J'ai donné deux entretiens radio ces derniers jours.
L'un à Euradio, où j'évoque le cyber, l'UE, la question des alliances : un long format de 15 mn, en ligne le 28 janvier dernier.
L'autre à France Culture, à la suite des ripostes américaines envers Huawei, dans le journal de 12h30 du 29 janvier (2mn).
Bonne écoute
O. Kempf
Je suis très flatté et honoré d'avoir été distingué par L'usine nouvelle comme faisant partie des 100 de la cybersécurité en France.
O. Kempf
C'est une belle histoire et cela va rappeler des souvenirs aux anciens de la patrouille maritime ! Le 19 janvier, l’un des avions de surveillance Gardian de la flottille 25F basés en Polynésie française, s’est posé sur l’Illawarra Regional Airport, à une centaine de kilomètres au sud de Sydney, en Australie. C’est là que se trouve l’Albion Park et l’HARS Aviation Museum, société australienne dont les passionnés, pour beaucoup des anciens de la Royal Australian Air Force (RAAF) ou de la compagnie nationale Qantas, remettent en état de vieux avions.
Je participerai à une conférence "à trois" le 29 janvier prochain. Elle est organisée par le CSFRS et a pour thème "Faire croire et faire douter dans le cyberespace…: Infox, subversion, cyber-influence". Détails et inscription ICI. Entrée libre mais inscription obligatoire
Argument et présentation des thèmes et intervenants ci-dessous.
Avec
Le cyberespace couvre trois couches : physique (les matériels), logique (les logiciels) et sémantique (l’information qui circulent dans le cyberespace). La couche sémantique est absolument déterminante. Elle constitue à la fois le champ et l’objectif final ou se déploient des stratégies destinées à « faire croire » et « faire douter », au travers d’attaques de types fake news ou infox, d'influence, de subversion, de propagande…
Des US Marines du "Special Purpose Marine Air-Ground Task Force-Crisis Response-Africa" ont passé quelques jours au Centre national d'entraînement de la gendarmerie à Saint-Astier. Ils se sont entraînés avec des gendarmes mobiles dans le cadre d'un scénario incluant une émeute et la protection d'une emprise diplomatique US.
Ce type de formation n'est pas nouveau. Depuis déjà plusieurs années, des unités de l'USMC travaillent avec les gendarmes mobiles français sur les questions de contrôle des foules.
La SPMAGTF-CR-AF est une force de réaction rapide de l'USMC (US Marine Corps photo, 2nd Lt. Taylor Cox). Ces photos ont été prises le 18 janvier.
"Le crime en bleu. Essai de thalassopolitique": le titre n'est pas des plus engageants mais le livre mérite assurément de ne pas être oublié dans une pile d'ouvrages ou sur les étagères d'un libraire. Il est même conseillé à tous ceux que la mer intéresse et à ceux qui sont concernés par la sécurité maritime et les réseaux criminels qui y évoluent.
L'auteur, Florian Manet, est un colonel de gendarmerie à la trajectoire particulière puisqu'il a été détaché pendant quatre ans à la SNCF pour s'y occuper des questions de sécurité, avant de prendre la tête de la section de recherches de la gendarmerie maritime. Il commande actuellement la section de recherches de Bretagne. Son expérience en matière de police judiciaire est donc indéniable.
"Les structures criminelles ont un appétit aiguisé autour de l’économie bleue", assure le colonel Manet qui a constaté, pendant sa carrière récente, les multiples facettes de l'activité criminelle organisée transnationale (terrorisme, piraterie, cybercrime, trafic organisé d’êtres humains, narco-trafic international, trafic illicite de déchets, d'armes ou encore de biens contrefaits, fraudes, pêche illégale, pollution).
Dans son essai, après avoir rappelé l'importance de la maritimisation de l'économie et la gouvernance des océans, il dresse un panorama exhaustif et inquiétant du crime en mer, la mer qui peut être un espace à haute criminalité ajoutée.
Enfin, l'auteur livre ses réflexions personnelles sur les enjeux sécuritaires de la mondialisation tributaire d'une maritimisation bien souvent ignorée de nos modes de vie et de nos économies. Il soumet ainsi des pistes pour "mettre en échec la criminalité organisée agissant par voie maritime".
Florian Manet, Le crime en bleu - Essai de thalassopolitique, éditions nuvis, 262 pages, 27€. Préfacé par le directeur général de la gendarmerie nationale et par le chef d'état major de la marine nationale.
Ce livre peut être commandé ici.
Ce matin vers 6h, un véhicule d’un convoi logistique de la Minusma a heurté une mine aux environs de Douentza, dans la région de Mopti. Suite à l’explosion, deux Casques bleus ont trouvé la mort, plusieurs ont été blessés, dont un sérieusement, selon un bilan provisoire fourni par la Minusma.
Les victimes appartiendraient au contingent du Sri Lanka. Un capitaine figurerait parmi les tués, selon des sources sri-lankaises. Le véhicule détruit serait un blindé à roues de fabrication chinoise.
Dix Casques bleus tchadiens ont été tués et au moins 25 autres ont été blessés, dimanche 20 janvier, dans une attaque djihadiste à Aguelhok, dans le nord-est du Mali. Leurs dépouilles seront rapatriées dimanche prochain au Tchad, après une cérémonie onusienne.
Les pertes de ce jour portent à 115 le nombre de Casques bleus tués au Mali (IED, tirs et autres actes violents).
Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture, avait promis "une mobilisation maximale pour procéder très rapidement au dépeuplement des sangliers dans cette zone" (photo AFP).
Promesse tenue. Pour éviter l’arrivée de la peste porcine africaine (cette maladie, non transmissible à l'homme, cause de très importants ravages dans les élevages porcins) par la frontière belge, "l'armée sera mobilisée", a déclaré le ministre qui se rend ce vendredi dans les Ardennes belges, où 200 à 300 sangliers ont été infectés.
"S'il faut l'armée, mettons l'armée", a aussitôt déclaré sur franceinfo Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. "Je pense que l'armée avec des moyens suffisants en nombre donnerait la possibilité d'éradiquer vraiment. On ne va pas passer un mois à chercher des sangliers", a-t-elle ajouté.
La mise en place d'une zone blanche, vidée de ses sangliers, est destinée à éviter une propagation de l'épizootie.
La chasse française mobilisée? Peu de précisions du côté du ministère des Armées... Mais on confirme les propos ministériels et on parle d'un "concours logistique". L'EMA, mobilisé, se réunit ce matin pour discuter des mesures. Des mesures qui font déjà sourire...
Plus sérieusement, le concours des militaires va porter sur deux domaines:
- le soutien logistique avec des moyens de transport (pour les cages, les carcasses)...
- le rabattage des sangliers vers des chasseurs qui les abattront (des unités locales, comme le 1er régiment du service militaire volontaire de Montigny-lès-Metz, vont fournir des personnels).