Opposés à la Russie pour des questions territoriales, la Géorgie et l’Ukraine ont annoncé, le 18 juillet, leur intention d’aller de conserve vers une intégration à l’Otan et à l’Union européenne. « Nous nous sommes mis d’accord pour demander ensemble et de manière plus active que la Géorgie et l’Ukraine soient intégrées dans l’espace européen et […]
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Pour le moment, le ministère des Armées n’a pas réagi officiellement, contrairement au Pentagone. Et pourtant, l’affaire n’est pas anodine. En effet, l’agence de presse pro-gouvernementale turque Anadolu a dévoilé, le 17 juillet, les positions occupées par les forces spéciales françaises et américaines dans le nord de la Syrie, ce qui compromet évidemment la sécurité […]
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Pas d'inflexion sur quoi que ce soit: le président de la République, "chef de l'Etat et chef des armées", ainsi qu'il l'a redit, a confirmé tout ce qu'il avait déjà annoncé en termes de réflexion, de révision et de programmation...
Sur la BA 125 d'Istres, Emmanuel Macron a ainsi confirmé une réflexion "qui sera conduite dans les prochaines semaines sous l'autorité de la ministre des Armées". Florence Parly doit lui rendre ses conclusions "à l'automne".
Il a aussi réitéré son souhait d'une révision de Sentinelle sur la base d'un rapport du chef d'état-major (CEMA).
Il a, en outre, a multiplié les hommages aux militaires, assurant qu'il voulait que les armées aient "les moyens de [leurs] missions", soulignant qu'"aucun budget autre que celui des armées ne sera augmenté" en 2018, le budget des Armées étant porté, comme précédemment annoncé, à 34,2 milliards d'euros.
Quant à la polémique sur 850 millions d'économies demandées en 2017, polémique qui a conduit à la démission du CEMA Pierre de Villiers, pas de marche arrière... Le Président a déclaré: "Nous méritons collectivement mieux qu'un tel débat", et précisé qu'il n'acceptera aucun "discours de défaite en la matière". Des discours qui "ne sont pas à la hauteur des armées et de ce que vous êtes", a ajouté le Président en s'adressant aux personnels de la base.
Alors que sort sur les écrans le film Dunkerque de Christopher Nola, Jean-Charles Stasi publie un excellent ouvrage sur l’opération Dynamo qui s'est déroulée à la charnière des mois de mai et de juin 1940.
Cette opération, "un succès mais pas une victoire", a permis l’évacuation, depuis les plages de Dunkerque vers la Grande-Bretagne, de quelque 340 000 soldats anglais et français. Une flotte hétéroclite de 850 navires, protégés par la RAF, a permis le retour d'une partie du corps expéditionnaire britannique. Sans son matériel, abandonné sur les plages et dans l'arrière-pays.
Outre une riche iconographie, on notera trois doubles pages sur les équipements allemands, britanniques et français:
Au sommaire, je signale aussi des annexes à ne pas ignorer, sur les vestiges de cette bataille et sur sa postérité au cinéma.
Jean-Charles Stasi, Dunkerque 1940, Opération Dynamo, Heimdal, 96 p., 19,50 €
Laconiquement baptisée "déplacement en région" sur l'agenda du Président, la visite sur la base aérienne 125 d'Istres permettra au chef de l'Etat de s'adresser de nouveau aux militaires. Il sera accompagné par Florence Parly, la ministre des Armées, et le général Lecointre dont c'est la première sortie en tant que CEMA.
Selon l'entourage du Président cité par l'AFP, après une présentation des Rafale, Mirage, AWACS et autres avions de ravitaillement qui participent à la composante aérienne de la force de dissuasion, une visite d'infrastructures sensibles et un déjeuner avec les équipages "d'alerte", Emmanuel Macron s'adressera au personnel de la base. Il "réitèrera son soutien aux armées, rappellera qu'il a beaucoup d'ambitions pour elles dans un contexte international difficile tout comme ses engagements de campagne sur l'augmentation du budget de la défense".
Il s'agit de sa seconde visite consacrée à la dissuasion depuis son élection. La première l'avait conduit début juillet à bord de l'un des quatre sous-marins de la composante océanique de la force de dissuasion, Le Terrible. Hélitreuillé, il avait effectué une plongée de quelques heures au large des côtes françaises.
Istres.
Qu'y fait-on ? Selon le colonel Rougier, patron de la BA125, cité par La Provence, "d'abord la mission de dissuasion nucléaire, avec une zone où on retrouve les avions, un site hautement protégé des Forces aériennes stratégiques, avec les Mirage 2000 et les ravitailleurs C135 ; et une zone encore plus protégée, nucléaire, dans lesquels les avions tiennent leur alerte. On trouve ici tous les piliers de la dissuasion aéroportée, c'est le seul endroit". Istres permet aussi de "projeter des forces, de la puissance, sur les terrains d'opération et de protéger le territoire, intérieur et à l'extérieur".