Le ministère de la Défense et des anciens combattants a organisé des activités sportives avec les habitants du quartier Nagrin de Ouagadougou pour marquer la fin de l'année. Ces activités sportives, troisième édition, ont pris fin dans l'après-midi du lundi 30 décembre 2024 au ministère de la Défense, situé également au quartier Nagrin.
Des compétitions de cyclisme, de pétanque, de scrabble, de jeu de cartes, de ludo, de damier, de tennis de table, de marche sportive étaient au programme de ces activités sportives du ministère de la Défense et des anciens combattants. Les meilleurs dans ces différentes disciplines ont été récompensés.
La course cycliste féminine a été remportée par Clarisse Bilgo qui repart avec un vélo et une somme de 10 000 FCFA. Arrivée 2e, Lamoussa Zoungrana repart avec une somme de 30 000 FCFA. Sahadatou Doubienda, 3e à l'arrivée reçoit la somme de 25 000 FCFA. Classée 4e, Obéida Ilboudo reçoit la somme de 20 000 FCFA. Marie Tiemtoré repart avec la somme de 15 000 FCFA grâce à sa 5e place. Classée 6e, Julienne Bouda repart avec la somme de 10 000 FCFA.
« Je suis très contente d'être arrivée première lors de la course. Ça n'a pas été facile mais j'ai réussi, je me suis battue pour ça. Je ne me suis pas entraînée pour cette course. Je me suis levée pour venir courir et Dieu merci, ça a marché. Merci aux organisateurs », a indiqué Clarisse Bilgo, à l'issue de sa victoire.
Clarisse Bilgo, vainqueur de la course cycliste avec son nouveau véloAu niveau du jeu de damier, c'est Amidou Tapsoba, habitant de Nagrin, qui est monté sur la plus haute marche du podium, suivi du caporal-chef Issa Dakuyo 2e et du maréchal des logis Boukaré Badini 3e.
Ernest Kaboré, habitant du quartier Nagrin a remporté la compétition de ludo, devant le maréchal des logis chef Hamidou Kaboré et le caporal-chef Issa Dakuyo.
La compétition des jeux de cartes a été remportée par François Pakmoagda du quartier Nagrin, devant l'adjudant Ousmane Ouédraogo et le maréchal des logis Jacques Sanou.
En scrabble, c'est l'adjudant Laurent Tuina qui est classé 1er devant le sergent Aboubacar Sérémé 2e et l'adjudant-chef major Foroko Bahan.
Ismaël Compaoré du personnel civil de la défense a remporté la compétition de tennis de table. Il devance l'adjudant Ousmane Ouédraogo 2e et le sergent-chef Silvère Abem 3e.
Remise des prix aux lauréatsLes premiers au classement en damier, ludo, cartes, scrabble et tennis de table repartent chacun avec la somme de 10 000 FCFA. Les personnes classées deuxièmes 6 000 FCFA et 4 000 CFA pour celles arrivées en troisième position.
En compétition de pétanque, Germain Tiemtoré s'adjuge le premier prix et repart avec la somme de 10 000 FCFA. Il devance le lieutenant Moussa Nikièma 2e qui repart avec la somme de 8 000 FCFA et le caporal Laurent Yaogo classé 3e qui repart avec la somme de 6 000 FCFA.
Les principaux lauréats au niveau de la marche sportive, ont été également récompensés par des prix en espèces.
La compétition de cyclisme et la remise des prix ont connu la présence d'autorités militaires et des autorités coutumières des quartiers environnantsSelon l'inspecteur général des Forces armées nationales, le général de brigade Mady Savadogo, représentant le ministre d'Etat, chargé de la défense, cette initiative vise à renforcer la cohésion entre les Forces de défense et de sécurité et les populations de façon générale et le ministère de la Défense et les habitants du quartier Nagrin en particulier.
« Je voudrais au nom du ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants dire merci à tout le monde pour cette mobilisation. C'est un sentiment de satisfaction, parce que c'est un programme que nous avons déroulé, qui devait nous réunir avec les populations riveraines, pour communier ensemble autour de ces jeux, être ensemble, cultiver le vivre ensemble, être en symbiose. C'est un succès et nous ne pouvons que nous en féliciter. Nous souhaitons pouvoir pérenniser ces genres d'activités et nous prions que l'an prochain, nous puissions encore nous retrouver pour continuer ces activités », a d'abord déclaré le général de brigade, Mady Savadogo, inspecteur général des forces armées.
L'inspecteur général des Forces armées nationales, le général de brigade Mady Savadogo, représentant le ministre de la défense« L'objectif de cette activité, c'est parvenir à un brassage entre les Forces de défense et de sécurité et les populations, plus particulièrement entre le ministère de la Défense et les populations environnantes, notamment le quartier de Nagrin. C'est ce que nous faisons chaque année depuis trois ans maintenant. Nous nous retrouvons autour de ces jeux pour vivre ensemble, parce que nous avons besoin de leur collaboration et eux aussi, ont besoin de notre collaboration. Ces genres d'activités auxquelles les populations participent nous encouragent, parce que nous sentons que nous ne sommes pas seuls. C'est ce qui nous galvanise. Si nous savons que nous sommes accompagnés, cela nous encourage dans l'exécution de notre mission », a-t-il ajouté.
Le Nagrin Naaba à droite, remettant un prix à une lauréateTout en louant cette initiative, le Naaba de Nagrin a imploré les mânes des ancêtres pour le retour de la paix au Burkina Faso. « Nous demandons à Dieu et aux ancêtres d'accompagner les forces de défense et de sécurité et que la paix revienne dans notre chère patrie. Dieu voulant, nos ancêtres n'ont pas cédé, n'ont pas eu de honte et nous non plus, nous céderons pas. Nous, habitants des quartiers environnants, sommes très contents de cette initiative des FDS et nous espérons qu'elle se poursuivra », a-t-il souhaité.
Mamadou Zongo
Lefaso.net
Application period : December 1, 2024, to January 31, 2025
Types of Programs :
1. Fulbright Foreign Student Program (FVS)
For scholars and professionals who would like to pursue a master's degree or PhD in the United States (1–2-year grants). Candidates must have a high level of English – sufficient to successfully pursue full-time graduate-level study in the United States (i.e., a TOEFL score of at least 575). – Some applicants can be selected for the Fulbright Foreign Student – Long Term English (FVS-LTE). That program allows candidate if selected to have English language training in the United States for up to eight months before their master's degree program. The program is only available to candidates seeking a master's degree and must have a TOEFL score of at least 520.
2. Fulbright Visiting Scholar Program (ARSP)
This program is intended for university faculty members or individuals working at independent research centers, museums, or other cultural institutions that have educational and research objectives. This program allows selected applicants to go to the United States to conduct research for three-to-nine months during the academic year. There is also a special program for persons who desire to do AIDS-related research or professional development in the United States. The disciplines eligible for the special AIDS program include : Sociology and social work, anthropology, education, economics, law, public administration, communications, art, theater, medical sciences, biological sciences, and psychology. A good command of English is essential, but no minimum TOEFL score is required.
3. Hubert H. Humphrey Fellowship Program
For mid-level professionals who are moving up into leadership positions in the public or private sector. This program offers an opportunity to develop one's leadership skills and learn the latest in their particular field. Fellows spend approximately nine months in the United States taking graduate-level courses at a U.S. university, participating in long-term leadership development programs, and engaging with professional peers from around the world in non-academic professional development activities. This is not an academic degree program. The goal is general professional development. Candidates must already have an undergraduate university degree, at least five years of professional experience, and be proficient in English (TOEFL score of at least 550).
4. Fulbright Teaching Excellence and Achievement Program
This Program brings international teachers to the United States for a six-week program to take academic seminars for professional development at a host university and to observe and share their expertise with teachers and students at the host university and at local primary and secondary schools. Applicants must be current secondary-level, full-time teachers of English, English as a Foreign Language (EFL), math, science, or social studies including special education teachers in those subjects at institutions serving primarily a local population. Applicants must hold at least a bachelor's degree or the equivalent and have completed at least five years of full-time teaching by the start of the program. Applicants should be able to demonstrate English language proficiency by attaining a minimum score of 450 on the TOEFL.
Applicants must be citizens or permanent residents of Burkina Faso.
Applications are online through a Google form.
Deadline for application is January 31, 2025.
Public Information Sessions :
Wednesdays from 15 : 00 to 17:00
From Dec. 4, 2024 - Jan. 29, 2025
Centre National Cardinal Paul Zoungrana
No info sessions on Dec. 11, 25, 2024
and Jan. 1, 2025
OuagaPDCultural@state.gov
L'Institut africain de santé publique (IASP) a franchi une étape dans sa quête de visibilité et de reconnaissance avec la tenue de sa première journée portes ouvertes (JPO) le lundi 30 décembre 2024, sur son site de Gampela, dans la commune de Saaba. Cet événement, soutenu par ses partenaires dans le cadre du projet Pred-Epi, visait à renforcer la visibilité de l'institut à l'échelle nationale, régionale et internationale.
À travers cette journée portes ouvertes, l'IASP a voulu présenter ses diverses formations aux décideurs, aux cibles de ses offres (médecins, pharmaciens, biologistes, économistes, gestionnaires, étudiants), ainsi qu'à la population générale. L'événement a également permis de mettre en lumière les capacités de l'institut en ressources humaines, matérielles et techniques, dans les domaines de la formation, de la recherche et des expertises en santé publique.
« Nous avons organisé cette journée portes ouvertes pour essentiellement deux raisons. Cela fait bientôt dix ans que l'institut a été créé, mais nous avons besoin d'être connu par un plus grand public ; nous avons besoin que ce que nous faisons soit connu parce que nous avons fait le constat que notre communication n'est pas suffisante. Bien que 17 pays africains aient inscrit leurs étudiants chez nous, ce n'est toujours pas suffisant. Et donc, pour une grande visibilité, nous avons décidé de faire cette journée portes ouvertes », a expliqué le directeur général de l'institut, Pr Blaise Sondo.
La journée portes ouvertes a été marquée par l'organisation d'un panel sur le thème : « Besoins et défis de la formation en santé publique en Afrique pour des systèmes de santé toujours plus résilients dans un contexte de crises multiples et multiformes ».
Modéré par Dr Issa Ouédraogo, ancien étudiant de l'IASP et secrétaire général du ministère de la Santé du Burkina Faso, ce panel a réuni des étudiants, des anciens de l'institut, des experts et divers acteurs du domaine de la santé publique. L'objectif principal était de recueillir des propositions concrètes pour améliorer l'offre de formation afin de mieux répondre aux défis actuels auxquels sont confrontés les systèmes de santé.
Le panel a également mis en lumière la nécessité de renforcer la résilience des systèmes de santé africains face aux crises sanitaires, économiques, sécuritaires et sociales, à travers des formations de qualité, adaptées aux besoins du terrain.
Les échanges ont révélé plusieurs points forts de l'institut, notamment la rigueur et la qualité de l'enseignement et l'intégrité intellectuelle qui caractérisent ses formations. Les participants ont toutefois souligné plusieurs besoins à combler.
« Il ressort globalement que l'Institut africain de santé publique devrait étendre davantage ses domaines de formation, en particulier dans des secteurs tels que la santé communautaire, la gestion de crise humanitaire, la gestion des épidémies et la diplomatie sanitaire. Les participants ont également exprimé le besoin de développer des formations à distance. L'enseignement de l'anglais médical appliqué à la santé publique a également été identifié comme une priorité. De plus, il a été souligné que certains profils n'étaient pas suffisamment pris en compte, et les participants ont souhaité que l'institut ouvre ses formations à des personnes provenant d'autres secteurs », a indiqué le modérateur, Dr Issa Ouédraogo.
Pour mémoire, l'Institut africain de santé publique (IASP) est un établissement privé d'enseignement supérieur et de recherche à but non lucratif, fondé en 2013 par une association d'enseignants-chercheurs, de chercheurs et de professionnels de la santé. Depuis sa création, l'institut s'est imposé comme un acteur clé dans la formation des professionnels de la santé et des chercheurs en Afrique francophone. À ce jour, plus de 300 diplômés issus de l'IASP sont actifs sur le terrain.
L'offre de formation de l'institut s'est progressivement élargie avec plusieurs masters spécialisés en santé publique, avec des options en épidémiologie, biostatistique, économie de la santé et bien d'autres. En outre, l'institut propose également des formations continues, ce qui répond aux besoins spécifiques des professionnels en activité.
L'IASP entend continuer à diversifier ses offres de formation. Au niveau de la recherche, l'institut ambitionne de mettre en place des unités de recherche et de promotion de l'utilisation de données probantes pour informer les politiques publiques. L'objectif principal de l'IASP est de devenir une institution de référence pour le renforcement des systèmes de santé en Afrique par l'excellence dans la recherche et la formation en santé publique.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
Bénéwendé Edwige 2e jumelle Ouédraogo, épouse Sawadogo, a obtenu avec la mention très honorable, le grade de docteur en physique appliquée, spécialité énergie et énergies renouvelables à l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ), le lundi 30 décembre 2024, à Ouagadougou. La présentation de sa thèse ntitulée « Étude expérimentale et modélisation de la production de gaz par gazéification des coques d'anacarde brutes, torréfiées et carbonisées », a mobilisé un jury composé d'éminents experts du domaine. Le jury était présidé par le Pr Sié Kam, professeur titulaire à l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ). Il comprenait également le Dr Amadou Konfé, maître de conférence et le Pr Salifou Koucka Ouiminga, professeurs titulaires à l'UJKZ, ainsi que le Pr Bétaboalé Naon, professeur titulaire à l'université Nazi Boni. La thèse a bénéficié de la co-direction du Dr Oumar Sanogo, directeur de recherche à l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) du CNRST, et du Pr Tizane Daho, professeur titulaire à l'UJKZ. Cette recherche novatrice de l'impétrante, explore des solutions pour valoriser les déchets agricoles au profit de la production d'énergie.
Au Burkina Faso, les coques d'anacarde, abondamment produites par l'industrie de transformation, représentent une ressource énergétique largement sous-exploitée, tandis que l'accès limité à l'électricité, notamment en milieu rural, constitue un frein majeur au développement. C'est en établissant ce lien entre ces déchets agricoles et les besoins énergétiques du pays, que Bénéwindé Edwige Ouédraogo a orienté ses recherches. Son travail vise à transformer ces coques en une source de gaz de synthèse de qualité qui peut être injecté dans un moteur à combustion interne afin de produire de l'électricité, répondant ainsi à un double enjeu : valoriser des déchets agricoles locaux et renforcer l'accès à l'énergie. Cette initiative s'inscrit dans une démarche de développement durable, en alliant innovation technologique, réduction des impacts environnementaux et amélioration des conditions de vie des communautés rurales.
Un travail basé sur une série d'expériences
La thèse, co-dirigée par le Dr Oumar Sanogo, directeur de recherche à l'IRSAT, et le Pr Tizane Daho, professeur titulaire à l'UJKZ, s'est appuyée sur une série d'expériences et de modélisations. Les coques, selon l'impétrante, ont d'abord été traitées par torréfaction et carbonisation pour réduire le Cashew Nut Shell Liquid (CNSL) et optimiser leurs performances énergétiques. Parmi les deux types de fours utilisés pour l'expérimentation, l'un est équipé d'un système d'homogénéisation de température. Ainsi, les caractéristiques des coques, avant et après traitement, ont été analysées en fonction des normes internationales rigoureuses.
Caractérisation chimique et physique des coques
Bénéwindé Edwige Ouédraogo a expliqué que les coques d'anacarde ont été analysées selon des normes internationales pour déterminer leurs propriétés physico-chimiques avant et après traitement thermique. Les mesures ont porté d'une part, sur la caractérisation proximale afin d'évaluer les teneurs en humidité, matières volatiles, carbone fixe, et pouvoir calorifique inférieur (PCI) ; et d'autre part, sur la caractérisation élémentaire qui a permis la détermination des teneurs en carbone (C), hydrogène (H) et azote (N). Ces caractéristiques permettent d'évaluer la qualité énergétique des coques et de quantifier les modifications des propriétés physiques induites par les processus de torréfaction et de carbonisation.
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Gazéification expérimentale des coques
Le gazogène à lit fixe co-courant conçu pour optimiser la conversion énergétique des coques, a permis d'évaluer la performance de gazéification des coques brutes et prétraitées, tout en mesurant la composition du gaz produit. Les données recueillies incluent les teneurs en hydrogène (H2), monoxyde de carbone (CO), dioxyde de carbone (CO2), et méthane (CH4), ainsi que le rendement de gazéification, la performance énergétique du gazogène et le PCI du gaz de synthèse.
Modélisation numérique pour la prédiction de la composition du gaz de synthèse
Pour compléter les essais expérimentaux et en réduire les coûts, une modélisation numérique a été effectuée, a développé la doctorante. Cette approche a permis de prédire approximativement la composition du gaz de synthèse en fonction des conditions de traitement des coques et des dimensions du réacteur. Les résultats obtenus corroborent les données expérimentales, confirmant la pertinence des traitements thermiques pour améliorer la qualité du gaz de synthèse des coques tout en limitant les ressources nécessaires aux tests physiques.
Réduction significative du baume
Bénéwindé Edwige a affirmé que les processus de torréfaction et de carbonisation ont permis une diminution notable du baume contenu dans les coques d'anacarde, avec des réductions allant de 10,11 % à 47,21 % respectivement, selon le type de four utilisé. Cette réduction améliore la qualité des coques en tant que matière première pour la gazéification, en éliminant les composés indésirables qui pourraient nuire à l'efficacité des procédés énergétiques.
Bénéwindé Edwige a montré ensuite, que la production de gaz avait été réalisée à l'aide d'un gazogène à lit fixe co-courantPerformance énergétique du gazogène optimisé
Elle poursuit en présentant que l'étude a révélé des rendements énergétiques variés selon l'état des coques utilisées. La gazéification des coques torréfiées et carbonisées ont atteint des puissances thermiques de 14,46kw et 15,44kW respectivement, tandis que les coques brutes ont offert une puissance thermique de 12,39kW. Ces résultats mettent en évidence l'influence du traitement thermique sur l'amélioration du rendement énergétique du gazogène, tout en offrant des pistes d'optimisation pour maximiser la production d'énergie.
Amélioration de la qualité du gaz de synthèse
La composition du gaz de synthèse produit, soutient Bénéwindé Edwige, varie en fonction des traitements appliqués aux coques. Les teneurs en monoxyde de carbone (CO) ont montré une amélioration qualitative, avec une réduction des teneurs en hydrogène (H₂), CO2 et CH4 après les étapes de torréfaction et de carbonisation.
Ces évolutions confirment la pertinence de ces traitements pour produire un gaz énergétique de meilleure qualité, répondant aux besoins des zones rurales en quête de solutions énergétiques durables.
La soutenance s'est déroulée devant un jury d'experts du domaine de la Physique, présidé par le Pr Sié Kam. Les membres du jury ont unanimement salué la qualité et la pertinence de la recherche, qui a déjà donné lieu à deux publications dans des revues scientifiques internationales.
En reconnaissance de ses efforts, Bénéwindé Edwige 2e jumelle Ouédraogo, s'est vue décerner le grade de docteur en physique appliquée, spécialité énergie et énergies renouvelables, avec la mention très honorable.
Une contribution aux perspectives énergétiques du Burkina Faso
Cette thèse apporte une réponse concrète à des problématiques majeures : la gestion des déchets agricoles et l'accès à l'énergie. Les travaux de Bénéwindé Edwige Ouédraogo ouvrent la voie à des initiatives similaires visant à intégrer la science et l'innovation au service du développement durable.
À travers cette recherche, l'université Joseph Ki-Zerbo continue de se positionner comme un acteur clé dans la formation de compétences et la production de connaissances utiles à la société. Et la thèse de Dre Bénéwindé Edwige 2e jumelle Ouédraogo, vient enrichir les connaissances scientifiques dans le domaine des énergies renouvelables, en offrant un modèle prometteur pour d'autres pays confrontés à des défis similaires.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
Le ministère en charge de la santé à travers la Direction de la prévention pour la vaccination (DPV) a initié une rencontre d'information et d'échanges avec des journalistes. Cette rencontre vise à obtenir l'engagement des hommes et femmes de média à contribuer à la sensibilisation des parents sur la campagne nationale de vaccination contre la fièvre typhoïde qui va se dérouler du 23 au 29 janvier prochain. Les échanges ont eu lieu le 30 décembre 2024, à Loumbila.
La campagne de vaccination concerne tous les enfants âgés de 9 mois à 14 ans. Elle va toucher un peu plus de 10 millions d'enfants sur l'ensemble de l'étendue du territoire national. Les enfants doivent être vaccinés en vue d'être protégés contre la fièvre typhoïde. Le vaccin est gratuit. A partir du 30 janvier 2025, la vaccination contre la fièvre typhoïde sera intégrée dans la routine des vaccins des enfants âgés de 9 mois.
La fièvre typhoïde est une maladie des mains sales. C'est une maladie très contagieuse et mortelle. Les principaux signes de la fièvre typhoïde sont entre autres un corps chaud, des saignements du nez, la fatigue, des maux de tête, des insomnies, des vertiges, un manque d'appétit, des nausées, une constipation ou une diarrhée et des maux de ventre, selon le Dr Soumaïla Yaméogo
Médecin de santé publique Dr Soumaïla Yaméogo, invite les parents à faire vacciner leurs enfants pour les protéger des maladiesLa maladie se transmet par la consommation de nourriture ou de l'eau contaminée ou en raison de l'insuffisance des mesures d'hygiène et d'assainissement.
Au Burkina-Faso, elle figure parmi les 10 principaux motifs de consultation et constitue le 3e motif d'hospitalisation dans les formations sanitaires de base. Elle est la 8e cause de décès dans les formations sanitaires, a fait savoir le Dr Yaméogo.
La vaccination contribue à réduire le fardeau de la fièvre typhoïde au sein des populations. En plus de la vaccination, elle peut être prévenue par la consommation d'eau potable, le respect des mesures d'hygiène lors de la manipulation des aliments en lavant et en désinfectant les aliments crus avant leur consommation, d'après le médecin.
Une vue des participantsSelon lui, le risque peut être réduit par des mesures d'amélioration de l'approvisionnement en eau potable, notamment par la filtration et la désinfection.
Le médecin rassure que le vaccin est sûr et efficace. Car il est homologué par les instances habilitées du Burkina Faso. Il invite les parents à faire vacciner leurs enfants pour les protéger des maladies. Il a également exhorté tous les Burkinabè à contribuer à la réussite de cette campagne nationale de vaccination pour le bien-être des enfants.
Le médecin a précisé que le vaccin peut provoquer des effets « indésirables mineurs et passagers comme des douleurs au point d'injection, la fièvre et des pleurs ».
Rama Diallo
Lefaso net
Ce lundi 30 décembre 2024 à Ouagadougou, la société minière IAMGOLD Essakane SA a fait un don de 500 kits alimentaires au Conseil National de Secours d'Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) pour soutenir les efforts du gouvernement burkinabè dans l'amélioration des conditions de vie des populations vulnérables. La cérémonie de remise a eu lieu en présence de Franck Napon, Directeur Santé-Sécurité et Développement Durable de la mine d'or Essakane, et de Soumaïla Zorome, Secrétaire Permanent du CONASUR, entouré de ses collaborateurs.
Le Burkina Faso connaît actuellement de nombreux défis en matière humanitaire et sécuritaire. Le 14 décembre dernier, la société minière Essakane organisait à Dori, une opération de don de 2000 kits alimentaires au profit des ménages vulnérables dont 500 Kits réservés pour le niveau national et 1500 pour les populations hôtes de la mine. Après la remise du don aux populations sahéliennes, le CONASUR vient donc réceptionner une partie du don destiné à des ménages en situation d'insécurité alimentaire et en situation d'urgence dans les autres parties du pays. Ce don, composé de 250 sacs de riz de 50 kg chacun et de 250 bidons d'huile de 5 litres, vise à soutenir les populations vulnérables, notamment les déplacés internes et leurs communautés hôtes, affectées par la crise humanitaire qui frappe le Burkina Faso.
Par ce geste fort de solidarité, IAMGOLD Essakane SA accompagne les populations locales, premières concernées, mais aussi des familles vulnérables à l'intérieur du pays. « Notre pays traverse des moments difficiles, et nous estimons important de contribuer à cet effort collectif », a déclaré Franck Napon, soulignant l'implication de la mine Essakane dans des initiatives sociales et humanitaires.
Franck NAPON Directeur SSDD Mine EssakaneDe son côté, Soumaïla Zorome a exprimé sa reconnaissance à l'endroit la société minière IAMGOLD Essakane SA engagée auprès des populations les plus vulnérables du Burkina. « Ce geste est d'une grande importance, car il permettra d'améliorer la prise en charge des déplacés internes et des communautés vulnérables. Nous saluons cet élan de solidarité qui vient renforcer nos efforts », a-t-il affirmé.
Soumaila ZOROME SP/ CONASUREn plus de produire de l'or dans une zone impactée par le réchauffement climatique, la mine Essakane travaille sur le terrain pour apporter un soutien concret et une aide précieuse aux populations burkinabè. Parmi les axes prioritaires du programme de développement durable de la mine, on peut citer la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau potable, la construction d'infrastructures ou encore l'environnement.
Correspondance particulière
La 15e édition du festival Bon Nané/Ouistiti d'or aura lieu les 1er et 2 janvier 2025, respectivement dans les villes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou. L'annonce a été faite le lundi 30 décembre par le comité d'organisation.
« 15 ans de thérapeurire : rions ensemble, vivons ensemble dans la paix ». C'est sous ce thème que va se dérouler ce festival consacré à l'humour. À l'affiche du festival Bon Nané/Ouistiti, figurent des artistes de la sous-région tels que Dri Ouinze du Mali, Diallo du 227 du Niger, les Zinzins et Malam Adamo de la Côte d'Ivoire. Le Burkina sera représenté par Karim la joie, Wellvy la Référence, Saad Telecom, Princesse Keurby et bien d'autres artistes.
Selon le promoteur, Salif Sanfo, malgré les difficultés, l'événement tient bon et souhaite continuer à faire plaisir au public à travers le rire. « L'idée de départ était de faire la promotion des humoristes et de susciter plus d'engouement autour du métier. C'est ainsi que nous avons monté le festival sans moyens mais avec beaucoup de détermination. Dès la première édition déjà, nous avons refusé du monde donc tout ce parcours a été possible grâce au public qui croit en nous », a fait savoir Salif Sanfo qui souligne que de grands noms de l'humour africain y ont presté.
"15 ans de thérapeurire : rions ensemble, vivons ensemble dans la paix", c'est le thème de cette 15e éditionUne bonne partie des humoristes ont déjà effectué le déplacement et sont prêts à offrir un spectacle de qualité aux Burkinabè. Le directeur du développement culturel et touristique de la commune de Ouagadougou qui a félicité le promoteur de cet événement a indiqué que tenir 15 années d'affilée n'est pas donné. « Le rire est thérapeutique et c'est le spectacle le plus complet. Nous sommes donc heureux que ce spectacle se tienne dans la durée car c'est un événement qui compte dans le paysage culturel de la ville de Ouagadougou. Pour le festival, je souhaite qu'il ait beaucoup plus de sponsors et d'annonceurs. Que davantage de partenaires puissent soutenir l'événement partout où les ouistiti d'or vont se tenir », a souhaité Harouna Ramdé lors de la conférence de presse.
Le Directeur du développement culturel et touristique de la commune de Ouagadougou, Harouna RamdéPour le président de l'association des humoristes du Burkina, Jean Aimé Bayili Alias" Joh'nes", les petits plats sont mis dans les grands pour procurer un spectacle de qualité au public.
Une fois de plus, le prix génération 2000 permettra aux jeunes humoristes de faire connaître leur talent face aux spectateurs. Les pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) sont les invités d'honneur de cette édition.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
USAID GLOBAL HEALTH SUPPLY CHAIN PROGRAM-
Procurement and Supply Management (GHSC-PSM )
POSITION DESCRIPTION
Job title : Regional Logistics Advisor
Project name : USAID Global Health Supply Chain Program – Procurement and Supply Management (GHSC-PSM) Burkina Faso
Opening date : December 30, 2024
Closing date : January 24, 2025
Open to : All interested candidates
Work schedule : Full time (40 hours/week), with an envisioned level of effort of 8 months.
Duration : This is a long-term assignment.
Location of Assignment : The location of assignment is Manga, Centre-South region, Burkina Faso, with intermittent travel throughout the country as needed.
Supervision : The Regional Logistics Advisor will report directly to the GHSC-PSM Burkina Faso Family Planning/MNCH Logistics and training advisor.
PROJECT : United States Agency for International Development (USAID) Global Health Supply Chain Program– Procurement and Supply Management (GHSC-PSM)
General Summary and Background
Chemonics International seeks a regional logistics advisor based in Manga, Burkina Faso, to support the USAID Global Health Supply Chain Program – Procurement and Supply Management (GHSC-PSM) project's activities in the Centre-South region.
The Procurement and Supply Management project is the primary vehicle through which USAID 1) procures and provides health commodities, 2) provides technical assistance to improve partner countries' management of the supply chain, and 3) collaborates with key international stakeholders to support global health initiatives. Since fiscal year (FY)20 Burkina office works under the following four project's task orders (HIV/AIDS, Malaria, Population and Reproductive Health/Family Planning ; Maternal Newborn and Child Health program) in providing health commodity procurement services and related systems-strengthening technical assistance, which support all elements of the supply chain.
The regional logistics advisor is responsible for providing direct support to the entire health region and applicable regional counterparts and in support of pharmaceutical products management, e-LMIS (NetSIGL2.0) implementation and data analysis for decision making. The regional logistics advisor will be based in Manga. S/he will provide technical support for the implementation of the activities related to the extension of the new ACTs in the region. S/he will provide technical advice for monitoring the availability and movement of health commodities in the region, support to e-LMIS implementation, supervision and use of LMIS data to improve health commodity availability at the last mile.
Principal Duties and Responsibilities :
• Provide technical assistance in supply chain management and pharmaceutical management services at the regional and peripheral levels.
• In collaboration with other GHSC-PSM technical teams, develop and implement strategic and operational plans to improve inventory management and information management at the regional and peripheral levels. This includes, but is not limited to, training, supervision, monitoring and planning activities.
• Support the regional health directorate in the implementation of the activities related to the extension of the new ACTs in the region in collaboration with other partners
• Support the distribution of malaria commodities at the community level and improve the availability of health commodities at all levels.
• Provide technical support for the development and implementation of modalities for monitoring the availability and movement of health commodities, particularly the New ACTs that will be introduced in the region in 2025 at the health facility and community levels.
• Ensure the e-LMIS tools (NetSIGL2.0) are used in the region (at district and health facilities) and at the regional level.
• Provide support for logistics data validation in the districts/region.
• Work with other GHSC-PSM staff to build capacity in pharmaceutical management and inventory control for all health facilities in the regions and other stakeholders at the regional and peripheral levels involved in supply chain management.
• Maintain regular communication with other GHSC-PSM technical teams and project management to ensure that all technical assistance needs for the regional, districts and health facilities are sufficiently mobilized and addressed.
• Serve as a key resource for providing technical support to the malaria, MNCH commodities quantification team during the quantification and supply planning exercises and the quarterly supply planning review exercises.
• Support the regional team during the Seasonal Malaria Chemoprevention (SMC) campaign and ensure reverse logistics of SMC campaign products.
• Support the regional team during the 2025 LLIN mass distribution campaign
• Coordinate with the regional pharmacist and team, training programs focused on pharmaceutical management, including the supply chain, and all other identified areas of intervention at the regional and peripheral levels, related to logistics management.
• Provide support to the region and districts on supportive supervision and to ensure continuous availability of Malaria, Maternal Newborn Child Health and other health commodities at the last mile, including the private health facilities and at the community level.
• Collaborate with other USAID or Non -USAID funded implementing partners in the region to ensure Malaria, Maternal Newborn Child Health and other health commodities are available at the health facilities, including private health facilities and at the community level.
• Serve as a liaison with CAMEG to get information on availability of health commodities particularly the priority health programs commodities (malaria, Familial planning, Maternal Newborn and Child Health (MNCH), and other health programs commodities at CAMEG agency serving the region.
• Analyze LMIS data for decision making in terms of commodity transfer, procurement advice to prevent shortage at the districts and health facility level for priority health programs commodities.
• Coordinate with the regional team, the implementation of any GHSC-PSM initiatives in the region to reduce stockout at the last mile in the region.
• Prepare regular progress reports and ensure that the activities assigned are carried out in a manner consistent with the results and budgets.
• Contribute to the development of project/country work plans and with reporting requirements.
• Attend technical meetings at the regional and peripheral levels while representing the project.
• Make regular presentation of results to stakeholders in the region.
• Maintain collaborative working relationships with all the project's staff (in Ouagadougou office and Home office) and regional health administration.
• Attend regular meetings at the central level with USAID team, in person or remotely to share the experience and/or projects initiatives and accomplishments in the region
• Other duties as assigned
Qualifications :
• Advanced Professional Degree in health, public health, pharmaceutical sciences, supply chain or a related field
• 4 or more years of pharmaceutical management as well as in capacity building in pharmaceutical management.
• Experience in the health sector with understanding of Reproductive health/Family planning, MNCH, malaria and HIV commodity or other health commodity management.
• Having a broad understanding of the Burkina Faso public health and pharmaceutical sector is required.
• Prior experience in the development and delivery of training programs is required.
• Strong reading, writing and oral expression with a high level in French is required. Fluency in English is an advantage.
• Ability to multi-task and prioritize tasks.
• Computer skills with intermediate level demonstrated in Microsoft Office Suite applications including Word, Excel, Outlook and PowerPoint are desirable.
• Professional experience with USAID-funded programs is an advantage
• Ability to travel within the region and country that may involve travel to difficult areas.
• Required to be a Burkinabe National/Authorized to work in Burkina Faso
Apply online by January 24, 2025 :
If you are interested, please send your CV, cover letter and contact of three references by email to :
No telephone inquiries, please. Finalists will be contacted.
Chemonics is an equal opportunity/Affirmative Action employer and does not discriminate in its selection and employment practices. All qualified applicants will receive consideration for employment without regard to race, color, religion, sex, national origin, political affiliation, sexual orientation, gender identity, marital status, disability, protected veteran status, genetic information, age, or other legally protected characteristics.
Submission : Please send your cover letter, resume and related certifications to burkinapsmrecruit@gmail.com
Les familles BALIMA et MINOUNGOU à Tenkodogo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Cote d'ivoire, Ghana et familles alliées,
Les enfants du feu Pasteur BALIMA Baga Philippe, leur enfants, neveux, nièces, cousins et cousines ;
très touchés par les nombreux témoignages, de sympathie et de compassion lors du rappel à Dieu le 19 décembre 2024 à Ouagadougou de leur fille, sœur, mère,
BALIMA MADELENE,
et de l'inhumation le 21 décembre 2024 à TENKODOGO ;
adressent leurs sincères remerciements et leurs sentiments de profonde gratitude,
au Président régional des Assemblées de Dieu de Tenkodogo,
au Pasteur Principal des Assemblées de Dieu de la Patte d'oie,
au Pasteur Principal des Assemblées de Dieu de Dassasgho,
au Pasteur Principal des Assemblées de Dieu de la Zone 1,
au Bureau Régional des Assemblées de Dieu de Tenkodogo,
aux Bureaux Sous régionaux des Assemblées de Dieu de Tenkodogo,
à toute la communauté évangélique de la région de Tenkodogo,
aux Responsables coutumiers et religieux de Tenkodogo,
à l'ensemble du personnel de la Direction régionale de l'enseignement de base, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales de Tenkodogo section sport,
à l'ensemble du personnel du système éducatif,
aux collègues,
aux promotionnaires,
au personnel de l'hôpital Schiphra
au personnel de Helvetas,
au personnel de UAB Assurances,
à tous les fidèles des églises de la ville de Tenkodogo,
aux parents, voisin, amis et connaissances,
et à tous ceux qui de près ou de loin, dont les noms n'ont pu être cités,
Puisse Dieu vous rendre au centuple vos bienfaits !
‘'Et j'entendis du ciel une voix qui disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent .'' Apocalypse 14 :13
Sa majesté Naaba Yemdé, kourit-yir-Soaba ;
Le Tensoba, Kougpèèl Naaba ;
Le Responsable coutumier de Kamsaongo, Koodozoanga-pind-sinbdo ;
Le Naaba Koanga, Responsable coutumier de Nabenkinsem ;
Les grandes familles : BELEMGOABGA, OUBDA, DAMIBA, ZOUNGRANA, BELEMSAGHA, SAWADOGO YAMEOGO, BADINI, à Koupèla, Kamsaongo, Nabenkinsem, Nakalbo, Ouagadougou, Kikilma, Boussé, Tenkodogo, Bourzanga ;
Madame BELEMSAGHA née BELEMGOABGA Denise, ses frères et sœurs : Thérèse, Denis, Paulette, Benjamin, Micheline, Pierre André, Jean Dieudonné.
Ses cousins et cousines à Ouagadougou, Koupèla, Bobo, Kamsaongo, Tenkodogo, Koudougou et Léo.
Monsieur L'Abbé Michel BELEMGOUABGA, Curé de la Paroisse Cathédrale de Tenkodogo ;
Madame BELEMGOABGA née SAWADOGO Félicité ;
Michel Jonathan BELEMGOABGA et épouse BADINI Samira Sandrine au CANADA,
Les Familles alliées et amies : OUEDRAOGO, TARPAGA, BAMBARA, ABO, NIKIEMA, BADINI, NARE, VALEA, SORGHO, MINOUGOU, SOMBOUGMA, MILLOGO, KYELEM, YOUGBARE, GUIRE, GUIATIN, YADGHO, POUYA, KABORE, BALIMA ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, neveu, beau-fils, et grand-père,
BELEMGOABGA Paul Marie Richard, fonctionnaire de l'OMS à la retraite
Le jeudi 26 décembre 2024 dans sa soixante-neuvième année.
PROGRAMME DES OBSEQUES :
Dimanche 05 janvier 2025
14 h : Levée du corps à la morgue du CHU de Bogodogo,
20 h : Veillée de prières au domicile du défunt à la Zone du Bois,
Lundi 06 janvier 2025
04 h : départ pour Koupèla
11 h : messe à la cathédrale de Koupèla suivie de l'enterrement.
"Je ne meurs pas j'entre dans la vie".
Sainte Thérèse de l'enfant jésus.
UNION DE PRIERE
Les grandes familles ZEBA, BIDIGA, GUINKO, NOMBRE à Sanogho, Kombinatenga, Lergo, Pagou, Garango, Ouagadougou, Tenkodogo, Montréal (Canada), Baku (Ghana), Dakar (Sénégal), Libreville (Gabon), et Abidjan (Côte d'Ivoire).
Sa Majesté NABA SOULGA, Chef de canton de Sanogho,
Les familles alliées ZABSONRE à Tenkodogo et BATIONO à Réo,
Les frères et sœurs du défunt,
Les veuves Rosalie ZABSONRE et Eves KANTIONO,
Leurs enfants Serge Hamed, Ali Jean Pierre, Aziz Michael, Assita, Farida, Jamila,
Les oncles, tantes, cousins, cousines, neveux, nièces, beaux-frères, belles-sœurs, et amis,
Très touchés, vous remercient de tout cœur pour vos multiples marques de compassion, de soutien et d'amitié que vous leur avez témoignées lors de la maladie, du rappel à Dieu le dimanche 13 octobre 2024, et de l'inhumation le jeudi 17 octobre 2024 dans son village natal à Sanogho, Commune de Garango, de leur Fils, Frère, Epoux, Père, Beau-frère, Beau-père,
Dr. ZEBA Souleymane, Colonel des Eaux et Forêts à la retraite, précédemment Conseiller Technique du Ministre de l'Environnement, Conseiller Technique du Président de la Commission de la CEDEAO, Directeur Régional de OXFAM America, Représentant de WWF pour l'Afrique de l'Ouest, Président du Conseil d'Administration du SPONG, Président Fondateur de l'ONG NATURAMA,
Ils remercient tout particulièrement :
M. le Ministre de l'Environnement et son personnel,
M. le Directeur Général des Eaux et Forêts, Chef de Corps des Eaux et Forêts,
M. le PCA du SPONG et ses collaborateurs,
Le personnel de NATURAMA,
Le Président de l'ONG SOS-FORETS en Côte d'Ivoire et son personnel,
La Communauté Musulmane,
La Paroisse Notre Dame de Fatima de Dassasgho, le CPL et la CCB St Cyprien, les sœurs du Juvénat St Camille de Dassasgho, les filles de Ste Thérèse,
L'Amicale des retraités des Eaux et Forêts,
Les voisins, amis et connaissances du défunt,
Messieurs Fidèle HIEN, Laurent Magloire SOME, Nestor BASSIERE
Ils s'excusent auprès de tous ceux et de toutes celles dont les noms n'ont pu être cités.
Puisse DIEU rendre à chacune et à chacun le centuple de ses bienfaits.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de ZEBA Souleymane repose en paix.
Union De Prières.
« Que votre cœur ne soit pas troublé. Je ne vous laisse pas orphelins. Je pars vous préparer une place » Jean 14, 2-3
Le ministère des Infrastructures et du désenclavement tient sa 2ᵉ session ordinaire de l'année 2024 du Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM), ce jeudi 19 décembre 2024 à l'École nationale des travaux publics de Ouagadougou.
Le Conseil d'administration du secteur ministériel constitue un cadre stratégique incontournable pour évaluer collectivement les performances, orienter les actions et planifier le futur.
Selon le ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, cette session donne l'opportunité de présenter un bilan partiel de l'exécution des activités de l'année 2024, d'examiner et d'adopter le programme d'activité pour l'année 2025, objets de la présente session.
Pour ce deuxième rendez-vous de l'année, le thème retenu est : « Sécurisation des emprises des infrastructures routières et ferroviaires : le défi de la libération des emprises de l'occupation anarchique pour une mise en œuvre efficace des projets d'infrastructures de transport ».
« Malgré les nombreux défis qui ont été relevés, notre département a enregistré des résultats satisfaisants »Il s'agit pour les acteurs des infrastructures et du désenclavement de poser un diagnostic de la situation afin d'identifier des pistes de solutions adaptées pour améliorer l'exécution des projets.
Un bilan assez satisfaisant
Selon le ministre Adama Luc Sorgho, la mise en œuvre des activités de cette année 2024 a été fortement impactée, au-delà du contexte sécuritaire, par la contre-performance de certaines entreprises et le retard dans l'obtention des ANO (Avis de non-objection). « C'est un formulaire obligatoire destiné aux bailleurs de fonds qui atteste ne pas émettre d'objections à un financement d'un projet (Ndlr) ».
« Il faut également noter une lenteur dans la libération des emprises par les populations et les concessionnaires, qui entraîne un retard dans le démarrage effectif des travaux et impacte significativement la mise en œuvre efficace des projets d'infrastructures de transport », a-t-il ajouté.
Les participants à ce CASEM sont invités à user de leurs capacités d'anticipation pour faire face aux difficultés et aux contraintes de procéduresCependant, à en croire les acteurs de ce ministère, des statistiques montrent qu'il y a des résultats satisfaisants. Le bilan de mise en œuvre des activités est assez satisfaisant. Sur un total de 277 activités planifiées, 123 ont été achevées, 134 sont en cours d'exécution et 20 n'ont pas encore démarré.
Le ministre a indiqué que c'est un taux d'exécution physique global de 80,95%. « Il faut encourager les agents du ministère et les collaborateurs pour ce travail. Vu la période que nous traversons, c'est un résultat satisfaisant », a-t-il déclaré.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Au titre du ministère de la Justice, le conseil des ministres du 18 décembre 2024 a adopté un projet de loi portant amnistie et conditions d'octroi de la grâce amnistiante relativement aux évènements des 15 et 16 septembre 2015. Il s'agit de la tentative de coup d'État opérée par l'ex Régiment de sécurité présidentielle contre les autorités de la transition de l'époque. À la sortie de la réunion gouvernementale, le ministre chargé de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a expliqué que les personnes présumées impliquées doivent remplir un certain nombre de critères pour bénéficier de cette amnistie.
(Ouagadougou, 19 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a accueilli à l'aéroport international de Ouagadougou, le Président de la République Centrafricaine, Faustin-Archange TOUADERA, en visite d'amitié et de travail au Burkina Faso.
Le Président de la République centrafricaine séjourne à Ouagadougou dans le cadre d'une visite d'amitié et de travail pour le renforcement de l'axe Ouagadougou-Bangui.
Accueilli à l'aéroport international de Ouagadougou, Faustin-Archange TOUADERA a eu un tête-à-tête au Palais de Koulouba avec le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORE.
Les deux Chefs d'État ont, au cours de l'entretien, échangé sur les enjeux majeurs de la coopération entre le Burkina Faso et la République centrafricaine, mais également sur des questions stratégiques pour l'Afrique.
Il s'agit entre autres de la situation sécuritaire, du développement de leurs pays respectifs, de la lutte des pays africains pour leur souveraineté dans la dynamique de favoriser l'épanouissement des populations et le développement économique des États africains.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Ce jeudi 19 décembre 2024, l'Institut national des sciences des sociétés (INSS), un des instituts du Centre national de la recherche scientifique et technologique du Burkina Faso (CNRST), a lancé à Ouagadougou des journées d'hommage aux chercheurs admis à la retraite qui se dérouleront du 19 au 20 décembre 2024, sous le thème « Savoirs croisés : Langage, territoire et éducation en dialogue ».
Des hommages ont été rendus à Dr Oger Kaboré, Dr Naraogo Dolerme Félix Compaoré ; Dr Ardjouma Ouattara, et Dr Betéo Dénis Nebié, tous ayant fait valoir leurs droits à la retraite. La cérémonie s'est tenue sous la présidence de Dr Emmanuel Nanéma, délégué général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ; du co-parrainage de Martin Zongo, administrateur général du CITO ; de Karim Demé, directeur général ECR/BTP ; de Dahouda Ouédraogo, directeur général du Bureau d'études urbaines ; et de Dr Ludovic O. Kibora, directeur de recherche en anthropologie à l'INSS/CNRST. Le moment était solennel pour chaque enseignant-chercheur admis à la retraite, qui a reçu un trophée à l'image d'un baobab.
Dr Naraogo Dolerme Félix Compaoré, représentant des retraitésLe parcours de ces enseignants-chercheurs admis à la retraite inspire un profond respect au sein de la communauté scientifique. Cet événement solennel a permis à l'INSS-CNRST de rendre hommage à ces chercheurs pour leur travail acharné. Le représentant des récipiendaires, Dr Naraogo Dolerme Félix Compaoré, a exprimé, au nom de ses collègues, sa gratitude envers tous ceux ayant contribué à l'organisation de cette cérémonie. « C'est un honneur d'avoir été honoré et reconnu par la communauté scientifique. Merci à tous », a-t-il déclaré.
Lydia Rouamba, présidente du comité d'organisation des journées d'hommage, a salué les parrains et tous ceux qui ont participé à la réussite de cet événement. Elle a expliqué que le thème de ces journées fait référence à l'esprit visionnaire et au travail multidimensionnel des quatre chercheurs. Elle a ajouté que ces journées ne se limitaient pas à des célébrations, mais constituaient également un moment d'échange intellectuel et scientifique, avec une trentaine de communications scientifiques prévues, auxquelles participeront des chercheurs du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire et du Niger. « Ces échanges enrichiront sans aucun doute nos réflexions », a-t-elle souligné.
Lydia Rouamba, présidente du comité d'organisation des journées d'hommageAouwa Carole Bambara/Congo, directrice de l'INSS-CNRST, a rappelé que ces moments d'hommage sont essentiels pour réfléchir sur les thématiques scientifiques traitées par les chercheurs à l'honneur. Selon elle, les recherches en géographie, sciences de l'éducation, ethnomusicologie et linguistique apportent un éclairage précieux pour construire une société de paix et de prospérité. Elle a précisé que ces journées d'hommage s'inscrivent dans la tradition de l'INSS en proposant aux décideurs des connaissances permettant de réussir la transformation positive de la société. « Grâce à vos écrits, vos actions et votre engagement, vous avez laissé une marque indélébile dans l'histoire de notre pays et dans le cœur de ceux qui ont eu la chance de vous connaître ou de vous lire. Votre héritage continuera à éclairer notre travail pour de nombreuses années à venir », a-t-elle conclu.
Aouwa Carole Bambara/Congo, Directrice de l'INSS-CNRSTLe représentant des parrains, M. Martin Zongo, a exprimé ses félicitations aux chercheurs honorés. « Honorer la personne méritante de son vivant est encore mieux. Alors, chers récipiendaires, honneur à vous ! Merci pour tout ce que vous avez fait pour notre pays. Que Dieu vous accorde une retraite longue et paisible, comme vous le méritez ! Vous avez vécu utilement, et les générations futures garderont un souvenir éternel de votre travail », a-t-il déclaré.
Le représentant des parrains, M. Martin ZongoDans son discours d'ouverture, Dr Didier Zida, délégué général adjoint de l'INSS-CNRST, a souligné l'importance de l'union au sein de la communauté scientifique. Il a rappelé que, bien que les chercheurs soient parfois mal compris par certains citoyens et décideurs, leur rôle est crucial pour fournir des données fiables et aider à des prises de décisions éclairées. « Être chercheur sous nos cieux est un véritable sacerdoce, car cela implique une responsabilité envers la nation burkinabè et le monde. Chers aînés, vos productions scientifiques et vos contributions à la promotion du CNRST témoignent de votre dévouement et des valeurs positives que vous avez transmises à vos cadets », a-t-il affirmé avant de déclarer officiellement ouvertes les journées d'hommage aux enseignants-chercheurs.
Dr Didier Zida, Délégué général adjoint de l'INSS-CNRSTCette cérémonie marquait un moment important de reconnaissance pour les chercheurs à la retraite, mais aussi un temps de réflexion pour la communauté scientifique, qui continuera de puiser dans leur héritage pour bâtir un avenir meilleur.
Lefaso.net
Le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques a organisé ce jeudi 19 décembre 2024, un atelier national de validation de l'avant-projet de loi d'orientation du numérique au Burkina Faso. L'ouverture des travaux a été présidée par Abdoulaye Ouédraogo, directeur de cabinet, représentant la ministre en charge de la transition digitale.
Au regard de la multiplicité des textes juridiques, des acteurs et des référentiels en matière numérique, le gouvernement du Burkina Faso a décidé de créer un cadre national unifié de référence qui assurera les réformes juridiques, politiques et institutionnelles appropriées pour un meilleur développement du secteur numérique. En vue de mettre en place ce cadre unifié, il est envisagé l'élaboration d'un avant-projet de loi d'orientation du numérique au Burkina Faso.
C'est dans ce sens que se tient ce présent atelier national de validation de l'avant-projet de loi d'orientation du numérique au Burkina Faso. Cet atelier national de validation se tient grâce à l'appui financier du Projet d'accélération de la transformation digitale au Burkina Faso (PACTDIGITAL-BF), dont l'objectif de développement est d'améliorer la disponibilité, l'accessibilité et l'appropriation des services numériques au Burkina Faso.
Photo de famille des participants à cet atelier de validationAu cours de cet atelier, Il sera question de présenter l'avant-projet de loi d'orientation du numérique au Burkina Faso aux participants, de recueillir leurs avis et amendements et de valider cet avant-projet de loi.
Pour Abdoulaye Ouédraogo, directeur de cabinet, représentant la ministre en charge de la transition digitale à l'ouverture des travaux, les technologies de l'information et de la communication présentent de nombreux avantages et le Burkina Faso entend également saisir ces opportunités à travers la prise de nombreux cadres juridiques et stratégiques.
« Les technologies de l'information et de la communication sont sans conteste au cœur des transformations majeures de notre époque. Elles façonnent les sociétés, dynamisent nos économies et redéfinissent nos manières de vivre et de travailler. Pour le Burkina Faso, cette technologie représente non seulement une opportunité, mais aussi une responsabilité, celle d'en faire un levier de développement inclusif et durable. C'est dans cette dynamique que notre pays s'est doté depuis plusieurs années de cadres juridiques, stratégiques et institutionnels ambitieux pour promouvoir le numérique. A titre d'illustration, on a la Stratégie nationale de développement de l'économie numérique (SN@DEN) 2018-2027 dont la vision est : « À l'horizon 2027, le Burkina Faso dispose d'une économie numérique compétitive qui impacte positivement, durablement et de façon inclusive son développement'', témoigne de la volonté du gouvernement de faire du numérique un pilier essentiel de transformation économique et sociale du Burkina Faso », a-t-il indiqué.
Abdoulaye Ouédraogo, directeur de cabinet, représentant la ministre en charge de la transition digitaleSelon Abdoulaye Ouédraogo, l'élaboration de l'avant-projet de loi d'orientation du numérique s'inscrit dans la volonté du gouvernement burkinabè, de doter le pays d'un cadre juridique reflétant les principes et les valeurs de la société de l'information et structurant la mobilisation du potentiel du numérique. « C'est dans cette optique que le gouvernement, avec l'appui du projet PACTDIGITAL a initié le présent processus législatif. Cette loi d'orientation du numérique doit répondre aux besoins pressants des acteurs, tout en jetant les bases d'un environnement juridique et institutionnel apte à soutenir durablement le sort du secteur. Cet atelier constitue une phase importante dans l'établissement de ce cadre juridique. Nous sommes donc invités à analyser, améliorer et approuver l'avant-projet de loi », a-t-il précisé.
Wilfrid Batako est le directeur de la valorisation de l'écosystème du numérique par intérim au ministère de la Transition digitale. Il a confié que l'avant-projet de loi d'orientation du numérique est un instrument voulu par le département en charge de la transition digitale afin de structurer, de canaliser, de faire en sorte que les interventions dans le domaine du numérique, puissent avoir un fondement cohérent dans l'architecture juridique actuelle, mais surtout que l'Etat puisse avoir un regard dans la mise en œuvre des projets dans le pays.
Wilfrid Batako, directeur de la valorisation de l'écosystème du numérique par intérim au ministère de la Transition digitaleComme grandes lignes de cet avant-projet, Wilfrid Batako a laissé entendre qu'il consacre un certain nombre de principes comme l'érection du numérique comme priorité nationale, l'inclusion numérique, la souveraineté numérique, la sécurité numérique, etc. « Il y a un ensemble de principes énumérés pour soutenir la transformation digitale et le développement du numérique en général dans notre pays », a-t-il déclaré.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Cinq associations ont bénéficié de la main tendue de Burkina business club (BBC) ce jeudi 19 décembre 2024, à Ouagadougou. Le don, composé de vivres et de chèques allant de 500 000 à 1 million de francs CFA, vise à soutenir et à encourager ces institutions qui ont fait du bien-être de leur prochain, leur cheval de bataille.
Confronté à une crise sécuritaire et humanitaire qui l'a rendu beaucoup plus vulnérable, l'une des valeurs sur lesquelles le Burkina Faso mise pour sortir la tête de l'eau est la solidarité. Cela, Burkina business club l'a bien compris. Pour contribuer à arracher un sourire aux personnes vulnérables, cette institution composée de 150 chefs d'entreprise n'a pas lésiné sur les moyens.
Les business men de BBC et des récipiendaires, ensemble sur la photo de famille« Huit sacs de lait, 12 bidons d'huile, 20 sacs de riz, 20 sacs de maïs, 20 sacs de sucre, 40 sacs de macaroni et des chèques allant de 500 000 à 1 million de francs CFA », voilà l'essentiel des dons offerts par BBC à cinq associations œuvrant dans l'humanitaire et le social. Objectif : accroître la résilience des associations à pied d'œuvre sur le terrain.
Une vue des dons en nature, offerts aux associations« Dans le cadre de la résilience sécuritaire et humanitaire, nous avons pensé à venir directement faire des dons à ces associations qui se battent pour les Personnes déplacées internes, les veuves, les orphelins. Nous sommes une association citoyenne et il est de bon ton que nous apportions notre concours au niveau national, que participions aux problèmes que rencontrent les associations, parce que ce sont elles qui sont directement en contact avec les populations », a justifié Dr Ernest Toé, président de BBC.
« Nous souhaitons que les associations fassent bon usage de ce qu'elles ont reçu, pour le bien des personnes vulnérables », Dr Ernest ToéBassitara Burkina est une association créée en 2002 avec pour objectif de venir en aide aux orphelins et aux enfants du village, à travers des projets. A ce jour, une centaine d'enfants sont passés par ce centre. En recevant ce chèque de 1 million de francs CFA au profit de l'orphelinat de Samendéni, le président de l'association, Oumar Sangaré, n'a pas manqué de signifier sa joie ; une joie immense car dit-il : « cela permettra d'aider à la prise en charge de la vingtaine d'orphelins et d'enfants démunis que nous avons avec nous ».
« Certains des enfants passés chez nous sont à l'université. L'un d'entre eux est en master cette année », Oumar SangaréLa Fondation Go Paga qui œuvre à apporter un soutien aux veuves des PDI a, elle, bénéficié de la somme de 500 000 francs CFA. Pour Aïssatou Ouédraogo, chef de projet de l'institution, l'émotion est à son comble. « C'est un honneur ! Nous remercions BBC pour le choix fait sur notre fondation, surtout en ces temps de fin d'année où nous faisons des dons à nos veuves et organisons des arbres de Noël pour les enfants de soldats tombés pour la patrie », s'est-elle réjouie.
« Go Paga a vu le jour en 2021. Depuis avril 2024, nous sommes devenus une Fondation », Aïssatou OuédraogoPour rappel, Burkina business club existe depuis 1990. Historiquement dénommé « Club des hommes d'affaires franco-burkinabè (CHAFB) », le club fait une plus grande ouverture au monde des affaires burkinabè en permettant une inclusion plus large. Son objectif est de promouvoir les affaires à travers des cadres de concertation et de réseautage.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Dans un communiqué en date du 19 décembre 2024, le ministre de la sécurité Mahamadou Sana à rappelé la nécessité de redoubler de vigilance en ces périodes de fêtes de fin d'année. Il a souligné que la baisse de vigilance occasionnée par les fêtes, constitue des moments propices d'actes terroristes. Il rassure les populations que les dispositifs de sécurité sont renforcés et les forces de défense et de sécurité préparées à faire face à toute éventualité.
Mahamadou Sana invite les populations à être sur leurs gardes, surtout au cours de la période allant du 20 décembre 2024 au 15 janvier 2025. Il a par ailleurs exhorté les citoyens à signaler toute activité, comportement, colis, chargement, ou véhicules suspects aux numéros verts suivants : 10 10 ; 16 ; 17 ; 199.
Lefaso.net