 ET 75490301
Nos Cliniques Pied Bot
✔ Ouaga = Hopital Schiphra = Mercredi
Manager de Programme 52 00 27 99
Coordonnatrice du Counseling 75 49 03 01
Conseillers Pied Bot 79 48 37 67 et 64727845
✔ Bobo = CHU Souro Sanou = Mercredi
Tel Conseiller Pied Bot 70 42 09 95
✔ Kaya = CMC Morija Kaya = Jeudi
Tel Conseiller Pied Bot 72 44 28 19
✔ Tenkodogo = CHR Tenkodogo, = Mercredi Tel Conseiller Pied Bot 70 36 11 96
✔ Fada = Centre Espoir de Fada = Mardi
Tel Conseiller Pied Bot 71 59 79 52
✔ Koudougou= Centre Yik N Kene = Vendredi
Tel Conseiller Pied Bot 73 37 14 74
✔ Ouahigouya = CMC Persis = Jeudi
Tel Conseiller Pied Bot 01 99 92 29
✓ Ziniaré = CHR de Ziniaré = Mercredi
Tel Conseiller Pied Bot 79 22 73 98
La Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso (CDI-BF) est une institution financière publique à caractère spécial, dotée d'une personnalité juridique ainsi que d'une autonomie financière et de gestion.
La CDI-BF a entamé le processus de son opérationnalisation en 2024 et à ce titre elle s'est attachée les services du cabinet Compétence Recrutement Intérim (C.R.I) pour l'assister dans le processus de recrutement des profils (H/F) ci-après :
1. Conditions Générales :
– Etre âgé d'au moins dix-huit (18) ans et de quarante-cinq (45) ans au plus au 31 décembre 2024 ;
– Être de nationalité burkinabè ;
– Lieu d'affectation à Ouagadougou.
2. Composition du dossier : Les candidats intéressés doivent joindre la version PDF et la copie scannée des documents légalisés ci-après :
– Une lettre de motivation, datée et signée adressée au Directeur Général de la CDI-BF ;
– Un curriculum vitae sincère, assorti des contacts de trois (03) noms de personnes de référence ;
– Une copie légalisée du diplôme exigé et attestation/certificat de maitrise de l'anglais ;
– Une copie de la Carte Nationale d'Identité Burkinabé ;
– Une copie du certificat de nationalité burkinabè ;
– Une copie du (des) attestation (s)/certificat (s) de travail.
3. Comment postuler : Les candidats (tes) intéressés(es) sont priés(es) de créer leur compte candidat et postuler via la plateforme www.criburkina.com en cliquant sur le poste concerné et joindre tous les documents exigés en version PDF.
4. Date limite de dépôt des dossiers : 23 décembre 2024 à 17h00, TU.
5. Procédure de recrutement : présélection sur dossier, test écrit et entretien oral
NB :
- L'avis de recrutement détaillé est également disponible sur le site www.criburkina.com ;
- Seuls les avis de recrutement publiés sur le site du cabinet C.R.I font foi
- Les dossiers non conformes, les attestations d'admissibilité et les attestations de niveau ne sont pas recevables ;
- Les expériences non attestées ne seront pas prises en compte ;
- Seuls les candidats présélectionnés sur dossier seront contactés ;
- Pour toute information complémentaire, appeler le +226 25 47 64 01 ou 51 22 46 39