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Diplomacy & Crisis News

Kurdistan(s)

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 20/10/2017 - 09:30

Nous vous invitons à relire le dossier « Kurdistan(s) » publié dans le numéro d’été 2014 (PE n° 2/2014) qui éclaire avec recul la complexe problématique kurde, au moment où celle-ci se pose de façon de plus en plus précise.

Relisez notamment :

« […] Victimes de l’histoire, ou d’eux-mêmes ? La vitalité de la poussée identitaire kurde attire aujourd’hui l’attention sur une diversité qui, en réalité, a toujours été porteuse de divisions. […] La projection d’une identité kurde commune doit beaucoup au travail de leur diaspora européenne, longtemps structurée autour du noyau des Kurdes de Turquie, majoritaires. Les dynamiques politiques aujourd’hui à l’oeuvre sur les terres d’origine des Kurdes posent à terme l’inévitable question de l’organisation politique globale et du leadership de la communauté. Reste à comprendre si les Kurdes souhaitent aujourd’hui avoir leur propre État, ou s’ils veulent plutôt trouver avec les États existants des arrangements politiques et sociaux viables, permettant de dépasser définitivement le négationnisme identitaire pratiqué jusqu’ici. »

« En Irak, les Kurdes disposent d’un quasi-État. La guerre civile syrienne a pour résultat d’autonomiser les Kurdes du pays. La politique ambiguë de l’AKP dégage au profit des Kurdes un nouvel espace politique en Turquie. Ce développement d’entités s’approchant de structures étatiques ne conduit cependant pas à la constitution d’un espace politique unique. Il demeure fragile, et divise les Kurdes en espaces séparés, autant qu’il les réunit dans une aspiration politique commune. […] »

« Depuis 1991, les partis kurdes dominent et administrent le « Kurdistan irakien ». Cette autonomie pose à Bagdad de multiples problèmes, dont celui du partage des rôles pour l’exploitation et la commercialisation pétrolières. Surtout, les limites de ce Kurdistan, géré comme un État, sont incertaines. Dans les espaces contestés s’opposent les logiques communautaires et les découpages administratifs : les frontières militaires, administratives, de fait et de droit, ne correspondent pas. »

 

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Iran’s Not a Totally Fake Democracy, Study Says

Foreign Policy - Thu, 19/10/2017 - 21:46
A new survey shows a country with a constrained but active body politic, contrary to plenty of D.C. conventional wisdom.

Can Somalia Ever Win Against al-Shabab?

Foreign Policy - Thu, 19/10/2017 - 20:11
From the ashes of the country’s deadliest terrorist attack, lasting peace seems a long way off.

Waiting for that official knock on the door: A military spouse’s thoughts

Foreign Policy - Thu, 19/10/2017 - 16:54
The "sacred trust" between military families and the commander in chief provides secure ground

Some unhappy reasons for why we are on the verge of another war in Lebanon

Foreign Policy - Thu, 19/10/2017 - 16:53
Conversations with Israelis these days tend to end up in one place: casus belli.

Quand le Président Trump suicide l'Amérique Monde


« Le monde doit composer avec une administration américaine devenue nihiliste»
Paru dans LeMonde
En lançant son offensive contre l’accord avec l’Iran, Donald Trump aggrave la méfiance internationale à l’égard de l’Amérique et entraîne un risque de prolifération au Proche-Orient, déplore le politiste Frédéric Charillon dans une tribune au « Monde ».LE MONDE | 14.10.2017 à 10h31 • Mis à jour le 16.10.2017 à 09h29 | Par Frédéric Charillon (professeur des universités en science politique)



Tribune. 
Le comportement de Donald Trump à l’international semble obéir à des logiques désormais identifiées : s’en prendre systématiquement aux accords forgés par son prédécesseur (forcément « les pires » qui soient) ; adopter une posture belliqueuse face aux adversaires consacrés tout en ménageant d’autres régimes autoritaires ; rejeter ce qui a fait l’ancrage de l’Amérique au cœur de l’international (multilatéralisme, libre-échange…), pour flatter le segment de l’opinion américaine le moins internationalisé.L’offensive contre l’accord du 14 juillet 2015 s’inscrit dans la logique de nombreux épisodes : critiques contre l’OTAN, remise en cause de l’accord de libre-échange nord-américain (Aléna), rejet du traité transpacifique, sortie de l’accord de Paris sur le climat, fin du rapprochement avec Cuba, menaces contre le Venezuela et la Corée du Nord, retrait de l’Unesco au nom d’un soutien à Israël… C’est donc sans surprise que le président américain renoue avec la diatribe, et la stigmatisation de l’Iran – « dictatorial », « principal parrain du terrorisme dans le monde ». Sans surprise qu’il persiste dans la logique du retrait et du cavalier seul.
Trois types de dégâts sont à attendre : une méfiance accrue vis-à-vis de l’Amérique à l’échelle globale ; un désarroi européen encore aggravé ; un Proche-Orient victime des signaux politiques dangereux envoyés par Washington. 
Jadis partisans d’une stabilité hégémonique assurée par eux-mêmes, les Etats-Unis se considèrent désormais comme une citadelle assiégée dans un monde à l’état de nature. En conséquence, on ne discute plus : on se barricade et on menace. On ne travaille plus à forger des accords, on les rejette. On ne croit plus aux biens communs ni au multilatéralisme, mais au chacun pour soi. C’est toute une panoplie d’outils de la domination américaine dans les dernières décennies qui se voit ainsi balayée.
Travail de sape

Devant ce tableau,
Lire la suite sur dans Le Monde

Republicans Have Stockholm Syndrome, and It’s Getting Worse

Foreign Policy - Thu, 19/10/2017 - 15:00
The GOP has stopped resisting President Trump and started accelerating his race to the bottom.

Western Sanctions Are Shrinking Russia’s Population

Foreign Policy - Thu, 19/10/2017 - 15:00
Vladimir Putin is fond of claiming that demographics are destiny – which may be why he’s so angry about his country’s financial straitjacket.

SitRep: U.S. Warships on Alert; Taliban Rip Through Afghan Forces

Foreign Policy - Thu, 19/10/2017 - 13:54
SitRep: U.S. warships ready near Korea; Deadly new Taliban offensive

The Resistible Rise of Xi Jinping

Foreign Policy - Thu, 19/10/2017 - 13:00
China's president radically changed his country, and the Communist Party, through skill, determination — and a series of lucky breaks.

The Next Chapter to Endless Conflict

Foreign Policy Blogs - Thu, 19/10/2017 - 12:30

A Kurdish flag burned in Kirkouk on October 16 2017 – STRINGER/REUTERS

The Economist published a piece this week on the actions by Iraqi forces against Kurdish interests in the Kurdish region of Iraq after a referendum for independence from Iraq took place recently. With dwindling ISIS control of territory in Iraq and Syria, the interests of those who have allied themselves with Iran, Saudi interests and US interests have already begun the rush to secure territory for a future Cold War. While combat between the Iraqi army and Kurdish forces was limited in the recent move by Iraq’s government to secure economic and strategic interests in the Kurdish region, actions by the pro-Iranian government in Baghdad seems to be working in conjunction with Iraq’s neighbours to isolate and nullify Kurdish forces and interests in the Kurdish part of Iraq.

Kurdish forces and its people have been the tip of the spear in many ways against ISIS and extremism in the region, despite getting little physical help early on and limited help in combatting extremism. The question of Kurdish independence has always existed, but with independent Kurdish forces taking on the role the Iraqi Army fled from a few years ago in their region, the Kurds are in the strongest position they have had in a long time to defend independence if they wished to enforce their claim. Intellectuals like Bernard-Henri Levy wish for the world to focus on those that have helped the world, and their role in this conflict has set them apart distinctively in human history. With Kurdish Peshmerga fighting massive odds against ISIS forces and being the government that took steps to protect minority communities from genocide, it seems as if fairness for Kurds were to take place, their destiny should be theirs to determine as their safety has been theirs to secure since 2014.

The Economist author points out that the attack on the Kurds may have to do with their faith being different than that of Iran and their allies in Baghdad’s government. While that is the case to some degree, the actions taken against them in the last few years were done by those of a different culture as opposed to a different perspective on faith. The view that the Kurdish part of Iraq is more liberally focused and their protection of different faiths and minority cultures also need to be considered in assessing the reasons why Kurds seem to be the target of everyone in the region in the future post-ISIS era. A miscalculation of divisions in the region goes further in error, as if the Sunni-Shi’a divide is going to be the next major catalyst in endless wars in the region, the Sunni Arabs will be put into a position of having to constantly defend themselves being in a weaker position in their native communities. An expansion of conflict seems to signal that the end of one war is the beginning to the next major war. With a lack of understanding of the region, it seems as if the Kurdish Peshmerga will have to also continually defend their communities in the future as well.

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The Big Stick

Politique étrangère (IFRI) - Thu, 19/10/2017 - 10:59

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2017). Le Général Vincent Desportes propose une analyse de l’ouvrage d’Eliot A. Cohen, The Big Stick. The Limits of Soft Power and the Necessity of Military Force (Basic Books, 2017, 304 pages).

Voilà un puissant plaidoyer, à rebours de bien des idées reçues. Il ne surprend pas venant d’Eliot Cohen, penseur reconnu de la guerre et de l’usage de la force. Favorable à l’intervention américaine en Irak en 2003, il n’hésitait pas à affirmer que l’élection de Donald Trump « serait un désastre total pour la politique étrangère américaine ».

Solidement argumentée, la thèse de Cohen demeure simple : même s’il convient d’être prudent sur son usage, la puissance militaire américaine a ­toujours un rôle important dans la politique extérieure et la stabilité du monde dont l’Amérique, qu’elle le veuille ou non, demeure le gardien. Il faut donc sortir des syndromes irakien et afghan et la restaurer au plus tôt, pour se tenir prêt à influer sur la marche du monde : la passivité des États-Unis n’est une bonne chose pour personne. Le néo-­isolationnisme de l’époque Obama a laissé plus de guerres qu’il n’en avait trouvées à son entrée à la Maison-Blanche. La puissance militaire n’est pas un instrument dépassé, inutile ou dangereux : le big stick (gros bâton), qui paraissait si nécessaire à Roosevelt alors que les États-Unis commençaient à se dresser comme une grande puissance, l’est tout autant au moment où ce rôle leur est disputé, au détriment de leurs intérêts.

L’ouvrage rappelle la pertinence de l’affirmation rooseveltienne : « Ne dites rien que vous ne soyez prêts à appuyer par des faits et, malgré la modération de vos propos, tenez-vous prêts à agir. »

Les responsables américains doivent réapprendre à utiliser la « puissance dure », découvrir ses nouveaux usages. Les défis sont nombreux, de l’apparition de la Chine comme rival militaire, à l’expansionnisme russe en passant par la menace nucléaire de la Corée du Nord, bientôt de l’Iran, et la vague d’islamisme radical. Pour faire face, les États-Unis ne pourront faire l’économie de la restauration de leur puissance militaire. Cohen n’ignore pas qu’elle « est toujours utilisée dans la douleur et qu’elle est un instrument brutal et imprécis… davantage qu’un scalpel, elle est un couteau dont la lame peut facilement se retourner dans la main de celui qui l’utilise » mais rien ne la remplace. Par son emploi, ou la menace de son emploi, elle demeure l’argument ultime.

Cohen constate que, bien que l’armée américaine soit encore d’une puissance redoutable, ses capacités ont fortement décru ces deux dernières décennies, tout comme sa puissance relative. C’est grave car la menace est aujourd’hui multiple dans un monde beaucoup plus compliqué que celui de la guerre froide. Les forces elles-mêmes doivent évoluer dans leurs capacités, les besoins de demain – l’espace, le cyber, les actions hybrides – différant de ceux d’hier : une profonde adaptation est nécessaire. Pour Cohen, « l’Irak, l’Afghanistan et le conflit contre Al-Qaïda ont montré que les États-Unis n’ont pas compris leurs adversaires […] mais qu’ils n’ont pas fait beaucoup mieux dans la compréhension d’eux-mêmes ».

L’ouvrage de Cohen est structuré, documenté et bien écrit. Il rappelle qu’il y a une réalité du monde, et qu’elle est celle de l’affrontement des volontés. Si l’Amérique a une vision du monde, si elle y a des intérêts et veut défendre les valeurs qui lui sont utiles, elle doit pouvoir y agir et pas seulement par la « puissance douce » : celle-ci n’est rien si elle ne s’appuie solidement sur la « puissance dure ».

Le message est évident, percutant. S’il vaut pour la rive ouest de l’Atlantique, il vaut aussi à l’est : il doit être entendu par le 8e président de la Ve République… et porté jusqu’à Bruxelles.

Vincent Desportes

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No Plans to Withdraw U.S. Troops Even After ISIS Defeat

Foreign Policy - Thu, 19/10/2017 - 00:07
A 'tactical campaign masquerading as strategy' needs to find one now.

Tillerson Knocks China, Courts India Ahead of South Asia Trip

Foreign Policy - Wed, 18/10/2017 - 21:41
Tough words for “One Belt, One Road” and praise for a deepening defense partnership.

China Is Getting Better at Undermining Global Human Rights

Foreign Policy - Wed, 18/10/2017 - 20:47
It doesn’t help that the Trump administration doesn’t seem to mind.

Amid Chaos in Trump White House, Diplomats Turn to Pence

Foreign Policy - Wed, 18/10/2017 - 19:40
Diplomat in Trump’s Washington? Step into the vice president’s office.

America Should Beware a Chadian Military Scorned

Foreign Policy - Wed, 18/10/2017 - 19:30
Stung by its inclusion on the Trump administration’s travel ban, Chad is already making life harder for U.S. troops in Africa.

L'autre combat des femmes kurdes d'Irak

Le Monde Diplomatique - Tue, 17/10/2017 - 17:13
Loin de l'image très médiatisée — et positive — des combattantes, la condition féminine au Kurdistan irakien demeure contrastée. Si de notables progrès ont été réalisés en matière d'émancipation, y compris sur le plan législatif, l'oppression misogyne et des maux tels que les crimes d'honneur perdurent. / (...) / , , , , , , , , , , , - 2015/07

Fish Wars?

Foreign Policy Blogs - Tue, 17/10/2017 - 12:30
   Japan Coast Guard security team members display tracking and capture drills in October 2016  (Kazuhiro Nogi/Pool Photo via AP, File)

The sovereignty of the South China Sea has been hotly debated in recent years among China and the littoral nations (especially the Philippines and Vietnam).  Beijing lays claim to some 90 percent of the South China Sea under its infamous “nine-dash line” which was first published as an eleven-dash line by Chiang Kai-shek’s Nationalist government of the Republic of China (ROC/Taiwan) in 1947.

Other littoral states lay claim to waters within their exclusive economic zone (EEZ), which extends no more than 200 nautical miles from their shores, as prescribed by the United Nations Convention on the Law of the Sea.  In July 2016, an arbitral tribunal at the Permanent Court of Arbitration in The Hague ruled China’s claim under the nine-dash line had no legal basis.  Beijing refused to accept the ruling, and maintains their claim not only over the waters of the South China Sea, but the considerable oil and gas and mineral resources that lie below, estimated at some 11 billion barrels of oil and 190 trillion cubic feet of natural gas rated as proved or probable reserves by the U.S. Energy Information Administration.  While much of the attention focuses on oil and gas drilling rights, another resource is often overlooked, that of fish.

Late last month, two Vietnamese fishermen were killed after a Philippine coast guard vessel opened fire on their boat.  The boat was carrying crew members hailing from the south-central Vietnamese province of Phu Yen.  According to a Filipino regional military spokesman, six Vietnamese fishing boats were fishing illegally some 30 nautical miles off the northern coastal town of Bolinao in the Philippines on September 22.  After the Philippine coast guard initiated pursuit, one of the Vietnamese ships turned to ram the front of the coast guard boat, at which point the Philippine coast guard opened fire.  Five Vietnamese fishermen were subsequently arrested.

The latest incident is not the first – in recent years fishing boats have witnessed increasing aggression over contested fishing rights.  In 2013, a Taiwanese fisherman was killed by a Filipino coast guard crew after allegedly sailing into Philippine waters.  And in March 2016, a Chinese coast guard vessel came to the rescue of a Chinese fishing boat caught fishing some 4 kilometres off Indonesia’s Natuna island chain.  As the Chinese fishing boat was being towed away by the Indonesian vessel, a Chinese coast guard vessel came to the rescue and rammed the Chinese fishing boat, eventually prying it free.  Such incidents as the above are becoming more common, as Chinese President Xi Jinping asserts China’s claims over “traditional fishing grounds” as part of his Great Rejuvenation project, and fishermen from many countries venture farther away from their shores to chase a dwindling catch.

Indeed, some scholars question when the disputes will end.  Johan Bergenas argues in his recent article The Next Resource War May Be Over Illegal Fishing. Is the U.S. Ready? that “major powers are ignoring the international laws and norms that guide the harvesting of fish. According to the United Nations Food and Agriculture Organization, every fifth fish is caught illegally. As a result, countries have begun using military force to protect what they believe to be critical national assets. This is a recipe for disaster, with the potential to give rise to another entry on the long list of wars fought over natural resources.”

Both Vietnam and the Philippines are conducting investigations into the death of the two Vietnamese fishermen and hope to announce the results shortly.  The 2013 killing of the Taiwanese fisherman resulted in Taipei recalling its envoy to Manila and suspending any hiring of Filipino workers, yet the incident was confined to diplomatic and commercial interests – no military action was taken.

Indeed, it is difficult to imagine nations going to war over their fishermen, especially those who are fishing in waters not their own.  Hopefully, other nations will join Jakarta’s lead in tracking their own fishing boats.  But with fishermen (some armed) sailing farther and farther away (some with government subsidies) from their own shores, and increased militarization of the Paracel and Spratly island chains by Beijing, Hanoi and Manila, a single shot could spark a fishing war.

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Secretary-General welcomes launch of new UN mission in Haiti

UN News Centre - Tue, 17/10/2017 - 01:23
United Nations Secretary-General António Guterrs welcomed the establishment Monday of the UN Mission for Justice Support in Haiti (MINUJUSTH), following the closure of its predecessor peacekeeping mission.

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