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Défense

L’UE adapte son cadre juridique pour de nouvelles sanctions en RD Congo

Bruxelles2 - Wed, 19/07/2017 - 17:50
(B2) Face aux attaques incessantes contre les casques bleus en RD Congo, la communauté internationale veut prendre des sanctions. C'est le sens de la décision prise par le Conseil des ministres des Affaires étrangères, lundi 17 juillet, modifiant le cadre juridique européen introduisant la possibilité d'adopter des mesures contre toute personne responsable de « planifier, diriger […]
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Passation de commandement à EUTM Mali

Bruxelles2 - Wed, 19/07/2017 - 16:58

(B2 à Bamako) Le QG de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali), à Bamako, a été le scénario choisi pour la cérémonie de passation de commandement célébrée mercredi 12 juillet, entre les deux généraux belges, Peter Devogelaere et Bart Laurent. C’est la première fois que l’événement se fait dans la capitale malienne, et non au camp d’entrainement de Koulikoro. Les travaux de la cour ont d’ailleurs dû être terminés, in extremis, la veille.

La Belgique garde le commandement

Le général belge Peter Devogelaere a remis le flambeau à son compatriote Bart Laurent. « Avant tout, je me suis engagé à maintenir le bon cap pris par mes prédécesseurs. Nous continuerons à soutenir le Mali dans sa reconstruction et la formation de ses forces armées » a assuré le nouveau commandant de mission. Lire : EUTM Mali va mettre le focus sur le G5 Sahel (Bart Laurent)

La remise du drapeau européen au général « montant » Bart Laurent (Crédit : MOD Belgium)

Une cérémonie sous la présidence de la MPCC

Symboliquement, c’est le directeur de la capacité militaire de planification et de conduite (MPCC), le général Esa Pulkkinen, qui a présidé la cérémonie. Il a chaleureusement remercié Peter Devogelaere pour son travail. « Durant votre temps en tant que commandant, EUTM Mali a fait des progrès considérables. Vous avez été très actif (…) et vous vous êtes assuré que la mission soit impliquée dans tous les forums importants.  »

Pendant la cérémonie, le général Pulkkinen remet une médaille de la PSDC au général belge sortant (Crédit : MOD Belgium)

Hommage à l’officier portugais tué 

Si tous ont tenu à rendre hommage au soldat portugais tué lors de l’attaque terroriste sur Le Campement à Kangaba, près de Bamako, l’intervention du général Devogelaere a été la plus émotive. Tournant le dos au parterre politique venu assisté à la cérémonie, il s’est directement adressé à ses hommes, en anglais, avec des sanglots dans la voix. Lire : Attaque terroriste au Mali. Un rappel tragique de la réalité (Mogherini) et Attaque terroriste sur Le Campement, Européens (et Maliens) ont, bien, réagi (V10)

Remises de médailles aux Maliens 

Lors de cette cérémonie, des officiers de l’armée et des services de sécurités maliens, ont reçu – ce qui est très rare – la médaille du soutien à la Politique européenne de sécurité et de défense commune (PSDC) ainsi qu’un Certificat de recommandation.

Les FAMA en formation pendant la cérémonie (crédit : MOD Belgium)

(Leonor Hubaut)

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François Lecointre, l'homme qui tombe à pic

Le mamouth (Blog) - Wed, 19/07/2017 - 15:25
Alors que le président a perdu des points dans le coeur des militaires ces derniers jours, et qu'il
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Pourquoi le général de Villiers démissionne

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Wed, 19/07/2017 - 14:44
VIDÉO. La crise entre l'exécutif et les armées s'aggrave avec le départ du chef d'état-major des armées, sur fond de crise budgétaire. Retour sur un beau gâchis.
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Armées - Chefs d'état-major contre politiques : et de 5 démissions !

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Wed, 19/07/2017 - 14:04
Après sa dispute avec le président, Pierre de Villiers a démissionné. Au sommet de la hiérarchie militaire, les crises furent rares, mais spectaculaires.
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De Vannes à l'EMA, par Verbania et Koulikoro: la belle ascension de François Lecointre

Lignes de défense - Wed, 19/07/2017 - 13:26

Du courage, il va en falloir au général Lecointre, le nouveau CEMA français.

A 55 ans, l’ancien patron du 3e régiment d’infanterie de marine (RIMa) de Vannes va succéder au général Pierre de Villiers, démissionnaire, et devoir négocier avec une armée ulcérée par le nouveau sacrifice budgétaire exigé.

Plus qu’en chef militaire, le général Lecointre (né à Cherbourg, en 1962) va devoir s’imposer en négociateur et en pacificateur ; il va devoir aussi convaincre qu’il reste un soldat et qu’il n’est pas devenu un officier supérieur de cabinet évoluant dans les coulisses feutrées des ministères.

C'est un "héros" selon Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement: "Il a su monter à l'assaut, à la baïonnette, il a su avoir une autorité qui est reconnue de tous".

Au jeune général d'œuvrer pour que les engagements présidentiels soient tenus dès 2018 ; à lui renouer le lien de confiance, "brisé" disent certains militaires, entre les armées et le pouvoir politique ; à lui de convaincre qu’il est urgent de chercher l’équilibre entre les missions multiples et exigeantes imparties aux armées et les moyens, chiches souvent, qui leur sont donnés pour les réussir.

De Vannes à Koulikoro
Né en 1962, François Lecointre est Saint-cyrien. Il appartient à l’arme des troupes de marine où il a servi comme lieutenant et capitaine au 3e régiment d’infanterie de marine de Vannes et au 5e régiment interarmes d’outre-mer à Djibouti.

Il a été engagé en Irak lors de la première guerre du Golfe (1991), en Somalie (1992), en République de Djibouti dans le cadre de l’opération Iskoutir (1991-1993), au Rwanda dans le cadre de l’opération Turquoise (1994) ainsi qu’à Sarajevo où, le 27 mai 1995, jeune capitaine, il a mené, avec les hommes du lieutenant Bruno Heluin, l’assaut des Casques bleus français contre le pont de Verbania tenu par les Serbes.

François Lecointre a ensuite servi à l’état-major de l’armée de terre, au sein du bureau de conception des systèmes de forces. Il a commandé le 3e régiment d’infanterie de marine stationné à Vannes et, à ce titre, le groupe tactique interarmes 2 (GTIA2) en République de Côte d’Ivoire, d’octobre 2006 à février 2007.

Ancien auditeur puis directeur de la formation au Centre des hautes études militaires (CHEM), il a été jusqu’à l’été 2011 adjoint Terre au cabinet militaire du ministre de la Défense puis il a commandé de la 9e brigade d’infanterie de marine de 2011 jusqu’à l’été 2013. Début 2013, il a été nommé à la tête de la mission européenne de formation de la nouvelle malienne à Koulikoro.

Officier général synthèse à l’État-major de l’armée de terre, puis sous-chef d’état-major “performance et synthèse” à l’EMAT, le général de corps d’armée Lecointre a été chef du cabinet militaire de Manuel Valls, puis de Bernard Cazeneuve et enfin d’Édouard Philippe.

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Discipline budgétaire, oui. Coupes intempestives, non (Gén. Paloméros)

Bruxelles2 - Wed, 19/07/2017 - 11:59

(B2) Alors que la démission du chef d’état-major des armées, Pierre de Villiers, a été présentée ce mercredi au président de la République, il est bon de dépassionner le débat et de revenir aux fondamentaux. Dans une tribune publiée dans Le Monde le 17 juillet – et quelques commentaires supplémentaires sur les réseaux sociaux – le général Paloméros a tenu, sans anathèmes ni accusations, à remettre les tensions budgétaires qui affectent les armées dans leur contexte, à la fois de discipline financière et de réalité opérationnelle. Au passage, il exprime son « admiration sincère » pour Pierre de Villiers, appelant à « ne pas jeter de l’huile sur le feu ». La parole de ce militaire qui a servi tant comme chef de l’armée de l’air (2009-2012) que comme commandant de la Transformation à l’OTAN (2012-2015), mérite le détour.

Des coupes budgétaires qui désorganisent

« Tous ceux qui connaissent mon attachement viscéral à la défense, comprendront combien je souhaite que les femmes et les hommes qui la servent se voient donner les moyens de leurs missions et la reconnaissance qu’ils méritent. Les coupes budgétaires constituent des pratiques de gestion contreproductives qui désorganisent l’action de l’état et lui font perdre de son efficacité.

Attention à la ‘bosse’ due aux retards

Pour notre défense, cela revient à pousser inexorablement une vague dite « la bosse » qui ne porte malheureusement chance à personne car elle traduit en fait les retards pris dans la modernisation forces armées et dans les investissements indispensables pour le maintien en condition opérationnel des hommes et des équipements. Il est plus que temps de changer ces pratiques, de reconstruire des budgets sincères fondés sur des choix politiques et stratégiques clairs et de les exécuter. Tout le monde y gagnera. Cela évitera aussi des polémiques détestables comme celle qui amène la vindicte du président, chef des armées contre leur chef d’état-major.

La question de la dette : à ne pas négliger

Enfin, je maintiens que pour notre pays la dette représente une menace certes moins tangible que le terrorisme mais, au niveau qu’elle atteint, c’est un cancer qui peut à terme détruire notre modèle social, les emplois de demain, et même nos valeurs. Cette question ne se règlera pas à coups de coupes budgétaires, c’est certain, mais par la croissance, et par une plus grande adaptation à un monde qui change à vitesse accélérée.

Notre pays a démocratiquement donné sa chance à un nouveau pouvoir pour affronter ces défis, pour transformer notre pays. Il lui appartient maintenant de faire des choix qu’il devra assumer devant les français. En tout cas la passivité n’est pas de mise. Elle nous a déjà coûté tellement cher.

Une nécessité : la politique de réinvestissement…

Les tensions créées par les récentes coupes budgétaires sont à l’échelle des efforts demandés aux différents ministères. Il est certain que notre nouveau Président et son gouvernement auraient préféré lancer rapidement une politique ambitieuse de réinvestissements à même de placer notre pays sur la voie d’une croissance soutenue et durable, mais l’état de nos finances publiques ne l’autorise pas, compte tenu de la dette abyssale qui ankylose notre pays et lui fait courir des risques graves si les taux d’intérêts repartaient à la hausse.

… une contrainte : la dette

Le budget de la défense n’échappe pas à ces réductions auxquelles il devrait cotiser pour environ 850 millions d’euros. Pour absorber cette ponction budgétaire les Armées ne peuvent réduire leur activité alors que leur niveau d’engagement opérationnel a rarement atteint un tel niveau d’intensité et de durée. Ainsi, la seule solution consiste à repousser des investissements qui portent sur la modernisation de leurs équipements, leur entretien, ou encore les indispensables efforts de recherche et de technologie qui conditionnent l’avenir.

Attention à la tentation du court terme..

Cette situation n’est malheureusement pas conjoncturelle. Les mêmes causes produisant les mêmes effets. Cette recette qui privilégie le court terme au long terme a été maintes fois appliquée avec les mêmes conséquences, impacts sur la disponibilité des équipements, sur la chaîne industrielle et sur des centaines de PME sous-traitantes et sur les coûts.

Des effets retard en cascade sur les programmes

Soyons clairs. Il n’y a pas de coupe indolore dans un budget tiré au trébuchet. Les retards d’investissements se paient un jour ou l’autre, tant en opérations que par les surcoûts qu’ils entraînent, ainsi, la cour des comptes a dénoncé à de nombreuses reprises les effet retards à hauteur de plusieurs milliards sur des programmes d’armement majeurs générés par des mesures d’économies de court terme. Pour sortir de cette spirale infernale, il n’existe pas de recette miracle mais il serait coupable de se résigner.

Agir sur tout le spectre des crises se paie

Lors de la présentation de son programme défense le 18 mars dernier le Président de la République, alors candidat, a clairement pris acte des difficultés rencontrées par nos armées pour accomplir les tâches exigeantes que leur confie l’exécutif, depuis lors il a d’ailleurs pu confronter cette vision avec la réalité lors de ses déplacements sur le terrain. Ainsi, confirmant sa volonté de conserver à la France un outil militaire moderne et performant, capable de dissuader tout adversaire d’attenter à nos intérêts vitaux, capable d’intervenir sur tout le spectre des crises, capable d’assurer dans la durée l’engagement de notre pays contre le terrorisme, il a décidé de fixer un objectif clair, consacrer en 2025 2% du PIB à l’effort de défense.

La remontée en puissance doit s’appuyer sur trois principes clés

Pour ce faire, il s’est engagé à soutenir une remontée en puissance progressive de celui-ci, confirmant le 13 juillet devant les forces armées une augmentation du budget de la défense pour le porter à 34,2 milliards € en 2018. Cependant, pour porter ses fruits, cet effort doit s’accompagner d’une véritable transformation des esprits et des habitudes. Cette nouvelle approche devrait s’appuyer sur trois principes clés, la sincérité budgétaire, la cohérence des choix stratégiques, le travail collaboratif.

Sortir des combats fratricides, dépensiers contre économes

Si l’on ne retient que ce dernier [le travail collaboratif], la Défense nationale est l’affaire de tous et la responsabilité de chacun. Il faut sortir des combats fratricides entre « ministères dépensiers et ministères économes » il faut construire ensemble, mettre en commun la grande expertise que recèle notre administration pour faire mieux, pour trouver des solutions viables qui préservent les intérêts de notre pays et en premier lieu la défense et la sécurité de nos concitoyens. Dans cet état d’esprit, nous pourrons réduire les tensions qui se manifestent aujourd’hui, et continuer à construire pour notre pays la défense qu’il mérite en alignant nos ambitions et les moyens que nous sommes prêts à y consacrer.

Les armées répondent et répondront « présent »

Le 13 juillet le Président de la République a réaffirmé, avec une fermeté certaine, l’engagement et la discipline qu’il attendait de tous pour réussir la transformation de notre pays. Dans cette perspective, il sait pouvoir compter sur des armées qui ont toujours répondu présentes à l’appel de leur chef, que se soit pour s’engager en opération sans délai et avec une efficacité qui fait la fierté de tout un pays et l’envie de beaucoup. Des armées qui ont systématiquement été à la pointe des réformes de l’état pour s’adapter, se moderniser mais qui ont dû en payer le prix. Face à un monde incertain, dangereux, il ne fait aucun doute que le chef des armées sait, dans son for intérieur, qu’il peut compter sur des hommes et des femmes d’excellence, d’honneur et de dévouement, et au premier rang de ceux-ci le chef d’état major des armées, le général d’armée Pierre de Villiers dont l’engagement n’a [eu] d’égal que sa passion pour notre pays et pour sa défense.

Général d’Armée Aérienne (2S) Jean-Paul Paloméros
Commandeur Suprême de l’OTAN pour la Transformation (2012-2015)
Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’Air (2009-2012)

NB : Les commentaires (en introduction) et la tribune sont reproduits avec l’autorisation de l’auteur. Titres et intertitres de la rédaction

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Communiqué du général d’armée Pierre de Villiers 19 juillet 2017

RP Defense - Wed, 19/07/2017 - 10:55
photo EMA source J’assume les responsabilités de chef d’état-major des armées depuis trois ans et demi. Je suis pleinement conscient de l’honneur qui m’est fait, de la confiance qui m’a été accordée et des devoirs qui sont attachés à cette fonction. J’ai...
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Qu'a écrit le CEMA ?

Le mamouth (Blog) - Wed, 19/07/2017 - 10:05
Il écrivait sa chronique aux caporaux stratégiques et aux capitaines, Pierre de Villiers avait annoncé
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Et maintenant, que va-t-il faire ?

Le mamouth (Blog) - Wed, 19/07/2017 - 10:01
Avec un CEMA qui lui coupe l'herbe sous le pied, moult interrogations dans la troupe et le haut
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Il démissionne et pourtant il gagne

Le mamouth (Blog) - Wed, 19/07/2017 - 09:50
Il était assez évident, vu le contexte, que Pierre de Villiers ne serait plus le chef d'état-major des
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Le chef d'état-major des armées a présenté sa démission; elle a été acceptée par le Président

Lignes de défense - Wed, 19/07/2017 - 09:46

La crise ouverte entre le chef des armées (photo AFP) et le chef d'état-major des armées vient de se clore avec la démission du CEMA. Démission présentée avant le conseil de défense de ce mercredi et acceptée par l'Elysée.

Pierre de Villiers "considère ne plus être en mesure d'assurer la pérennité du modèle d'armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd'hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays", écrit-il dans un communiqué.

"Dans le plus strict respect de la loyauté, qui n'a jamais cessé d'être le fondement de ma relation avec l'autorité politique et la représentation nationale, j'ai estimé qu'il était de mon devoir de leur faire part de mes réserves, à plusieurs reprises, à huis clos, en toute transparence et vérité" ajoute-t-il.

Pierre de Villiers, 60 ans, venait d'être reconduit dans ses fonctions pour une dernière année. Ce matin, au conseil restreint de défense, l'amiral Philippe Coindreau, le major général des armées

A l'origine de cette crise entre le chef de l'Etat et le CEMA, les critiques formulées par le général sur les 850 millions d'euros d'économies imposées cette année aux armées, dans un contexte de serrage de vis budgétaire global en 2017, avec une baisse prévue de 4,5 milliards d'euros des dépenses de l'Etat.

Quid du successeur? Parmi les nombreux prétendants potentiels figureraient le chef d'état-major de l'armée de l'air André Lanata, ou encore le général Grégoire de Saint-Quentin, actuel sous-chef d'état-major "opérations" et ancien chef du Commandement des opérations spéciales (COS), selon l'AFP.

Pour François Cornut-Gentille, qui estime que la démission du CEMA des armées est une décision courageuse, "la question n’est pas de savoir qui est le chef mais si les moyens opérationnels sont conformes aux objectifs politiques. Loin d’être polémique, ce débat, trop longtemps occulté, est indispensable et digne en démocratie".

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Armées : François Lecointre succède à Pierre de Villiers, démissionnaire

Blog Secret Défense - Wed, 19/07/2017 - 09:37
« Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée » déclare-t-il
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Armées : François Lecointre succède à Pierre de Villiers, démissionnaire

Blog Secret Défense - Wed, 19/07/2017 - 09:37
« Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée » déclare-t-il
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Rapporteur spécial de la défense, le retour: François Cornut-Gentille replonge dans le budget des armées

Lignes de défense - Wed, 19/07/2017 - 08:36

François Cornut-Gentille, le retour... L'élu LR est de nouveau rapporteur spécial du budget "défense" à la commission des Finances de l'assemblée. Son agenda est bien rempli (la question du transport aérien y figure en bonne position) et l'oisiveté estivale pas au rendez-vous.

Voilà une nouvelle notable en ces temps agités où les chefs d'état-major (un "quarteron de généraux", aurait dit un certain général) se concertent, où le CEMA n'est pas entendu par les élus de la commission des Finances, pas plus que la ministre des Armées d'ailleurs qui a voulu se faire remplacer par son directeur des affaires financières...

L'absence de la ministre a froissé Eric Woerth (LR) qui a exprimé son "regret" qu'elle n'ait pu être entendue "avant l'examen d'un projet de décret porteur d'importantes annulations de crédits". Il a adressé un courrier mardi à Florence Parly, lettre dont voici un extrait:

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Le SEAE réorganise ses délégations et ouvre une ambassade en Mongolie

Bruxelles2 - Wed, 19/07/2017 - 07:14
(B2) Le SEAE poursuit la réorganisation de ses délégations. La décision d'ouvrir une délégation de plein exercice en Mongolie, à Oulan-Bator a été confirmée par la Commission européenne fin juin. Jusqu'à présent, il n'y avait qu'un "office technique" dépendant de la délégation de l'Union européenne en Chine, l'ambassadeur de l'UE en Chine, Hans Dietmar Schweisgut, […]
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L’avenir de la participation belge dans Sophia compromis ?

Bruxelles2 - Tue, 18/07/2017 - 16:36
(B2) La menace de Rome de fermer ses ports aux navires fait des vagues. Même si elle ne concerne pas les navires militaires participant aux opérations de sauvetage en mer dans le cadre de l'opération Sophia, elle a suscité des réactions jusqu'en Belgique, où la frégate Louise-Marie est actuellement en mer. Le premier à réagir […]
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Le combat très étrange de la télévision publique polonaise (V2)

Bruxelles2 - Tue, 18/07/2017 - 13:31

(B2) La situation en Pologne tourne à l’aigre. Et les journalistes qui exercent leur métier sont désormais sommés de se ranger à l’aune du pouvoir. Notre collègue de la télévision privée polonaise (Polsat TV), Dorota Bawołek vient d’en subir l’amère expérience.

Le questionnement sur l’indépendance de la justice polonaise

Tout commence jeudi dernier, lors du point de presse de la Commission européenne, la journaliste de Polsat demande à la Commission une réaction sur la nouvelle législation concernant les juges de la cour suprême en Pologne. Question fort logique. La réponse du porte-parole reste très prudente (1), s’attachant à rappeler la procédure déjà en cours sur l’état de droit. Plusieurs journalistes ont tenté d’obtenir une réponse. Le porte-parole, Alexander Winterstein, n’a pas démordu pas de cette ligne.

http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2017/07/brief-ce-13juil2017-pologne.mp4

Plusieurs journalistes ne sont pas satisfaits de la réponse. Ils insistent donc. Dorota Bawołek tente donc une seconde tentative, également, « Vous ne commentez cette nouvelle alors que le Conseil de l’Europe ou le parlement européen [l’ont fait]. Vous semblez plus heureux de commenter sur un pays qui sort de l’UE qu’un pays qui est dans l’UE et qui, peut-être, si vous ne répondez pas, voudra suivre ce chemin ». Un procédé habituel, lors des points de presse dans la Commission, où les journalistes ont le droit de « réplique », et font une question plus « dure » au second passage (2).

http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2017/07/brief-ce-13juil2017-pologne-2.mp4

La télévision publique met de l’huile sur le feu

L’affaire aurait pu en rester là. Mais la télévision polonaise publique a décidé de mettre de l’huile sur le feu. Elle a publié un extrait de la question, en qualifiant de «provocations» les questions de notre collègue polonaise de Bawołek, précisant que la Commission n’a « pas succombé à l’appât ». Puis un commentateur, Dominik Zdort, a déclaré que ces questions étaient purement politiques, que Bawołek a tenté de manipuler la Commission et que les normes professionnelles de Polsat étaient devenues « inadmissibles ». Une couverture qui a entraîné plusieurs dizaines de messages sur Twitter qualifiant notre collègue journaliste de « anti-polonaise », « néo-marxiste » et autres avanies de plus bas fond.

Une atteinte à l’essence du journalisme : le droit de poser une question

Ce type d’insultes est assez courante sur twitter où, derrière l’anonymat des réseaux sociaux, des personnes (même bien élevées) se défoulent dans une vulgarité assez notable. Ce qui est plus troublant est l’attitude d’un média, public, qui conteste même l’essence du journalisme. On peut ne pas être d’accord avec un article, un point de vue, on le contredit, on argumente… Mais contester le fait qu’un journaliste fasse son travail et pose des questions sur un sujet d’actualité est pour le moins troublant

Le droit, le devoir d’un journaliste

Le droit d’un journaliste, le devoir même, c’est de poser des questions, plus ou moins pointues, afin d’obtenir une réponse. Chacun a son style. Mais il est d’habitude dans les milieux européens quand on n’obtient pas une réponse au premier coup, d’avoir droit à une deuxième chance. C’est même un droit, respecté (quasi scrupuleusement) pas les instances européennes et qui n’est pas automatiquement pratiqué dans tous les pays européens. En général, on reformule la question ou on adopte un ton délibérément plus dur (2). C’est de « bonne guerre ». Et, en général, les porte-paroles, même s’ils ne crient pas leur joie à cette offensive, l’apprécient car ils leur permettent également d’être plus directs, plus offensifs à leur tour, de venir préciser un point (… ou non). C’est tout simplement l’exercice de la démocratie et le travail de la presse qu’a fait Dorota et qu’a remis en cause la télévision publique polonaise.

Nicolas Gros-Verheyde
vice-président de l’Association des journalistes européens AJE-France

(1) Une habitude prise par la Commission européenne, en cas de question gênante, parfois pour avoir le temps politique de la réflexion.

(2) Pour avoir souvent pratiqué ce genre d’exercices, je peux témoigner que la double question de Dorota était on ne peut plus policée et justifiée. On a connu dans la salle de presse de la Commission des questions beaucoup plus tranchées ou apostrophantes.

Des réactions en chaïne…

Le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, a condamné sur twitter ce procédé : « je condamne fortement les menaces que Dorota Bawolet a reçu juste en faisant son travail. C’est inacceptable ! ».

I strongly condemn the threats @DorotaBawolek received just for doing her job. Unacceptable! Un-EU!

— Frans Timmermans (@TimmermansEU) 17 juillet 2017

L’association de la presse internationale (API) a protesté contre cette attitude de voir des journalistes mis en cause juste parce qu’ils posent une question. « Le droit de poser des questions en salle de presse est quelque chose qui fait partie de notre culture de liberté des médias et a toujours prévalu dans la salle de presse. Nous encourageons tout le monde ici et en dehors à faire usage de ce droit et poser les questions qu’il juge nécessaire » a déclaré Michael Stabenow au nom de l’API. Ce qui a entraîné de larges applaudissements et la remarque de Margaritis Schinas, le porte-parole en chef de la Commission : « C’est une des salles de presses où tous les journalistes accrédités ont le droit plein et entier de passer (toutes) les questions qu’ils souhaitent. La Commission et le service du porte-parole feront en sorte que ce droit soit protégé. »

Aller plus loin : le fil twitter de Dorota Bawolek

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Crise dans l'armée : Pierre de Villiers "serein" devant ses troupes

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Tue, 18/07/2017 - 13:11
L'état-major affiche le calme des vieilles troupes tandis que la tension monte dans les rangs. Qui pourrait remplacer le chef d'état-major ?
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Premier défilé sur les Champs-Elysées pour le futur véhicule blindé connecté de l’armée de Terre

RP Defense - Mon, 17/07/2017 - 16:55
Versailles, le 17 juillet 2017 – source Thales Les sociétés Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales sont fières d’avoir contribué au succès du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées avec la présence d’un Véhicule Blindé MultiRôles (VBMR) en démonstration...
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