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Updated: 2 months 2 weeks ago

Décès de DABONE/ LINGANI Marie Marguerite : Remerciements

Sun, 15/08/2021 - 08:30

Les grandes familles DABONE à Sassema, Tenkodogo, Ouagadougou, France, Côte d'Ivoire, Gabon… et LINGANI à Tangare, Garango, Ouagadougou, Tenkodogo.

Les familles alliées : Yerbanga, Sawadogo, Baras, Zorné, Soro, Bambara, Mantou, Wangré, Kéré, Yankiné…

Ont été sincèrement touchées de la sympathie et de la compassion que vous leur avez manifestées suite au décès de leur fille, sœur, tante, mère, grand-mère, arrière grand-mère et belle mère,
DABONE/ LINGANI Marie Marguerite
survenu le 29 juillet 2021.

Leurs remerciements vont en particulier :

 Aux religieux, religieuses, catéchistes, CCB de Saint Lazare de la paroisse Saint Camille de Ouagadougou ;
 A M. l'Abbé Laurent BALMA, Coordonnateur du réseau des radios Catholiques du Burkina à Ouagadougou ;
 Aux équipes du mouvement Légion de Marie de la paroisse Saint Camille ;
 Aux amis, collègues de service des enfants, les voisins et voisines de la défunte ;
 Aux différents Ressortissants venus d'ailleurs ;
 Aux choristes bisssaphones de la paroisse saint François d'Assise, francophone de la CCB Saint Lazare de Dag-noen et moréphones de la paroisse Saint Camille de Ouagadougou ;
 Au service d'ordre de la paroisse Saint Camille de Ouagadougou ;
 Aux différents beaux-parents de la famille DABONE / LINGANI.

A vous tous qui les avez soutenus d'une manière ou d'une autre et ceux dont les noms n'ont pu être cités ici, que Dieu le Miséricordieux et Maître de la Vie, rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Union de prière. Amen !

Categories: Afrique

Décès de NAZOTIN Richard : Remerciements

Sun, 15/08/2021 - 08:30

Les grandes familles NAZOTIN, TINDANO, LANKOANDE, à Fada N'gourma, Niorgho-Yâanga, Ouagadougou, Manni, Lantaogo,
Les grandes familles DJIGUEMDE, SANKARA à Samba, Ouagadougou,
Les familles alliées,
La veuve, NAZOTIN Z. Bernadette née DJIGUEMDE,
les enfants : Puginiséli Shariffa Belle-Rose Bertille, Akim le-Doux et Armel Christ Bradley,

ses frères et sœurs :
Corneille, Léontine, Ab. Paul, Claire, Alice, Sœur Charlotte, Charles, Léonard, Basga Noëlie, Justine, Roger, Rose, Martine et Michel,
très touchées par vos différentes marques de compassion, de solidarité, de soutiens multiformes dont elles ont bénéficié lors du rappel à Dieu le 19 juillet 2021 à New York et de l'inhumation le 30 juillet 2021 à Fada N'Gourma de leur fils, frère, époux, beau-fils, père et grand-père,

NAZOTIN Richard,

expriment leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux qui, de loin ou de près, les ont assisté dans cette douloureuse épreuve.
Elles s'excusent par ailleurs de ne citer de noms de peur d'en oublier.
Que Dieu, dans sa grande bonté, vous le rende au centuple et comble chacun au-delà de ses attentes.

Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Richard NAZOTIN repose en paix

Categories: Afrique

Recette du week-end : Le Gonré surprise

Sat, 14/08/2021 - 15:50

Lefaso.net

Categories: Afrique

Incivisme et infrastructures publiques : Des feux tricolores et lampadaires en souffrance à Loumbila

Sat, 14/08/2021 - 13:52

Loumbila, commune rurale située à quelques encablures de Ouagadougou, est en proie à une polémique sur la destruction des infrastructures publiques. Les feux tricolores et les lampadaires deviennent de plus en plus défaillants à cause du comportement des usagers de la route. Après un coup de gueule poussé sur les réseaux sociaux par un habitant, nous nous sommes rendus sur place le mardi 10 août 2021 pour constater que les faits dénoncés sont réels. La mairie de Loumbila, elle, évoque des difficultés à faire réparer les dégâts.

Tout est parti d'un cri de cœur lancé sur le réseau social Facebook par un habitant de Loumbila. Dans sa publication, il dénonçait la défaillance précoce des feux tricolores installés il y a « moins d'un an » dans la commune de Loumbila.
« Sur la route de Loumbila, cinq feux tricolores ont été installés il y a environ une année de cela. Aujourd'hui, il ne reste que deux et demi en état de marche. Deux feux ont été arrachés par des camions et ne fonctionnent plus, un autre va rendre l'âme très bientôt », s'alarmait cet internaute.

« Dans la même période ont commencé les travaux d'éclairage de la même voie en partant du rond-point de Kossodo. Les travaux d'installation et de branchement des lampadaires sont toujours en cours, mais ce matin je découvre un 4e poteau de lampadaire tombé par terre, visiblement percuté par un camion. Quatre lampadaires de moins et ce n'est que le début », ajoutait-il, se demandant comment les infrastructures routières peuvent se dégrader à une telle vitesse.

Il faisait remarquer également que « L'État burkinabè a des maigres ressources et chaque investissement routier coûte très cher non seulement à l'État, mais à chaque contribuable. Ces feux, ces lampadaires, appartiennent en quelque sorte à nous tous. Si on n'arrive pas à inculquer ces notions basiques de citoyenneté aux jeunes, aux usagers de la route, tout ne serait qu'un colossal gaspillage de ressources. »

En écho à cet appel, un autre internaute signalait que dans la comme de Saaba, la situation est similaire. « C'est simplement l'apocalypse sur la voie qui va de la station OTAM route de Fada au marché de cette banlieue. Plus de 16 lampadaires implantés dans le terre-plein central ont été arrachés par nos as de la route et du volant. (…) Sans aucune sanction connue, les fautifs, les destructeurs du bien commun se la coulent douce. Impuissants, nous assistons à l'agonie des quelques rares poteaux électriques qui arrivent encore à nous faciliter l'accès à nos demeures. »

Ce feu tricolore a été arraché en moins d'un mois

Nombreux accidents

Dans la soirée du mardi 10 août, nous avons décidé de vérifier à Loumbila. Sur les cinq feux tricolores installés dans la ville de Loumbila, trois effectivement sur la piste des véhicules sont hors d'usage. « Ce sont les véhicules poids lourds qui ont percuté ce feu », confie un riverain, Adama Tapsoba, en montrant du doigt le feu allongé par terre, au niveau de la voie des véhicules. « Tout se passe dans la nuit, nous découvrons les feux endommagés le matin alors qu'ils ont été installés il n'y a même pas une année », lance un autre riverain dans la foulée, indexant visiblement les camions comme responsables de ces dégâts.

Au feu suivant, le troisième selon l'ordre d'alignement, c'est le même constat. Seul celui de la bande cyclable est fonctionnel. Au dernier feu situé en face du siège du parti Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), seul le feu de la bande cyclable répond présent. Un autre feu, sur la chaussée des voitures, a carrément été arraché. Le poteau semble avoir disparu. Il ne reste que le béton qui a servi à le fixer.

Le feu tricolore sur la piste des véhicules complètement détruit

Amadou Dicko, un boucher installé à proximité du dernier feu, s'indigne contre cet état de dégradation et appelle les premiers responsables de la commune à agir afin de trouver des solutions à la situation. « Il y a eu plusieurs accidents à cause de ce dysfonctionnement », a-t-il conté, incriminant lui aussi les gros porteurs. Il appelle la mairie à plus de rigueur sinon, prévient-il, « tous les feux vont s'écrouler ici ». C'est aussi l'appel lancé par Abdoul Aziz Kafando, un usager qui a fait une escale pour déguster de la viande chez le boucher.

« L'absence du feu va encore provoquer de nombreux accidents », déplore-t-il, en rappelant que les véhicules ne vont plus marquer un arrêt au regard de la situation. C'est pourquoi, il invite la mairie de la commune de Loumbila à prendre des mesures urgentes pour traquer les fautifs et réparer les feux.

Lire aussi Eclairage public à Ouagadougou : Une association dénonce la défaillance des lampadaires et interpelle les autorités

La même situation est vécue par les lampadaires à l'entrée de la commune. Pendant que les feux agonisent à Loumbila, il devient de plus en plus difficile la nuit, de voir sur la voie. La mairie de Loumbila promet de s'investir pour assurer la sécurité des infrastructures publiques.

Les jours de ce feu tricolore aussi sont comptés, selon Abdoul Aziz Kafando

Difficultés à faire réparer les dégâts

Le secrétaire général la mairie de Loumbila, Rasmané Nikièma, reconnaît qu'il y a une destruction des feux et lampadaires par des usagers de la route. Mais il tient à remettre les choses dans leur contexte. Pour lui, tous les feux n'ont pas été installés dans la ville en 2020, contrairement à ce qui est dit. « Il y a des feux qui sont implantés depuis 2019 », a-t-il rectifié, avant d'évoquer les difficultés qui empêchent la mairie à mettre en branle la "théorie du pollueur-payeur".

Pour lui, la poursuite des responsables des dégâts n'aboutit pas très souvent à grand-chose. « Ce sont des véhicules qui sont assurés pour la plupart, et ne sont pas toujours prêts à faire face aux dommages causés », a souligné le secrétaire général, en ajoutant que des incompréhensions surviennent sur la formule de réparation en cas d'engagement des assurances à réparer le tort.

La mairie va prendre des dispositions, selon son secrétaire général Rasmané Nikièma

Toutefois, la mairie s'engage à veiller à la sécurité des infrastructures publiques, à en croire Rasmané Nikièma. Il appelle les usagers à plus de vigilance dans la circulation pour leur sécurité et celle des biens publics aussi. « Nous avons enregistré trois accidents pour cette année 2021 dus au nom respect du code de la route », a-t-il indiqué, tout en faisant le parallèle avec la détérioration des signalisations lumineuses.

A Loumbila comme à Saaba, ce problème d'entretien des infrastructures est de plus en plus soulevés. La même réalité se vit à Saaba aussi, a confié un habitant de la zone.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

ASCE-LC : Qui pour succéder à Luc Marius Ibriga ?

Sat, 14/08/2021 - 13:50

Le contrat de Luc Marius Ibriga en tant que contrôleur général d'État est à son terme. Dans cette optique, le Conseil d'orientation de l'Autorité supérieure de contrôle d'État et de la lutte contre la corruption (ASCE-LC) est à la recherche de son successeur. Pour être candidat, il faut avoir au moins un bac +5 et au moins 15 ans d'expérience. Communiqué



Categories: Afrique

Région de la Boucle du Mouhoun : Le gouverneur plafonne les prix des céréales

Sat, 14/08/2021 - 13:50

Suite à l'augmentation des prix des céréales dans la région de la Boucle du Mouhoun, des concertations ont été menées avec les différents acteurs pour contenir l'inflation. Ainsi, dans un communiqué en date du 13 août 2021, le gouverneur Edgard Sié Sou a plafonné les prix dans les chefs-lieux des provinces et des départements de son ressort territorial. Ainsi le coût du sac de maïs jaune de 100kg par exemple est 17 000 FCFA et 15 500 FCFA respectivement en chef-lieu lieu de province et en département. Communiqué !

Categories: Afrique

Réconciliation nationale et économique : Les leçons et perspectives de l'ancien député Amadou Traoré

Sat, 14/08/2021 - 13:30

La littérature burkinabè s'est agrandie principalement dans le domaine de la réconciliation nationale à travers l'apparition d'une nouvelle œuvre. Il s'agit d'une œuvre intitulée " Réconciliation nationale et économique : leçons et perspectives". Une œuvre écrite par un homme aux multiples casquettes qui a servi dans plusieurs domaines.

Amadou Traoré, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a été juriste, administrateur civil, conseiller juridique, député à l'Assemblée nationale et autres. Il est aujourd'hui à la retraite et consacre sa vie à la consultation juridique.

Revenant sur l'œuvre proprement parlée, il s'agit d'un écrit de 207 pages qui tire des leçons des différents processus de réconciliation nationale qu'a connus le Burkina Faso et propose des voies innovantes sous l'angle juridique.

Cinq parties

L'œuvre se subdivise en cinq parties. La première partie, qui porte sur les expériences de processus de réconciliation nationale au Burkina Faso de 1998 à 2021, analyse le contexte et le cadre juridique de l'organisation des deux processus que le pays a connus. Elle aborde également les résultats de leur mise en œuvre et les leçons qui peuvent être tirées.

La deuxième partie se penche sur les dimensions de la réconciliation nationale en se basant sur les définitions et les conditions de sa réalisation.

La troisième partie est quant à elle consacrée à la justice transitionnelle en tant que voie alternative ou complémentaire de règlement des dossiers de crime, et non comme une discipline concurrente de la justice institutionnelle, etc.

La quatrième fait la part belle aux voies nouvelles de la reconciliation au Burkina Faso en comptant sur des expériences de réconciliation connues par le Burkina Faso et ses finalités. Cette partie arrive à la conclusion que l'application de la justice transitionnelle à la crise multidimensionnelle que le Burkina connait, peut être salutaire en permettant un règlement politico-juridique de l'ensemble des questions qui se posent.

La cinquième et dernière partie revient sur les axes d'organisation d'un processus de réconciliation nationale viable au Burkina Faso en rappelant les raisons objectives d'un règlement politique de la crise que le pays connait. Cette dernière partie recommande d'aller au délà des recommandations du Panel des anciens et personnalités pour la paix et la reconciliation au Burkina Faso ( PANAPAX) et fait des propositions relativement aux grands dossiers pendants dont le règlement conditionne la paix sociale.

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Categories: Afrique

Notre patrimoine touristique

Sat, 14/08/2021 - 13:02

Quand j'ai voulu expliquer l'importance économique du tourisme à mon entourage à Ouagadougou, j'ai compris que je parlais à des sourds. Des sourds qui ne veulent rien faire pour entendre. Qui voyaient tout cela comme une perte de temps.

Je sais, dans notre vieux fond culturel, dépenser son argent juste pour se promener est un gaspillage fou. Une action d'enfants gâtés. Mais là, j'avais à faire avec des gens aux gros diplômes avec gros français de France.

Comme il semble que je suis incorrigible, irréparable même, je persiste. Utilisez votre moteur de recherche favori et regardez les recettes astronomiques que certains pays tirent du tourisme. Vous allez saliver. Je ne suis pas économiste. Si vous me confiez la direction d'une entreprise commerciale, autant fermer la boîte tout de suite. Néanmoins, je vais tenter de décrire ce que J'ai vu, au long de mes voyages.

Ça commence dans les consulats, où des hordes de touristes paient pour un visa. Et ça rentre dans les caisses de l'Etat burkinabè. Ensuite, ces gens paient un billet d'avion. Si vous avez une compagnie nationale, c'est une clientèle captive. Et en haute saison touristique, le prix du billet d'avion peut dépasser un million de francs CFA. Si monsieur voyage avec madame et les enfants, faites la multiplication !

Une fois sur place, il faut se loger. Formidable pour les hôtels. Il faut manger. Les caissiers des restaurants ne chôment pas. Allons plus avant ! Les sites à visiter ne sont pas tous à Ouagadougou. Les sociétés de transport et de location de véhicules se frottent les mains. A l'arrivée, tout cela génère des emplois. Et ces travailleurs font vivre leurs familles, en réinjectant leurs salaires dans les circuits économiques du pays, en payant des impôts et des taxes.

Si vous êtes à Ouagadougou, allez voir tous ces agents en activité à l'aéroport ! Je le dis rapidement et sans mots savants, mais chacun comprend que ce n'est pas une petite affaire. Les autres pays savent capter cette manne financière. Pourquoi nous, nous restons là avec les deux pieds dans la même chaussure ?

Eh bien, le tourisme n'est pas possible sans site à visiter, sans monuments emblématiques. Ce que la nature a créé, c'est cadeau. Mais un monument traduit en image concrète l'âme et le génie d'un peuple. C'est la création qui est sortie de nos mains qui dit à l'œil de l'étranger qui nous sommes. De même, quand un peuple ne prend pas soin de son patrimoine touristique, quand il regarde dépérir ce patrimoine, quand les fils de ce peuple veulent manger aujourd'hui et maintenant, ce peuple a un sérieux problème.

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Categories: Afrique

Astronomie amateur au Burkina Faso : Démystifier le ciel et les étoiles…

Sat, 14/08/2021 - 13:00

L'astronomie est la science de l'observation des astres. C'est un domaine très peu fréquenté voire pas du tout en Afrique. Et pour lever le mystère que constitue l'univers, des amateurs se regroupent en clubs dans certains pays du continent. Au Burkina Faso, l'Association des astronomes amateurs du Burkina Faso (AABF) rassemble des passionnés du domaine. Elle propose des séances d'initiation et permet d'observer les étoiles.

Karim Ouédraogo est un féru d'astronomie. A force de lever les yeux vers le ciel chaque nuit, il a fini par se découvrir cette passion. « J'ai été attiré par l'astronomie à partir de 2015, quand j'ai commencé à vouloir comprendre comment le ciel et les étoiles étaient composés. J'ai voulu savoir pourquoi il y a des étoiles qui brillent plus que d'autres, savoir si ce sont des étoiles, des planètes, ou des galaxies. C'est tout cela qui m'a attiré vers l'astronomie. Je suis allé sur internet et j'ai vu qu'il y avait une carte du ciel. Depuis lors, tous les soirs, j'observe le firmament », confie-t-il.

Au Burkina Faso, dit-il, les phénomènes astrologiques s'expliquent la plupart du temps par des mythes. Quand il y a une éclipse lunaire par exemple, on la justifie par le fait qu'un « chat a attrapé la lune ». Et pour que le chat délaisse sa proie, on conseille aux enfants de taper sur des boites ou des marmites de sorte à faire un maximum de bruit pour l'effrayer.

« Cela n'est pas un mal en soi. C'est culturel. Mais il serait aussi judicieux que les enfants puissent savoir quelle est la véritable cause de ces phénomènes naturels car cela contribuera à leur éveil », observe Karim Ouédraogo, président de l'AABF, une faîtière regroupant les différents clubs d'astronomie amateur.

Le domaine étant largement méconnu au Burkina, il n'est pas rare que les amateurs se heurtent à de l'incompréhension ou à de l'indifférence quand ils en parlent autour d'eux. « Quand je parle de ma passion aux gens, je sens que c'est un sujet qui est méconnu de l'opinion publique. Certaines personnes disent même qu'ils préfèrent s'intéresser à ce qui se passe sur terre. Heureusement qu'il y a d'autres personnes qui veulent comprendre les choses. Mais malheureusement il n'y avait pas de cadre d'échanges, pas de formations non plus », regrette Karim Ouédraogo.

Apprécier l'œuvre de Dieu

Ce constat va les amener à créer en 2015, avec d'autres amateurs, un club dont l'objectif premier est d'instaurer un cadre d'échanges et de partage entre « passionnés d'étoiles » et de démystifier l'astronomie au Burkina Faso. Chaque année, les membres de l'association s'efforcent d'organiser trois sorties d'observation hors de Ouagadougou, où le ciel est moins pollué.

« Notre plus grand rêve est que le Burkina Faso puisse planter son drapeau sur la lune »

Dans le cadre des activités de leur club, ils proposent aussi des formations en techniques d'observation du ciel, des ateliers d'astronomie pour enfants et des expositions des travaux de différents clubs internationaux. « Pour le moment il n'y a pas de relations avec des associations d'astronomie à l'étranger. Mais nous nous efforçons de prendre des contacts afin de pouvoir tisser des liens », affirme Karim Ouédraogo.

Cette passion a un coût : les instruments utilisés pour l'observation ne sont pas à la portée de toutes les bourses. C'est ainsi que l'AABF se heurte au manque de moyens financiers pour acquérir des télescopes, des jumelles longues distances, etc. Cette activité n'étant pas encore considérée comme une activité de loisir, elle ne peut pas toucher de subvention de l'Etat. Mais loin de perdre espoir, les membres de l'AABF appellent autorités, grands physiciens et chercheurs et toute personne de bonne volonté à s'intéresser à ce domaine qu'ils jugent « très intéressant et très chic ».

Pour les passionnés d'astronomie, des applications existent pour connaître le nom et la position de tous les astres dans le ciel. Il s'agit en particulier de Star Tracker et de ISS detector. Ces applications permettent d'explorer l'univers avec votre téléphone, de connaître avec précision le nom, la position des astres et la distance qui les sépare de la terre.

Alors que la compétition fait rage entre certains milliardaires américains pour la conquête de l'espace, Karim Ouédraogo et les autres amateurs d'astronomie ont la tête dans les étoiles, même s'ils gardent les pieds sur terre. Le rêve, pour certains d'entre eux, serait de visiter un jour l'espace.

En attendant, il continue d'admirer le ciel chaque jour quand les conditions météo le permettent. « Moi, presque tous les soirs, j'ai les yeux vers le ciel. Je suis assis et je regarde les étoiles, les constellations pour pouvoir me repérer, pouvoir repérer les étoiles et les planètes. Parfois il y a des planètes qui brillent comme des étoiles. Il y a les planètes Jupiter, Saturne, qui sont visibles. J'aime apprécier l'œuvre de Dieu. Je pense qu'il faudrait que les gens s'y intéressent pour mieux comprendre », conclut-il.

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Assises communales sur la réconciliation nationale : Le rapport de l'arrondissement n°1 de Ouagadougou dévoilé à la population

Sat, 14/08/2021 - 12:30

En prélude aux assises nationales sur la réconciliation nationale et la cohésion sociale, une rencontre de concertation s'est tenue ce vendredi 13 août 2021, dans l'enceinte de la mairie de l'arrondissement n°1 de Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le 1er adjoint au maire dudit arrondissement, Adama Kafando.

Au cours de cette rencontre, il a été question de présenter à la population, la vision du chef de l'Etat sur la réconciliation nationale et la cohésion sociale et le rapport de l'état des lieux de l'enquête menée au niveau de l'arrondissement n°1 sur le processus de réconciliation. Les échanges ont permis de recueillir les observations, suggestions et commentaires des participants afin de les prendre en compte dans l'élaboration de la version finale du document pour l'organisation des assises nationales.

Le point foncal de l'arrondissement n°1 a expliqué la méthodologie de l'enquête

Expliquant le processus d'élaboration du rapport, le point focal de l'arrondissement n°1, le commandant Ablassé Pitroipa, a confié avoir entrepris des démarches auprès des autorités coutumières et religieuses, des jeunes, des responsables d'associations de femmes, et des élus locaux. Ceci, en vue de recueillir leurs préoccupations sur la question. En plus de ces acteurs, des personnes ressources et des conseillers ont été entendus.

D'après l'enquête, les conflits relevés au niveau de l'arrondissement n°1, qu'ils soient ouverts ou latents, sont entre autres les conflits fonciers, les conflits liés à la chefferie coutumière, les conflits entre l'administration et les administrés, et les conflits politiques. L'on note également, les conflits entre agriculteurs et éleveurs, les conflits inter-religieux. Sans oublier les problèmes liés à la justice. A tous ces conflits, des mécanismes ont été développés pour y apporter des solutions. Il s'agit en l'occurrence des alliances, des médiations, la parenté à plaisanterie.

Des autorités coutumières y ont pris part

Le rapport qui vient d'être dévoilé a émis des recommandations à l'endroit des autorités pour résoudre les conflits et réconcilier les cœurs. Au niveau de la gestion du pays, les populations demandent aux acteurs politiques de se parler en face et se dire la vérité quant à ce qu'ils veulent ; que les populations ne soient pas instrumentalisées à chaque fois qu'un problème politique se pose.

Toute chose qui permettra, selon le 1er adjoint au maire de l'arrondissement n°1, Adama Kafando, d'éviter les désagréments que le pays a connus de par le passé. Egalement il a été demandé aux autorités de se pencher sur la question de l'exclusion sociale dont sont victimes les personnes accusées à tort ou à raison de sorcellerie.

le 1er adjoint au maire expliquant les recommandtions de la population

Une feuille de route clairement définie

De son côté, le secrétaire général de la mairie de l'arrondissement n°1, Idrissa Ouédraogo, pense que le travail qui est en train d'être fait dans le cadre des assises nationales va contribuer à une réconciliation sincère entre les fils et les filles du Burkina. Par ailleurs, il a fait la genèse du processus de réconciliation au Burkina. De ses propos, il ressort qu'en 1998 une première tentative a abouti à la Journée nationale du pardon, suivie en 2015, sous la transition, d'une deuxième tentative.

Cette fois-ci, soutient-il, avec la mise en place d'un ministère en charge de la Réconciliation nationale dirigé par le ministre d'Etat Zéphirin Diabré. « Je crois que la feuille de route est clairement définie. Et si vous écoutez les interventions des uns et des autres, on sent vraiment qu'ils sont sincères ».

Rodrigue Dipama souhaite le retour des exilés politiques

Partant du constat que depuis les années 1960 à nos jours, des évènements malheureux se sont déroulés au Burkina, fragilisant ainsi le climat social, un membre de l'Association des élèves et étudiants pour le développement économique et social (AEEDES), Rodrigue Dipama, a positivement apprécié l'initiative du chef de l'Etat et s'attend à ce que les acteurs politiques y mettent le sérieux dans le traitement de ce sujet. Approchée dans le cadre de l'enquête communale sur la réconciliation et le vivre-ensemble, cette association recommande le retour des exilés politiques. « Si les assises doivent prendre trois jours, qu'on permette aux exilés de participer, tout en assurant leur sécurité. Après la justice pourra faire son travail », a suggéré M. Dipama.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Procès des présumés terroristes au Burkina : Deux individus condamnés, un autre relaxé au bénéfice du doute

Sat, 14/08/2021 - 01:09

Après un renvoi le 12 août 2021 dû à un mouvement d'humeur de la garde de sécurité pénitentiaire, le procès des présumés terroristes a repris ce vendredi 13 août 2021 au TGI Ouaga II. Pour cette dernière journée de la première session, ce sont au total trois dossiers qui ont été jugés.

Poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, C.K était le premier à passer à la barre. De nationalité malienne, l'accusé âgé de 31 ans et père de sept enfants, aurait fait partie d'un commando de huit personnes qui a attaqué la brigade territoriale de gendarmerie de Bourzangha dans la nuit du 6 au 7 novembre 2017.

Les locaux de la brigade ont été criblés de balles, du matériel de bureau endommagé et des motos de dotation et personnelles détruites. Arrêté en janvier 2019 au marché de Bourzangha, il est d'abord détenu à la brigade de Kongoussi, puis transféré à la prison de haute sécurité. Au cours de sa détention, la brigade a subi une attaque, considérée comme une tentative de libération du prévenu par les autres membres de son groupe.

Devant le tribunal, le prévenu fait preuve d'une attitude ambiguë. Si au début il dit ne parler que français et fulfuldé, il affirme après ne comprendre que le tamachec. Si face au juge d'instruction il a reconnu appartenir à un groupe terroriste composé de 15 personnes et affilié au groupe Ansaroul Islam, devant le tribunal, il dit n'appartenir qu'à un groupe de bergers de Nassoumbou. Ces tergiversations ont poussé un des juges du tribunal à se demander si le prévenu jouissait de toutes ses facultés.

Mais pour le procureur, cette attitude fait partie de sa ligne de défense et le tribunal ne doit pas se laisser berner. En effet, précise-t-il, lorsque C.K a été arrêté et détenu à la brigade de Kongoussi, il n'a répondu à aucune des questions posées, si bien qu'on le pensait sourd et muet. Déféré à la prison de haute sécurité, ce n'est que lorsque le juge d'instruction lui fait savoir qu'il avait voulu lui permettre de contacter sa famille, que C.K a commencé à s'exprimer. Le procureur soutient que les preuves accumulées durant l'instruction permettent de conclure à la culpabilité du prévenu. Il ajoute que l'accusé lui même a cité les autres membres du groupe auquel il appartient et a même donné leur situation géographique, d'où ils opéraient ( axe Djibo-Bourou-Nassoumbou).

Face au tribunal, l'accusé insiste qu'il n'a rien fait, et qu'il n'a pas été arrêté en possession d'armes mais au marché de Bourzangha qu'il a l'habitude de fréquenter. "Je n'ai rien fait, on m'a pris comme ça. Je n'ai pas volé. J'ai envie de voir ma famille", a-t-il laissé entendre. Convaincu de sa culpabilité, le tribunal l'a condamné à 21 ans de prison ferme assortis de 14 ans de sûreté et à une amende de deux millions de FCFA.

Le doute profite à l'accusé

Le deuxième prévenu B.O.I. est né en 1994 au Mali et est poursuivi par le tribunal pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Il a été interpellé puis conduit au commissariat de Ouahigouya en février 2019. D'après son récit, B.O.I. a été contraint par une connaissance, B.M., pour être enrôlé au compte d'Ansardine. Pendant onze jours, il a reçu une formation (exercice physique, maniement d'arme et lecture du coran).

B.O.I. et son acolyte B.M. étaient venus sur le territoire burkinabè pour déposséder un homme de sa motocyclette. Leur propre motocyclette a eu une panne sèche mais ils se sont arrangés pour accomplir leur mission. Une fois de retour au Mali, B.M. a sommé B.O.I. de repartir récupérer leur engin qui était en panne. C'est ainsi que B.O.I. a été interpellé au cours de sa seconde mission.

Devant la barre, B.O.I. a reconnu être enrôlé à Ansardine sous menace d'assassinat. Il a également indiqué au tribunal que tous les jeunes de son village, vulnérables financièrement, ont rallié ce groupe armé. Pour le parquet, les faits sont constitués, B.O.I. doit être déclaré coupable pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Il a requis 21 ans de prison ferme et une amende de deux millions de francs CFA, le tout assorti d'une sûreté de 14 ans. Dans son verdict, le juge a déclaré B.O.I. non coupable au bénéfice de doute. Il a ordonné sa relaxe.

Trahi par sa concubine et son petit frère

Le dernier dossier a être jugé au cours de cette première session est celui de D.O.M. Il lui est reproché les faits d'association de malfaiteurs, de détention illégale d'armes à feu et de dégradation volontaire de biens mobiliers et immobiliers tout cela en relation avec une entreprise terroriste. Les faits remontent à la nuit du 23 au 24 mars 2017, au cours de laquelle des individus armés motorisés ont attaqué la mine de Beleourou à Inatta. Ayant tenté en vain de saboter la station de pompage, ils ont alors endommagé le château d'eau en le criblant de balles.

C'est en venant faire le constat des dégâts et dans le cadre de l'enquête, que la gendarmerie découvre sur les lieux un téléphone portable ainsi qu'un chargeur avec des munitions. Grâce à la collaboration du réseau téléphonique et de l'Office national d'identification, l'identité du propriétaire du téléphone portable est connue. Il s'agit de D.O.M. Lorsqu'il est arrêté, il se déclare sous une fausse identité. Ce sont sa concubine et son petit frère qui confirment son identité aux enquêteurs.

Interrogé sur les raisons de la présence de son téléphone portable sur les lieux de l'attaque, le prévenu soutient qu'il avait quelques jours avant les faits, échanger son téléphone avec son ami D.I dit Idi, qui aurait lui aussi troqué le téléphone avec O.B. C'est ce dernier, dit-il, qui aurait participé à l'attaque. Pour le ministère public, les faits reprochés à D.O.M sont constitués et les preuves retrouvés sur les lieux de l'attaque le démontrent pleinement. C'est pourquoi il a requis que l'accusé soit condamné à dix ans de prison ferme assortis d'une période de sûreté de sept ans et d'une amende d'un million de FCFA. Et c'est à cette peine que le tribunal a condamné D.O.M.

Un quatrième présumé terroriste devait passer à la barre, mais au regard de l'heure avancée, le tribunal a décidé de renvoyer le dossier à la prochaine session.

Armelle Ouédraogo/ Cryspin Laoundiki
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Hugues Fabrice Zango présente sa médaille olympique à UBA Burkina

Sat, 14/08/2021 - 01:06

L'une des fiertés nationales, le champion Burkinabè, champion du monde de triple saut en salle et premier athlète burkinabè à remporter une médaille olympique pour le Burkina Faso, en compagnie de son staff était en visite cet après-midi du 13 août 2021 à UBA Burkina dont il est client pour présenter sa médaille à la Direction Générale de la banque et la remercier pour le soutien dont il a été l'objet pendant tous les jeux olympiques.

Hugues Zango s'adressant aux clients présents dans l'agence

Il a été reçu par Julien Kouassi entouré de son comité de direction.
Après un tête à tête pour s'enquérir des conditions de préparation et de l'ambiance de la compétition, notre Fabrice Zango national a reçu les félicitations du Directeur Général qui l'a également gratifié de la meilleure carte prépayée du marché ainsi que d'une prime d'encouragement de 1 000 000 FCFA.

Hugues Zango posant avec le DG ainsi que certains membres du comité de direction

Ce fut également l'occasion pour le personnel de la banque de se joindre à Julien Kouassi pour également offrir un symbole fort au champion pour ses prouesses.
Les clients présents ont également eu l'opportunité de communier avec le champion et lui souhaiter le meilleur pour la suite.

Mariam Yago/Touré remettant un trophée Etalon au champion au nom du personnel de la banque

Prenant la parole notre champion s'est exprimé en ces termes : « c'est un honneur pour moi d'avoir pu défendre les couleurs du Burkina Faso. Cette médaille je la dédie à tous ces jeunes, qu'elle soit source d'inspiration et de motivation. Elle est la preuve que l'on peut vaincre l'impossible ».

Des clients demandant des selfies à l'athlète

A son tour, Julien Kouassi, Directeur Général de UBA Burkina, déclare : « cette médaille de bronze obtenue le 5 août date de célébration de la proclamation de l'indépendance du Burkina Faso est tout un symbole. L'or qui est la principale richesse du pays sera sans aucun doute au rendez- vous en 2024 ».

A Propos de UBA Burkina
UBA Burkina est une filiale du Groupe UBA PLC présent dans 20 pays d'Afrique, à Paris, Londres et New York.
UBA Burkina, est un réseau de 27 agences à travers le Burkina Faso.
UBA Burkina, compte 421 employés au service de la clientèle.
Tél. : 25 30 00 00
Site web : www.ubaburkinafaso.com
Email : cfcburkina@ubagroup.com

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Produits de grandes consommations : Le CFOP demande au gouvernement des mesures concrètes pour contenir les prix

Sat, 14/08/2021 - 01:05

Le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Harouna Kaboré, a été reçu, le vendredi 13 août 2021, par le chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso, Eddie Komboïgo. L'objectif était d'échanger sur l'augmentation de prix des produits de grandes consommations sur le marché et de partager avec lui les mesures prises par le gouvernement pour contenir les prix.

La flambée des prix des produits de grandes consommations est un phénomène international engendré par la pandémie du COVID-19. C'est du moins ce qu'a indiqué le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Harouna Kaboré, lors de sa rencontre avec le chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso. Les populations de plusieurs pays, en particulier celles de l'Afrique de l'Ouest sont touchées par cette augmentation. A l'en croire, l'indice de la FAO s'établit en moyenne à 127,1 points en mai 2021 soit 39,7% de plus en 2020. Une situation inquiétante qui fait de cette augmentation des prix la plus importante depuis 2011.

Le chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso, Eddie Komboïgo.

Il ressort de l'explication de Harouna Kaboré, que cette situation est due en grande partie à la pandémie du COVID-19 qui a désorganisé les chaînes de production et de transport au niveau mondial, et s'est traduite par le renchérissement des coûts du transport. Ainsi, le trafic maritime au niveau international a subi les conséquences d'une augmentation des prix. Cette situation impacte les populations burkinabè dans la mesure où 70% des produits de consommation sont importés.

Le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Harouna Kaboré

Comme mesures prises par son département, partant de là celles prises par le gouvernement face à cette flambée, il a indiqué la suspension de l'exportation des céréales, le renforcement en vivres des boutiques témoins de la SONAGES et l'accroissement du contrôle des prix des produits fixes tels que l'huile, le sucre et le ciment, ainsi que le contrôle du respect de la marge bénéficiaire sur les autres produits.

Les présidents des partis politiques de l'opposition politique et les agents du ministère en charge du Commerce présents à la rencontre.

Pour sa part, le chef de file de l'opposition politique, Eddie Komboïgo, a remercié le ministre Kaboré pour être venu expliquer la situation aux présidents des différents partis de l'opposition et partager les mesures prises par le gouvernement. Cependant, il estime que ces mesures sont plus structurelles que concrètes. D'où son invite au gouvernement à poser des actions concrètes et à court terme afin de soulager les populations. Toutefois, il a proposé que des actions soient menées dans le sens de l'augmentation de la production au niveau local pour éviter cette dépendance à l'importation.

Judith SANOU

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OSC : Pascal Zaïda placé en garde-à-vue

Sat, 14/08/2021 - 01:00

Interpellé à son domicile dans la matinée de ce vendredi 13 août 2021, Pascal Zaïda, Coordonnateur national du Cadre d'expression démocratique (CED), est finalement placé en garde-à-vue.

Selon une source proche du dossier, il est accusé de tentative d'atteinte à la sûreté de l'état, d'incitation à une rébellion et de déclarations subversives.
Après son audition, il a été placé en garde-à-vue.

En rappel, Pascal Zaïda avait vigoureusement critiqué, au cours d'une conférence de presse animée le jeudi 12 août, la situation sécuritaire.

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Ouahigouya : Des manifestants exigent le départ du Maire Basile Ouédraogo

Sat, 14/08/2021 - 00:55

Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, a vécu, une journée chaude, ce vendredi 13 août 2021.

En effet, les populations ont manifesté contre la hausse des prix des hangars et l'organisation récurrente de foires par des commerçants originaires d'autres villes.

Nos confrères du journal en ligne « minute.bf » rapportent que les manifestants, qui exigent le départ du maire, Basile Ouédraogo, ont saccagé sa résidence en construction.

Selon les dernières nouvelles, le maire serait à Ouagadougou.

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Micro-trottoir : Que pensez-vous des gauchers ?

Sat, 14/08/2021 - 00:50

Le 13 août de chaque année est dédié aux gauchers. La Journée internationale des gauchers (International Lefthanders Day en anglais) a en effet été instaurée en 1976 pour sensibiliser le grand public sur les droits des gauchers. Manipuler un levier de vitesses d'une voiture ou une poignée d'accélérateur d'une moto, etc. les gauchers doivent s'adapter à un monde qui semble être conçu par les droitiers et pour les droitiers. La journée vise aussi à lutter contre la stigmatisation et les préjugés dont ils sont parfois victimes. A Ouagadougou, des citoyens disent ce qu'ils en pensent.

Patricia Coulibaly (stagiaire)
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Incendie du cabinet de Me Prosper Farama : Des artistes déploient leurs cordes vocales pour soutenir "l'avocat du peuple"

Fri, 13/08/2021 - 23:00

Un concert de soutien à Me Prosper Farama, dont le cabinet a été victime d'incendie le 17 juillet dernier, a été initié ce vendredi 13 août 2021 au Centre national des arts et du spectacle (CENASA).

L'idée est du Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP), du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) et de l'Association burkinabè d'assistance et de secours populaire (ABASSEP) avec le soutien de l'artiste Almamy KJ.

Une quinzaine d'artistes, à titre gracieux, a presté pour soutenir celui qu'ils appellent affectueusement "l'avocat du peuple".

En plus du prix d'entrée fixé à 2000 francs CFA, une urne a été installée au bord du podium, pour recueillir des dons en espèces. A en croire Almamy KJ, la somme récoltée à ce concert ira directement au cabinet de Me Farama.

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Promotion de l'économie burkinabè : Le ministre Lassané Kaboré satisfait du travail des entreprises bénéficiaires des financements de l'Etat

Fri, 13/08/2021 - 23:00

Le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, et le directeur général du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), Bruno Compaoré, ont effectué une visite de terrain dans les entreprises bénéficiaires des financements de l'Etat. Ce sont au total cinq entreprises bénéficiers notamment King mondial group, Cine park academy studio ABS, le Groupe sipharjoong SA et Burkina Car Wash qui ont été entre autres visitées dans le cadre de cette sortie de terrain. C'était ce vendredi 13 août 2021 à Ouagadougou.

De la zone industrielle de Kossodo en passant par la commune rurale de Saaba, Balkuy, Ouaga 2000 et de la zone d'activités diverses (ZAD), le ministre en charge des Finances, Lassané Kaboré, et son équipe ont échangé à bâtons rompus avec les promoteurs des différentes entreprises bénéficiaires des financements de l'Etat. Un moment solennel pour ces entrepreneurs de présenter leurs différents produits au ministre, tout en lui faisant le bilan des activités menées et certaines difficultés rencontrées sur le terrain.

Ces entreprises étaient au nombre de cinq et elles sont spécialisées dans différents domaines notamment dans l''agroalimentaire, le cinéma, la santé, le lavage, l'esthétique automobile et autres. Cette visite du ministre, à vue d'œil, était attendue et elle a permis à tous les bénéficiaires, sans exception, d'exprimer leur satisfaction en témoignant leur reconnaissance à l'Etat burkinabè qui leur a permis de réaliser leur rêve.

Le ministre en charge des Finances, Lassané Kaboré, dans les locaux de Cine Park academy studio à Saaba

Pour le promoteur de King mondial group, Gervais Adoube, ce n'est pas tous les jours qu'on reçoit les autorités dans son entreprise. C'est pourquoi, il s'est dit satisfait de les accueillir dans les locaux de son entreprise et de leur montrer ce qui est fait sur le terrain, tout en les rassurant qu'elles ont investi sur des personnes de confiance. Son entreprise est spécialisée dans l'agroalimentaire et intervient dans la production des eaux minérales naturelles, des jus et boissons ainsi que des produits laitiers.

C'est le même son de cloche chez la promotrice de Cine park academy studio ABS situé a Saaba, Valérie Kaboré, et l'ancien international burkinabè devenu entrepreneur dans la production de gants et des seringues made in Burkina, Issaka Sanfo. Pour Valérie Kaboré qui porte son projet depuis plus de 30 ans, c'est une occasion de remercier le ministère en charge des Finances et le FBDES qui ont eu cette vision d'accompagner les structures qui ne sont pas des structures à financement classique.

Valérie Kaboré, promotrice du Cine Park Academy studio à Saaba

Car, selon l'entrepreneure, la culture a un double rôle. « Un rôle de développement et un rôle économique, et s'il n'y a pas de structures qui les comprennent, cela expose les acteurs, alors que le Burkina Faso regorge d'une crème de créateurs qui n'ont rien à envier aux autres pays », explique-t-elle.

Elle fait savoir aux autorités qu'elles lui ont fait confiance et elle continuera à se battre pour que le projet soit un exemple pour toute l'Afrique de l'Ouest. Cine park academy studio ABS s'occupera à terme de la formation, de la production cinématographique et également de diffusion de spectacles et de création d'évènementiels, d'un centre d'expression culturelle sur toutes ses facettes, etc.

Une photo de famille sur le site du groupe Sipharjoong de l'homme d'affaires Issaka Sanfo

Une fierté et une satisfaction pour la nation

Le promoteur du Groupe Sipharjoong SA et ancien international burkinabè, Issaka Sanfo, qui est à sa deuxième entreprise, a pour sa part indiqué que c'est une fierté de savoir qu'on aura des produits sanitaires made in Burkina, et cette fierté n'est pas attribuée à une seule personne mais à toute la nation. Le Groupe Sipharjoong SA entend accompagner l'Etat burkinabè dans sa politique sanitaire en produisant des gants et des seringues made in Burkina.

Pour l'autre reconverti à savoir le promoteur de Burkina car Wash et ancien comédien, Lamine Konaté, c'est également la même satisfaction et fierté. Spécialisé dans le lavage, l'esthétique et l'hygiène automobile en France, il a bénéficié des financements du FBDES grâce à son programme Burkina Startups qui lui a permis d'investir au Burkina Faso.

Le promoteur de Burkina car Wash, Lamine Konaté (en bleu au milieu), expliquant ses activités aux autorités

A la fin de la visite des différentes entreprises, le ministre Lassané Kaboré a exprimé sa satisfaction de savoir qu'ils ont fait confiance à des visionnaires qui luttent eux aussi pour le développement du Burkina. Au regard de ce qui a été réalisé par ces entrepreneurs, il leur a promis de continuer à les accompagner pour qu'ils puissent, chacun, réaliser leur rêve.

Yvette Zongo
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Littérature : Delwende Nabayaogo écrit pour "Rendre notre nation forte et prospère"

Fri, 13/08/2021 - 22:00

L'écrivain Delwende Nabayaogo a dédicacé le vendredi 13 août 2021 à Ouagadougou, son nouvel essai littéraire. L'œuvre préfacée par l'ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida est titrée "Rendre notre nation forte et prospère". Dans cette œuvre, il dépeint une situation peu reluisante de son pays, le Burkina Faso. Ainsi, il lance un appel à une offensive stratégique pour une transformation fondamentale de la nation.

« Vision de la république. Rendre notre nation forte et prospère. Un appel à une offensive stratégique pour une transformation fondamentale de la nation ». C'est le titre complet du nouvel essai de l'écrivain Delwende Nabayaogo. La sortie officielle de l'œuvre a eu lieu le vendredi 13 août 2021 à Ouagadougou. c'est Dr Aboubacar Nacro qui a présenté le nouveau bouquin. Dans cette nouvelle production, l'auteur dépeint une situation catastrophique dans la gestion de son pays, le Burkina Faso. Avec froideur, il explique qu'il n'y a que l'indifférence, le mensonge, la haine et la cupidité.

Delwende Nabayaogo

Il fait remarquer que ce sont les médiocres qui dirigent les intellectuels. Pour lui, l'heure n'est plus aux réformes, mais à une refondation avec des paradigmes nouveaux pour le bonheur du peuple. Delwende Nabayaogo n'accuse personne de particulier d'être auteur du malheur que vit le pays. Il estime que tout le monde est responsable y compris lui. C'est pourquoi, il appelle à des changements. Il a fait remarquer qu'ayant été dans l'administration publique, outré par certaines pratiques, il a parfois refusé de cautionner certains forfaits en ne participant pas à des réunions. Dans son livre, il lance un appel pressant au renouveau, y compris les religieux.

Parents, amis et connaissances ont été témoins de la sortie officielle de l'œuvre

Pour la présentation de son œuvre, il a pris comme parrain, le contrôleur général d'Etat, Luc Marius Ibriga. Ce dernier a souligné que le document de son filleul est une contribution importante à l'éveil des consciences. Pour lui, l'ouvrage est fondé sur une démarche qui repose sur trois facteurs fondamentaux. Il s'agit d'abord de la lucidité. L'auteur diagnostique la situation sans complaisance.

Le parrain Luc Marius Ibriga recevant l'œuvre dédicacée de son filleul

Ensuite, il y a la clairvoyance. Cela demande qu'on tienne compte de l'environnement régional et international. Enfin, il y a l'engagement. Il montre ce qui doit être fait avec des domaines prioritaires. Il s'agit de l'éducation, de la famille et de l'éthique.
L'œuvre de 306 pages est préfacée par l'ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida. Il est disponible dans les librairies au prix unitaire de 10 000 F CFA.

Dimitri OUEDRAOGO
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